:: Don't Wake Me ! ::

Peu de temps s’était écoulé depuis que les deux jeunes gens avaient partagé un instant aussi tendre que sauvage dans une étreinte qui resterait comme leur première entre les murs du Village de la Brume. Une nuit seulement, mais une nuit qui apparaissait comme infinie aux yeux du Bretteur de la Brume qui était encore plongé dans les bras de Morphée, ses propres bras puissant n’ayant pu trouver le sommeil qu’en se refermant sur le corps parfait de son amour, alors qu’ils se couvraient tous deux des draps de soie composant la duveteuse literie de la magnifique Mizukage. La dernière fois que son corps s’était posé sur ce lit, il rentrait de son voyage et de sa quête personnelle qui lavait tenu éloigné du village et de son amour pendant plus de six semaines. Six semaines qui avaient, contre toute attente, agis comme un semblant de déclencher d’une relation complexe mais dans laquelle tous deux semblaient peu à peu trouver leurs comptes.

Leurs ébats de la veille semblaient loin tant les événements s’étaient enchainés sous le vermillon des yeux du dernier Okamura. Une conversation avec un Burruku qui semblait aussi avide d’information que d’excuses, la fierté de voir la femme de sa vie passer ses vêtements sur son corps, un baiser fugace alors qu’ils s’animaient légèrement sur les toits de Kiri pour rejoindre des appartements de Mei, le sensuel de leurs mains respectives déshabillant l’autre avant de se plonger sous les draps blancs pour une étreinte amoureuse qui se termina les doigts entremêlés et leurs corps en fusions alors que Morphée les plongeait dans de doux songes.

Eizo ne savait plus de quoi il avait rêvé, il ne savait plus s’il avait même rêvé … Il ne souhaitait qu’une chose, ne pas s’être nourris d’un rêve mais bien avoir fait corps avec la réalité alors que ses yeux couleur sang s’animaient sous ses paupières encore closes. Il n’osait pas vraiment les ouvrir car ses doigts ne se refermaient plus que sur un tissu aussi doux que possible mais qui ne pouvait qu’évoquer le mordant du papier de verre alors que la peau de pèche de la douce Mei échappait encore à ses caresses.

Avait-elle encore joué les filles de l’air ? L’avait elle encore laissé seul dans le froid d’un lit … De son lit cette fois ci … Eizo souhaitait pourtant se réveiller à ses côtés, déposer ses lèvres sur les siennes avant de remonter sur son nez et son front, laissant ses mains caresser ses formes généreuses pour espérer lui offrir le plus doux des réveils qu’elle n’ai jamais connu. Ses ambitions étaient tuées dans l’œuf par sa nouvelle absence … Mais n’étais ce pas ça qui rendait Okamura plus amoureux que jamais de cette femme d’exception ? Alors il poussa un profond soupir en refermant ses doigts sur les draps, son musculeux corps frémissant sous les douces caresses de l’infini déplacement d’étoffe.

Ses yeux s’ouvrirent sur les appartements de son amour et le Shinobi de la Brume n’eut besoin d’aucun clignement de ses paupières pour acclimater ses yeux à l’intensité lumineuse. Au dehors, les nuages semblaient nombreux dans le ciel et le soleil n’avait pas encore intimé son apparition au travers de l’aube. La journée des plus hauts gradés du village commençait pourtant alors que le jour n’était pas encore né … Prenant appui sur ses coudes, Eizo se redressa légèrement pour décrire un regard circulaire sur la pièce. Contre un des murs, le meuble massif renfermant son Katana … La clé qu’il avait gagnée au combat siégeait dans la poche de son pantalon étalé à même le sol. Il aurait bien pu récupérer son du dans l’instant, mais il n’en avait que peu l’intention malgré toute son envie. Laissant ses yeux sanglants posés sur cet élément du mobilier, le disciple de Shiliew sortait progressivement de sa nuit, bercé par le bruit ambiant de ces appartements qu’il aurait bien aimé ne pas avoir à quitter dans peu de temps …

Mei s'était éclipsée du lit, prenant soin de ne pas réveiller son amant qui dormait toujours sereinement entre ses draps. Emportant quelque peu le drap avec elle, il traînait sur le sol jusqu'à ce qui semblait être la salle de bain de la belle et pour cause, la jeune femme venait de prendre une douche. Ses cheveux encore trempés, elle vint à sortir de la pièce. Elle avait senti qu'il s'était réveillé et c'est en serviette qu'elle vint le cueillir au saut du lit. Approchant près de lui avec douceur, elle sentait bon et était encore fraîchement humide, retenant d'une main le tissu qui lui cachait ses formes délicieuses.
Se penchant doucement vers lui, elle attrapa sa mâchoire entre ses doigts et l'embrassa doucement avant de finalement fermer les yeux. Ses cheveux retombaient de part en part, inondant le lit petit à petit mais cela ne faisait rien. Offrant un baiser amoureux au shinobi de Kiri, elle en vint à poser un genoux sur le lit avant de finalement le chevaucher tout bonnement. Ne quittant pas ses lèvres tout en l'allongeant de son corps sur le lit.

Sa main vint se déposer au niveau de sa tête pour la soutenir au-dessus de lui tandis qu'elle mettait enfin un terme à ce délicieux baiser. Un sourire se dessinant sur son beau visage, le bout de son nez touchait le bout du sien.

" - As-tu bien dormi ? "

Elle se posa alors doucement sur lui. Souriant d'une nouvelle façon lorsqu'elle rencontra un des atouts de son amant qui était également réveillé. Doucement elle posa ses lèvres dans son cou, suçant sa peau avant de la relâcher doucement, descendant lentement sur son torse, elle ôta sa main de sa serviette puisqu'elle tiendrait d'elle-même contre le corps d'Eizo. Déposant baisers sur baisers sur son poitrail puissant avant de remonter dans son cou puis jusqu'à son oreille.

" - Qu'est-ce qui te ferait plaisir pour ton petit-déjeuner ? "

Le Vermillion des Iris du Manieur de Sabre fut irrémédiablement décollé de cet élément mobilier, toute son attention étant captée par la perfection entrant dans la pièce. Son corps humide et luisant des mille et une gouttes constellant sa peau de pèche, ses longs cheveux plaqués contre son dos et ses formes généreuses tout juste cachées par une serviette de toilette, Eizo voyait en Mei un objet de désir à même de réveiller toutes ses ardeurs à la suite d’une nuit calme et amoureuse dans ses bras. La suivant du regard, il fut tout heureux de la voir le rejoindre et se pencher vers son corps encore légèrement endormis mais qui fut vite réveillé par le délicieux contact de leurs lèvres s’entremêlant et de leurs langues dansant langoureusement l’une contre l’autre dans un baiser qui se faisait plus amoureux que jamais … Il sentait le plantureux corps de sa belle chevaucher le sien pour finalement le couvrir de sa peau de pèche et lui soumettre le doux poids de son amour. Leur baiser s’éternisait et Okamura ne put s’empêcher de faire remonter une main le long de la douce chevelure auburn humide pour tendrement déposer ses doigts sur la nuque fine de la magnifique jeune femme qui lui offrait le plus doux des réveils …

Leurs lèvres finirent pas se séparer et lentement le disciple de Shiliew rouvrit les yeux pour contempler le magnifique visage d’une Mei qui apparaissait de plus en plus à ses yeux comme figure de la perfection. Il se sentait plus vivant que jamais alors que son reflet prenait forme dans l’unique pupille émeraude visible de son amour. Passant une main sur sa joue avec tendresse, il aurait aimé savoir ce que pouvait cacher sa mèche rebelle mais il ne lui volerait jamais l’information, préférant partager ce secret avec elle quand elle souhaiterait lui en faire part. Souriant, Eizo murmura en réponse à la question de sa Mizukage :

« Parfaitement … »

Il laissait les lèvres enflammées de son amante parcourir son corps alors que ses yeux se plissaient d’aise pour souligner le plaisir qu’elle faisait germer en lui. Il ne pouvait que constater le savoir faire de sa supérieure hiérarchique pour le faire fondre et l’intimer de glisser sur la pente du vice. Il mordillait sa lippe pour tenter de s’intimer la contenance nécessaire dans cette situation, mais les mouvements aussi sensuels que calculés de la jeune femme avaient tendance à lui faire perdre la tête. Le siège de sa virilité semblait plus réveillé que jamais quand la belle laissa mumura à son oreille.

N’y tenant plus vraiment, Eizo plaqua à une vitesse folle ses mains sur les hanches de son amour dans un réflexe tout droit sorti de ses classes de Jiujitsu au sein du Nexus. Il n’était aucune autre discipline plus à même d’offrir à un combattant la domination dans la phase d’affrontement au sol. Alors dans une contraction rageuse de ses abdominaux sculptés, le Jinchuuriki de Rokubi brisa la tendre prise de Mei pour la retourner contre elle et ainsi plaquer le dos féminin contre le lit alors qu’il surplombait de son corps puissant les formes généreuses de la plantureuse jeune femme. Un énigmatique sourire peignait le visage d’Eizo alors qu’il laissait glisser les doigts sur la serviette, en direction du pli qui retenait le spongieux morceau de tissus sur le corps de sa belle. Comme si elle ne savait pas ce qu’il aurait bien pu vouloir dans cet instant où elle l’aguichait ostensiblement …

« Ce qui me ferait plaisir … ? Que nous en prenions tous les deux ! »

Les phalanges du dernier Okamura rompirent avec délicatesse l’attache de la serviette pour mettre à nue la subliment poitrine de son amour. Si ses gestes se faisaient tendre, le poids du corps d’Eizo lui conférait un semblant de domination dans cette phase de leurs ébats. Il souhaitait autant s’affirmer que s’épanouir de bonheur au contact de Mei, et ses lèvres vinrent donc déposer une succession de baisers sur l’opulente poitrine comme sur leurs deux extrémités rosées. Ses mains parcourant les généreuses formes féminines, il planta son regard couleur sang dans les émeraudes de sa douce, murmurant quelques mots avant d’à nouveau plaquer ses lèvres contre sa lippe pulpeuse :

« Comme ces autres qui se laissèrent tenter par les sirènes, je ne peux résister à la tentation de me perdre en toi, Mei … ! »

La belle se laissa plaquer contre le dos, souriant de voir son tendre amour ainsi prendre les devants. Se laissant faire, ses prunelles se fixèrent un instant sur ses doigts inquisiteurs qui venaient à lui ôter la serviette qu'elle portait autour de son corps encore humide. Ses doigts se crispant sur le drap alors qu'elle avait laissé ses bras le long de son corps, offrant à Eizo le loisir de la parcourir comme il le souhaitait. Elle se cambra légèrement lorsqu'il vint à passer ses lèvres sur son corps, couvrant sa poitrine de fougueux baisers comme elle venait de le faire sur lui. Ce n'était qu'un juste retour des choses où il reproduisait les mêmes tentations et invitations à la luxure que ce qu'elle lui avait offert quelques secondes plus tôt.
Alors relâchant les draps de ses doigts crispés, elle remonta le long de ses bras qui se perdaient sur sa peau, parcourant sa chair et la faisant frissonner au possible. Longuement, elle les fit monter jusqu'à son visage avant d'arpenter enfin l'objet de ses désirs. Ce visage si beau et si particulier, son pouce glissa avec amour sur la cicatrice qu'arborait sa joue et elle joignit sa bouche à la sienne avec plus de ferveur.

