Retour en enfance... Ou presque. [Mission Rang C][Pv. Fusaki]

Mon éclair avait remporté une victoire gagnée d’avance et même si la jeune genin avait esquivé la précédente attaque de mon clone, elle avait quand même été balayée de plein fouet par une puissance venue de nulle part. L’ayant blessé assez gravement, je savais que la petite devait souffrir atrocement et ses petits cris de douleurs que j’avais entendus résonner dans la nuit me l’avaient bien confirmé. M’abreuvant de la douleur qu’elle éprouvait, je m’étais approché de ma proie comme un prédateur qui était sur le point de sauter sauvagement sur son prochain repas, mais à la différence de la bête sauvage, je n’allais pas faire de Sachiko mon repas. La petite fille à la chevelure violette avait été destinée à me divertir en cette nuit maléfique et tant qu’elle resterait debout sur ses deux jambes, elle allait être condamnée à mordre la poussière. Lâchant un rire ravageur dans l’immensité des lieux, mes pas continuèrent de se faire entendre et s’approchant de plus en plus, l’ombre de la mort commença à envelopper ce corps de chair. Lui autant tout espoir de s’en sortir en vie, je serrais son si cou si frêle qui menaçait d’une seconde à l’autre de se rompre sous les frayeurs qu’une aussi jeune personne pouvait ressentir à ce moment précis.

Je ressentais cette peur qui avait complètement pétrifié celle qui avait toujours tenté de se montrer brave devant moi. Elle n’avait que mis un masque de bravoure, afin de se mentir à elle-même, mais maintenant la vérité lui avait été jetée à la figure. Elle pouvait encore essayer de se voir plus forte qu’elle l’était réellement, mais en vérité, elle était destinée à rejoindre le bas de l’échelle de la vie, rejoignant du même fait les cafards qui avaient pollué notre monde bien trop longtemps. Ne voyant devant moi qu’un déchet à jeter, je la vue se donner des soins, mais à ce moment du combat, il était déjà trop tard pour elle. Elle avait beau se guérir aussi souvent qu’elle le voulait, sa vie allait bientôt m’appartenir et à jamais, elle resterait emprisonnée de ma domination sur son âme. Esquissant un sourire carnassier, une voix venue de nulle part frappa les conduits auditifs de l’adolescente et fusillés de toute part par des paroles sinistres et cruelles, elle put interpréter ces quelques mots :

-Te soigner ne te permettra que de repousser l’inévitable. Tu as été destinée à disparaître aujourd’hui et c’est avec plaisir que je vais exécuter les ordres.

Apparaissant à l’horizon, j’avais dévoilé ma position à mon adversaire comme un débutant, mais dans l’état dans laquelle j’étais, je ne pouvais pas vraiment dire que j’étais en possession de tous mes moyens. Le mal s’était emparé de mon corps et de cette soif encore plus destructrice qu'à l'habitude, seule la mort allait lui permettre de se libérer de ces tortures mentales et physiques que je lui faisais subir. D’un regard vide de toute humanité, je fonçais directement sur Akumako et entendant au même moment son commentaire, j’accélérais le pas pour lui offrir ce qu’elle m’avait demandé. Un cadeau si sublime qu’elle allait être électrifiée de joie en le recevant. Ne la faisant pas patienter davantage, un raz de marée de senbons déferla vers elle et ne m’arrêtant pas aux simples résultats de cette première attaque, je disparus de devant ses yeux pour réapparaitre derrière elle. Sentant mon souffle brulant caresser son cou, un violent coup de kunai transperça son dos et tournant l’arme dans la plait, je lui fis exécuter la danse de la souffrance. Retirant la lame de son dos, je me mis à tournoyer autour d’Akumako à une vitesse folle et la rouant de coups, je lui infligeais un dernier coup en plein visage. Me retirant suite à cette série d’attaques, j’admirais l’œuvre de mes mains et en plus des blessures qu’elle venait de subir, j’ajoutais un dernier coup de poignard verbal :

-Voilà!!! Tu as bien vu maintenant l’étendue de tes pouvoirs.

Terminant sur une pointe d’ironie, je fis disparaître mes deux clones qui explosèrent derrière un nuage assombri.

