Re: :: Don't Wake Me ! ::

Le ballet avait de quoi faire tourner la tête à nos deux amants et bien plus particulièrement à Mei qui offert se voyait choyer de toute part. Déjà il était revenu vers elle, se prêtant au jeu en faisant jouer ses muscles pour rester plaquer tout contre elle. S'efforçant de la faire soupirer plus que de mesures en occupant son corps de ses doigts plus experts qu'elle ne le pensait mais après tout elle n'était pas la seule à avoir un certain succès. Croquant le lobe de son oreille lorsqu'il vint sucer la chair de son cou, ses yeux vinrent à fixer les siens alors qu'il stoppait sa délicieuse entreprise pour venir lui arracher encore quelques informations. Soit, puisqu'il voulait tant savoir...
Lui retournant son fougueux baiser elle se fit à nouveau sauvage. Ses doigts vinrent s'immiscer sur le flan gauche de son amant et d'un seul coup elle plaqua sa paume sur l'os de son bassin, l'obligeant à coller ses fesses au sol et à ne plus faire un mouvement. Au même moment la paume de la main droite de la belle Mizukage s'écrasait de la même manière sur l'épaule droite de son amante. Le clouant au sol avec violence, elle releva légèrement le bassin, séparant ainsi presque le corps s'il avait été un bien piètre étalon. A quatre pattes au-dessus du corps bouillonnant, elle se pencha jusqu'à son oreille, ses fesses se prêtant au même geste avec une langueur exquise avant de remonter à nouveau.

Sa poitrine frôlait son torse et sa langue dansait sur sa peau pour ne la toucher que du bout de cette dernière avant de finalement la ranger dans sa bouche pour enfin satisfaire cette curiosité. Dans quelques secondes il a sûrement se faire plus rageur pour en savoir encore davantage mais peu importait maintenant qu'elle avait repris de sa prestance.

" - Et si je t'avouais qu'il s'agissait d'Ace... ? "

Elle le laissa alors une nouvelle fois plongée en elle suivant son seul et unique mouvement qu'il ne pouvait maîtrisé. Déposant une bise dans son cou et descendant doucement vers son torse alors qu'elle séparait cette fois-ci définitivement son corps du sien . Sa bouche se stoppa sur ses abdominaux alors qu'elle le retenait toujours. Remontant langoureusement pour pouvoir observer ses yeux sanglants qui se feraient sûrement sévères à son égard. Mais elle avait bien de quoi apaiser toute cette colère si jamais elle se manifestait.
Son nez se collant su sien et sa bouche dégustant la proximité de leur lèvre, elle ajouta tout bas quelques mots pour le sortir des pensées dans lesquelles il devait s'être plongé.

" - Es-tu satisfait ? "

Relâchant son épaule, son doigt dansa sur sa peau pour venir caresser sa joue de toute sa main alors qu'elle attendait à présent de voir sa réaction.

D’un seul coup, Mei retrouva tous ses instincts de prédateur et plaqua son homme au sol lui interdisant ainsi toute participation à leur puissante étreinte. Frustré, Eizo s’apprêtait à contre-attaquer quand la plantureuse Mizukage multiplia les caresses et les attentions avant de placer ses lèvres à la proximité de son oreille pour lui délivrer une information que ses exquis mouvements de bassin avaient le mérite de rendre bien moins détestable. Un instant interdit, Okamura se laissa manipuler comme un vulgaire jouet entre les mains de la belle pour finalement déposer son sanguinaire regard dans le jade des yeux de Mei.

Elle avait le don de toucher au cœur le Bretteur qui ne pouvait tout simplement que peu encadrer le cadet des frères Utsumi. Le Nibanme avait toujours trouvé stupide cette décision de son amour de prendre sous son aile ces deux chiens errants pour mieux se démarquer du sanglant règne de Yagura qui avait pour mérite de laisser les faibles aux portes du village et d’instaurer une once d’honneur dans les violentes relations entre Shinobis. Pour être claire, Okamura ne trouvait aucun interet au manieur de Katon que sa Mizukage semblait avoir recueillis pour soulager la conscience d’un village de voleurs comme de bouchers. Comme tous les coupables, elle cherchait à modifier l’histoire de son héritage … Une attitude que réprouvait le Bretteur alors il en détestait le symbole, ce stupide pirate qui avait eu le temps de se faire dérouiller et humilier dans un bar quelconque pendant son absence.