Certes elle le désirait plus que n'importe quelle autre chose ce matin mais il allait devoir faire preuve de retenu, il allait devoir attendre avant de la dévorer à nouveau. Lentement ses lèvres se détachèrent des siennes, sa bouche à demi ouverte planant encore quelques secondes sous la sienne comme pour le supplier de renouer ce contact délicieux pour finalement la fermer en mordant sa lèvre inférieur de sa canine.
Son index vint se perdre sur ses lèvres, lui intimant le silence d'une certaine manière mais elle profitait juste un peu plus du contact de ces dernières contre sa peau.

" - Plutôt que de te perdre en moi, tu ne préférerais pas m'apprendre comment tu viens de me retourner... ? "

Doucement, sa main gauche vint à descendre jusqu'à son torse pour s'y plaquer et le repousser légèrement en arrière alors qu'elle replaçait la serviette sur son corps, coinçant le bout de cette dernière entre ses seins avant de se relever légèrement, une main posée derrière elle sur le lit. Son visage frôlait à nouveau le sien, sa lèvre caressant à peine la sienne qu'elle observa de sa délicieuse prunelle. Elle chuchota alors tout bas.

" - Et si tu es assez bon professeur... Je te laisserai me poser une question à laquelle je serai obligée de répondre... "

C’est amoureusement qu’elle répondit à ses avances vers le péché de la chair dans des attitudes qu’Eizo ne pouvait s’empêcher de trouver de plus en plus excitante comme érotique car elles étaient animées par des sentiments qu’il n’avait que trop souhaité voir installés dans le cœur de son propre amour. Mais si Mei semblait bien apte à faire jouer toute sa féline dimension pour littéralement le dévorer, la Mizukage reprenait progressivement le pas sur la femme, estimant probablement qu’il n’était pas bon de dépenser autant d’énergie que la veille à l’orée d’une journée qui pouvait bien s’annoncer chargée pour eux. Eizo gouttait donc au bonheur simple de sentir ses lèvres amoureusement enlacées contre celles de la belle et s’il aurait bien enchainé les baiser fiévreux pendant des heures, il se garde bien de mordre à nouveau la pulpeuse lippe, espérant qu’il jouirait de se privilège bine vite dans le futur …

C’est en arquant un sourcil qu’il accueillit la remarque et la requête de sa belle, s’interrogeant sur son subit désir d’en apprendre un peu plus sur la voie du Taijutsu. Un brin perplexe, se demandant si elle cherchait par là un moyen détourner pour qu’ils aient plus encore de choses à partager, Eizo finit par étirer un sourire alors qu’elle lui murmurait qu’une bonne performance de sa part lui offrirait le luxe de voir une de ses nombreuses questions éclairée par la sincérité de la plus belle et de la plus puissante femme du Pays de l’Eau. Cherchant à se faire détacher et sérieux comme peut l’être Burukku quand il n’a simplement pas envie de faire quelque chose et qu’il avance un prétexte foireux pour en pas remplir sa fonction, Eizo singea donc le cousin de son amour pour avancer :

« Parce que tu crois que je suis assez stupide pour te donner les clés d’une des techniques qui me donne encore sur toi l’avantage lors de nos joutes nocturnes … ? »

Il parvint pas à garder son faux sérieux très longtemps et étira un large sourire amusé alors qu’il approchait lentement son corps de celui de la belle. Passant un bras de le dos de Mei, Eizo cherchait un moyen ludique avancer ce savant mélange des enseignements de Shilliew au Rasetsu, du Gyokko Ryu Koshijutsu & de ses connaissances en Jiu Jitsu qui était à la base de sa méthode de combat au sol. Refermant son bras sur le bas du dos de Mei, Okamura collait le corps de la plantureuse jeune femme contre le sien alors qu’il la couchait doucement sur le lit qui ferait office de ring d’entrainement plus que suggestif …

Refermant une de ses mains sur un des bras de Mei qu’il remonta doucement au dessus du visage de la belle pour soudainement le plaquer contre les coussins proches de la tête de lit, Eizo manipulait la Mizukage avec une force qui se voulait extrêmement tendre. Sa main libre glissa le long de la serviette pour finalement mordre du bout de ses ongles le haut de la cuisse et remonter doucement le long d’une fesse en emportant la serviette … Glissant son bassin entre les cuisses de la magnifique jeune femme pour approcher sa virilité toujours éveillée du point le plus sensible du corps de Mei, Eizo laissa glisser sa langue sur la clavicule de la belle avant d’effleurer son cou des ses lèvres et de se figer tout près de son oreille pour susurrer :

« Trouver l’équilibre pour changer de position … Peu importe l’écart de force il faut que tu brises les fondations pour amener la force de ton corps à faire basculer ton adversaire. Essayes de bloquer mon bras droit et ma jambe droite par tes propres moyens. Ensuite, joue sur ta force pour me faire basculer sur le côté en t’appuyant au maximum. L’idée c’est me priver de mes appuis pour favoriser les tiens et inverser le rapport de force … »

La dernière syllabe quittait les lèvres d’Eizo que ses dents mordillaient déjà doucement le lobbe de l’oreille de Mei, suçant tendrement ce petit morceau de chair alors que la main libre d’Okamura parcourait à un rythme vipérien le bas ventre de sa Mizukage pour initier des séries de spasmes de plaisir qu’il se faisait une joie d’amplifier par ses futurs va et viens … Les doigts du Bretteur cajolaient la partie la plus intime du corps de Mei pour piquer son orgueil alors qu’il sa soumettait à une immobilisation de son cru. Si elle ne souhaitait pas être dévorée par son amant en cette matinée, il lui faudrait se sortir de là par ses propres moyens. Faisant rouler un peu de la peau du cou de la jeune femme entre ses dents, le Jinchuuriki souffla alors quelques mots dans un soupir chaud qui vint battre le désirable décolleté de la belle.

« Essayes de changer de position … Renverse moi … ! Trouves le moyen … Ca ne dépend que de toi ! »

Ses lèvres parcouraient de nouveau le cou de la belle alors que l’esprit d’Eizo ne cherchait qu’à voir comment Mei allait réagir. Elle avait, en tout cas, par ce moyen renforcé tout le désir qu’il avait pour elle et le jeune homme au corps barré de cicatrices ne souhaitait plus que s’unir de nouveau à sa magnifique partenaire. Amoureux, il ne rêvait plus qu’à une infinité de moment partagés avec elle de cette façon là …

Voilà qui avait de quoi donner envie à notre belle Mizukage de se laisser dévorer plus que de se débattre. Elle aimait qu'il prenne ainsi son corps dans l'étau de ses paumes pour la mettre à sa merci mais le jeu ne faisait que commencer et elle se devait d'être une bonne élève même si poussée au vice elle pensait à bien d'autre chose. Observant attentivement la position dans laquelle il l'avais mise, la belle vint à se souvenir d'une des immobilisations que lui avait enseigné son cousin lorsqu'ils s’entraînaient tout deux. Ne manquait plus qu'à jouer les femmes fourbes.
Tournant son visage vers lui après toutes ces paroles, ses dents attrapèrent la peau de sa joue, lui intimant de relever son visage vers elle, alors qu'elle en venait à chuchoter sensuellement, sa langue sortant légèrement de sa bouche pour lui donner envie de lui voler un baiser.

" - Vu la manière dont tu t'y prends... J'ai beaucoup de mal à avoir envie de me défaire de cette étreinte... "

Sa jambe remontait chaleureusement contre la sienne, puis contre son flan. Lui offrant des idées plus lubriques encore en se mettant dans une telle position. Son nez frôlait amoureusement le sien et tandis qu'il forçait quelques soubresaut à son bas-ventre, ses doigts chatouillant délicieusement sa chair à nue. Et alors que tout son flan gauche était à la merci de sa cher et tendre, elle remonta d'un seul coup cette dernière vers lui. Sa cheville se plaçant dans un mouvement rapide et précis sous sa gorge pour finalement glisser plus encore.
Bien trop vite se fut la cuisse de Mei qui se plaçait sous la gorge de son amant avant qu'elle n'use de ses muscles pour le faire tomber sur le côté. Sa jambe bloquant son cou, l'autre venait de rejoindre sa belle jumelle alors que la jeune femme avait profité de la main puissante posée sur son bras gauche pour l'attraper elle-même de ses deux mains désormais libres.

Le délicieux Jinchuuriki avait certes une grande maîtrise de son corps mais Mei savait retenir les leçons qu'on lui offrait. Si bien qu'il était à présent immobilisé entre ses cuisses tandis qu'elle tirait en arrière sur son bras dans l'espoir de le voir taper trois fois pour lui offrir la victoire.

" - Alors ? Je suis plutôt douée ? "

Eizo esquissa un sourire alors que les jambes et les bras de Mei s’animaient pour proposer au Bretteur une technique éculée, tout droit sortit des savoir d’un Burukku expert en Taijutsu autant qu’en JiuJitsu. Il ne savait pas depuis combien de temps les deux Terumi les plus chers à son cœur s’entrainaient ensemble mais il était sur d’une chose : ça ne faisait que les rendre tous deux plus redoutable qu’ils ne le sont à l’origine. Placé dans une position d’Armbar qu’il ne connaissait que trop bien, le Bretteur de la Brume mima une moue de douleur alors que sa belle lançait des paroles sucrées qui avaient pourtant le don d’apparaitre comme acide aux oreilles du Jinchuuriki. Sa morale lui intimait de reconnaitre le talent de son amour alors que sa fierté lui intimait de ne pas taper pour entériner sa soumission. Il se devait d’affirmer son caractère comme sa force sous le regard émeraude de cette femme qui faisait chavirer son cœur et ses sens.

Mâchoire crispée, le musculeux Jeune Homme entreprit donc de déplacer son bras libre sur la cuisse de la magnifique jeune femme lui imposant une immobilisation. Laissant sa paume cavaler sur la peau de pèche dans un contact à même de faire naitre une foule de frissons, Eizo laissait à penser qu’il allait taper par trois fois pour exposer sa soumission, mais il était commun pour lui de feinter d’une main pour frapper de l’autre. Ses doigts dansaient sur le genou et le mollet de la belle alors que de sa mâchoire crispée sortait des mots à moitiés étouffés par la lancinante douleur de cette immobilisation qu’il ne goutait que trop peu :

« Tu as toutes les qualités requises pour me figer sur place … »

Tournure de phrase détourner pour avouer qu’elle s’y prenait comme la reine des championnes en plus de disposer d’atouts physiques indéniable pour enflammer l’ardeur de cet homme qui ne désirait qu’une chose : parcourir encore son corps de ses doigts et enflammer sa respiration d’haletants souffle emplis de plaisir. Mais Eizo était également le genre de Shinobi qui en avait assez de se laisser dominer par l’amour de sa vie et un geste rapide il plaça son avant bras entre les deux jambes de Mei pour refermer ses doigts sur sa cheville gauche et repousser la jambe par-dessus son visage avec une force et une vitesse éprouvée par des années de combat !

