:: Come on Bloody Dawn ! ::

Une faible, mais idéale, quantité de Chakra accumulée sous la plante de ses pieds lui permettait de tenir de manière fixe au plafond de son semblant de salon, la tête en bas. Renvoyant assez succinctement à l’image d’un point d’exclamation sombre et au point de couleur de jais, Eizo ne restait pas pour autant figé dans la position d’opossum. En effet, le débardeur sombre du Jinchuuriki se pliait à un rythme régulier, au même rythme que celui qu’employait le porteur de Rokubi quand il faisait remonter la partie supérieure de son corps vers ses genoux, tirant ainsi sur ses muscles abdominaux dans le seul but de les rendre plus résistant et plus puissant lors de ses futurs combats.

Sa séance de musculation restait ponctuée par la simulation de situations de combat dans le mental du jeune homme au corps couturé de cicatrice, infligeant ainsi aux synapses du Bretteur de la Brume un triple travail mental de manipulation Chakratique, de contraction musculaire et d’assimilation technique comme tactique … Cette méthode là avait fait ses preuves depuis des années. Mais pour la pratiquer de nouveau dans son Domaine, Okamura avait du user de ruse avec ses complices Punk & Sheamus, ses deux derniers effectuant à sa place l’ensemble de ses missions alors que le Bretteur restait cloitré dans le domaine que lui avait offert son Sensei à sa mort pour se livrer à d’intenses séances d’entrainement.

Une semaine plus tard, les résultats étaient déjà visibles et le combattant au sabre se sentait de plus en plus redoutable sans avoir à faire appel aux capacités de son Démon intérieur. En effet, le disciple de Shiliew pensait que s’il n’utilisait pas son Bijuu pour progresser mais qu’il entrainait son corps en premier lieu, alors les renforts que lui procureraient le Démon au combat n’en seraient que plus profitables. Et surtout, il serait beaucoup plus fort pour essayer de contenir la bête de Chakra en lui …

Pour rencontrer la tranquillité qui lui permettait d’évoluer à son rythme, Eizo s’était donc, une nouvelle fois, coupé de toutes ses responsabilités, de toutes ses obligations de Ninja de la Brume comme de Nibanme de la Mizukage. Ses missions effectuées par ses deux amis les plus proches avaient su tromper la vigilance de la belle Mizukage, mais celle-ci ne se laisserait pas berner éternellement. Raison de plus pour redoubler d’efforts, progresser encore et à une vitesse folle. Mei n’était jamais venue dans le vaste domaine occupé par Eizo et qui avait autrefois appartenu à Shiliew, il n’y avait pas de raison de voir cela changer …

« Devenir plus fort ... Ne plus jamais faillir ! Refuser l'idée même de la défaite, devenir plus fort coûte que coûte ! Je dois y parvenir ! ! »

Le simple fait de se répéter ces mots, à la manière d'une méthode Coué, aurait pu suffire à faire de leur auteur un authentique martyr. Un de ces kamikazes dont le quotidien ne trouvait de sens qu'à travers l'effort, la solitude, l'abnégation, la force de caractère, l’amour-propre, la fierté exacerbée, le refus de ployer lorsque sa foi et ses convictions sont en jeu, le poids des autres et la rédemption. Autant d'éléments qui correspondent au profil-type des êtres torturés. Il en allait tout autrement, dans l’esprit d’Okamura Eizo. La faiblesse avait été bannie de son vocabulaire depuis sa naissance en temps que Shinobi. Jusqu'ici, il avait toujours anticipé les plus grosses claques. S'il venait à rencontrer un obstacle, il foncerait dedans. Plutôt que de l'éviter ou de rebrousser chemin. Et cela fonctionnait à merveille, passant davantage que ça ne cassait. Mais comme souvent, ses sentiments pour Mei avaient eu un rôle important dans l’affaire et c’est en partie pour répondre à ce que lui indiquait son cœur comme sa raison que le jeune homme s’était une nouvelle fois replié sur lui-même, dans la solitude de ses vastes appartements …

La multiplication des exercices physiques soumettait le corps d’Eizo à rude épreuve, mais ce dernier s’était rendu à l’évidence que sans souffrance il n’était aucun gain possible. Alors c’est une véritable flaque de sueur qui se trouvait sous sa silhouette en constant mouvement, un incroyable nombre de gouttes roulant entre ses muscles tendus à l’extrême par un effort qui ne durait que depuis trop longtemps. Concentré, Okamura ne sentit même pas quelqu’un pénétrer dans ce temple à la gloire de son défunt maitre. La voix de Mei le cueillit sur place et le figea à moitié recroquevillé sur lui-même. Tête vers le seul, c’est en écarquillant les yeux que le Bretteur de la Brume aperçut sa douce dans l’encadrement de la porte. La surprise était au rendez vous … Jamais elle n’était venue ici auparavant et il n’aurait pas cru ce déplacement possible. Il se cachait ? Pas le moins du monde … Il avait simplement besoin d’un peu de solitude pour avancer plus encore sur le chemin de l’excellence.

