₪ Demeure d'Hatake Kakashi.

₪ Le calme, mais surtout la tempête ₪
[Nara Yûko]

La nuit fut assez courte, les nouvelles avaient étés nombreuses durant la nuit et quelques révélations l’avait légèrement troublé. La rencontre avec la double personnalité de sa secrétaire Rin avait été violente et il avait vraisemblablement réussit à faire revenir la jeune femme en lui parlant, en la motivant à travers ses mots, mais combien de temps cela allait rester ainsi ? Cette seconde présence dans sa tête semblait être son côté obscure, une personne qui faisait tout ce que Rin n’osait pas faire, dire et elle semblait en vouloir tout particulière à l’Hokage qui semblait encourager la secrétaire à luter de toute ses forces. Contre toute attente, il passa sa soirée au bureau, réfléchissant à ce qu’il venait de ce passer et surtout à penser à la jeune femme qui devait être dans tous ses états. Ne voyant pas le Shinobi revenir lui annoncer de mauvaises nouvelles, il comprit qu’elle avait dut se calmer durant la nuit ou quelque chose du genre.

La matinée approcha et le soleil ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Kakashi n’avait pas bougé et comme toujours n’avait pas fait sa dose de travail, le mettant une nouvelle fois en retard dans ses plans. Soupirant, il savait que Rin ne viendrait pas de toute la journée voir même le lendemain, elle avait une mission à remplir et il était certain que ça allait lui permettre de s’aérer un peu avant de revenir pleine de vie et motivée pour rattraper tout le retard que l’Hokage aurait prit durant ces journées. Et parlons en de cette première matinée sans sa secrétaire, arrivée plus qu’en avance, il pouvait gagner du temps, mais comme toujours, il était d’une lenteur sans nom et il n’avait aucune idée d’où pouvait bien se trouver sa Nibanme. Une jeune femme du clan Nara qui n’était pas vraiment comme ses cousins et cousines. C’était cette particularité qui lui avait attiré l’œil et avait rapidement fait d’elle sa seconde dès son accession au grade d’Hokage.

Oh, il aurait très bien pu prendre Gaï ou encore Asuma, mais ces derniers sont pour lui d’excellents instructeurs et il voulait un esprit vif et un caractère bien trempé pour bien travailler. Avec elle, il était certain que lorsqu’il ne serait pas la, elle prendrait les choses en main et ferait respecter l’ordre. Soupirant une nouvelle fois, il venait de fermer encore un dossier qu’il venait de tamponner, acceptant qu’une équipe de Genin quitte le village accompagnés d’un Jonin formateur. Autant dire qu’il lisait bien trop de truc du même genre et que ça commençait à le lasser. Vers midi, il ne tarda pas à prendre une bonne partie des dossiers tout en sortant de son bureau, faisant plusieurs mètres avant d’ouvrir une nouvelle porte, celle du bureau de la jeune femme du clan Nara. Apparemment, les lieux étaient vides et il ne perdit pas son temps pour poser les dossiers tout en inscrivant un petit mot gentil à son attention.

▬ Merci beaucoup.

Oui, plutôt deux mots et un ordre camouflé la dedans. Tout seul, il ne pourrait pas venir à bout de toute cette paperasserie et il repartit dans cet endroit maudit pour continuer tout le long de la journée. Il se surpris à faire plus de travail qu’à l’habitude, surement l’état de Rin le poussant à en faire un peu plus. La lune fin finalement reprendre sa place sur le soleil et l’Hokage décida que s’en était terminé pour sa journée de travail. Il n’en pouvait littéralement plus et sa main droite était engourdie. Se levant et s’étirant de tout son long, il descendit les nombreuses marches de sa tour et annonça à la jeune femme à l’accueille qu’il rentrait chez lui pour la nuit et que s’il y avait un problème, que l’on vienne le chercher le plus rapidement possible. Il en avait marre et avait qu’un désir, faire un petit tour et tomber dans son lit.

Sa main engourdit dans sa poche, l’autre tenant l’un de ses romans, il ne tarda pas à se mettre en direction du cœur du village. Sa demeure n’était vraiment pas loin de la tour… pour ne pas dire juste derrière, mais il avait besoin de faire un petit tour. Comme toujours, on le salua respectueusement lorsqu’il croisait les passants nocturnes. C’était quelque chose qu’il n’aimait pas vraiment, être au centre des discussions et qu’on s’incline constamment à son passage, s’en était presque gênant. Prenant son temps et n’éprouvant aucun désir de dépenser son argent pour manger un bout, il rentra finalement chez lui après plusieurs minutes de marche. Il ne prit même pas la peine d’allumer la lumière, retirant simplement sa veste de Jonin qu’il possédait toujours avant de se laisser aller dans ce lit pour deux.

