Memories: Gare aux lèvres pulpeuses

Ce n’était qu’un voyage comme tant d’autre, mais aujourd’hui il était accompagné d’une Kunoichi d’un village différent qui l’avait aidé à abattre ce Nukenin et ils étaient parvenu à un accord quant à la prime sur le tête de la cible. Se délestant rapidement du cercueil bien trop imposant et peu pratique pour le transporter, il s’était contenté de recouvrir l’homme de nombreux bandages sur tous les corps, faisant de lui une sorte de momie ou un cocon fait de tissus. Sur son épaule durant toute la journée passant, ils prirent bien du temps à rejoindre le village caché de la feuille, prenant quelques pauses pour grignoter quelques vivres ou boire un peu d’eau.

Le beau temps ne pouvait que ravir les deux jeunes personnes qui pouvaient profiter du climat tempéré et doux en cette saison ou l’été n’était plus si loin que ça. Arrivant aux grandes portes du village lorsque le soleil se couchait au loin, ils furent accueillir par les deux Chuunin en charge des registres d’entrée et sortie du village. Sur leurs gardes à la vue de la Kunoichi de Kiri, ils s’approchèrent tout de même de Kakashi tout en saluant les deux nouveaux venus, annonçant qu’il devait se rendre au bureau du Yondaime avec le corps une fois qu’il serait rentré de sa chasse. Le Shinobi les remercia et demanda à l’un d’eux de se rendre au bureau de l’Hokage pour l’avertir qu’il y avait une invitée.

- Tu vas pouvoir rencontrer le Yondaime Hokage.

Souriant tout en tenant encore le corps, il l’invita à le suivre jusqu’à la tour de l’Hokage, faisant passer la jeune femme dans de petites rues afin de ne pas créer un vent de peur en ne voyant pas d’autorisations quant à sa circulation dans le village. Il lui fit quelques descriptions rapide des lieux ou ils passaient, la faisant visiter officieusement quelques petites coins avant qu’ils ne débouchent devant la tour du Yondaime. Les deux Shinobi pouvaient certainement sentir la présence des autres membres des forces de l’ANBU présents tout autour du lieux, présent pour la protection de leur chef bien aimé. Montant les quelques marches, ile ne tardèrent pas à entrer dans le bureau, quatre membre des forces de l’ANBU présent, formant la protection rapprochée de l’Hokage.

- Minato-Sensei, me revoilà avec le dénommé Shinji. Je vous présente Mei de Kiri, qui c’est occupé de notre homme.

Une fois les présentations faites, on accorda une passe à la jeune femme pour qu’elle reste durant une journée au village sous la surveillance d’un membre des forces de l’ANBU, pour ne pas dire Kakashi qui s’était gentiment porté volontaire. C’était une sorte de façon de la remercier pour le travail accomplit et d’avoir ramené le corps en compagnie d’un adversaire. Sortant du bureau, il mena la jeune femme jusqu’au toit pour lui montrer les visages des quatre Hokage du village caché de la feuille dans un couché de soleil magnifique.

- Je ne pense pas à avoir à te les présenter…

Elle n’oubliait point la raison de sa présence en ces lieux. L’argent, toujours l’argent et encore l’argent, seul moyen de monter dans la société et de vivre décemment. Il ne pouvait que sourire à ce qu’elle lui disait, un petit chantage amical qui l’aurait peu être fait rire dans d’autres circonstances. Tous les deux sentaient les regards des autres membres des forces ANBU non loin d’ici. Ils allaient surement la surveiller pendant quelques heures avant de s’éclipser totalement, voyant qu’il n’y avait aucun danger et qu’elle se trouvait entre… de bonnes mains.

- Suis moi.

Il avait simplement sourit et l’avait ramenée à l’intérieur du bâtiment, descendant les marches jusqu’à l’entrée tout en lui donnant son passe à la jeune femme qui devait l’accrocher à sa ceinture ou bien quelque part ou tout le monde pourrait voir qu’elle était une invitée de Konoha no Kuni. D’un pas lent, ils empruntèrent la rue marchande jusqu’au bureau des ANBU ou plutôt jusqu’à la salle des coffres ou une sacoche bien douillette les attendait. Quelques formulaires à remplir, quelques vérifications et les deux jeunes gens quittèrent le bâtiment.

- Chose promise, chose faite Mei.