Spoiler:

La jeune démone ne se laissait pas abattre aussi facilement et c’est ce que j’aimais chez elle. Au contraire de Sachiko, Akumako ne rechignait pas à la destinée que je lui avais promise et gardant en son cœur ce même désir que j’avais tant espéré pour Sachiko, elle se donnait à 110 pour cent, démontrant sans retenue toute la puissance que pouvait contenir un esprit aussi fort que le sien. Satisfait du choix que j’avais fait lors de cette première cérémonie dans laquelle j’avais emmené Akumako à tuer Denko, je m’apprêtais à terminer ce que j’avais commencé, mais ne me laissant pas faire aussi facilement, Akumako, malgré la gravité des blessures qu’elle avait précédemment reçues, contre attaqua avec fureur et force, mais comme elle devait probablement s’en attendre, son coup ne me toucha même pas et venant de donner un coup d’épée dans l’eau, je me retirais de sa zone d’attaque pour penser à la punition divine qu’elle méritait. Réfléchissant quelque peu, les paroles d’Akumako revinrent hanter mon esprit et se répétant sans cesse dans ma tête, une migraine incontrôlable me fit vaciller pendant une seule petite seconde. Tentant de contrôler la folie d’un esprit dérangé, je parvins à effacer totalement ces paroles impures et de ces «Vous ne me tuerez jamais», je les transformais en des mots qui me ressemblaient un peu plus. Ne pouvant lui permettre de croire une seconde qu’elle était indispensable, je lui fermais la trappe d’un dernier coup de tonnerre et levant mon bras dans sa direction, je précédais mon action par un hymne à sa mort.

-Ait fois en la mort Akumako, car par elle tu deviendras plus forte que jamais. Telle est ta destinée et telle sera l’unique voie que tu devras suivre.

Après l’avoir glorifié dans la mort, je levais le bras au ciel et de nouveau, un immense zigzag blanc éclatant tomba sur la jeune kunochi et foudroyé par l’esprit de la mort lui-même, je me précipitais sur elle dans le but de la faire tomber au sol et une fois étendus, je fis apparaître une aiguille blanche qui allait me servir d’outil de sacrifice. La dévisageant d’un regard toujours aussi noir, je semblais avoir délaissé toute part de mon humanité et habillé de mes vêtements noirs, je ne semblais plus être physiquement là, semblant disparaître parmi les ombres de la mort. Rabattant mon bras, je visais la partie de son cou la plus fragile et dirigeant mon arme en direction de cette faiblesse, sa vie allait bientôt m’appartenir, mais tout à coup, mon bras se figea dans le temps et ne pouvant plus le bouger, mon corps tout entier se souleva pour ensuite être projeté à plusieurs dizaines de mètres de l’endroit où je me trouvais précédemment. Surpris de ce revirement soudain, je me relevais aussitôt et scrutant l’horizon, j’aperçus à quelques mètres à peine de moi mon sensei, qui était remonté ici pour une raison qui m’était encore inconnue. Me pensant devant lui en signe de respect, je l’interpellais pour lui faire part de ma surprise.

-Je ne savais pas sensei que vous deviez passer. Que me vaut l’honneur de votre présence maitre?

Ne me répondant pas tout de suite, il garda le silence comme pour me laisser dans le doute un peu plus longtemps. Brisant finalement le silence, une voix bien connue de moi se fit attendre partout dans les environs et me réprimandant, il me dit :

-Ce moment n’est pas encore venu Fusaki, alors cesse ses balivernes et concentre-toi sur ce qui est réellement important, car le grand jour approche de plus en plus et elle doit être prête lorsque le moment viendra.

Ne répondant rien aux ordres du tranchoir, je ne fis qu’accepter de par un léger signe de tête et venant littéralement de lui sauver la vie, la jeune Akumo avait eu de la chance. Ne pouvant contredire les ordres de mes supérieurs, je me retournais en direction de la grotte pour terminer cette satanée mission et sans dire un seul mot, je me dirigeais vers cette barrière qui cette fois n’avait plus aucune raison de ne pas me laisser passer. Vidé de mon chakra, je tentais de traverser le mur invisible et d’un pas rapide, je poursuivis mon chemin, espérant cette fois-ci m’incruster un peu plus dans cette grotte.