Se laissant retomber esthétiquement sur le sol, le Shinobi maniant le sabre se redressa de toute sa musculeuse silhouette pour jauger la belle Mizukage. Une semaine … Elle lui avait manqué mais pas question de lui montrer. Sa fierté était à ce prix. Après tout, c’est elle qui avait initié ce jeu malsain en l’évitant et en le surchargeant de mission pour l’éloigner d’elle … Epongeant son front d’un revers de bras, le Jinchuuriki de Rokubi s’adressa à elle sur un ton qui n’exprimait que la pure assurance alors qu’elle se figeait au devant d’une des fenêtres :

« Me cacher ? Pas le moins du monde … Jamais ces portes n’ont été fermées, je n’ai simplement vu personne les passer avant toi, Mei ! »

Emanation de la stricte vérité toutefois teintée de mensonges car si aucun des Ninjas chargés de l’attribution des missions n’avait osé pénétrer la demeure du porteur de Démon, Punk & Sheamus n’avaient fait que multiplier les passages pour informer leur Leader sur la situation actuelle. Le Terumi s’était même permis de lui ramener les convocations dans le bureau de Mei, elles trainaient maintenant négligemment sur un quelconque bien mobilier meublant la pièce. Croisant les bras sur son torse, le dernier des Okamura arqua un sourcil à la remarque de la belle Kage qu’il dévorait littéralement du regard tout en cherchant à garder contenance :

« Burukku & Sheamus avaient juste besoin d’un surplus d’exercice … Ils m’ont donc proposé de prendre mes affectations pour un temps. Je n’ai pas dis non étant donné la masse de travail à laquelle j’ai été soumis ces derniers temps … »

Claquant la capsule d’une bouteille de Kiri Cola, le Jinchuuriki du Bijuu affilé à l’affinité Raiton avait besoin d’étancher sa soif comme de marquer une pause pour que ses mots roulent dans l’esprit de la Mizukage. Elle était responsable de cette surcharge en cherchant à l’éloigner de lui, la solidarité du Nexus n’ayant pas tardé à faire son œuvre autant que l’esprit de compétition de ces membres, chacun cherchant à prouver qu’il tenait le même rythme de travail que le second Jinchuuriki de la Brume. Engloutissant une dernière gorgé de la boisson sucrée, Eizo laissa son dos s’appuyer sur un des massifs piliers de bois soutenant la structure avant de reprendre calmement :

« Juste retour des choses, tu ne crois pas ? J’ai fait passer mon interet avant toute chose … Tu as vécu là ce que tu m’as fait enduré précédemment. Je pense qu’on est quitte maintenant … »

Eizo arqua un sourcil devant les actes de son grand amour avant de serrer les dents devant les actions qu’elle entrepris. Ces babioles n’étaient pas particulièrement importantes aux yeux du Jinchuuriki mais pour le principe il ne pouvait que rager en la voyant faire preuve d’aucune retenue dans ses actions. Elle souhaitait le dominer une nouvelle fois pour prendre le pouvoir dans leur semblant de relation. Trouant le papier faisant office de mur entre les pièces de sa vaste demeure, elle manquait de respect à l’âme de ces lieux, manquait de respect à Shiliew alors qu’elle tentait de faire sortir le jeune éphèbe au corps zébré de cicatrices de ses gonds. Serrant les poings à s’en faire blanchir les jointures de ses phalanges, le musculeux Shinobi se releva en étirant un léger sourire face à ses provocations.

Serpentin dans son attitude, Okamura s’avança vers elle pour aller à sa rencontre, se figeant sur place alors qu’elle multipliait les nouvelles phrases. Il respirait son parfum et cette simple odeur lui rappelait à quel point elle lui avait manqué et qu’il n’avait plus le moins du monde envie de la quitter. Mais il se fit de marbre pour mettre une légére distance entre eux car il savait ce que ces mots signifiaient. Elle le provoquait, souhaitait toucher son honneur pour le faire dégoupiller de ses piques et enclencher un affrontement comme elle en avait le secret.

Eizo pencha la tête sur le côté, un air faussement innocent comme inquiet se dessinant sur son visage à la peau pâle. Il ne savait pas vraiment comment pourrait bien réagir la belle devant ses actes, toujours est il qu’il ne souhaitait qu’une chose en cet instant et qu’il allait s’employer pour que cette chose soit dessinée dans cette réalité. Décomposant sa gestuelle à la manière d’un froid serpent, Il lui agrippa le poignet et passa une main sur son visage, cherchant de ses rubis Iris le regard envoutant de la belle pour lui faire comprendre ce qu’il cherchait plus que tout.

« Je t’en prie … »

Toujours plus brûlant, toujours plus doux. Le dernier des Okamura se pencha en direction de Mei pour frôler de son nez celui de la douce Mizukage. Son souffle chaud battait les lèvres pulpeuses de la belle avait amour et passion alors que son regard sanglant se plantait dans l’unique rubis visible chez la belle jeune femme aux cheveux auburn. Il s’adressa alors de nouveau à elle, sur ce ton suaves qui lui était réservé et où perçait, dorénavant, un soupçon de confiance comme d’arrogance, de suffisance …

« Nous savons tous les deux comment ça va se terminer … Moi triomphant sur ton magnifique corps vaincu … ! »

Aussi belle que sauvage, Mei n’était pas femme à se laisser dompter par n’importe qui et ses beaux yeux émeraude quittèrent le champs de vision d’Eizo pour s’en retourner vers cette fenêtre qu’elle semblait tant chérir. Silencieux, c’est avec un sourire amusé que le Jinchuuriki de Rokubi accueillit ses remarques. Elle se targuait de ne pas avoir tout dévoilé … Tant mieux, car entre temps il avait encore progressé et il souhaitait déjà éprouver sa force au contact de ce qui se fait de mieux en matière de Ninja au Pays de l’Eau. Alors qu’elle disparaissait dans l’encadrement de la fenêtre, Okamura restait muet avant de s’avancer lentement, d’un pas calculé.