Rageur, le dernier Okamura plaqua avec violence ses lèvres sur celles de son doux amour pour combler en un instant la distance le séparant de cette douce lippe qu’il souhaitait définitivement marquer comme sienne. Usant autant de sa force que de celle de Rokubi, le Jinchuuriki retourna Mei pour plaquer son dos sur le sol et ainsi la surplomber de toute sa large stature. Ses doigts jouant encore avec un sein, le manieur de sabre détacha ses lèvres de celles de Mei pour énoncer lentement :

« On le serait à moins … »

Ils semblaient tous deux repartis pour une infinité de mouvements et de rotations pour déterminer qui aurait le privilège de chevaucher l’autre. Plaquant ses mains sur les poignets de sa partenaire pour laisser sa bouche seule cajoleuse de l’opulente poitrine, Eizo amorça de nouveau une série de va et viens en incurvant ses frappes, cherchant à toucher des zones peu sollicitées et pourtant prompte au plaisir dans la féminité de Mei de son jouet qu’elle semblait bien aimer … Ses reins claquant contre la chair de sa belle, le disciple de Shiliew fit remonter ses lèvres dans le cou de la belle Terumi pour lui déposer un baiser sur le menton. Sa voix vint briser la douce mélodie des gémissements pour demander sur un ton amusé :

« Mais tu en as trop dit ou pas assez … »

Ponctuant sa phrase d’un coup de rein un peu plus fort que les autres, Eizo étira un sourire avant de plaquer ses lèvres contre celle de cette femme qui nimbait son corps d’une torride chaleur à même de faire jaillir plus vite encore le plaisir. Mais la tempérance s’imposait avec la mention du nom d’Ace. Nombre d’autres hommes se seraient immédiatement vus placé sur la liste noire du combattant qui leur aurait promis la mort, mais pas lui … Tout simplement car Eizo le méprisait trop pour le considérer comme une véritable menace. A tord ou à raison, mais le Jinchuuriki ne pouvait voir pareil pauvre type au bras de Mei. L’idée lui intimait même un moqueur sourire entre deux baisers.

Mei se laissa avec plaisir plaquer sur le dos par son amant, lui offrant un délicieux sourire lorsqu'il quitta ses lèvres. Aucune jalousie ne venait à pointer le bout de son nez sur ce visage fauve qu'il avait, les mains de la belle n'avaient toujours pas bougé d'un pouce et ses belles prunelles scrutèrent les siennes tandis qu'il énonçait quelques vérités. Soulagée de le voir ainsi prendre la chose, Mei se prêta au jeu de lui offrir le loisir de profiter de son corps comme il pouvait l'entendre. Reconnaissant en ses paumes puissantes attrapant ses poignets la bête qu'il était et qu'il se retenait souvent d'être en sa présence, elle passa avec force ses cuisses contre ses flans pour le laisser s'adonner à une nouvelle dance qu'il entamait pour eux.
Mordillant sa lèvre, la Mizukage gardait à peine ses gémissements pour elle préférant en faire profiter son bien tendre amant dont les lèvres remontaient avec douceur dans son cou pour y mordre une peau déjà marquée par l'un de ses baisers qui suçait férocement sa peau.

Et après quelques paroles, elle put finalement la sentir. Cette frustration, cette jalousie naissante, cette curiosité qui se cachait timidement et qui cherchait à ne paraître qu'anodine alors qu'elle les avait déjà mené jusqu'ici. Lâchant un soupir sous son coup de rein, elle n'eut pas le temps de lui répondre que déjà il s'emparait à nouveau de sa bouche, la belle prenait le soin de lui répondre de la même manière. Il pouvait sentir le corps de sa douce qui se cambrait toujours davantage sous ses assauts alors qu'elle remontait lentement ses mains au-dessus de sa tête pour le voir s'allonger de tout son corps puissant et massif sur le sien bien plus léger d'apparence.
Croquant la belle lèvre qui ne cessait de lui voler des baisers amoureux, Mei mit un terme de quelques secondes à leur étreinte pour lui offrir une réponse qui n'en était pas une dans un sourire qui provoquerait un peu plus son imagination et qui lui intimerait de vouloir lui extraire d'autres informations. Chose qui le rendrait plus bon amant encore.

" - Rien qui ne puisse t'intéresser car tes baisers ont déjà tout effacé. "

Lentement il put sentir les cuisses de Mei se faire plus présentes, enserrant ses reins délicieusement tandis que ses jambes passaient dans son dos comme de doux serpent. Elle l'enchantait de sa bouche qui frôla la sienne dans ses sourires et d'un seul coup, elle noua ces dernières dans le creux des reins du bellâtre. L'attirant tout contre lui et liant leur corps intimement sans qu'il ne puisse s'échapper de cette étreinte qu'elle lui imposait pour ne le voir s'échapper de son regard interrogateur.