Spoiler:

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Les shinobis de kumo sont légendaires pour leur subtilité. Au lieu d'enchainer des jutsu dans le vide pour se vider de chakra, ils décidèrent de se poutrer la gueule chacun à tour de rôle. Cela devait être congénital. Bref, ils se sentaient tous les deux très fatigués et affamés. Néanmoins, ils décidèrent de tenter l'expérience de la barrière. Ce fut très bref. Fusaki ne sentit aucune résistance quelconque. Il passa comme s'il n'y avait jamais rien eut dans cette caverne que des pierres, et des insectes écrasés un peu partout. Sa genin sentit une infime résistance, mais cela ne dura pas. Tout au plus, elle eut l'impression de nager dans l'air pendant une petite seconde, mais elle traversa sans difficulté la barrière. Enfin ! Ils poursuivirent dans la caverne. L'air était froid, et il faisait très sombre. Cela dit, après une longue marche en travers de divers débris rocheux, ils arrivèrent en face d'un coffre avec plusieurs runes inscrites dessus. Ces runes recouvraient les interstices du coffre, de sorte qu'il était facile de comprendre que l'ouverture du dit coffre allait soit enclencher l'effet de la rune, soit terminer un effet de rune. Il y avait donc des chances qu'il s'agisse d'un piège... Et cette fois-ci, pas de panneau pour indiquer quoi que ce soit.

Finalement, nous y étions parvenus. Nous avions réussi à traverser cette foutue barrière et maintenant que c’était fait, la suite de l’aventure nous attendait un peu plus loin, mais fatigué et épuisé, mes pas furent plus lent qu’à l’habitude et plus j’avançais dans la pénombre de la grotte et plus mon énergie diminuait. J’avais peut être un peu trop forcé sur la dose, mais au moins, mon idée avait fonctionné et j’avais réussis à être pus intelligent que ce satané mur invisible. Ne regrettant en rien ce qui s’était passé auparavant, je poursuivis ma route, droit devant, et utilisant mon affinité pour nous éclairer, je me rendis jusqu’à une immense salle dans laquelle se trouvait un coffre. Voyant en ce coffre notre prochaine épreuve, je m’avançais un peu afin d’étudier comme il se devait l’objet et après une brève analyse, je remarquais quelques runes qui avaient été placées sur le coffre afin de nous empêcher de découvrir ce qu’il cachait.

Le fameux parchemin raiton demandé par la Raikage se trouvait peut être là-dedans et s’il fallait que se soit le cas, la mission allait se terminer là. Désireux d’en finir le plus rapidement possible avec tout ce niaisage, je repartis dans ma tête, afin de trouver un moyen d’ouvrir ce coffre sans nécessairement recevoir ses foudres, mais ma fatigue siphonna une partie de ma réflexion et au final, je ne réussissais pas à trouver quoi que se soit. Ne pouvant pas abandonner aussi près du but, je me concentrais un peu plus et écoutant ce que Sachiko avait de beau à dire, elle partagea avec moi ses dernières constatations. Ne voyant rien de bien nouveau dans sa réflexion, je me permis d’ajouter un petit commentaire.

-C’est certain que l’investigateur de ce piège n’a pas installé ces runes pour le plaisir de le faire. S’il l’a fait, c’est justement pour nous empêcher de mettre la main sur son trésor et si nous ouvrons ce coffre et bien ce qui nous attend c’est la mort, tout simplement. Je n’ai rien spécialement contre la mort, mais ça serait malheureux que TOI tu meures si jeune, non?

Ironique sur la fin de ma phrase, je repartis à la recherche d’une solution, mais plus ça allait et moins j’avais le gout de réfléchir. Tout ce que j’avais envie de faire était de me reposer, afin de reprendre le chakra que j’avais précédemment perdu, mais s’il fallait que la barrière se reforme à notre sortie, nous n’allions pas être plus avancés. C’est donc en empêchant de recharger mes réserves de chakra que je demeurais debout et tentant de me changer les idées, je me retournais vers Sachiko. Entrouvrant la bouche, je m’apprêtais à lui dire quelque chose, mais après un moment, je laissais tomber et déposais de nouveau mon regard sur l’objet de notre intérêt. Après un moment, une idée germa dans mon esprit et ne voyant pas d’autre solution possible, je décidais de me lancer afin de tester ma théorie. Me couchant au sol, je me mis à mon aise et fermant les yeux, je me préparais à faire un petit somme, afin d’accélérer la recharge de chakra, mais juste avant, ma voix se fit entendre et étant destiné à mon élève, un message lui parvint :

- Réveille-moi dans une heure exactement, pas une minute de plus.