Accoudé sur l’encadrement, il admira la belle Terumi se défaire de ses protection pour goutter la terre comme s’assurer un déplacement aisé. Son sourire était mince, mais Eizo était heureux, il ne pouvait rêver mieux que la compagnie de la plantureuse jeune femme en cette soirée. Pourtant, une nouvelle fois, un dilemme enserrait son esprit. Elle lui imposait de se battre contre elle, de jouer de ses muscles et de sa technique qu’il n’avait fait qu’acquérir et forger pour en faire un outils dédié à sa protection. Oui, mais elle lui demandait de les utiliser dans un combat contre elle. Un combat qui impliquerait son lot de coup et de blessure. Il détestait la frapper.

Mais s’était une femme de caractère qui ne se donnait pas au faible comme au mal assurer. Se battre contre elle s’était également se battre pour la conquête de son cœur et faire à jamais sien ce territoire est un des plus noble but qu’ai pu se fixer Eizo dans son existence. Il la jauge et l’admire de son regard rouge, ne sachant encore quoi faire alors qu’elle le fixe de son envoutant regard. Il n’a toujours pas bougé, questionnant son cœur comme sa raison … Son clin d’œil lui a fait sauter le cœur dans sa poitrine. Le porteur de Rokubi pousse alors un soupir …

Puis elle put sentir une douleur aigue en dessous de sa poitrine alors que le coude du Bretteur de la Brume s’enfonçait dans son bas ventre, son avant bras replié effleurant le dessous des opulents seins de la jeune femme. Elle pourrait constater qu’Eizo était encore plus rapide que lors de leur précédent affrontement ! Le coup était puissant, porté avec une précision absolue … Lentement, le dernier des Okamura releva la tête pour dévoiler ses traits. Son visage affichait la plus inflexible détermination et une froideur inexprimable. Il comptait se battre le plus sérieusement possible pour lui démontrer que sa précédente victoire n’était pas le fruit du hasard mais celui de longues années d’entrainements, de très nombreux sacrifices et autant de volonté pour le faire converger vers un seul but : Elle !

La voir ainsi disparaitre sous terre fit arquer un sourcil à Eizo avant qu’il n’étire progressivement un sourire abusé. Elle fixait les règles et il n’était pas de son ressort de les contester, d’autant qu’elle avait laissé des zones d’ombre qu’elle saurait parfaitement exploiter. Pour son honneur et sa fierté, le Bretteur de la Brume se contenterait donc de son corps et de son cerveau comme seules armes pour cette joute qui s’annonçait comme particulièrement excitante. Dans tous les sens du terme !

La voix de la douce Mei résonnant dans son dos, c’est avec une rapidité extrême que le Shinobi du Brouillard Sanglant tourna la tête pour figer son regard sur les doigts tendus de sa douce, dirigés vers son propre fessier. S’il ne s’était pas s’agit d’une course à celui qui entrerait le premier en contact avec l’autre, le dernier Okamura se serait laissé palper allégrement. A défaut, il fournit une impressionnante détente sèche et décrivit un salto arrière en contractant sa ceinture abdominale, retombant esthétiquement au sol dans le dos de Mei. Ou l’Art de renverser la situation à son avantage !

« A mon tour … »

Penchant l’ensemble de son corps vers elle à une vitesse folle, le Porteur de Rokubi laissa fondre des bras de part et d’autre du corps du corps de sa douce. Cette dernière se retrouvait donc auréolée des instruments avide de la nimber de protection dans des étreintes aussi douces que viriles. Les doigts du Bretteur s’animèrent, dépliant lentement le poing pour captiver toute l’attention des sublimes prunelles émeraudes de la belle. Orientant ses paumes vers la poitrine de la plantureuse Mizukage, Eizo cherchait à empoigner les seins de sa belle dans cet assaut qui se voulait, vif, sauvage et tendre à la fois.

Et si le contact de ses mains ne suffisaient pas à faire fondre la belle sous la perspective d’une étreinte qu’elle n’avait pas connu depuis deux longues semaines maintenant, le disciple de Shiliew y ajouta la donnée de ses lèvres alors que son visage se penchait rapidement vers la douce chevelure auburn de le jeune femme. Cherchant à passer outre la toison soyeuse pour déposer un doux baiser sur sa peau, de manière à faire frissonner sa chère et tendre, Vicious entrait dans le jeu de Mei en espérant le gagner et ne pas à avoir à en sortir !

Si Mei avait une Sainte horreur de perdre, on pouvait bien transposer cet état de fait à Eizo tout autant. Sur son chemin vers l’excellence, le Bretteur de la Brume ne laissait que peu de place à la défaite, y préférant la victoire tout en apprenant autant si ce n’est plus de ses rares échecs. Mais dans un combat contre Mei, il y avait plus que le simple succès à la clé, il y avait également la reconnaissance comme la possibilité de se façonner l’image d’un homme suffisamment fort pour se tenir fièrement à ses côtés. D’un homme aux épaules suffisamment larges pour porter leur relation … Le dernier des Okamura pensait avoir le profil de cet homme là !