" - De toute façon, je lis dans tes yeux que tu as tellement peu de considération pour lui que tu ne pourrais en être jaloux. Alors à quoi bon en savoir davantage. "

Les première paroles de Mei furent du type à rassurer le bretteur de la brume sur un point, il devait être bien meilleur amant et à même de délivrer des baisers infiniment plus savoureux que celle de cet ancien pirate qu’il abhorrait pour que ces actions ne soient plus que dans le domaine du mauvais souvenir chez la désirable Mizukage. Alors ses lèvres se firent plus fiévreuses et à même de parcourir plus amoureusement encore les lèvres comme les courbes de ce corps superbe qui lui semblait, désormais, réservé …

Quand elle noua ses jambes autour de son bassin, Eizo se sentit comme habité d’une force nouvelle qui lui intimait d’accélérer progressivement chacun de ses coups de reins pour faire atteindre l’extase à la femme de ses rêves. Tenant toujours les fins poignets entre ses doigts de fer, le Bretteur commençait à redescendre vers la poitrine de Mei quand cette dernière referma violement ses jambes et empêcha tout à fait le jeune homme de multiplier ses plaisants va et vient. Interdit, le disciple de Shiliew arqua un sourcil alors que des mots aussi vrais que dérangeant arrivaient à ses oreilles pour les faire frémir. Figé, le Jinchuuriki toisa son amour du regard un long instant avant d’ouvrir sa bouche et de prononcer d’un ton plus froid que les profondeurs de l’Océan :

« C’est évident non ? Pour adapter la sanction physique que je compte bien lui infliger pour avoir tenté de te faire sienne … »

Ses mots à peine prononcés, le Bretteur de la Brume relâcha les poignets de la plantureuse Terumi pour appuyer ses paumes sur le plancher et redressa son corps immobilisé afin de surplomber le divin corps de sa douce. Machinalement, une main vint se perdre sur le cou de la Mizukage pour lui délivrer de subtiles caresses qui dérivèrent vite vers sa clavicule puis son opulente poitrine qu’il cajola du bout de ses doigts tout en gardant ses iris Vermillion plantés dans les émeraudes de la redoutable Kunoichi.

Il fallait qu’elle se rende à l’évidence, vivre une relation avec Eizo s’était entreprendre une vie où il serait nécessaire d’endosser la jalousie comme la violence de son amant envers les prétendants qui seraient assez fous pour tenter de lui extorquer un baiser comme une attention désagréable au cœur du Jinchuuriki. Dans ses yeux rouges elle pouvait lire une lourde propension à user de son comme de ses sabres pour punir quiconque tenterait de lui voler son amour comme de bafouer son honneur. Un comportement aussi chevaleresque que possessif en somme mais qui pourrait très bien ne pas plaire à une femme aussi sauvage que Mei … Mais ce n’était rien d’autre que la psyché du Bretteur. Deux forts caractères comme les leurs étaient ils vraiment faits pour vivre dans un semblant de relation ?

Mei vint à soutenir le regard de son cher et tendre, ses yeux se perdant un instant sur sa bouche lorsqu'il lui dispensa quelques paroles froides qu'elles suent prendre avec sourire. Attrapant la main qu'il faisait filer sur sa poitrine, ses doigts s'enlacèrent délicieusement aux siens. Dénouant lentement ses jambes de ses reins, la belle releva légèrement le buste, s'accrochant à la nuque de son amant d'une main tandis que sa bouche s'approchait de son oreille et que ses genoux enlaçaient encore les flans du délicieux bretteur.
Ses lèvres s'animant tout en douceur, les mots qui en sortirent eux n'avaient rien de bienheureux au contraire. Elle était comme une guêpe qui s'amusait de tourmenter le fauve qu'il était, sachant toujours comme éviter ses coups de pattes fulgurants pour mieux revenir à l'attaque dès qu'il semblerait à nouveau endormi.