Lui tendant la sacoche, il mit sa main dans son dos pour l’inviter à la suivre. Il lui avait aussi promit de lui faire visiter le village et il allait tenir sa promesse. Comme un bon guide touristique, il lui montra quelques hauts lieux du village, non pas militaire, mais plutôt touristique. Il ne pouvait rien lui montrer de tactiquement important, mais ils avaient toute la nuit devant eux et il avait de bien belles choses à lui faire découvrir. En plein centre de la ville, il lui proposa diverses alternatives lorsqu’il comprit qu’ils n’étaient plus surveillés.

- J’ai bien des choses à te montrer, mais je te laisse choisir, après tout, tu es notre… invitée particulière et je ne suis que ton guide et garde.

Les sources d’eaux chaudes, les longues allés de restaurant, le par cet bien d’autres lieux étaient à visiter, mais il sentait bien la fatigue accumulé au fil des journées de chasses ou il n’avait pas vraiment eut le temps de prendre du repos. De toute manière, elle ne pouvait quitter Konoha durant la nuit, ce qui pourrait créer une sacrée chasse à l’homme, il avait donc plusieurs heures qu’il lui accorderait avec le sourire et la bonne humeur… dont il pouvait faire preuve.

Frissonnant quant les lèvres de la belle se posèrent sur sa joue caché, il ne pouvait que sourire alors qu’il se demandait bien ce qu’il préférerait et ce qu’elle préférerait faire par la suite. Sa demeure serait surement le lieu le plus approprié pour se reposer, mais les sources d’eaux chaudes étaient surement les plus réputés du pays, alors pourrait surement lui offrir un bain chaud avec qu’ils n’allaient chez lui.

Tout ce passe si rapidement, que le Shinobi resta une seconde inactif, voyant les membres du corps de L’ANBU totalement immobiliser la Kunoichi de Kiri. Ils n’avaient pas tarder à entrer en action alors qu’elle avait bondit pour atterrie non loin d’une librairie. Bien évidement, il n’y avait que lui qui pouvait comprendre ce qu’elle voulait faire et il ne tarda pas à bondir tout en empoignant le bras de l’ANBU pour lui faire lâcher prise.

- Est-ce ainsi que vous vous occupez de nos « invités » ? Relâchez la tout de suite.

Une fois cela fait, Kakashi s’accroupit pour attraper la pièce qu’elle avait laisser tomber à cause de la torsion qu’on avait exercé sur son bras. Les relations diplomatiques seraient désastreuses s’il était allé plus loin dans son mouvement. Faisant reculer les deux ANBU, un regard sombre, il montra la pièce qui était tombée avant de poursuivre d’une voix grave et autoritaire, montrant toute… sa supériorité face à ces deux hommes.

- Allez prévenir le Yondaime que je m’occupe personnellement de sa surveillance. Je ne suis pas sur qu’il aurait apprécié ce que vous venez de faire... Vous pouvez disposer.

Cruel, les hommes quittèrent les lieux sans attendre leurs restes. Se tournant vers Mei, il lui tendit sa pièce avant de regarder le bras de sa dernière, l’occultant de ses doigts experts, voyant qu’il avait été tendu et tordu jusqu’à la toute limite. Elle aurait bien besoin d’un massage pour détendre le tout.

- Je suis désolé… Pour la peine, je t’offre un bain chaud aux sources d’eaux chaudes. Cela te détendra.

Lieux idyllique prisé par les nombreux villageois et Shinobi, il était en rempart contre les pervers du fait que les bains n’étaient pas mixtes, mais Kakashi plus que quiconque savait qu’il y avait quelques requiers qui arrivaient à se faufiler incognito pour… s’inspirer et notre homme était l’un d’entre eux, suivant les traces du grand Jiraya. Il n’attendait plus qu’elle pour la mener vers la destination désiré.

Une fois « remise » ils prirent la direction des osens et alors qu’ils allaient entrer, il attendit qu’il n’y ait personne pour utiliser une technique de Hengen, se transformant en une Kunoichi aux formes toutes aussi généreuses que Mei, mais avec en contre partie, des cheveux mi-longs de la même couleur que les siens. Tout comme sa compagne, une mèche de cheveux lui cachait son visage et avec un sourire il l’invita à entrer.

- Il y a longtemps, un grand écrivain m’a apprit qu’il fallait se faire passer pour ce que l’on n’est pas pour prétendre pondre de bons romans et que l’investigation sur le terrain est le plus importants pour une écriture plus réaliste.