Il ne fut pas surpris de la voir se défaire de son double assaut. Elle voulait véritablement gagner et l’emploi de ses techniques Doton en était la parfaite illustration. Gagnes si tu peux, perds si tu dois mais triches toujours … Le genre de situation qui étirait un sourire sur les lèvres du jeune homme aux cheveux de jais. La voir initier un mouvement alors qu’il n’avait toujours pas terminé le sien avait quelque chose d’agaçant, autant que pouvait l’être un vulgaire coup d’épée dans l’eau …

Mais quand Eizo vit que les mouvements de sa douce intimaient au baiser, sa fierté et son amour s’heurtèrent violement dans une passe d’arme qui déciderait de la fin de cet affrontement. Il avait de quoi contrer, avait de quoi esquiver et passer à sous tour à l’assaut. Oui … Mais en avait il maintenant envie ? Les lèvres de Mei contre les siennes, un contact qu’il n’avait que trop peu gouté par sa faute comme par la sienne ces derniers temps. Crispant sa mâchoire, il venait de prendre une décision … Celle de la laisser venir !

A peine ses lippes eurent elles toucher ses lèvres que le Bretteur de la Brume posait ses mains sur les hanches et épaules de la belle pour une étreinte teintée de douce chaleur. Il était heureux de la retrouver et ses dents laissèrent passer sa langue pour la faire danser au rythme de celle de sa belle. Qu’il pouvait aimer ce contact … Ces mains se firent joueuses alors qu’elles initiaient de tendres caresses, mais sa bouche quitta bien vite la sienne. Posant son front contre celui de Mei, le Jinchuuriki de Rokubi plantait son regard dans les émeraudes de la plantureuse jeune femme qui pourrait y lire un air amusé alors que ses lèvres de fendaient pour souffler :

« Tricheuse … ! »

Cet unique mot à peine prononcé, Okamura penchait de nouveau son visage vers celui de sa douce, cherchant de nouveau le contact de ces lèvres qui lui manquaient déjà … Affirmant son étreinte avec force et affection, le Bretteur de la Brume souhaitait suspendre le temps pour vivre à jamais cet instant de bonheur sous le regard complice de la lune. Il est des défaites qui ont parfois le goût de la victoire …

La voir ainsi quitter le confort de ses bras était un spectacle aussi douloureux pour ses yeux que pour son cœur. Le contact de ses doigts sur ses lèvres était toutefois des plus adorables et le jeune homme au corps moitié mis à nu laissait ses cicatrices multiples frémir sous les caresses de sa belle. Avant que ne vienne le coup sourd à même de repousser faiblement le musculeux Bretteur de la Brume. Un court instant interdit devant la demande de reprise d’effort de la plantureuse jeune femme, Eizo finit par souffler avant de murmurer ces mots :

« Très bien … »

Et a peine eurent ils fini de quitter la douce porte de ses lèvres que le jeune homme se retrouvait déjà devant la sublime Mizukage. Usant de tout son savoir en matière de Shitojutsu, l’Art du travail des doigts et des pouces inventé il y a fort longtemps par la famille Momochi, le Jinchuuriki de Rokubi cherchait à placer les extrémités de ses index sur le doux épiderme de pèche de la belle. Le tout dans des mouvements aussi précis que calculés et dispensés avec sagesse et vitesse plus qu’avec une simple force brute. Des points de pression importants qui lui autoriseraient la victoire à n’en pas douter.

Car cette fois, Okamura ne se laisserait pas marcher sur les pieds et comptait bien éveiller une partie du potentiel qu’il avait laissé endormis précédemment pour venir à bout des fourberies de cette femme dont il était éperdument amoureux. Aprés tout, c’était un exercice comme un autre faisant office d’appréciable entrainement. Un première frappe de sa main droite tendue vint prendre la direction de la joue de Mei alors que la main gauche décrivait une courbe incurver pour couper, dans sa trajectoire, l’opulente poitrine de la belle au niveau de son mamelon …

« Mais qu’ai-je à y gagner … ? »

Ces mots frappaient les oreilles de la sublime Kage du Pays de l’Eau alors que son Nibanme amorçait un esthétique mouvement de bassin pour poursuivre ses assauts, ne se préoccupant même pas de savoir si ses précédentes attaques avaient fait mouvement. Vipérien, le bras droit du Bretteur écorça un mouvement de revers pour toucher de la tranche de la main l’épaule douce de la jeune femme. Quand à la main gauche, ses doigts se replièrent pour singer l’apparence d’un bec d’oiseau de proie et c’est dans un mouvement vif qu’il entendait piquer le bas ventre de cette femme fatal au beau regard émeraude … Okamura comptait sérieusement s’y prendre pour remporter cette manche là !

Elle se moquait du moindre de ses assauts en jouant les filles de l’air, laissant les doigts du Jinchuuriki de Rokubi se refermer sur du vide à chacune des fois où ils espéraient le duveteux contact de sa peau sucrée. Elle n’était pas Mizukage pour rien après tout … Sa science des hommes et ses facultés hors norme lui autorisèrent le luxe de refermer ses doigts fins sur la boucle de ceinture retenant le pantalon déchiré d’un Eizo qui en sentir le rouge lui monter aux joues. Son sourire lui permit toutefois de ce concentré sur cet affrontement qui commençait à devenir son favori. Ses lèvres s’animant pour lui intimer l’obligation de vaincre afin de prétendre à une quelconque récompense.

Elle ajoutait toute sorte de règles à son propre jeu pour gagner du temps ou le pimenter au possible. Tout ceci avait le don d’amuser un Eizo de plus en plus joué à son contact et c’est avec un sourire amusé que le jeune homme au corps zébré de multiples cicatrices se déroba vers l’arrière alors qu’elle approchait ses mains de son torse. Initiant un salto arrière au plus proche du sol, le porteur de Rokubi se réceptionna esthétiquement sur ses pieds et une de ses mains alors qu’il amorçait un mouvement de sa main libre, en direction du corps divin que possédait sa douce.