Venant de lui confier cette tâche, je m’endormis et attendant que l’heure fatidique arrive, je partis pour le monde des rêves, espérant, lors de mon réveil que ma réserve de chakra serait suffisante pour appeler à notre aide un de mes raiton bunshin. Là était toute ma stratégie et j’espérais que ça allait fonctionner.

Spoiler:

La team était très fatiguée, ils décidèrent de prendre un peu de repos. En fait, ce fut juste Fusaki qui le fit, naturellement. Sa genin resta avec une question en suspens. Elle put néanmoins remarquer, pendant que son sensei ronflait, que des mouches se posaient sans souci sur le coffre. Ce dernier était recouvert d'une couche de poussière qui attestait de sa vétusté. La genin put explorer à fond la pièce et trouva sous des lichens des affaires de bases de survie : une paillasse pourrie et remplie de vermine. Quelques tessons de bouteilles. Des traces de feu.

Finalement, elle trouva dans une cavité des ossements dans le restant d'une bure. L'ancien propriétaire des lieux ?

L'heure venait de passée. Elle pouvait réveiller son sensei, tester d'ouvrir le coffre ou poursuivre sa fouille méthodique de l'endroit. Après tout, elle aussi était crevée.

Spoiler:

Le sommeil s’était emparé de mon être aussi rapidement que ma soif de sang à la nuit tombée et bien étendu au sol, dans un confort presque inexistant, je m’étais laissé bercer par la nuit, attendant que ma chère petite élève ne vienne me réveiller. Il y avait encore beaucoup de temps à faire écouler, mais j’étais certain qu’elle allait se trouver de quoi faire en attendant et si jamais il y avait un danger potentiel, ses cris de petite fille apeurée allaient me réveiller pour qu’ensuite je puisse me débarrasser de cette nuisance en un claquement de doigts. Seule, elle ne pourrait arriver à aucun résultat concluant puisqu’en considérant sa puissance actuelle, elle ne pouvait être considérée comme une adversaire redoutable.

C’était pour cette raison principale que les hautes instances du village caché de la foudre l’avaient placé sous mon aile, pour que je puisse l’endurcir un peu plus et ainsi faire d’elle une combattante hors pair. Mais pour le moment, c’était loin d’être chose faite et si je voulais arriver à quelque chose avec une incapable pareille, j’allais devoir lui enseigner pendant de nombreuses heures. Heureusement pour elle, Akumako avait établi sa maison en elle et grâce à cette aide bien désirée, j’allais pouvoir en faire quelque chose. Ne me laissant pas déranger plus longtemps par cette vision, je libérais mon esprit et tentant d’atteindre ce repos réparateur, je laissais mes réserves de chakra se refaire tout doucement dans l’espoir que lors de mon réveil, j’aie amassé assez de chakra pour faire ce que j’avais à faire.

Le temps avait passé à vitesse grand V et le moment de mon réveil était arrivé. Comme je lui avais ordonné, il y avait de cela une bonne heure, Sachiko s’était approché de moi dans le but de me réveiller, mais la méthode qu’elle utilisa pour y parvenir ne me plus guère. Elle aurait très bien pu me secouer pour me réveiller, mais l’idée qui lui était passée par la tête avait été tout autre. Bien entêtée, elle avait glissé sa main en direction de mon masque et rongée par son désir de voir ce qui se cachait sous ce bout de tissus, elle l’avait soulevé, ouvrant ainsi la boite de pandore qui aurait bien dû demeurer fermée. Poursuivant son geste, elle parvint à découvrir un tableau parsemé de dévastation et de cicatrices et plus elle soulevait le masque et plus cette scène se montrait cruelle et sans pitié. À moitié défiguré, mon visage démontrait les résultats de mes combats passés.