Souriante, elle ne tarda pas à payer avant de prendre la direction des vestiaires pour femmes, totalement incognito.

Quelle étrange sensation que celle-ci. Il ne s’agissait que d’une transformation, d’une illusion créé par le Shinobi, d’un réalisme sans faille, mais il ne sentait véritablement rien. Il avait prit les formes d’une femme, mais n’en ressentait aucunes sensations ce qui à vrais dire était plutôt une bonne chose. Ca avait au moins eut l’effet de faire rire Mei, chose qu’il n’avait encore jamais vu et qui était assez plaisant.

Entrant dans les vestiaires, il remarqua qu’ils étaient vides de toutes personnes, autant de ce côté ci, que de l’autre. Ces lieux n’étaient pas vraiment prisés à cet heure ci, les gens étaient plus en famille, de retour parmi les leurs pour passer une agréable soirée tous ensembles. Annulant sa technique le temps de retirer tous ses vêtements, il se retransformant en femme lorsque toutes ses affaires furent rangées dans un petit panier, en hauteur afin de ne pas éveiller les soupçons.

De nouveau femme, il attrapa une serviette blanche pour lui aussi passer par le coin des douches, afin de pouvoir accéder aux sources d’eaux chaudes après. L’endroit était tout simplement sublime, le sol fait de pierres lisses, la vapeur chaude créant un mince brouillard, quelques petites « fontaines » et de grands murs en bambous pour parer à toutes éventualités. Les voyeurs étaient monnaies courantes ici et malheureusement pour les jeunes femmes, il y en avait qui arrivaient à passer les barrières pour faire quelques investigations.

Refermant la porte menant de l’intérieur à l’extérieur, il remarqua la petite clochette qui diffusait son doux son à chaque entrée et sortie pour rejoindre la jeune femme qui avait quelques instants d’avances sur lui. Retirant la serviette blanche de son corps, l’homme, ou plutôt la personne dont il avait prit l’apparence rentra lentement dans l’eau chaude, frissonnant de plaisir de redécouvrir cette douceur. Nageant vers la belle, il ne se fit pas prier pour se placer dans son dos afin de lui masser son bras endoloris. Il n’était pas à grand médecin, mais avait apprit quelques bases pour décontracter les muscles.

- Il y a des Osens à Kiri aussi ?

Question complètement anodine pendant qu’il s’occupait de son invitait, sa fausse poitrine tout contre le dos de la femme. Même s’il n’y avait personne, il préférait ne pas prendre de risque… bien qu’il aurait largement de plonger sous l’eau s’il y avait de nouvelles personnes qui arriveraient.

L’eau était vraiment à la température idéale comme toujours. Kakashi ne pouvait que profiter de cet instant de détente, bien assis, il avait les deux bas accoudés sur le rebord de l’eau, gardant un œil sur le jeune femme à ses côtés qui semblait tout aussi bien apprécier le moment qu’ils partageaient. Soupirant de plaisir, il tourna son visage vers la Kunoichi de Kiri qui semblait tenter quelque chose. Un sourire apparu sur son visage, il était amusé par la situation, mais elle ne devait pas penser qu’il était déjà fou amoureux d’elle.

- Ne t’y trompe pas Mei. J’ai juré sur mon honneur de te surveiller et de ne pas te quitter des yeux. Je ne peux donc pas te laisser… sans surveillance… aussi gentille et pleine de bonne volonté que tu es.

D’un sérieux qui lui était propre, il avait répondu avec une certaine dureté. Elle devait elle-même comprendre que son honneur ainsi que la protection de son village était en jeu et qu’il ne pouvait pas la laisser sans surveillance derrière le mur. De plus, ils n’avaient plus rien à se cacher. Bien qu’il s’agissait d’un pique qu’elle lui lançait, il préférait être clair, même si cela pouvait paraitre… froid et distant.

Le calme revint un petit instant avant qu’un sourire ne se redessine sur le visage de l’ANBU de Konoha suite aux dires de la belle de Kiri. Tournant la tête vers elle, il ne pouvait la contempler dans toute sa simplicité, dans toute sa beauté. Beaucoup usée de maquillage et d’autres artifices pour seulement sembler être belle. Mei n’avait pas besoin de telles choses, elle était naturellement sublime. La nature avait gâté cette femme et l’avait mit le temps d’un voyage sur la route de Kakashi.

- Je dois t’avouer que je commence à avoir faim, mais surement pas de la même chose dont tu parles.