Index et majeurs soudés à la manière d’une lame se déplaçaient à une vitesse folle et l’air alentours n’en était que fortement échauffé. Semblables à une esthétique lame charnelle, les deux doigts du disciple de Shiliew passèrent sur l’ensemble des coutures du haut de Mei pour les éprouver et les détruire … L’opération visant à dénuder les épaules de la plantureuse Terumi pour mieux pouvoir la toucher était ainsi lancée.

Aussitôt, alors qu’il terminait de se redresser, le dernier Okamura amorçait un nouveau mouvement de son second bras. Sa main cherchait à se poser sur des épaules mises à nue pour un toucher tendre et sensible avant de partir dans une langoureuse caresse qui cherchait à remonter vers la joue de Mei en passant par se clavicule et son cou. La peau douce souhaitait elle se voir parcourue par les mains du Bretteur de la Brume ? Souhait elle vraiment le voir déposer ses doigts sur son beau visage, toucher de son pouce la commissure de ses lèvres alors qu’il bondissait vers elle, animant ses lippes dans un souffle pour lui mentionner ce qu’il aimerait obtenir en cas de victoire :

« Toi … »

Son corps se faisait brulant alors qu’il essayait de mordre sa joue de ses doigts. Lui aussi usait de mouvements qui lui étaient tellement habituels qu’il les considérait comme coups de base. Au point d’en acculer la belle jeune femme aux cheveux auburn. Son souffle se faisait de plus en plus proche de celui de sa Mizukage alors qu’il remontait son corps vers le sien dans un rapide mouvement ascendant. Plongeant son regard rubis dans ses belles émeraudes, le Jinchuuriki de Rokubi ciblait de ses lèvres celles de la pulpeuse Terumi pour lui délivrer un nouveau baiser passionné. Intérieurement, le Nibanme trouvait se type d’assaut beaucoup plus approprié que tous ceux qu’il avait jamais pu lui délivrer …

Ses lèvres se nourrissaient des siennes alors que sa langue s’enroulait autour de celle de la belle. Eizo la retrouvait après ces deux semaines d’absence où il n’avait fait que la rêver, que la songer sans jamais pouvoir toucher de ses doigts sa peau douce et soyeuse. Fermant ses yeux pour mieux apprécier le contact de leurs lèvres fusionnant, Okamura s’auréolait de toute la chaleur et de tout le bien être que pouvait lui donner cette sublime femme alors qu’elle lovait son corps contre le sien. Il était en paix et amoureux comme jamais …

La main de sa douce d’descendant vers le siège sa virilité, le Jinchuuriki de Rokubi sentait tout son désir exsuder au travers de ses gestes et souhaitait la faire sienne sous le regard complice de la lune. Les ongles de Mei déchirant un peu de sa peau, Eizo frissonnait autant de plaisir que sous les assauts du froid mordant qu’imposait le jardin de la demeure de son défunt maitre. Son souffle sur sa peau, son parfum envoutant ses narines et le contact de ses lèvres sur son derme intimait au Bretteur de la Brume de passer ses mains dans le dos de la belle pour lui fournir une étreinte aussi puissante que tendre.

Un bras maintenant son dos pour affirmer encore plus le contact de l’opulente poitrine contre son torse, Eizo laissa descendre son autre main le long du dos de la plantureuse jeune femme, serpentant au creux de ses reins avant de passer son avant-bras sous le sublime fessier de la Mizukage. Empoignant une des fesses de la jeune femme aux yeux émeraude, le dernier Okamura la souleva de terre de quelques centimètres seulement alors que ses lèvres déposaient un doux baiser sur la tempe de son amour.

Serrant délicatement sa Mizukage dans ses bras, Vicious anima ses jambes d’un unique pas et la fusion de leurs corps l’un contre l’autre se voyait dorénavant nimbé de tons orangés bien différent de la bleuté lumière de la nuit. En un Shunshin, Eizo les avait tous deux transportés dans le confortable salon de la vaste demeure qu’il occupait en temps normal. La chaleureuse lumière des diverses bougies parsemées dans la pièce dessinait l’ombre des mains du Jinchuuriki de Rokubi qui glissait élégamment le long du corps de sa partenaire jusqu’au cou de cette dernière. Descendant doucement ses doigts doux vers le corsage de Mei, le Bretteur de la Brume commença alors à masser l’opulente poitrine de la plus forte des Terumi tout en lui penchant son visage vers son cou, comme elle venait de le faire, la gratifiant de nombreux baisers.

« Et maintenant … ? »

Cette phrase, il l’avait déjà prononcée alors qu’ils étaient tous deux seuls au sommet des Monts Brumeux. Mais cette fois, il ne comptait pas laisser Mei seule maitre de la situation et comptait bien jouer sur le même registre qu’elle. Suçant le lobe de son oreille, il abandonna alors l’un des doux seins et fit glisser son index libre le long de sternum de son amante, descendant jusqu’à son nombril qu’il chatouilla tendrement. Il descendit encore plus bas encore, laissant ses doigts se mouvoir avec une infinie lenteur ... Alors qu’il lâchait son sein pour glisser ses doigts dans les accroche-cœurs auburn de sa, si désirable, partenaire. L'animal en lui se réveillait doucement …

Au murmure de Mei qui lui intimait la volonté d’une douce nuit dans ses bras, Eizo ne put empêcher ses lèvres de se détacher du corps de son amante alors qu’il étirait un large sourire. Son large torse se soulevait d’éclats de rire muets qu’il contenant dans son être avant d’en reprendre ses caresses. Et alors que les douces mains de la Mizukage enserraient son visage dans un délicieux étau, il plaquait ses lèvres contre les siennes, pensant que bien des choses avaient changé en peu de temps … Leurs langues se mêlant dans une étreinte passionnée, le dernier des Okamura ne regrettait plus sa longue absence alors qu’il se laissait nimber par toute la présence de la sublime Terumi Mei.