Posant son bandeau frontal sur la table de nuit ainsi que son livre, il ferma les yeux quelques instants, profitant du calme apparent avant qu’il ne commence à se faire à manger.

Le soleil n'était pas encore levé que déjà j'avais reçu un message urgent. Kakashi semblait occupé et dans ses cas là, c'était moi qui m'y coller. La situation semblait tendu aux frontières du pays, ils avaient besoin d'aide pour résoudre les problèmes et accessoirement, parlementer avec les responsables d'une telle crise. M'éclipsant du village rapidement, je mis de nombreuses heures à rejoindre le lieu de cette vendetta. Ils n'auraient pas pus se rebeller plus près ?

Quoi qu'il en soit, une fois sur place, je pus remarquer avec lassitude que cette situation de crise n'avait rien de menaçante ... Un ivrogne qui avait persuadé quelques parias de s'opposer à Konoha. Une belle blague, si vous voulez mon avis. Mais par mesure de sécurité, il valait mieux refroidir les ardeurs du ninja déchu. En effet il lui suffirait de persuader la mauvaise personne et l'utopie deviendrait réalité. Un risque à ne pas prendre, surtout aujourd'hui et dans les conditions économiques et militaires actuel. Il fallait la jouer et fine. Dommage Kakashi serait sans second pour la journée ... Il allait devoir travailler le bougre.

Les heures défilèrent et la nuit ne tarda pas à pointer le bout de son nez. La situation commençait clairement à m'énerver d'autant que les arguments de l'ivrogne n'était pas plus cohérent que ceux d'un enfant de 2 ans. Je décidais alors de déléguer. Après tous j'avais calmé le jeu, il était seul à présent, mes subordonnés pouvaient s'en charger !

Reprenant la route vers Konoha je passais rapidement dans le bureau de Kakashi, remarquant alors son absence. Il devait surement être rentré chez lui. Prenant la direction de ses appartements, j'eus la surprise de découvrir des lieux sans âmes qui vivent. Pénétrer chez lui était d'une telle simplicité que cela en devenait navrant. Et puis j'entendais du bruit, notre vieux machin endormi venait donc de rentrer !

Il semblait épuisé, éreinté par ses journées interminable à dialoguer avec le monde, il était si fatigué qu'il ne remarqua pas ma divine présence. Ce n'était qu'une question de temps. Souriant dans l'obscurité, mes doigts se mirent a créer une multitude de filament bleu et jaune. Créant dans un bourdonnement silencieux, des éclaires minuscule. Ce n'était ni une attaque, ni un piège, c'était plus une façon de dire : "Hey Kakashi ! Je suis là ! ". Et le message semblait être bien passé.

— Hokage-sama ... Vous êtes inconscient de ne pas fermer chez vous ! Imaginez que je sois emplie de mauvaises intentions ?

Puis, je finis par m'approchais du chef de village, lui laissant découvrir un corps habillé d'une tenu de combat. Je doutais fort qu'il soit au courant de cette mission que j'avais dû réaliser en urgence. Et je n'avais franchement pas envie de lui faire un rapport écrit, lui faire un rapport orale pour ensuite l'embêter serait bien plus marrant.

— Tu n'étais pas au courant de la mission d'urgence aux frontières je suppose ?

Dis-je en laissant naitre des filaments électriques dans ma main. Un sourire étrangement serein, comme ci je lui préparais bien pire qu'une simple question. Il devait s'en douter, je faisais rarement des déplacements inutiles.

₪ Le calme, mais surtout la tempête ₪
[Nara Yûko]

Installé sur son lit, laissant ses sens s’éteindre petit à petit, il sentait son corps se détendre et sa main ne le faisait plus autant « souffrir » il pouvait se reposer tranquillement à présent. Du moins c’est-ce qu’il pensait, car rapidement quelques éclairs apparurent dans un coin de la demeure, un signal qu’il ne connaissait que trop bien, cela faisait plusieurs années qu’il voyait assez souvent cette manie chez sa seconde. Une façon de montrer qu’elle était la et elle ne tarda pas à élever sa voix, disant qu’il devrait fermer sa porte pour que personne ne puisse y entrer, surtout les personnes mal attentionnées. Un sourire invisible dans la nuit apparu sur son visage, elle ? Ses intentions ne pouvaient pas être « bonnes » non, si elle était venue jusqu’à sa chambre, ce n’était pas pour lui dire bonsoir et lui souhaiter de doux et joyeux rêves. Non, il allait devoir se méfier.