De ces simples témoignages, Sachiko avait découvert le vrai visage de son sensei, mais avant même qu’elle n’ait eu le temps de voir mon visage au complet, un courant d’air caressant mon visage me réveilla et de ce phénomène inhabituel pour moi, je me rendis compte assez rapidement de l’affront qu’elle venait de commettre. Déchargeant aussitôt une importante quantité de chakra dans le corps de la petite, celle-ci fit expulser à des dizaines de mètres de sa position initiale et me relevant dans une rage incontrôlable, je me précipitais vers elle. Rendu à ces côtés, je l’empoignais par le collet et la soulevant de terre, je la plaquais avec force sur un des murs de la grotte. Faisant apparaître une aura blanchâtre autour de mon bras, je concentrais mon chakra dans ma main, préparant ainsi sa sentence finale.

-Tu aurais du me tuer pendant que tu en avais la chance, car de cet affront impardonnable que tu viens de commettre, ta vie va t’être enlevé. Si mon visage est caché, ce n’est certainement pas pour rien. Il est parfois préférable de garder caché certains secrets et celui que tu viens de découvrir n’aurais pas dû être vue par un regard aussi impur que le tien. Tu aurais pu devenir quelqu’un Akumako, mais à cause de cette incapable, tu ne connaitras jamais la gloire et la puissance.

Après lui avoir expliqué sa faute, je déposais sur son ventre ma main et laissant cette lueur blanche traverser dans le corps de la jeune fille, je m’emparais de toutes ses forces et créant du même fait une douleur insupportable, Sachiko put ressentir, au fond d’elle-même, toute sa vie être aspiré par mon bras, mais avant même que le processus ne soit terminé, notre lien se coupa net, laissant le corps de Sachiko s’effondrer au sol. Croyant avoir réussi, je me retournais, afin de sortir de cette grotte maudite et faisant apparaître un clone à mes côtés, je l’envoyais ouvrir le coffre à ma place, préférant garder une certaine distance avec celui-ci. Ne me préoccupant même plus du cadavre qui polluait le sol à mes côtés, je concentrais mon regard sur ce fameux coffre, ouvrant tous mes sens au moindre danger.

Spoiler:

Après un bon repos mérité, le gentil et bienveillant Fusaki trouva que sa disciple méritait encore un peu de dormir, et l'envoya aux gouffres de l'inconscience pour reposer son pauvre petit corps épuisé. Elle était encore consciente, mais vaguement. Elle s'en remettrait au bout de quelques minutes, mais l'expérience avait été traumatisante.

Le bienveillant chunin était aux aguets. Invoquant de manière très courageuse un clone pour s'occuper du coffre, il épiait tout changement potentiel dans la grotte. La paranoïa était parfois gageure de survie dans le monde des shinobis, et cela, Fusaki l'avait sans doute compris mieux que personne aux cours de ses nombreux combats.

Aucune réaction lorsque le clone d'électricité toucha le coffre en bois, et ce malgré toutes les runes qui s'y trouvaient. Apparemment, le mécanisme n'était pas sensé avoir lieu avec un contact quelconque, c'était déjà une bonne chose. Doucement, le clone bougea ses mains sur les deux petits loquets à ouvrir, avant de soulever le couvercle.

Là, il y eut une réaction.

Les runes s'illuminèrent d'un seul coup. Un blanc éclatant, aveuglant, époustouflant. Des lignes de même luminosité apparurent au sol, dans toutes les directions. Le phénomène dura quelques secondes avant de se dissiper de manière aussi brutale qu'il s'était produit.

Le clone était intact, un vieux parchemin en main. C'était l'objectif de leur mission. Qu'avaient fait ces runes ? Ce fut d'abord un mystère pour le duo, mais ils comprirent bien vite en repartant de la grotte. La barrière avait disparue. Le système de sceaux avait été en place pour prendre fin lorsque le coffre s'ouvrait, ou alors il puisait son énergie même du parchemin qui semblait parfois pulser d'une vibration sourde. Dommage, une telle barrière aurait été utile pour le village de kumo, mais le plus important résidait dans leur main. Le parchemin !