Sa peau se voyaient progressivement parcourue de spasme d’un doux plaisir charnel alors que les doigts de fée de sa belle descendait avec une infinie douceur érotique le long de ce cœur qui n’était qu’une ode à la violence de la guerre … Les cicatrices qui émaillaient le parcours de cet ongle désirable ne faisaient que tressauter plus encore les muscles saillants du jeune homme qui en tirait des moues d’aise alors que ses lèvres dansaient encore au contact de celles de sa supérieure.

Ses yeux roulèrent sous ses paupières closes alors que Mei se lançait dans la violence en empoignant sa ceinture, tirant le jeune homme vers elle mais arrachant au passage, tous les moyens qu’avait son pantalon de tenir en place. A peine ses doigts fins eurent ils lâché le morceau de tissus que ce dernier glissa lentement le long des jambes du disciple de Shiliew, dévoilant plus encore de cicatrices avant de se figer au sol, à ses chevilles. Sa virilité mise à jour et excitée par les griffures sensuelles dont le gratifiait Mei, Eizo put reprendre son souffle alors que sa douce s’éloignait de lui en lui intimant de la suivre au sol. Débarrassant ses pieds de son bas noir, le Jinchuuriki de Rokubi accompagna donc sa belle à même le sol, uniquement vêtu d’un sous-vêtement sombre …

La vue de Mei fit bondir le cœur du Bretteur de la Brume qui suivit la jeune femme dans son mouvement. Écartant ses jambes repliées avec une infinie douceur pour plaquer une des cuisses de la belle Mizukage au sol, Eizo s’allongea dessus de profil tout en s’appuyant sur un de ses avant bras, épousant la forme parfait de cette jambe de ses flancs musculeux avant de laisser la main de Mei rejoindre sa joue et d’orienter son corps pour qu’il fasse face au sien. Leurs lèvres s’unirent de nouveau et Okamura reprit gout au corps de la sublime Terumi qu’il gratifia des caresses de son unique main libre, parcourant avec une infinie lenteur les reliefs de ce corps ceint dans un désirable filet sombre. Une obscure voix dans le cœur d’Eizo lui intimait plus de force, plus de violence, plus d’audace et il se laissa pervertir par ce fieffé serpent. Son unique main libre arrachant soudainement le reste de robe de la Mizukage, Eizo détacha ses lèvres de celles de Mei tout en rouvrant les yeux …

Ses pupilles n’étaient point d’une teinte semblable au rubis ni même Topaze quand il se retrouvait sous l’influence totale de son Bijuu. Non … Elles se teintaient d’une couleur orangée évoquant un Œil de Tigre à même de prouver que le démon limace à six queues réveillait peu à peu l’animal en Eizo. D’autant que la peau de celui-ci semblait bien progressivement se charger d’électricité statique à même de piquer tous les sens de sa belle. Guidé par son instinct, le Bretteur de la Brume laissa rouler sa langue avec avidité du cou de son pouce à sa poitrine, se figeant au contact du noir filet entourant le parfait corps de sa partenaire. Mordant, les dents blanches déchirèrent ses érotiques sous vêtement sur le sein droit de la douce alors que les doigts, désormais terminés de griffes plutôt que d’ongles, remontaient vers cette faille nouvelle dans les défenses vestimentaires de la plus belle des Kunoichi de la Brume.

Alors que ses lèvres remontaient vers le cou de son amour, Okamura entreprit de trancher de la griffe de son index libre l’ensemble de ce filet de la plus sensuelle des façons. Le bout de son ergot tranchant marquant à peine la peau de pèche ne laissait toutefois aucune chance aux minces mailles noires qui sombraient sous cet assaut vicieux. Descendant à la manière d’un froid reptile, l’ongle tranchant passait érotiquement sur l’opulente poitrine pour libérer ce corps parfait de cette étreinte, s’attardant sur un mamelon alors que les chairs du cou de Mei roulaient sensuellement entre les dents du Jinchuuriki. La descente se poursuivit tout au long su sternum, passant gracieusement sur le nombril avant de descendre avec une infinie lenteur comme délicatesse vers le pubis de Mei … Eizo l’esquiva toutefois, préférant faire gouter à la griffe le contact des adducteurs de sa belle pour gratifier sa cuisse de suggestives chatteries … Déposant un doux baiser papillon sur la joue de sa Mizukage, le porteur de Rokubi ne souhaitait plus que mordre à nouveau les pulpeuses lèvres de la plantureuse jeune femme à la toison auburn …

L’influence de Rokubi enhardissait le cœur du Jinchuuriki qui se sentait plus confiant et serein que jamais. Ses doigts se faisaient plus sur, son toucher plus direct et ses lèvres transpiraient une assurance surréaliste. Une fois encore, le Démon Limace jouait la carte de l’allié silencieux aux interventions promptes à réaliser les vœux de son Porteur. Des cadeaux empoisonnés tant le Bijuu ne souhait utiliser le Bretteur que comme un vulgaire pantin. La poigne de Mei calma toute la fougue d’un Eizo de plus en plus bouillant. Ses beaux yeux émeraude firent resurgir tout l’amour qu’il pouvait contenir pour sa Mizukage et la simple phrase qu’elle prononça lui fit comprendre qu’il faisait fausse route en usant des dons de son hôte …