Repliant ses jambes sur son torse en emprisonnant la seconde cuisse de sa belle, le dernier Okamura unit la force de ses jambes qu’il fit entrer en extension rapidement avec toute la puissance de sa ceinture abdominale pour se redresser d’un saut carpé avorter et ainsi retomber à genoux sur le lit. Pivotant pour faire face à une Mei qui semblait chercher à se redresser, il se fit aussi fort que tendre en plaçant sa main gauche à l’arrière du crâne de sa belle pour amener son visage au plus près du sien alors que son autre main se refermait sur le poignet de la belle et croisait son bras au devant de son opulente poitrine pour rendre également difficile l’utilisation de son autre bras. Maintenant sa prise, Eizo apposa son front contre celui de sa belle pour approcher leurs lèvres sans qu’elle ne puisse les approcher pour les unir dans un baiser, cet agréable contact étant uniquement du ressort des envies d’un Eizo qui allait tenter une technique de soumission de son cru à son amour … Il avança alors sur le ton suave qu’il ne reservait qu’à elle :

« Tu es très douée … Le principe des soumissions c’est de faire tellement souffrir son adversaire qu’il abandonne, qu’il tape trois fois pour le signifier … Est-ce que tu vas taper, Mei ? »

La langue d’Eizo passa sensuellement sur la lippe de sa Mizukage alors qu’il jouait de son visage pour approcher ses lèvres puis les éloigner de celles de Mei, ne cherchant qu’à lui donner qu’une envie irrépressible de l’embrasser sans qu’elle n’ai pourtant le moindre choix dans la possibilité de porter ce baiser. Il contrôlait la situation et souhaitait sentir le contact des doigts de sa douce taper trois fois sur sa peau mise à nue pour l’embrasser amoureusement et initier une tendre étreinte sur les doigts de soie. Leurs souffles se mêlaient et il cherchait à rendre son corps plus présent encore en penchant sensuellement sa belle vers, le lit, pour faire entrer son dos en contact avec la duveteuse literie. Leurs lèvres étaient tellement proches quand il souffla amoureuse :

« Tape … »

Il venait de reprendre le dessus avec une facilité déconcertante, ouvrant légèrement les cuisses elle le fit glisser à l'intérieur tandis qu'il se jouait de ses lèvres. Encore ne devait-il pas tomber dans son propre piège et dans une telle position il était bien mal parti. Soupirant d'aise, il retenait son bras sous sa poitrine, la faisant remonter plus que de mesure et lui offrant un décolleté plus prononcé encore que d'habitude. Son front contre le sien, elle se laissa coucher sur le lit, cambrant à peine le dos pour mettre en relation une zone qui devait éveiller bien des idées chez le shinobi. A peine soupira-t-elle qu'il pu sentir ses cuisses qui se refermant sur ses flans, sa bouche s'ouvrant pour laisser sa langue sortir légèrement tandis qu'elle parlait.

" - Tu n'aimerais pas que je tape... "

Elle noua alors ses jambes autour de sa taille, faisant jouer de leur puissance pour le repousser légèrement en arrière. Quelques centimètre suffirent à la belle pour qu'elle dégage son bras, lui laissant le loisir de maintenir encore son poignet. Elle profita alors de cette appuie délaisser pour le faire rouler sur le côté et tout cela dans un seul mouvement pour qu'il ne puisse contrer quoi que ce soit, mais de toute façon aurait-il vraiment envie de rater une occasion de se faire monter par sa belle. Car c'était bien cela qui se jouait. Mei à présent sur lui, était posée en Andromaque délicieuse sur son corps, penché sur lui, elle releva le bras qu'il tenait toujours et lui attrapa son autre poignet. Déposant ses deux mains avec douceur en haut de sa tête, elle le chevauchait avec tendresse. Son visage tout prêt du sien et son corps offrant des courbes voluptueuses à souhait dans la position qu'elle tenait.
Le côté de son nez contre le sien, elle souriait telle une vipère fière de sa fourberie car ainsi tenu il ne devait qu'avoir envie de se laisser dévorer par ses lèvres charnues qui frôlaient les siennes. Elle s'allongeait petit à petit sur lui en remontant si bien que sa serviette venait à se dérober et laisser voir quelques belles chairs à dévorer.

" - Et toi ? Est-ce que tu vas taper... ? "

Il avait beau jouer les maitres dans l’Art du Combat au sol, jouer les hommes assurés de leur propre force et désireux de ne céder un pouce de terrain à leur adversaire, Eizo n’avait en réalité aucune envie de combattre bien longtemps sa sublime partenaire. Elle se défit de sa prise avec une facilité certaine, comme s’il n’avait donné que le strict minimum dans leur combat futile, et refermait dès maintenant ses doigts se faisant serre sur son outil de mort favoris : son propre corps parcouru d’une foule de cicatrices à même de raconter une infinité d’histoires différentes.

Laissant sa tête heurter l’oreiller contre lequel le plaquait son amour de toujours, Eizo étira un sourire énigmatique. S’inspirait elle de tout ce que pouvait lui intimer son amant ou bien faisait elle jouer son expérience sans même prendre à compte le moindre des conseils de celui à qui elle avait, pourtant, intimé l’ordre de lui apprendre ses techniques … Mei était pleine de surprise et ce hasard permanent ne la rendait que plus désirable. Aussi, quand elle posa une nouvelle question à son amant, celui-ci resta un court instant silencieux en plongeant son sanglant regard dans ses émeraudes. Sa mâchoire se décrispa enfin pour murmurer sur un ton suave :

« Toi non plus … Tu n'aimerais pas que je tape ... »

Dénouant ses doigts du poignet de son Amour, Eizo plongea son regard avec une insistance folle dans celui de Mei. Par cette œillade particulière, il cherchait à lui affirmer toute la fierté comme tout le sens de l’honneur qui habitait son corps et qui lui indiquait qu’il était interdit d’autoriser la défaite. Son bras se faufila à la manière d’un blanc serpent au dessus de son visage pour glisser plus bas encore … Passant son index et son majeur sur le cou de la belle Mizukage, Eizo caressait la peau de pèche d’un éthérée touché pour faire frémir son amour et laisser son épiderme se couvrir d’une fine et sensuelle chair de poule. Ses doigts passèrent sur son corsage, glissant entre ses seins pour mieux en épouser leur rondeur et glisser sur les côtes pour gratifier le sublime fessier de Mei de serpentines caresses. Dans un mouvement qui laissait penser qu’il allait empoigner avec une force soudaine la fesse de son amour pour mieux la retourner sur le lit, Eizo se figea tout à fait et ses doigts disposèrent trois tapes d’une infinie douceur sur cette partie charnue qu’il ne souhaitait pourtant que palper et maintenait de ses doigts alors que leurs corps se liaient intimement. Les Vermillions Iris du Bretteur semblaient caresser le visage de sa douce alors qu’il redressait la tête et approchait ses lèvres de celles de son amour :

« Mais victoire et défaite ont si peu d’importance quand je suis dans tes bras … »

Eizo ne semblait plus vivre que pour ce que son Bijuu considérait comme la cause de sa lente mort : son amour pour Mei ! Il pouvait bien être l’individu mâle le plus puissant et redoutable de ces terres qu’il ne pourrait se détacher du corps superbe de cette femme dont il était éperdument amoureux et qui donnait un sens profond à sa vie. Fermant progressivement les yeux, il colla ses lèvres contre celles de sa désirable partenaire et talentueuse élève. Son unique mains libre massait tendrement le bas du dos de son amour par se simple emploi du bout de ses doigts. Son nez apposés contre celui de son amour, Eizo détacha ses de la lippe pulpeuse et murmurer de manière presque inaudible :

« Je t’aime … »

La belle étira un long sourire tandis qu'il faisait descendre sa main vers ses fesses. De quel délicieux touché il pouvait bien la gratifier à ce moment... Son dos se cambra un peu plus s'attendant à se voir à nouveau plaquer sur le dos, elle ne prendrait sûrement pas la peine de se retourner à nouveau et lui offrirait une magnifique victoire... Mais ce fut pas la tournure des évènements, les doigts d'Eizo tapotant son beau fessier pour remonter vers sa croupe avec douceur alors qu'il lui offrait encore une fois quelques mots d'amour. Si elle était une femme forte et de caractère, elle ne savait cependant que répondre à ces mots. Elle était certes parvenue à lui avouer ses sentiments en haut des Monts mais l'avoir ainsi, face à lui et dans son lit était une toute autre affaire.
Les mots qu'elle aurait aimé prononcé restèrent simplement bloqué dans sa gorge tandis qu'il lui souriait avec amour et qu'elle venait l'embrasser sans rien exprimer contrairement à lui.

Il y avait cette retenue, ce blocage qui l'empêcherait encore longtemps de parvenir à délier sa langue avec autant de faciliter que son bel amant. Relâchant doucement son poignet qu'elle maintenait depuis plusieurs minutes avec une force plutôt sommaire de laquelle il aurait pu se détacher dans problème. Elle fit doucement descendre ses doigts en une cascade de caresses sur sa peau alors que sa bouche lui dérobait baiser sur baiser. Se glissant sur son torse, elle le griffonna un instant avant de s'allonger complètement sur lui et de faire descendre ses délicieux griffes vers ses flans pour finalement les planter dans une de ses fesses musclées.

" - Prend garde... Je n'aime pas les perdants... "

Il y avait bien entendu quelque chose de comique dans ses paroles puisque loin d'être le perdant dans cette histoire, par delà son geste il gagnait véritablement contre Mei. Il savait comme se voir offrir milles baisers et caresses, il savait que lui laisser entrevoir la victoire dans une joute qu'elle ne pouvait que perdre ne lui serait que bénéfique. Et d'ailleurs il en avait même les preuves puisqu'elle se trouvait sur lui comme une amourachée à le dévorer.
Puis elle releva enfin son torse du sien, décollant doucement sa poitrine de lui, sa langue de la sienne et vint à s'asseoir sur lui. Ramenant une de ses mains pour maintenir la serviette qui cachait encore son corps, ses cheveux retombaient dans son dos et contre Eizo. Une main caressait encore doucement son ventre après être remontée de sa fesse, jouant un instant avec son nombril tandis qu'elle se penchait légèrement et avec perversité vers lui, ne lui offrant qu'une belle partie immergée de l'iceberg de ses formes généreuses dont il était le seul et unique bénéficiaire après tant d'années passées à ses côtés.

" - Alors demande moi ce que tu voudrais savoir de moi... "

Sa prunelle de jade fixant ses deux yeux vermillon, elle souriait avec douceur, n'attendait plus que de lui qui laisse parler toute la curiosité qu'elle éveillait en lui. Il aurait droit de savoir quelque chose que personne d'autre ne savait dans tout le pays de l'eau. Passant une langue sur sa lèvre, elle vint à la mordre quelques secondes, se tenant à présent à quelques centimètres de son nez tout en prenant garde à ne pas s'allonger à nouveau sur lui.
La discussion allait prendre une nouvelle tournure qui à défaut d'être perverse serait sûrement des plus sérieuses.