Un sourire et il se décolla du rebord pour nager et aller s’installer le plus proche possible de son invitée.

- Toutes les bonnes choses ont une fin et malheureusement, notre vie est trop risquée pour profiter des bons moments de la vie.

Sa main vint caresser la cuisse la plus proche, ses yeux perdu sur cette partie de son corps, comme hypnotiser. Être un Shinobi n’était pas aisé, Kakashi avait eu ses lots de malheurs et avait perdu toutes les personnes importantes à son cœur et n’avait jamais vraiment réussit à profiter des joies de la simple vie. Machine à tuer, machine à s’entrainer, il avait voué sa vie à son village, délaissant sa propre vie pour le bien des autres.

- Je me dis simplement que demain, nos routes se séparerons et que nous ne nous rêverons probablement jamais.

La douleur fut intense, mais pas insoutenable. Le Shinobi s’empêcha de crier malgré les lèvres de la jeune femme qui lui bloqua les mains à l’aide de l’une de ses techniques de lave. Non, il s’était trompé et il comprit qu’il avait surement fait une erreur impardonnable. Sa technique de métamorphose disparaissant, ses poignets furent marqué par la lave tout comme son cou alors que la Kunoichi de Kiri sortait de l’eau.

Lui qu’on surnommé le géni, l’un des hommes les plus intelligents du village, c’était il fait trompé par les courbes du femme ? Était il… aussi naïf ? Se concentrant sur sa douleur pour l’oublier, pour ordonner à son corps d’oublier une telle douleur, il ferma ses yeux. Reprenant le contrôle, il se mit à respirer lentement et fit des mudras d’une seule main à une vitesse bien lente, juste assez longtemps pour qu’elle puisse s’enfuir. Finalement, il réussit en enfoncer ses bras dans la pierre avant de sortir à vive allure des eaux pour tenter d’aller se rhabiller, mais malheureusement la brume qu’elle avait créée était bien trop épaisse pour qu’il puisse avancer rapidement.

Connaissant les lieux par cœur et ayant une mémoire conséquente, il avança à tâtons pour finalement remarquer qu’elle avait subtiliser ses affaires. Jurant entre ses dents, il fit un nouvel Hengen pour donner l’apparence d’un Kakashi habillé et tout en sautant sur le toit à une vitesse assez lente, fermant les yeux tout en cherchant l’odeur particulière de Mei liée à la sienne. Elle devait porter ses vêtements et il craignait le pire à vrais dire. Sautant rapidement de toit en toit avec une dextérité qui lui était propre, il suivait le parfum de la rousse pour finalement penser l’apercevoir au loin.

Pensait elle vraiment pouvoir le berner aussi facilement, elle qui avait son masque blanc aux allures de chien ? Ou bien jouait elle un peu plus avec le feu ? Utilisant tous son art de la dissimulation et de la discrétion, il ne tarda pas à faire un bond faramineux dans les cieux pendant que des fils de fer s’abattait sur sa cible, la saucissonnant en un instant, juste quand il atterrit à ses côtés pour lancer un Sunshin no Jutsu, disparaissant tous les deux dans un tourbillons de feuilles vertes. Réapparaissant plusieurs kilomètres plus loin dans sa demeure, le corps de la belle tomba sur son lit, l’homme sur elle.

- Tu me met… dans une situation déplaisante.

Se redressant, il ne tarda pas à attraper de quoi s’habiller dans la penderie à côté de son lit, enfilant simplement une tenue sombre avant de s’installer sur une chaise.

- Je ne peux plus te laisser en « liberté » jusqu’à demain matin… Tu as abusée de notre confiance, mais tu pourras quitter Konoha en femme libre demain aux premières lueurs du soleil.

Attrapant des menottes pour fugitifs, il ne tarda pas à l’attacher au barreau de son lit avant de s’installer sur une chaise juste à côté d’elle, lisant l’un de ses Icha Icha maison.

- Reste calme et tout ira bien.

Il ne pouvait donc plus lui faire confiance, ne serait-ce qu’un peu. Il avait presque faillit se faire brûler le visage, mais ce fut un clone aqueux qui prit sa place. Elle avait changé du tout au tout et il ne pouvait plus du tout se fier à cette femme qui semblait vouloir en découdre à présent. Avait elle… vendue son corps pour l’amadouer ? Il se sentait profondément blessé à cette idée et ne pouvait que s’en prendre à lui-même. Il n’avait pas pensé qu’elle pouvait être aussi manipulatrice et lui aussi… débile face aux charmes des femmes.