Interdit, le jeune homme au corps zébré de cicatrices figea les mouvements de ses doigts griffus sur le corps de son amour. Semblant transformé en véritable statue de sel par ce qu’avait pu lui énoncer sa douce, Eizo prit peur devant le degré d’intervention de Rokubi. Il ne souhaitait pas la partager, encore moins avec la créature responsable de sa condition malheureuse … Alors Okamura clos ses paupières pour faire le vide dans son esprit, les légères décharges électriques cessant tout à fait quand revinrent au jour ses iris rubis à la couleur si proche du sang. D’un timide sourire, il remercia Mei de l’avoir remis dans le droit chemin. Car s’il ne voulait qu’elle, peut être que ses mots signifiaient qu’elle ne voulait qu’il …

La main de la belle restant dans ses cheveux de jais coiffés en bataille, Vicious répondit à ce geste en penchant plus avant son corps pour rapprocher autant son corps du sien que pour coller ses lèvres contre les siennes dans une embrassade où il déversa tous ses sentiments passionnés pour la leader des Ninjas du Pays de l’Eau. Ses deux mains entourèrent le visage de la belle Mei, se faisant l’écho de son propre geste, mais ne restèrent pas longtemps figés sur ce véritable joyau qu’il représentait. Lentement, tendrement, ses doigts glissèrent sur son cou et ses épaules avant de se refermer sur le sous vêtement en résille déjà fendu sur toute sa longueur. De son mouvement vipérien, Eizo comptait dénuder totalement sa Mizukage pour libérer son corps parfait. Ôtant le haut en glissant amoureusement les petites manches sur ses doux bras blancs, Okamura reprit son éthéré touché pour gratifier le dos de sensuelles caresses. Et alors qu’il approchait de sublime fessier, les lèvres du Bretteur quittèrent la pulpeuse lippe de son idéal pour déposer un flot de mielleux baiser que sa joue, remontant vers son oreille dont il lécha, embrassa et mordit amoureusement le lobe.

Empoignant avec force le vêtement en résille autant que les fesses de la belle, Eizo se fit tendre pour les chairs quand il les libéra du sombre filet en l’arrachant violement, profitant du travail des griffes de Rokubi. Cependant, une des jambes de la belle, qui n’avait pas subit les assauts du tendre ergot, resta ceint dans sa protection quadrillée. Libre à Mei de la libérer ou non, le dernier Okamura ayant reprit la douce exploration de ce corps de ses mains alors que le vêtement retombait au sol, loin … C’est comme si le second Jinchuuriki de la Brume ne souhaitait pas oublier la moindre parcelle de la douce peau de pèche.

Remontant vers la poitrine opulente de la Mizukage, le Bretteur entreprit d’en soupeser les seins contenu dans ses mains avant d’initier un doux massage. La sueur commençait à consteller sa peau mise à nue, ne faisant que rendre ses muscles plus saillants éclairés qu’ils étaient par la chaleureuse lumières des bougies parsemées aux quatre coins du salon. Une des mains de Vicious quitta le confort de la poitrine pour retracer le parcours précédent de la griffe alors que l’autre pratiquait des cercles concentriques ,au rayon de plus en plus court autour du mamelon, du bout de son index et de son majeur. Descendant le long du bas ventre de Mei, les doigts d’Eizo appréciaient le corps aussi doux que musclé que pouvait lui offrir sa partenaire et c’est avec une infinie douceur cajolèrent les racines des boucles auburn, les explorant à la recherche d’un petit bout de chair qu’il souhait amoureusement effleurer …

Son souffle chaud battant la poitrine de la plantureuse Terumi alors qu’il appuyait son front sur sa tempe, Eizo redécouvrait avec passion ce corps qu’il n’avait plus parcouru depuis deux semaines maintenant. Et plus encore qu’au premier jour, son cœur battait à l’unisson de cette femme qu’il souhaitait sienne éternellement dans un baiser salé par son ardeur.

L’union de leurs deux corps sur le sol de sa demeure, Eizo n’aurait fait que le rêver il y a quelques jours seulement. Pourtant, ils étaient tous les deux là … Se perdant mutuellement l’un contre l’autre pour mieux se retrouver. Penché sur la sublime silhouette mise à nue de la Mizukage, le dernier des Okamura ne pouvait s’empêcher de penser être l’homme le plus chanceux de cette terre. La peau de Mei épousant la sienne n’était qu’une source de mille plaisirs qui agitaient l’épiderme du Bretteur de la Brume d’une succession de frissons amourachés …

Leur baiser semblait bien s’éterniser, pour le plus grand bonheur du porteur de Rokubi, avant que sa supérieure hiérarchique n’y coupe court avec une infinie délicatesse. Leurs lèvres se quittaient à peine qu’Eizo avait déjà le profond désir de les mordre de nouveau … Ses mots sonnèrent longtemps dans la tête du Jinchuuriki après que sa douce ne les ait prononcé, pendant que leurs lèvres s’unissaient à nouveau et que la prise de Mei se faisait de plus en plus étroite et de plus en plus intime sur le corps puissant du manieur de Sabre. Enlaçant de sa langue celle de la belle jeune femme, Okamura finit par se détacher à son tour de ses lèvres pour étirer un petit sourire amusé par la situation. Son front s’apposant sur la tempe de sa Mizukage, il lui murmura sur le ton suave qu’il ne réservait qu’à elle :

« Tu m’avais demandé du temps … »

Référence immédiate à une phrase que lui avait énoncé Mei il y a de cela environ deux mois. Depuis les choses avaient bien changé et son absence momentanée n’avait pas le moins été feinte ou calculée mais mue par le besoin d’éternellement progresser. Combien de fois l’avait il vu dans ses pensées alors qu’il était loin d’elle ? Vicious ne le savait plus … Mais qu’importe puisqu’il avait la confirmation de l’aimer de tout son cœur, espérant même que les paroles prononcées au sommet des Monts Brumeux par la belle aux yeux d’émeraude lui autorisaient le luxe d’un doux partage. Il se devait de la traiter comme le plus précieux des trésors !