Une nouvelle fois, elle ne répondit pas aux mots d’amour sincère qu’il lui offrait et cette absence de partage pinca une court instant la lèvre du Nibanme. Autrefois, elle lui avait demandé du temps pour lui dire ces fameux mots, ce « Je t’aime » qui avait sonné comme une délivrance et un exutoire au sommet des Monts Brumeux. Ceci aurait bien pu inquiéter l’homme amoureux, mais les paroles comme les actes rassurants de sa Mizukage à la veille de leur première nuit passée dans le même lit étaient autant d’éléments à même de le conforter sur sa confiance dans les sentiments que pouvait bien lui porter la sublime jeune femme. Lui avoir son amour avait été une importante étape pour Mei, celle consistant à l’assumer au jour le jour pour quelques mots tendres au quotidien serait probablement plus longue encore à venir. Mais si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas réellement Mei … Et c’est tout ce qui compose cette magnifique Kunoichi qui a amené le cœur d’Eizo à battre pour elle !

Alors il se laissa bercer par ses caresses et unit ses lèvres aux siennes pour une succession de baisers avant d’étirer un sourire aussi amusé qu’il pouvait être moqueur pour les mots de sa belle. Elle avait beau se faire dure, elle fondait sous ses façons toute personnelles de lui laisser la victoire et offrait ainsi à son homme les plus douces des récompenses. Elle était le sel de la vie du Bretteur qui multipliait les efforts au quotidien pour s’élever à son niveau et devenir ce monstre de puissance apte à dignement se tenir à ses côtés. Alors, chacune des attentions de Mei à son égard avait le gout de la victoire …

Les mains expertes de sa douce parcoururent son corps pour le faire frissonner de plaisir alors qu’Eizo accueillait le regard inquisiteur de sa belle qui semblait curieuse de savoir quelle question il souhait voir mise au clair. Beaucoup roulaient dans l’esprit du jeune homme mais une seule revenait avec insistance alors que cette éternelle mèche auburn couvrait de mystère une des pupilles de Mei. Timidement, Eizo leva une main pour la poser sur la joue de son amour et la gratifier de tendres caresses, son pouce se figeant à l’extrémité de cette mèche qui formait un érotique cache œil. C’est presque sur le ton du murmure que le dernier Okamura énonça :

« Il y aurait bien quelque chose mais … Je préfères que ton propres cœur t’indique l’instant où tu souhaiteras me révéler cet épisode que je préssent douloureux dans ton histoire. »

Se redressant à la seule force de ses abdominaux, Eizo posa tendrement ses mains sur la taille de sa belle alors qu’il oubliait le regard de sa belle pour se préoccuper uniquement de ses lèvres. Oui, savoir ce qu’elle cachait était un mystère que le jeune homme souhaitait voir résolu, mais il préférait que Mei se confie à lui plutôt qu’elle ne sente son secret arraché au prix d’une victoire de prestige mais qui n’avait, au final, qu’un sens futile … Eizo n’était pas genre d’homme à arracher les secrets de ses semblables, misant plus sur leur confiance en lui pour recueillir leur confessions. Tendrement, presque amoureusement, le Bretteur de la Brume plaqua ses lèvres contre celles de sa Mizukage pour échanger un baiser salé, sa langue serpentant pour aller cajoler celle de sa belle. Une douce valse plus tard, il détachait sa lippe de celle de Mei pour souffler sur un ton enjôleur :

« Il y aurait bien quelque chose, mais … »

Je dois y mettre les formes … Une fin de phrase qui ne vint jamais car Eizo se fit aussi félin que possible dans ses attitudes, ses mains serrant la taille de sa belle alors qu’il bougeait furtivement son bassin et mettait en vis-à-vis toute sa virilité avec le siège de la féminité de même. Ardent, le jeune homme entra en elle alors que ses dents se refermaient sur la peau de son cou pour la sucer férocement. Une de ses mains quitta les reins de la belle pour venier dénouer cette serviette qui n’avait plus sa place dans leur affaire et c’est avec un amour consommé qu’il entreprit de masser un des seins de la plantureuse Mizukage. Assis sur le lit, Eizo entreprit tendrement d’initier ses va et viens au creux des reins d’un Mei qu’il comptait bien submerger de plaisir alors que ses mains la noyaient de fiévreuses caresses. Cherchant de ses lèvres celles de sa belle qu’il fuyait en posant sa question, Eizo parla à un rythme assurer pour mieux embrasser avec fougue sa partenaire avec qui il souhaitait partager un nouveau moment magique.

« Tu as encore un objet qui m’appartiens Mei … Que dois je faire pour le récupérer ? »

La main de Mei remontant sur le torse de son tendre amant qui venait de se redresser et donc elle aussi par la même occasion. Tenant toujours la serviette qui ornait en dernier rempart son corps savoureux, sa main remontait doucement vers l'épaule d'Eizo qu'elle fut la victime d'un de ses coups de rein. Ses ongles se plantèrent dans son omoplate alors qu'il attaquait en même temps son cou. Sa dent se planta dans sa lippe alors qu'elle levait la tête et la penchait en arrière sous la surprise, un violent soupir s'échappant de ses lèvres alors qu'il la dévorait.
Sa serviette voltigea alors dans la pièce tandis qu'il la mettait sur le même pied d'égalité en terme de nudité. Sa tête redescendant, son nez frôla le sien avant qu'il ne s'empare finalement de sa bouche. Ses mains vinrent alors se nouer derrière sa tête, jouant dans les mèches sombres de ses cheveux alors qu'elle fermait les yeux en profitant de cette nouvelle étreinte fougueuse qu'il lui offrait.

Et tandis qu'elle mettait fin à se délicieux baiser, ses mains repassèrent sur le visage d'Eizo, ses paumes encadrant ses joues et ses pouces caressant sa peau avec douceur avant qu'elle ne vienne à lui murmurer quelques mots. Le souffle de ses paroles cavalant sur son visage pour venir se perdre jusqu'à ses oreilles. Ce matin était décidément prompt aux confidences.

" - Ne plus jamais t'éloigner de moi comme tu as pu le faire. "

Alors son nez glissa à nouveau contre le sien pour lier ses lèvres aux siennes amoureusement. Ses mains vinrent à nouveau se saisir de l'arrière de sa tête alors qu'elle l'allongeait à nouveau dos contre les draps à présent humides puisqu'elle y avait déposé ses cheveux.
Allongée complètement sur lui, elle était à présent la seule actrice de ce jeu délectable. Ses hanches jouant de lui tout comme sa langue de jouait de sa boucher. La quittant un instant pour descendre dans son cou et l'embrasser tout en chaleur, remontant vers son oreille pour lui laisser le plaisir d'entre chacun de ses soupirs et alimenter encore davantage tout le désir qu'il pouvait refouler en sa présence après tant d'années à la rêver ainsi conquise entre ses bras.

" - Et si tu t'y oses. Je saurais me venger durant ton absence toi qui me dis si convoitée... "

Elle croqua alors le lobe de son oreiller avant de reprendre ses lancinants gémissements qui savaient conquérir ses pulsions les plus enfouies.

C’est fou comme Mei apparaissait de plus en plus comme le Leader Naturel et Idéal aux yeux de son homme qui avait, de longues années durant, voué un véritable culte au régime de la Brume Sanglante de son Informel Mentor Yagura. Là ou l’Ancien Mizukage imposait son règne par la force et la barbarie, la Godaime Mizukage maniait excellemment bien carotte et bâton pour faire plier l’échine aux plus réticents et aux plus septiques. Des qualités que le Nibanme lui retrouvait dans les plus intimes aspects de sa vie. Elle avait su lui faire subir un juste châtiment pour punir cette longue absence qui aurait pu lui couter bien plus encore que sa propre vie avant de lui promettre des moments de doux paradis s’il n’avait plus l’intention de la laisser seul.

Non … Pas un seul instant, alors qu’il refermait ses paumes sur les chairs douces et généreuses de cette femme qu’il aimait encore un peu plus chaque jour, pas un seul instant il ne pensait à la fuir de nouveau et endurer l’immense souffrance que faisait peser son absence sur son cœur. Jamais plus il ne souhaitait quitter le village de la Brume et se tenir loin de cette femme qu’il embrassait encore avec plus de passion maintenant qu’il pouvait interpréter cette volonté comme une volonté déguisé de rester auprès de lui …

Elle jouait magnifiquement de ses hanches pour sublimer chacun des coups de reins d’un Eizo qui ne souhaitait que la faire monter lentement vers l’extase alors que son plaisir s’en trouvait également décuplé. Nus l’un contre l’autre, les deux amants se parcouraient de caresses toutes plus torrides et sensuelles les unes que les autres. Bercé par les soupirs d’aise de la plantureuse jeune femme, Eizo n’en était que plus bouillant de désir ses paumes englobèrent bien vite l’admirable fessier de son amour pour rythmer de sa force leurs vas et vient avant qu’il ne se fige tout à fait. Ce qu’elle venait d’innocemment énoncer entre deux gémissement lui glaça le sang et ses yeux rubis glissèrent pour figer son regard sur ce visage qui mordillait son oreille avec une passion douteuse …

Tendrement mais avec une certaine froideur, le Bretteur de la Brume laissa glisser ses mains des fesses de Mei vers son dos pour l’étreindre et la faire rouler sur le côté pour amoureusement changer de position et se retrouver Maitre du Jeu. Ses mains frôlant les formes généreuses de la belle remontaient le long de ses bras alors qu’il décomposait chacun de ses coups de reins dans une attitude bien différente. Croisant les poignets de Mei au dessus de sa tête, Eizo les empoigna tous deux d’une main alors que l’autre redescendait pour caresser le visage angélique de sa belle. La Mizukage était à sa merci … Penchant son visage vers le sien, plantant son regard sanglant dans l’unique émeraude visible et délivrant un coup de rein plus puissant que les autres, ses lèvres frôlèrent celles de la plantureuse Terumi quand il questionna :

« Et qu’entends tu par là … ? »

Son visage n’était plus qu’un masque froid alors que ses deux iris à la couleur Vermillion se posaient durement sur le visage de cette femme qu’il pensait pouvoir croire. Mais encore une fois, elle avait le don de troubler sa pensée. Pourtant tout ce qu’elle avait pu avancer la veille avait eu le don de le rassurer. Mais voilà que par pur esprit de défi elle le mettait face à une de ses peurs : celle de devoir la partager et celle de la perdre ! Son visage s’avança vers ce lui de Mei alors que sa main libre descendait vers le siège de sa féminité pour cajoler le petit bout de chair rosé caché au sein des boucles auburn qu’il gratifiait de coups de reins de plus en plus espacés, de plus en plus forts … Ses classes dans l’Oï-Nin lui avaient appris que la douleur était un bon moyen d’obtenir des informations mais que parfois le plaisir permettait d’obtenir des résultats de manière plus rapide et plus probante. Figeant ainsi Mei dans sa prise et lui offrant au ébat à sens unique où son homme ne semblait plus prendre le moindre plaisir, Eizo interrogea donc sur un ton métallique en prenant soin de garder ses lèvres hors de portée d’un baiser qui aurait pu sonner le début d’une réconciliation sur l’oreiller.