Sautant par la fenêtre pour la poursuivre, il ne tarda pas à voir ses vêtements au sol. Malgré l’obscurité, grâce à sa pupille rouge, il avait en quelque sorte une vision améliorée. Bien loin du Byakugan certes, mais il y voyait bien mieux. Poursuivant la poste des vêtements jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, il utilisa son flair pour poursuivre, son odeur était toujours palpable, mais difficilement trouvable. Jurant de nouveau, il sentait une certaine frustration le prendre et même s’il n’était pas en colère, il sentait un certain énervement vis-à-vis de la Kunoichi de Kiri qui bafouait son honneur.

Cherchant, son Sharingan lui donna rapidement les informations qu’il cherchait. Une personne derrière un arbre retirant le reste de la tenue de Kakashi. S’enfonçant dans le sol à l’aide d’une technique Doton, il approcha en toute discrétion d’elle, comme s’il nageait dans un océan de boue. Ce n’était pas simple, mais il y parvint avant de sortir d’un bond devant la jeune femme, son poing s’enfonçant dans son ventre, l’envoyant violement contre le tronc d’arbre. Du chakra Raiton se diffusa dans tout le corps de la belle, ses mains bloquées contre l’écorce de l’arbre. Ainsi, elle ne pourrait plus utiliser de Jutsu pendant un petit moment.

- Tu es sur mon territoire Mei… Pensais-tu vraiment pouvoir m’avoir ainsi ?

Il connaissait Konoha comme sa poche, connaissait tous les lieux, même les plus secrets. Cette femme jouait elle à un jeu dangereux ? Il ne savait plus quoi penser, mais la pointe de son Kunai ne tarda pas à piquer la chaire nue de la jeune femme au niveau de son ventre, remontant le long de ce dernier, passant entre sa poitrine imposante jusqu’à son cou à sa merci. Il n’était plus le même homme à présent, si elle voulait jouer à la plus maline, elle allait surement perdre et il ne serait plus aussi tendre.

- Si tu veux quitter Konoha, je te ferais sortir, mais ne cause pas plus de problème, sinon, cela pourrait entrainer bien des problèmes. N’oublie pas que tu es ici en tant que représentante de ta nation et que tes actes pourraient mener… à de graves problèmes.

Son autre main de libre tenant le sein gauche de la belle à pleine main, il diffusait du chakra Raiton régulièrement afin de la maintenir bloquer. Il ne désirait pas se prendre une nouvelle vague de lave dans le visage ni même une autre attaque. A présent, il l’a prendrait seulement pour ce qu’elle serait, une Kunoichi de Kiri qui semblait bien trop sauvage pour être maintenue en cage.

- Si tu veux te défouler, je connais un endroit ou tu pourras laisser libre court à tes envies sans causer le moindre problème.

Sérieux, il était prêt à en découdre face à cette Kunoichi.

Ils ne faisaient que tromper et duper depuis quelques temps. Usant de techniques de substitutions et de clones pour prendre l’adversaire par surprise. Une nouvelle fois, il s’était fait duper et s’était retrouvé plaqué au sol par la belle. De nouveau sur lui, leurs mains liées, il semblait ne pas comprendre ce que voulait la femme, elle semblait que jouer avec lui, embrumant son esprit bien trop cadré sur la trahison et tout ce qu’elle pouvait engendrer si elle le désirait. Elle n’avait rien fait de violent jusqu’à présent, se contentant simplement de lui dire ses quatre vérités tout en lui caressant la joue. Oui, elle se jouait vraiment de lui et elle disait ne disait que des choses véridiques lorsqu’il y repensait. A toujours voir le mal, il avait oublié les bons côtés des gens.

- Tu as raison… Mais c’est dans ma nature de toujours voir le pire.

Il ne savait plus très bien sur quel pied danser, mais son énervement tombait petit à petit, après tout, elle n’avait causée aucun problème pour le moment, restant discrète et ne causant aucun problème au village, juste à Kakashi dans un certain sens. Elle s’amusait avec lui, même si cela le dérangeait plus qu’autre chose.

- Excuse moi d’avoir été aussi… sérieux.