Allongé sur le corps de Mei, l’opulente poitrine de cette dernière heurtant ses pectoraux puissants, le disciple de Shiliew referma lentement ses paupières alors que ses lèvres partaient une nouvelle fois à l’assaut de celles de sa belle. Ses mains puissantes parcouraient toujours cette œuvre de perfection charnelle que lui offrait sa supérieure hiérarchique. De ses doigts, si s’attarda sur la partie haute de sa poitrine qu’il effleurait tendrement et empoignait virilement à intervalles irrégulières alors que son autre mains décrivait un geste ample et froid pour parcourir le flan de la plantureuse Terumi et remonter vers ses fesses avant de s’en aller parcourir ses longues jambes plus que désirables …

Les cajolant de ses doigts alors qu’elle lui offrait ses caresses, le Jinchuuriki gratifiait la cuisse d’une foule de chatterie se dirigeant toujours plus vers les haut, toujours plus vers l’intérieur. Par ce long chemin détourné, Eizo cherchait à rejoindre le triangle des plaisirs de Mei, perdant son index et son majeur dans les boucles auburn de la partie la plus sensible de son corps, explorant à la recherche d’un petit bout de chair qu’il souhait cajoler pour sentir sa douce monter progressivement vers l’extase. Occupant ainsi les lèvres les plus inférieures, le dernier Okamura referma ses dents blanches sur la lippe de sa partenaire pour un baiser qui tournait de plus en plus à l’étreinte sauvage. Mais comment résister longtemps aux milles vices qu’imposaient ce corps parfait ?

Elle sourit à sa réponse et le regard qu’elle lui lança laisse augurer à l’éphèbe guerrier une courte nuit de sommeil … Leurs lèvres encore collées d’un baiser fougueux, il sentait son boxer progressivement céder sous les assauts de la belle qui dévoilait à son corps parfait le siège de la virilité du second Jinchuuriki de la Brume. Se laissant manipuler par tant de fougue et d’assurance, Eizo se retrouva donc sur le dos, dominé par la plantureuse Terumi le chevauchait de son corps et enflammait sa peau de ses caresses aussi douces qu’audacieuses. Il se laissait dévorer par sa Mizukage, ses yeux se plissant d’aise alors que son torse se soulevait de plus en plus fréquemment dans une respiration qui traduisait toute son excitation.

Elle lui promettait un enfer de vengeance futur alors qu’elle ouvrait de ses doigts et de ses attitudes les portes du paradis de la chair. Jouir de l’instant présent était un devoir que souhaitait embraser le Nibanme alors qu’elle repartait à l’assaut de son corps, armée de ses lèvres pulpeuses et humides qui lui arrachaient des feulements de plaisir. Ne restant pas en reste, le dernier Okamura laissait voyager ses mains sur ses courbes, s’attardant sur ses seins pour des caresses puissantes avant qu’un de ses bras ne détourne sa course pour descendre vers le fessier de sa belle. Quand elle revint pour l’embrasser de nouveau, Eizo sentit un plaisir immense naitre dans son bas ventre qui lui intimait bien des vices. Mordant les lèvres de la belle Terumi, il n’hésita pas à enserrer de ses mains puissantes une de fesses de la belle Kunoichi.

Cambrant son dos sous son corps, le Porteur de Rokubi détacha lentement ses lèvres des siennes pour descendre le long de sa joue, de son cou, de sa poitrine et caresser celle-ci de sa langue et de ses lèvres humides du baiser encore frais qu’ils venaient de partager. Une de ses mains s’occupant de l’autre sein, Vicious referma plus fermement ses doigts sur la fesse de sa belle alors qu’il animait son bassin pour présenter le siège de sa virilité à la zone la plus sensible du corps de Mei. Un murmure couru sur l’opulente poitrine de la Mizukage avant de se perdre à ses oreilles lui signifiant :

« Peut être y a-t-il là un moyen d’apaiser ton courroux … »

Ses dents blanches se refermaient sur le mamelon de la belle, laissant sa langue titiller le petit bout de chair ainsi inséré dans la bouche du bretteur d’une infinité de mouvements vifs et sauvages. Rapprochant son corps d’un mouvement annonciateur d’une foule de va et viens, Eizo caressait de sa lame charnelle la zone la plus sensible du corps de sa si désirable partenaire … Sa main desserra son étreinte sur sa fesse pour glisser sur ses cuisses et en retourner au contact des boucles auburn auréolant le siège du plaisir de Mei. Multipliant les caresses de ses deux armes, Okamura cherchait à faire naitre le même plaisir qu’elle avait su lui donner. Il ne faudrait pas longtemps pour qu’elle le rende fou de désir … Mais il agissait encore un tant soi peu comme un Shinobi plus que comme un homme fou d’amour et de désir. A croire que les codes sont moins facile à briser que les sous-vêtements …