« Je croyais fabuler … Que tu n’avais pas de succès … Mais tu peux donc tomber dans les bras comme le lit d’un autre à une vitesse folle … Je n’ai aucune envie de partir, Mei. Hors ton affirmation a le don de me mettre hors de moi et de me faire imaginer le pire ! »

Il en semblait pour tant pas hors de lui, bien que la poigne qu’il exerçait sur les deux poignets de sa belle pouvaient trahir sa relative colère froide. Mais ses gestes parlaient pour lui. Plus vraiment d’amour comme tendresse assumée, plus une douceur et une froideur qui aurait bien pu faire penser à Mei que s’était une statue de Marbre qui s’agitait en elle. Il semblait hermétique à tout plaisir que pouvait offrir se corps superbe, trop concentré à la perspective d’en donner pour comprendre les mots malheureux qu’elle avait pu échapper. Il ne souhaitait que se rassurer et reprendre le cours de son étreinte amourachée avec plus de fougue et de passion que jamais pourtant … Mais sa fierté lui intimait de savoir ce que l’attitude de Mei pouvait dissimuler. Alors ses va et vient se firent mécaniquement plus fort et plus rapide, ses doigts dansant d’éthérée façon sur la zone la plus sensible du corps alors que les dents blanches du Jinchuuriki se refermaient sur l’extrémité rose d’un sein qu’il entreprit de sucer et de lécher d’une manière neutre mais suffisamment engagée pour tenter de faire naitre le plaisir. Et entre deux coups de langue, le Bretteur souffla froidement :

« Me cacherais tu quelque chose … Ou … Quelqu’un … ? »

Se fut comme si l'instant qui suivait ses paroles elle peut sentir le corps de son tendre amant se raidir. Elle avait trop parlé, en avait trop dit comme si la belle ne se souvenait pas de ce qu'il avait pu prononcer la dernière fois. Jamais il ne supporterait rien que l'idée de l'imaginer dans les bras d'un autre homme. Elle allait relever sans visage pour tenter de le rassurer mais bien rapidement elle se retrouva plaquer sur le dos. Eizo s'installant avec force entre ses cuisses et entamant des coups qui n'avaient plus rien à voir avec ceux qu'elle connaissait de son tendre amant. Il était plus sec, plus vif et tandis qu'il remonta ses mains au-dessus de sa tête elle ne tenta pas de se défaire de son emprise.
Simplement muette, Mei ne parvint pas à offrir sa réponse au shinobi comme si sa façon de l'observer et sa nouvelle prestance lui intimait le silence contre sa volonté. Presque désemparée face à lui, elle regrettait déjà au centuple ses paroles qui n'aurait du sortir de ses lèvres.
Il était certes possible qu'elle puisse penser à se venger de la sorte mais au grand dam jamais la belle Terumi ne se permettrait de passer à l'acte tant bien pour son amour pour Eizo mais pour son amour-propre car elle n'était pas et ne serait jamais une de ses femmes que l'on porte facilement dans son lit pour s'animer aux vices les plus bas. Il était parvenu à dévorer sa chair et il pouvait bien s'en féliciter. Et à présent il faisait pire encore... Il faisait trembler l'esprit de la Mizukage en quelques paroles et coups de reins bien placés.

Mordant sa lippe de sa canine, Mei voyait bien sur le visage de son bel amant qu'il ne prenait plus aucun plaisir à ce jeu. Ses cuisses se refermèrent, tentant de le contraindre à se retirer mais les mouvements qu'il entamait avec puissance l'en empêchèrent. Elle pouvait sentir la poigne puissante du Nibanme qui venait à marquer légèrement sa peau tant il la serrer fort et pourtant rien ne transparaissait sur le visage de la jeune femme. Elle subissait dans un duel particulier, les émotions qui se bataillaient dans son corps. Il savait bien y faire pour laisser percer de sa gorge quelques gémissements mais le peu de sentiments qu'il y mettait avait le don de rendre la chose aussi douloureuse que délicieuse, il n'était qu'un corps chaud et dur qui semblait vouloir la prendre de force.

Il en était venu à lui cacher son visage, allant dévorer son sein tandis qu'il s'occupait toujours aussi bien de son corps. Ses gestes mécaniques avaient le don d'arracher quelques murmures dans ses soupirs mais il pouvait sentir qu'elle tentait de se défendre de cette étreinte forcée. Elle aurait voulu parler, ouvrir la bouche mais rien ne sortait à nouveau, subissant cette belle torture et appréciant plus que de mesure de le voir ainsi réagir et agir pour avoir plus d'informations encore sur ce qu'il supputait être une tromperie.
Elle lâcha finalement un tel gémissement qu'elle en vint à rougir. Ses cuisses enserrèrent avec force ses flans et elle parvint à ralentir le mouvement durant quelques secondes, sa tête relevée vers l'arrière il pouvait voir sa poitrine qui se soulevait force et son coeur qui battait encore plus fort que de coutume dans leurs ébats. Et enfin, dans un léger murmure elle parvint à lui répondre mais sans pour autant en venir à former une phrase complète.

" - Non... "

Elle ne lui cachait absolument rien ou tout du moins le croyait-elle. Puis quelques images vinrent à son esprit, images qui sans le vouloir étaient sûrement la cause de cette sérénité à pouvoir trouver d'autres bras dans lesquelles se loger si jamais il osait à nouveau la quitter... Les baisers volés d'Ace... Il n'y avait rien de bien méchant mais il y avait quelque chose qui se cachait sûrement derrière ces attitudes répétées du ninja à vouloir s'emparer de ses lèvres. Mais au grand jamais elle n'irait jusqu'à prononcer son nom comme un potentiel concurrent face à Eizo, elle savait déjà trop bien de quoi il était capable.
Un nouveau soupir s'échappa de sa bouche alors qu'il pouvait entendre son coeur qui menaçait d'exploser dans sa poitrine. Voilà qui aurait de quoi attiser encore plus sa curiosité s'il ne s'estimait pas être le responsable des soubresauts violents du muscle qui logeait sous ses seins.

Il ne savait que penser des mots de Mei comme de ses attitudes. Il avait longtemps cru que la jeune femme était un modèle de fierté au caractère assez semblable au sien qui ne tenait pas de la manipulatrice et de la croqueuse d’homme mais prônait bien la fidélité envers un unique partenaire qu’elle pouvait dire aimer. En quelques mots seulement, elle avait ébranlé toutes les certitudes d’une Eizo qui n’était pas le moins du monde convaincu par sa réaction soufflée alors qu’il entreprenait de la faire monter vers l’extase sans une seule fois user de ses sentiments dans l’entreprise. Comme une machine froide, comme n’importe quel amant d’un soir qu’elle pensait donc pouvoir trouver pour torturer l’esprit du Bretteur de la Brume. Peut être pensait elle-même que s’était un autre qui s’ébattait en elle en cette instant …

Silencieux, Eizo reprit les coups de langue sur le sein de sa belle, mordant son mamelon d’excitante manière comme il faisait rouler l’opulente chair entre ses dents avant de la sucer avec une violence pourtant teintée de tendresse. Il avait beau jouer le tortionnaire, il aimait trop Mei pour la faire souffrir et c’est presque inconsciemment qu’il restait doux et tendre dans ses attitudes qui semblaient pourtant être celles d’un autre. Le Musculeux Shinobi multipliait les va et vient à un rythme de plus en plus effréné, ses doigts libres cajolant la partie la plus sensible de l’anatomie de son amour, s’aventurant parfois même dans le siège de sa féminité. Elle aurait beau jouer de ses cuisses pour ralentir le rythme, Eizo y emploierait toute sa force pour la faire progressivement monter vers le plaisir ultime !

Fuyant le regard de son amour, Eizo ne laissait plus à la vue de la jeune femme que sa chevelure de jais. Son oreille posée sur le sein de sa belle lui offrait les moindres battements de cœur de la belle Mei et le moins qu’on l’on puisse dire est que la douce musique n’enchantait pas vraiment le Bretteur qui donna un rageur coup de rein plus puissant que les autres pour marquer ses émotions. Ses doigts tenaient toujours fermement les poignets de la plantureuse jeune femme quand sa voix glaciale battit l’opulente poitrine de quelques mots qui sonneraient comme souvenir dans la mémoire de Mei :

« Tu me mens plus que mal … »

Un coup de dent plus incisif sur l’extrémité rosée d’un des magnifiques seins marqua ce retour de flamme. Un mois auparavant, alors qu’il était de retour de son escapade de six semaines, Mei lui avait dit ces mêmes mots alors qu’il avait avancé qu’il ne s’était rien passé, son corps ravagé de blessures indiquant pourtant le contraire. Cette fois ces mots étaient prononcés sur le lit au lieu du sol proche et ils se basaient sur les battements de cœur qui contredisaient les paroles de la magnifique jeune femme. Agacé, Eizo se fit plus fort et plus insistant dans ses gestes pour faire monter l’extase dans le corps de sa belle. Et quand il sentit qu’elle était proche d’exploser de plaisir, il donna un ultime coup de rein plus fort que tous les autres et remonta son corps pour planter ses Iris Sanglant dans le regard de son amour, sa main libre se plaquant tout prés de ce magnifique visage. Il l’emplissait de frustration, celle d’un plaisir proche qu’il ne lui donnerait pas alors qu’il ne s’agitait plus en elle et que toute son ardeur semblait déjà diminuer. Sa voix froide fendit la pièce, tranchant comme un des Katanas du beau parleur :

« Ta bouche dit non mais ton corps m’indique tout le contraire … C’est me prendre pour le dernier des imbéciles que de me dire qu’il n’y a rien ! »

Il semblait bien plus froid et plus distant alors que ses doigts se détachaient des poignets de sa belle. Immédiatement, il se retira et tourna le dos à Mei pour s’assoir sur le rebord du lit et planter son regard vers le village encore endormis par delà une fenêtre. Avant bras posés sur ses cuisses, il laissa dériver son regard dans la pièce pour le figer sur le meuble qui contenait encore et toujours son Katana. Pour qu’il n’ai plus l’envie de partir ? Mais avait il seulement envie de rester en l’instant … ?

Soupirant d'une languissante extase, Mei libéra un son délicieux dans sa gorge lorsqu'il vint emplir avec une nouvelle violence son être. Et pourtant, elle avait mal. Elle ne reconnaissait en rien Eizo dans ses attitudes, ses coups, sa langue... Elle se serait faite caresser par un étranger que cela aurait eu la même saveur même s'il fallait avouer qu'il savait bien y faire et qu'il nourrissait son corps comme il avait appris à le faire plus tôt. Ses cuisses se refermaient toujours un peu plus mais rien n'y faisait, elle avait simplement de refermer un peu plus encore l'étau contre ses enclumes qui s'abattait en elle avec force et violence sans qu'elle ne puisse rien y faire.
Toujours muette, son coeur battait la chamade et elle pouvait sentir la colère qui s'intensifiait chez le Nibanme, elle pouvait le ressentir dans chacun de ses mouvements. Rageur, il agissait comme un amant jaloux et brutal qui tenait à faire payer cette semblance de traîtrise à sa douce partenaire. Croquant sa langue tandis qu'il croquait sa chair, Mei cambra le dos alors qu'il s'évertuait à vouloir la faire monter encore et encore plus haut. Cette histoire allait mal finir s'il continuait ainsi... Mais quelque part le voir ainsi s'affirmer et même la surplomber avait un goût encore plus jouissif que tout ce qu'il s'évertuait à faire et c'était bien cela qui lui permettait d'apprécier un tant soit peu cette échange dur.