Souriant, il restait toujours sur ses gardes jusqu’au lendemain, il ne voulait pas se faire avoir une nouvelle fois, même si elle jouait avec lui. Il n’était pas un petit joujou, il allait tenter de se « décontracter » légèrement, chose qui ne serait pas si simple. Se redressant tout en s’appuyant sur son coude, il regardait la belle d’un œil intéressé.

- Tu es quand même plus séduisante dans cette tenue Mei. Que veux-tu faire maintenant que je t’ai rattrapé ? A cette heure-ci, il n’y a plus grand-chose à voir.

Sa seconde main libérée, il caressa la mèche de cheveux de la jeune femme qui cachait son second œil. Ca lui donnait un certain charme en plus de toute le reste. Remontant légèrement le visage, il retira le tissus sur son visage pour l'embrasser. Il avait comprit qu'avec cette femme, les actions comptaient énormément.

- ...

Seul, de nouveau, il repartit en marchand en direction de sa demeure, ramassant tranquillement les affaires qu’elle avait faite tomber au sol lorsqu’elle avait prit la fuite à toute jambe. Fort heureusement, il n’y avait personne dans la rue seulement éclairé par quelques lumières et une fois sa tenue d’ANBU complètement récupérée, il sauta sur le toit et entra dans sa demeure par la fenêtre ouverte qu’il referma derrière lui pour garder un semblant de chaleur dans la pièce. Déposant sa tenue sur une chaise, il laissa la jeune femme faire à ses aises, elle était un peu comme chez elle pour la nuit.

Sa demeure n’était pas la plus grande ni la plus belle, mais il y avait le strict nécessaire pour un Shinobi digne de ce nom. Nouant son bandeau sur sa tête, il remit ce dernier sur son Sharingan afin de ne pas s’épuiser petit à petit. Soupirant, il rentra dans sa cuisine et prépara du thé pour les deux personnes, histoire de calmer les esprits. Quelques minutes plus tard, il revint dans la pièce principale, de verre de thé à la menthe dans un verre, les posant sur la table de nuit, il s’installa sur le lit, s’adossant au mur.

Elle avait bien dit qu’elle prenait le lit, mais il était bien assez grand pour les deux jeune personnes et à vrais dire, il ne prenait pas bien de place sur son coin de lit, un pied sur le sol. Souriant à la jeune femme, il put reprendre sa lecture de son livre à la couverture verte. Il se souvint de la perte de l’un de ces livres, cruelle, cruelle vision qu’il avait eut lorsqu’elle avait retirée ses vêtements trempés ainsi que son livre inutilisable.

- N’oublie pas que tu me dois un livre.

Il n’avait même pas détaché les yeux du roman pour la regarder, bien plus captivé par cette lecture du grand Jiraya. Il devait être une heure passée et il aurait de quoi s’occuper toute la nuit pendant que la Kunoichi de Kiri prendrait du repos pour repartir le matin même pour son pays… un long, très long voyage l’attendait.

Il profitait de cette proximité sans rien demander de plus, la jeune femme installée tout contre lui, son visage tout contre son torse, il adorait tout simplement pareille sensation. Il n’avait pas bien souvent le plaisir de pouvoir dormir avec une femme et encore moins avec une d’un autre pays avec qui il s’entendait dans un certain sens. Tour en posant sa main sur ses cheveux, les caressants avec une infinie douceur, laissant son invitée s’endormir petit à petit, tout en douceur, car le lendemain, elle devrait faire un long chemin pour retourner à son pays, de l’autre côté des îles et le l’océan. Kiri était bien loin, le voyage en bateau étant souvent le plus long, elle aurait surement le temps de profiter d’un minimum de calme… sauf si elle était attaqué une nouvelle fois par des pirates, mais à ce niveau l’eau, il n’avait pas à s’inquiéter.

- Fais de beaux rêves Kunoichi de Kiri…

Il n’avait fait que caresser les cheveux de la jeune femme, attendant plusieurs minutes qu’elle s’endorme totalement avant de pouvoir bouger à une lenteur extrême, tendant sa main pour attraper le bout de la couverture de l’autre côté du lit et l’attirer sur eux. Tel un bébé qu’il ne voulait pas réveiller, il ne bougea que très légèrement pour pouvoir lui-même se coucher avant de rabattre la couverture pour préserver la chaleur entre les deux corps. Non loin d’être fatigué, il continuait à lui caresser les cheveux, son autre main caressa dans le bas du dos de la belle.

- Ce fut un véritable plaisir de te rencontre et de partager ces quelques moments à tes côtés.