" - Tu pourras te permettre ce genre de fantaisie quand je cesserai de te laisser gagner nos duels en te ménageant, mon chaton. "

Quelque part la jeune femme ressentait toujours l'envie de faire valoir sa place en tant que Mizukage face à un Nibanme comme lui qui avec le temps savait se faire de plus en plus redoutable. Elle lui donna un vif petit coup de dent dans le cou avant de le lui baiser avec tendresse. Son corps s'éloigna alors de celui du bretteur, ses yeux parcourant le corps désirable qu'il lui offrait. Elle pouvait voir chacun des muscles de son dos contractés et lui attrapa le menton pour le relever également, collant encore un instant son corps contre le sien en relevant la tête vers lui.
Il lui avait offert le plus doux des réveilles à ses côtés mais il n'en saurait pas plus pour autant en multipliant les caresses. Il n'avait pas besoin de savoir quelque chose d'aussi futile que les baisers volés répétés du pirate de Kiri. Elle déposa alors une légère bise sur le coin de sa mâchoire avant de s'éloigner de lui et de passer un peignoir de soie sur son corps à présent caché à son beau regard rubis. Quant à lui... Il était bien mieux nu.

Revenant vers lui, Mei fit glisser son doigt sur son torse en se dirigeant vers la salle de bain qu'elle avait quitté un peu plus tôt tout à l'heure. Soufflant dans un sourire qui en disait long cette petite phrase qui allait s'avérer déterminante pour la suite du jeune couple qu'ils étaient en train de modeler.

" - Je te retrouve ce soir aux Monts Brumeux. Il est temps que tu goûtes à une défaite digne de ce nom face à moi... Et je tâcherai en plus de faire en sorte que tu ne puisses jamais l'oublier. "

Ne manquait plus que la belle ne disparaisse dans la salle d'eau et la journée serait bien longue avant cet affrontement délicieux qui leur permettrait de se retrouver à nouveau.

Leur duel de regard tourna vite à la démonstration d’affection quand les doigts de la belle Mizukage étreignirent ceux de son Nibanme comme l’aurait fait une femme amoureuse. Le chemin était encore long vers les démonstrations d’affection en public mais pour l’heure le Bretteur de la Brume se contentait de ces quelques gestes qu’il savait apprécier à leur juste valeur. Ils suffisaient à son bonheur. Mais il goutta beaucoup moins la suite des événements et la nouvelle fuite la jeune femme suite à ses paroles où elle remettait encore en cause la force de son second. Une chose qui avait le don d’excéder ce dernier …

Alors le Bretteur de la Brume prit appui sur ses avant-bras plaqués au sol et laissa son regard dériver sur les formes généreuses de son amour qui prenait une nouvelle fois la voie de l’évasion. Il l’admira alors qu’elle le quittait et le laissait une nouvelle fois seul avec son ressentiment mais le jeune homme ne trouvait aucune autre réaction qu’un simple sourire étirant ses lèvres fines. Il n’avait pas le moins du monde pensé qu’elle repasserait au devant de son corps complètement nu pour laisser ses doigts glisser sur les puissants muscles de son corps. Il n’avait pas non plus pensé entendre ses paroles provocantes qui lui intimaient un nouveau duel qu’il n’avait pas vraiment l’intention de relever … Mais ne pas respecter l’esprit combattif de sa compagne était un de moyens les plus sur pour Eizo de perdre tout ce qu’elle avait pu lui donner jusqu’alors. Aussi lui adressa t’il une claque sur la fesse avant de lui tourner le dos pour mettre la main sur les affaires qu’il avait quitté la veille, avant de se coucher à ses côtés …

« Quitte à perdre, ce sera avec panache … Mais ne m’abimes pas trop, tu aurais moins de plaisir à me dévorer ensuite ! »

Ses mots résonnaient encore dans la pièce sur ce ton assuré qu’il ne réservait qu’à ses plus grands combats alors qu’il passait son pantalon et refermait sa ceinture sur son bassin. Adressant un coup d’œil en coin à la jeune femme qui semblait bien pressée de rejoindre sa sale d’eau, Eizo s’assit sur le rebord d’un fenêtre qu’il venait d’ouvrir à la volée. Planquant ses pupilles vermillon sur la silhouette féminine dont il était éperdument amoureux, Eizo anima ses lèvres pour une dernière poignée de mots avant de s’éclipser :

« Sais tu que dans cette tenue tu es encore plus à croquer ... ? »

Laissant basculer son corps musculeux alors qu’il délivrait un baiser dans les airs à l’attention de son amour, Okamura se laissa prendre dans une vertigineuse chute libre avant de contracter ses muscles abdominaux pour mieux se retrouver dos au mur de la Tour et déplier ses jambes pour une impulsion qui initia une foule de bonds sur les toits de Kiri. L’attente jusqu’au soir allait être interminable. Ses obligations Ninja ne commençant que dans trois heures, Eizo prit le partit de se rendre que Centre d’Entrainement du Nexus pour progresser encore et toujours. Jamais il ne pourrait perdre la face contre elle …

Note et validation du rp

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Graou...