Un dernier coup qui sembla marquer l'arrêt de ce jeu cruel qu'il investiguait et le visage de la belle redescendait lentement tandis que lui venait retrouver le sien. Elle sembla être foudroyée sur place par ses beaux iris rougeoyant, la pupille de Mei s'élargissant alors qu'elle tentait de se faire plus petite, son corps se calant dans le lit alors qu'elle se sentait de plus en plus coupable d'un crime qu'elle n'avait pourtant pas commis. Après tout, il ne s'était rien passé, ou tout du moins rien de notable pour une femme pour elle mais peut-être que lui en aurait tenu compte.
Elle pouvait lire dans son regard sa rage et son envie de la voir à bout sans pouvoir profiter des quelques derniers coups qui lui auraient à coup sûr arracher quelques gémissements de jouissance. Il voulait la voir prise de frustration et d'un désir incommensurable qui la pousserait à parler pour qu'il continue son entreprise. L'écoutant parler, Mei ne parvint pas encore une fois à parler, son visage fuyant, elle tourna même la tête sur le côté alors qu'il se retirait et qu'il s'éloignait de son corps.

Instinctivement la belle ferma les cuisses et porta ses bras au devant de sa poitrine, massant ses poignets entre ses doigts fins alors qu'elle n'observait son amant que d'un oeil caché. Et finalement la fierté revint faire sa place au creux de la belle. Il n'avait pas profiter assez longtemps de la position qu'il s'était offerte quelques secondes encore plus tôt où il aurait pu bien facilement s'offrir toutes les réponses qu'il désirait.

La Mizukage lui attrapa alors le bras, le faisant se retourner vers elle alors qu'elle s'était assise également, ses jambes traînant sur le côté et l'instant d'après sa main venait s'écraser sur la joue de son délicieux amant avec fracas et force. Il pouvait voir ses sourcils froncés par la colère alors que quelques secondes plus tôt elle avait les joues empourprées de plaisir. Ouvrant la bouche, elle prit le même ton que celui qu'il lui avait offert, avec calme.

" - Et c'est me prêter l'aspect d'une poupée que de me prendre comme tu viens de le faire. "

Comme toujours elle retournait encore une fois la situation pour se placer dans la position qui l'arrangeait le plus.

La main qui mordit sa joue sonna longtemps dans la tête d’Eizo, pendant un instant qui semblable vif et fugace dans la réalité mais qui fut infiniment long dans l’esprit torturé de l’amant bafoué. Ses yeux semblaient écarquillés de colère alors que son esprit tremblait de fureur face à cette femme qui avait le don de retourner toute situation à son avantage pour mieux évacuer ses torts. Une moue de rage peignit la face de l’éphèbe combattant quand les mots de Mei touchèrent son ouïe et c’est dans un mouvement aussi vif que furieux qu’il lui fit face, exsudant une violence et une colère rare que la belle n’avait du lui voir que dans l’enfer du combat. Sa main se dressa haut dans la pièce et fondit vers le visage angélique qui lui causait bien des douleurs. Mais à défaut d’une violente frappe vengeresse, Mei pu sentir les doigts de son amant se refermer sur son menton dans une mimique de ses sempiternels gestes. Un instant plus tard, le Bretteur de la Brume plaquait ses lèvres avec passion et fougue contre celles de son amour pour lui offrir le plus fiévreux baiser de leur courte vie commune. Cherchant à glisser sa langue entre ses dents pour une valse endiablée, le dernier Okamura passa son bras libre dans le dos de sa douce et c’est de toute sa force qu’il tira le sublime corps vers lui pour une étreinte qui se voulait amoureuse. Détachant ses lèvres et sa langue de ce qu’il ne souhaitait pourtant qu’embrasser, Eizo darda de son regard emplis de sauvagerie comme l’amour le regard émeraude de sa Mizukage qu’il apostropha de ces mots :

« Chacun d’entre nous aura donc été le pantin de l’autre pendant un temps dans ce cas … Je n’y ai pris aucun plaisir ! »

A jouer avec ce corps parfait sans que ne soit partagés de puissants sentiments et à se voir ainsi manipuler comme un vulgaire pantin par cette femme qui avait le don de le rendre fou. Oui, Eizo était un amoureux fou qui ne supportait pas l’idée de partager Mei et qui en voyait sa personnalité changer à l’idée de perdre celle qui faisait le sel de sa vie. Il avait été autre un instant, mais un autre qui occupait tout autant son corps que l’amant aimant qui couvrait la plantureuse Terumi de Baisers et lui promettait un amour sans limite. Sa condition de Jincchuriki avait pour désagréable inconvénient d’exacerber ses sentiments et de le rendre aussi impulsif qu’immédiat.

Il ne savait pas comme elle pourrait prendre cette étreinte et il pensait avoir peu de temps pour questionner ce qui faisait subtilement saigner son cœur. Sa main tenant son menton caressa ce beau visage alors que son regard vermillon perdait peu à peu de ce feu sauvage pour retrouver une expression noble, aimante mais toujours empreinte d’un pétillement fauve. Vicious s’affichait comme un compliqué personnage aux multiples facettes mais à l’amour permanent pour Mei. Alors ses pupilles se mêlèrent à celle de Mei dans un regard qu’il ne savait pas partagé. Il avait beau connaitre la jeune femme depuis plus de quinze ans elle pouvait encore lui paraitre comme une inconnue en quelques mots qui ébranlaient toutes ses convictions. Front contre front, le Bretteur laissa son souffle chaud déposer sur les lèvres de Mei ce qu’il estimait nécessaire d’être dit :

« Vivre dans l’ignorance et avec la peur de te perdre m’est insupportable, Mei … Alors … Me dissimulerais tu quelque chose ? »

Et alors que Mei s'attendait à le voir lever la main sur elle, il ne vint que se saisir de son menton comme elle l'avait déjà fait de nombreuses fois avec lui. Le regard perçant de son amant s'engouffrant profondément en elle alors qu'il venait finalement plaquer ses lèvres contre les siennes et lui offrir un baiser qui avait un tout autre goût que ceux que celui qu'il lui avait offert avec cette étreinte étrange où il voulait lui dérober quelques secrets. La tension de son corps s’exsuda dans ce baiser, elle le laissa pénétrer sa bouche et jouer avec sa langue avec un plaisir plus intense encore que lorsqu'il s'était emparé de son corps. Ses paumes posées sur ses avant-bras, il l'attira avec force vers lui et instinctivement, elle leva l'une de ses cuisses pour finalement se retrouver assise de face sur lui.
Ce fut avec difficulté qu'elle le laissa quitter ses lèvres, rouvrant ses yeux pour soutenir son regard endiablé et ensanglanté qui saurait lui extirper les quelques secrets qui la hantaient à présent alors qu'il n'y avait jamais prêté attention auparavant. Ses belles prunelles étaient littéralement dévorée par celle de son tendre amour et encore une fois elle ne put ouvrir la bouche son coeur faisant un bon dans sa poitrine lorsqu'il ouvrit la bouche elle en vint à fuir à nouveau son regard.

La main d'Eizo remonta alors sur son visage en une délicieuse caresse, intimant à la jeune femme de le regarder à nouveau pour voir dans ses yeux une toute expression qui n'avait plus le même goût amer. Et pourtant elle voulait encore fuir ce regard, s'échapper de son étreinte mais elle n'en fit rien. Les belles prunelles de Jade se perdant doucement dans celle de son amant, il en venait comme à l'hypnotiser. Quelques caresses et son souffle courant chaudement sur sa peau eurent tôt fait de venir à bout de la volonté de la Mizukage.
Fuyant à nouveau le regard du Nibanme, Mei figea ses yeux sur le torse qui se soulevait doucement mais avec force tandis que ses mains venaient à glisser sur celui-ci avec douceur.

" - Pas vraiment... Je... "

Elle n'offrit pas de suite à sa phrase, repoussant doucement le bretteur en arrière en sachant pertinemment qu'il ne pourrait certainement pas se contenter d'une réponse comme celle-ci. Il ne s'agissait pas d'un secret inavouable mais il y avait quelques symboliques dérangeantes à dévoiler l'attitude du ninja sulfureux que pouvait être Ace. De plus elle avait bien conscience qu'il ne portait pas le ninja en grande estime alors savoir qu'il avait profité de son absence pour se rapprocher de Mei ne ferait certainement qu'envenimer la situation entre les deux hommes.
Et pourtant le poids de cette information lui pesait de plus en plus surtout que depuis le retour du bretteur il avait recommencé une nouvelle fois et son esprit s'en voyait de plus en plus torturé.

Eizo ne savait comment interpréter les multiples fuite du regard de sa belle. Jamais elle ne l’avait autant laisser dominer leur relation et si Burukku se plaisait à lui affirmer que les femmes de pouvoirs aimaient à être dominer dans leur intimité, Okamura s’interrogeait maintenant sur les affirmations de son ami … Lui qui avait eu une folle aventure avec la Numéro Un du Shinusubeki no Kiri Butai aurait il finalement de bons conseils à prodiguer ? Eizo en doutait quelque peu … Pour l’heure, il se contentait d’un soupir alors que ses bras s’animaient pour serrer Mei contre son torse et lui procurer un cocon de réconfort et d’amour qui pourrait, peut être, s’avérer favorable aux confidences.

Se contentant de poser sa Mei sur la tête de la belle, lui offrant son torse pour se blottir, Eizo caressait la soyeuse chevelure auburn et l’épaule de sa douce en écoutant son absence de véritable réponse. Sa déduction comme son amour lui imposaient deux pistes. La première étant qu’il n’était qu’un idiot finit passant pour un jaloux et un être possessif qui ne pouvait que l’effrayer après une relation si courte … Alors, de sa voix suave qu’il ne réservait qu’a elle, le jeune homme avança sur un ton proche du murmure :

« Est-ce si futile qu’il n’est pas important d’en parler … ? »

Il l’espérait sincèrement … Priant presque pour que l’intensité de ses sentiments ne lui aient mis de œillères et l’ai forcé à voir le mal là où n’y avait rien à craindre. Ses doigts jouèrent sur la peau de pèche pour la cajoler de ses caresses qu’elle semblait bien apprécier. Lentement, Okamura pencha son visage pour déposer un baiser dans la chevelure de sa belle et lui offrir toute la tendresse et la douceur dont il était capable après cette attitude qu’il ne regrettait pas mais qu’il condamnait par la violence qu’elle pouvait symboliser.

Alors il glissa ses doigts dans les longues mèches de cheveux, décrivant un sensuel chemin vers le menton de son amour qu’il releva amoureusement pour mettre leurs deux visages en vis-à-vis. L’expression d’Eizo se faisait mielleuse et c’est avec une infinie lenteur que le Bretteur déposa ses lèvres sur celles de Mei pour lui offrir un baiser amoureux en guise de pardon. Mais une partie de l’âme du Shinobi lui indiquait qu’il pouvait bien y avoir autre chose … Autre chose que sa maladive curiosité lui imposait de questionner. Accolant son front à celui de la belle, le dernier Okamura décolla tendrement ses lèvres des siennes pour mieux les frôler à chacun de ses paroles murmurées sur un ton qu’il laissait libre à Mei d’interpréter à sa convenance :

« Ou bien est ce suffisamment lourd pour plonger ta gorge dans un mutisme total ? »

Se calant finalement contre son torse chaud, les deux paumes de ses mains se plaquèrent contre son torse alors qu'elle cachait son nez dans son cou, entrant à nouveau dans ce mutisme qui en disait plus que si elle avait finalement ouvert la bouche. Son souffle naviguait doucement sur sa peau et elle avait fermé les yeux au contact de sa main sur ses cheveux. Se laissant caresser avec douceur comme un animal craintif, les ongles de la belle griffonnaient légèrement le torse de son amant dans son entreprise de la rassurer.
Puis doucement il vint se saisir de son menton, relevant le visage de la jeune femme vers lui alors qu'il pouvait lire dans ses prunelles toute la détresse qui s'en échappait dans ce moment de doute intense. Ses lèvres se liant délicieusement aux siennes, son coeur n'en fut que plus léger après cet échange étrange dont ils avaient tout deux été les acteurs. Leur nez se frôlèrent tandis qu'il collait son front au sien et qu'il en venait à scruter sa belle prunelle claires de ses yeux sanglants et dévorant aussi bien d'amour que de curiosité.

Enveloppé par ce regard, sa langue se délia quelque peu mais sûrement pas assez.

" - Je... Ce ne sont que... Enfin... "

Oui, c'était sûrement ça. L'information lui semblait trop lourde à lui offrir si bien qu'elle ne parvenait pas à s'extraire de sa gorge et elle referma la bouche juste après cet échange sans intérêt qui ne ferait que confirmer les doutes de son tendre amant. Mordant sa lèvre inférieur, le regard de Mei se fit encore fuyant avant de finalement venir percer celui de son amour. Non, elle ne pouvait décidément pas lui avouer qu'un autre homme se jouait d'elle et de ses instants d'inattention pour lui voler ses lèvres avec une infinie douceur. Elle ne pouvait pas dire à Eizo qu'elle n'était pas parvenue à esquiver plus de trois fois les baisers d'un autre que lui et qu'elle lui avait elle-même délivrer un même s'il n'était pas sur ses lèvres.
Ce n'était pas une peur viscérale de le voir s'énerver qui la plongeait dans son silence mais bien la peur de le voir déçu, la peur de le voir s'éloigner pour la quitter alors qu'à présent il tenait son coeur à vif entre ses mains chaudes et larges et qu'il le faisait battre aux pressions de ses doigts de par ses paroles d'amour.

Elle fit alors remonter ses mains vers le visage du beau bretteur, une main englobant avec tendresse sa mâchoire tandis que l'autre venait se perdre dans sa chevelure de jais. Elle reprenait doucement le pas sur cet instant de faiblesse en renversant la situation de ses délicieuses caresses qui lui redonnerait cet aspect de chaton face à elle qui lui permettait de maintenir une douce domination quand elle castrait le fauve qu'il était.
Un sourire se dessinant sur ses lèvres charnues, le bout de son nez cajolait le sien alors que sa voix se faisait plus assurée et tout en douceur pour lui offrir la sérénité qu'il devait attendre depuis quelques minutes déjà.

" - Oublis ça... "

Si la situation et ce qui commençait entre eux ne plaisait guère au Bretteur de la Brume, il serait mentir que de dire qu’il ne se sentait pas dans le plus bel endroit du monde à voir blottis ce corps parfait contre ce qui constituait son plus bel et redoutable outil de mort. Son musculeux corps puissant zébré de cicatrice se réchauffait et son comblait d’amour au contact de cette femme qui faisait vibrer sa peau et battre son cœur. Eizo serra plus encore l’étreinte de ses doigts pour gouter avec gourmandise la sensation de ses ongles gravé sa peau de mots qu’il ne savait interpréter que comme étant tourmenter.

Elle lui mentait … Il le voyait à son attitude, le sentait de son instinct et l’entendait au son de son cœur qui ne battait plus à l’unisson du sien. Les yeux vermillions du Shinobi de la Brume parcoururent le lointain par delà la vitre de la fenêtre, comme s’ils cherchaient dans la nuit et la brume de quoi s’affirmer que tout ceci n’était rien d’autre qu’un mauvais rêve. Ce qu’elle disait n’avait aucun sens, brisé dans sa confession par un sentiment ne saurait décrire car il ne la connaissait pas. Shiliew avait pour habitude de lui dire que l’innocence n’existe pas, qu’il n’y a que des degrés de culpabilité ; Pour une fois, Eizo partageait la vision de son défunt maitre, espérant juste que celle de Mei ne le fasse pas entrer dans un état qu’il regretterait une fois la sérénité retrouvée.

Le doute habitait l’esprit d’Okamura alors qu’il détournait ses yeux de ceux de sa Douce, il sentait clairement que la situation faisait souffrir son bel amour et il n’était pas genre d’homme à, d’ordinaire, soumettre la femme de ses rêves aux affres de la torture mentale. Oublier était une option qu’il était prêt à envisager … Mais il voulait savoir, en avoir le cœur net, ne pas vivre avec le poids d’une affabulation grotesque qui offrirait au démon logeant en son sein tout le loisir d’affaiblir plus encore le sceau qui le retenait. Et plus que pour la protection des autres contre la menace Rokubi, il souhaitait savoir ce qui tourmentait tant Mei …

Les mains de la sublime Mei s’approchèrent alors et sortirent Eizo de ses craintes en se plongeant dans la toison capillaire couleur jais et en encadrant son menton de cette sempiternelle façon propre à la belle Mizukage. Du bout de son nez elle cajolait le sien et cette simple marque d’affection était prompte à calmer les ardeurs du Bretteur qui n’avait que trop rêvé ses marques de tendresse. Amoureusement, il déposa ses lèvres sur le sourire de son amour pour lui signifier toute sa confiance comme sa foi en elle au travers d’un baiser bien particulier. Ses bras se firent plus présent encore alors que ses mains se déposaient sur la taille de guepe de sa douce. Rouvrant ses yeux pour dégager ses grenats iris, Eizo murmura alors :

« Pas question … ! »

Son regard tendre affichait une froide détermination, de celle qu’il mettait en jeu lors de ses éternels combat et qui était à même de lui faire décrocher les plus difficiles victoires. Il ne voulait plus entendre de faux semblants, ne souhaitait plus la voie mentir … Il voulait simplement la vérité et si l’affronter lui faisait peur, il était résolu comme jamais. Trop longtemps Okamura avait été le jouet du destin mais Mei l’avait changé et avait fait de lui un homme capable de se prendre en main et d’assumer toutes les facettes de sa vie. Plongeant son regard dans les émeraudes de sa douce, il fit frémir les pulpeuses lèvres de sa Mizukage en ouvrant les siennes pour souffler :

« Je préfère la vérité aux pires scénarios que me propose mon imagination qui craint de te voir partir et jamais revenir … »

Elle pouvait voir que son tendre amant tentait de ne pas lui laisser reprendre les rennes mais il était déjà trop tard. Soutenant le regard du shinobi de la brume elle ne parla encore, l'écoutant sans rien dire, cependant ses belles prunelles ne fuyaient plus et son coeur reprenait un rythme plus lent et doux. Dans l'exaltation de ses sens par l'excitation il pouvait obtenir tout ce qu'il désirait mais une fois que tout redescend voilà qui était peine perdue et il pouvait dès à présent lire dans le regard de sa belle que doucement elle le chevauchait à nouveau de toute cette prestance qui le faisait frémir.
Jouant de son corps, elle fit tomber Eizo en arrière sur le lit. Le chevauchant comme une déesse, elle avait posé ses paumes sur son torse et se trouvait assise et droite sur lui, compressant ses seins entre ses bras alors que son regard avait à présent une tout autre teinte. Plus vive et transcendante, elle le couva un instant de somptueuses caresses avant de finalement prendre le pas et venir s'installer sur lui, ses ongles griffant son torse en même temps qu'elle s'offrait quelques nouvelles secondes de plaisir.

Alors ses mains glissèrent vers ses flans tandis qu'elle se penchait vers lui, attrapant ses bras et l'obligeant à la saisir avec plus de fermeté tandis qu'elle venait à poser une paume près de sa tête et que son nez venait se frotter contre le sien. Un sourire carnassier se dessinant sur ses délicieuses lèvres, elle vint lui voler un baiser violent avant d'ôter avec vivacité ses lèvres des siennes. Doucement son visage était redescendu vers son oreille pour venir lui murmurer ces vérités qu'il voulait connaitre.

" - La vérité ? C'est que je suis certaine que tout ce que tu imagines est cent fois pis encore que ce qui a pu arriver durant ton absence. "

Elle croqua alors le lobe de son oreille, le suçant à peine une seconde avant de se relever et de se cambrer en arrière, lui offrant quelques mouvements divins alors qu'elle plantait sans vergogne ses ongles dans ses pectoraux puissants et qu'elle lui offrait une vue des plus saisissantes sur chacune de ses formes qu'il aimait parcourir. Dominant à son tour le délicieux jeu auquel, ils se livraient; Mei dirigeait avec puissance chacun des mouvements fugaces de son bassin.
Puis elle plongea à nouveau vers son amant. Attrapant chacun de ses bras au passage et remontant ses derniers au-dessus sa tête. Il dut sentir quelques secondes trop tard le mur heurter ses poignets qui furent bien rapidement retenus par un Doton habillement placé contre le mur. Il avait déjà été immobilisé au sol par ses youton et à présent il l'était dans son lit. La belle le relâcha, ses poignets bloqués contre le mur elle fixa sa belle prunelle de Jade dans ses iris sanglants.

" - Qu'importe le passé quand je n'ai d'yeux que pour toi dans le présent. "

Alors doucement elle rompit le contact visuel, sa bouche descendant dans son cou pour le sucer avec une ferveur son égal alors que ses hanches s'animaient toujours comme celles d'une déesse et que ses doigts courraient sur sa peau pour lui offrir des caresses plus sensuelles que tendres. Elle voulait l'entendre gémir de plaisir à son oreille et lui faire oublier ces mots qui n'auraient jamais du sortir de sa bouche pour lui inspirer le doute.

C’est comme si Mei avait changé du tout au tout en un instant … Elle qui paraissait si perdue et désemparée il y a une fraction s’affichait maintenant comme la redoutable femme forte qu’elle n’avait cessé d’être tout au long de son règne à la tête des troupes Ninja du Pays de l’Eau. Et il devait bien reconnaitre que cette femme là était infiniment plus désirable que celle qui ne semblait pas assurée et hésitante, bien que cette dernière ait un côté touchant qui intimait la protection. Basculant sur le dos suite au mouvement autoritaire de son amour, Eizo sentait le plus soyeux des fourreaux auréoler d’une chaleur bienfaisante le siège de sa virilité et il ne fut que plus excité par tant d’initiative de la part de Mei.

Ses caresses avaient, de toute façon, toute la force et l’habileté nécessaire à la naissance du désir dans son bas ventre et la Mizukage ne serait probablement pas mécontente des réactions de son homme qui frémissait sous ses caresses et en oubliait presque le sujet de leur querelle précédente … Un baiser féroce intima au Bretteur qu’il n’était pas bon rester spectateur du cadeau que lui offrait cette tigresse affamée. Il la saisit avec force et accompagna chacun des mouvements de son bassin alors que la jeune femme se penchait vers son oreille et lui murmurait des mots qui, sans lui faire oublier toute sa curiosité, surent le rassurer.

Une moue de douleur peint le visage du dernier Okamura quand les ongles de son amour s’enfoncèrent dans ses pectoraux soulevés par des respirations puissantes où on pouvait sentir exsuder le plaisir. Elle le dominait et il ne pouvait que se laisser faire devant tant de savoir faire … Même quand elle emprisonna ses mains dans un Doton, le Bretteur ne réagit pas plus que d’ordinaire, esquissant une moue furieuse qui fut bien vite étouffée par un râle de plaisir et un souffle d’aise à l’écoute de tout l’amour que semblait bien lui porter Mei. Il gémit doucement sous les assauts de sa bouche et laissait son souffle gagner en puissance et en intensité à chacun des savants coups de bassin que pouvait lui administrer sa magnifique tortionnaire !

Mais progressivement, alors que tous deux semblaient bien monter vers l’extase commune, Eizo sentit une voix en lui murmurer qu’il n’était pas digne de telle femme … Qu’il n’était pas véritable homme à se contenter de tout ce plaisir sans chercher à en offrir le centuple à sa partenaire. Mordant sa lippe pour essayer de laisser dans son esprit ces pensées, le Bretteur ne put s’empêcher d’y penser sans cesse et c’est à quelques coups de reins du bonheur qu’il prit le taureau par les cornes et ce décida à partager un moment orgasmique total avec son amour !

Rouvrant les yeux, Eizo ne voyait plus de ses iris vermillons mais bien au travers de pupilles dorées aussi décolorées que possible qui trahissaient l’utilisation du Chakra de ce redoutable démon siégeant dans ses entrailles. Les mèches de ses cheveux s’affinèrent et s’étirèrent plus encore pour renforcer un aspect sauvage transpirant de ses canines hypertrophiées et de ses ongles plus semblables à des griffes désormais. L’ensemble des muscles sembla gagner en volume et s’étirer pour disposer d’une corps encore mieux proportionné alors que des éclairs blancs auréolaient son corps et chatouillaient la peau de sa partenaire de spasmes supplémentaires propices à la faire monter encore plus haut sur les sentiers du plaisir !

Les poignets d’Eizo brisèrent le Doton avec une facilité déconcertante et c’est à une vitesse folle que les mains du jeune homme empoignèrent l’opulente poitrine de son amour pour la masser avec autant de force que de tendresse. Ses pouces jouant avec les deux extrémités rosées durcies par le plaisir, Okamura plaqua son visage contre celui de Mei pour enfourner sa langue dans sa bouche et lui offrir le plus puissant et le plus sauvage des baisers ! Animal dans son attitude, Eizo essayait de jouer à l’unisson des coups de bassin de sa partenaire pour donner de subtils coups de reins à même de décupler leur plaisir. Décollant ses lèvres de celles de Mei, encore unis par un mince filet de bave, Eizo planta son regard doré dans les émeraudes de son amour et lui énonça avec puissance et passion :

« Tu es mienne ! »

La langue du jeune homme passa sur les pulpeuses lèvres de son amour avant de les unir dans un nouveau baiser. Ses mains jouaient encore avec les seins de la belle alors que son bassin heurtait avec plus de force celui de Mei pour la pousser à étouffer des cris de plaisir dans sa gorge. Délaissant l’opulente poitrine d’un de ses bras, Eizo empoigna une fesse pour coller encore plus leurs deux intimités ! Il n’avait pas oublié sa question … Pas oublié son envie de savoir … Seulement en l’instant, il voulait combler de plaisir cette femme qui l’avait choisi … Car s’était bien de cela qu’il était question !

Les poignets de son amant se délivrèrent au même moment où elle sentit un délicieux courant électrice parcourir son être, lui faisant cambrer le dos dans un murmure qui inspirait aux vices. Ses prunelles n'eurent qu'à peine le temps de se braquer sur lui qu'il la saisissait déjà avec poigne et force. Et la belle fit de même. Il portait certes une bête en ses entrailles mais Mei était une bête elle-même, ses griffes se planta dans sa chair, elle laissa un gémissement s'échapper de sa gorge lorsqu'il argumenta davantage la raison qui l'avait placé dans son lit. Il était un formidable amant qui ne la craignait pas et il en allait tout de même pour la jeune femme qui voyait en sa statue de Jinchuuriki une excitante sensation de crainte s'il venait à s'emparer entière du bellâtre.
Leurs bouches se liaient et se déliaient dans des étreintes plus féroces les unes que les autres comme s'ils avaient voulu s'entre-dévorer pour ne plus faire qu'un. Ses hanches s'étaient prises au jeu de ses mouvements puissants et l'attrapant derrière la nuque, elle le remonta jusqu'à elle pour le faire s'asseoir.

Chaque caresses. Chaque souffles. Chaque coups. Tout avaient le don de le rendre encore plus désirable. Encore aurait-il ajouté une petite chose et elle serait devenue totalement folle. Déliant un instant sa bouche de la sienne, elle vint à lui répondre, un sourire de prédateur affiché sur sa bouche.

" - Je l'espère bien. "

L'instant d'après sa langue roulait de sa bouche sur sa langue pour venir sucer et croquer avec douceur le lobe de son oreille comme elle aurait pu le faire avec le jouet délicieux qu'il possédait entre ses cuisses et dont elle se servait déjà avec beaucoup de ferveur. Prit de violence dans ces ébats, elle ne pouvait que rivaliser contre le fauve qui venait de s'éveiller contre le Jinchuuriki. Il avait certes la facilité de faire appel à un démon intérieur mais rien n'empêchait la Mizukage de faire appel à toute cette contenance, toute cette retenue dont elle avait fait preuve des années durant. A présent son corps lui hurlait de profiter de la moindre étreinte puissante qui savait recharger ses sens comme jamais, elle se sentait revivre lui en elle.

Le repoussant alors à nouveau en arrière pour le faire tomber contre les oreillers, elle l'attrapa entre ses propres griffes. Une main encrée dans son flan et l'autre à son épauler. Elle roula alors sur le côté. Quittant le lit pour retomber violemment contre le sol alors que sa bouche après lui avoir un nouveau baiser croquait sa clavicule et le fit se remettre sur le dos.
Dévoilant une canine perverse, elle offrit quelques paroles à son geste.

" - Je ne veux pas briser mon lit... "

La belle se laissa alors envahir d'une chaleur particulière. Elle mettait en scène son propre chakra dans la joute et il était d'une chaleur si tendancieuse qu'il en venait à faire rougir la belle tout en l'auréolant d'une énergie rougeoyante, comme si elle contenait ce formidable dont qui lui permettait de contrôler la lave et qu'elle le faisait jouer en ses entrailles avant de stimuler d'avantage son corps et celui de son amant à qui elle offrait toujours des mouvements plus forts et prolongés. Emplie d'une nouvelle force, ses cheveux semblait prit dans les vents chauds qui remontaient vers le haut. Elle était une bien belle Andromaque chevauchant son Hector.

Le musculeux Bretteur en semblait bien être qu’un jouet entre les griffes de son exigeante partenaire alors que leurs lèvres s’unissaient fougueusement et que leurs corps s’échauffaient sous leur multiples caresses appelant bien des vices et bien des folies. Il ne réagit pas outre mesure quand la belle lui signifia qu’elle comptait bien être sienne, se contentant de serrer ses doigts avec plus de force sur la fesse de son amante alors qu’il laissait sa bouche dévorer à nouveau les pulpeuses lèvres de sa douce.

Puis il fit usage de toute sa force et de toute son assurance pour faire rouler Eizo sur le côté et tous deux retombèrent au sol pour suivre les exigences de l’aspect dominateur de cette sublime jeune femme dont Okamura n’était que trop amoureux. Il étira un sourire prédatoriel aux paroles de son bel amour et se contenta de pincer l’extrémité rosée du sein qu’il tenait en main avant de sentir une douce chaleur nimber la partie de son corps qui s’agitait en elle. Ses yeux se plissèrent devant cette agréable sensation et Eizo fut un instant subjuguée par la vision de cette nymphe au corps parfait et aux cheveux dansant dans les airs pour prendre la forme d’une métaphorique couronne. Il ne voulait pas l’avouer, mais il aimait être ainsi chevauché par la Mizukage lui offrant mille plaisirs interdits.

Ses muscles se tendirent sous la naissance d’une sensation plus qu’agréable et ses doigts lâchèrent pas partie la plus charnue de l’anatomie de Mei pour glisser amoureusement sur son ventre, alors que les lèvres fines du Bretteur mordaient la lippe de son amour. Ses iris vermillon cherchant les émeraudes de la belle Terumi pour un sensuel jeu de regard à même de décupler le désir, Eizo porta un coup de rein plus fort que les autres pour accompagner le passage de ses doigts sur la zone la plus sensible du corps de la plantureuse jeune femme pour la noyer sous des caresses et des cajoleries à même de décupler son plaisir.

Refermant ses doigts sur le menton de Mei pour la forcer à relever la tête, le jeune homme entreprit de couvrir le cou de son amour d’une foule de baiser, laissant quelques parties de peau rouler entre ses dents et s’appliquant à la sucer langoureusement par endroit. Cherchant à faire monter sa partenaire sur les chemins du plaisir total sans en exploser littéralement lui aussi, Eizo comptait également profiter de cet état pour questionner à nouveau … Sa curiosité n’était pas satisfaite et il comptait bien obtenir une véritable réponse avant de débuter sa journée. Accompagnant les chevauchées de Mei de queqlues coups de reins, Okamura finit par coller son front à celui de sa belle pour mieux planter son regard sanglant dans les beaux yeux de celle qui faisait battre son cœur :

« Serais tu plus enclin à tout m’avouer maintenant ? »

Ne cherchant pas à laisser Mei reprendre son souffle, le Bretteur plaqua ses lèvre contre les siennes pour un énième baiser enflammé alors que ses doigts se faisaient bien plus entreprenant et effleuraient ardemment toute la féminité de sa belle. Laissant courir sa langue sur le cou de la Mizukage pour mieux s’en retourner dévorer ses opulents seins, Eizo espérait bien entendre une réponse soufflée à ses oreilles. Dans le cas contraire, Mei serait à même de lui offrir un peu plus de fureur dans leur ébat qui ne manquait pas de passion pour autant !

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