▬ Te connaissant… tu serais rentrée par n’importe quel moyen hein ? Avec ou sans bonnes intentions non ?

C’était ce genre de femme qui arrivait à ses fins malgré les obstacles et c’était pourquoi il l’aimait bien en tant que seconde. Une femme de caractère qui connaissait les règles de ce monde et qui jouait avec. S’approchant de lui, l’homme ne tarda pas à se redresser, s’asseyant sur le coin de son lit tout en allumant la lumière afin de pouvoir contempler la jeune femme en tenue de combat, montrant qu’elle avait passée une journée éprouvante. Il ne voyait aucunes traces de combats, aucunes traces de blessures, rien de visible dans tous les cas. Elle ne tarda pas à le surprendre en lui disant qu’il n’était pas au courant de la mission d’urgence aux frontières du village. Haussant un sourcil, il devait avouer qu’il n’avait pas été informé de ça, mais apparemment, elle s’en était occupée non ?

▬ Oh ? Ainsi tu viens faire ton rapport directement chez ton Kage alors que tu ne lui as rien dit de ce problème ?

Une nouvelle fois elle jouait avec son affinité Raiton pour tenter de faire peur à Kakashi ou plutôt pour montrer qu’elle pourrait le donner un petit choc électrique comme elle avait souvent l’habitude de lui donner pour le motiver, pour qu’il puisse travailler plus rapidement. Ses méthodes de motivations étaient douteuses certes, mais elles avaient le goût d’être efficaces et de remettre le Kage dans le droit chemin alors qu’il baillait aux corneilles ou lorsqu’il préférait lire ses Icha Icha au lieu de ses rapports quotidiens souvent ennuyeux et rébarbatifs. Souriant, il regardait cette métisse faisant pourtant partie du clan Nara, montrant qu’elle n’était pas spécialement comme ses cousins et cousines.

▬ Que fais-tu ici Yukô ?

Elle ne la pensait pas venir simplement pour faire un rapport de mission quoi que… si c’était un problème grave, elle serait venue directement le voir ? Non… Elle n’aurait pas attendue dans sa chambre pour lui parler si ça avait dégénéré. Il en aurait été rapidement informé et aurait prit les décisions nécessaires au plus vite. Il se demandait donc ce qu’elle faisait dans sa demeure à une heure pareille ? Cette femme était un vrais mystère quand elle s’y mettait, mais bon, cela ne faisait il pas son charme après tout ? Poussant le visse, il regarda la cuisinière non loin de la, puis la jeune femme qui n’était plus très loin de lui, s’étant approchée de quelques mètres.

▬ Tu ne voudrais pas préparer un repas à ton Kage par hasard ?

Je souris lorsqu'il répondit à ma première pique. Il savait très bien que je serais rentrée quoi qu'il arrive et quelque soit les sécurités. Cela faisait des années que nous nous connaissions et il n'était plus très difficile d'anticiper les mouvements et pensés de l'autre. Se redressant doucement, Kakashi s'assit au bord de son lit, profitant alors du calme pour allumer la lumière. La pièce était enfin visible. Un pseudo bordel organisé y régner, rien de très étonnant.

Vient alors le semblant d'étonnement. Il savait très bien que je prenais mes décisions seule et que mon rapport serait le plus chiant à retranscrire possible. Souriant de nouveau, je commençais clairement à m'avancer vers lui. Continuant à jouer avec la foudre qui sortait de mes doigts.

— Un ivrogne ayant regroupé quelques parias, rien de menaçant une fois le dit ivrogne débourré ... Tu demanderas aux hommes encore sur place de te faire un rapport.

Comment t'emmerder plus que je ne venais de le faire ? Une pseudo description de la situation, un rappel succinct de la maitrise actuel et surtout ... renvoyer la charge aux autres. Un pseudo rapport bien chiant qui ne l'aiderait en rien. Et puis, il posa la vrais question. Ce que je faisais ici. Un nouveau sourire s'afficha sur mon visage, lui donnant quelques réponses silencieuses. Je m'approchais davantage encore, séparant nos corps d'un petit mètre. Mordant ma lèvre inférieure, j'avais une idée assez claire de ce que je faisais ici.

Je vis alors son regard s'échapper du mien pour chercher quelque chose derrière moi, et puis retour sur ma personne. Il me posa alors une question presque innocente. Si je voulais lui préparer à manger ? Possible, mais j'avais mes conditions. Portant alors une main à ma veste de juunin, je descendis la fermeture jusqu'à ouvrir complètement la veste. Mon regard toujours ancré dans celui de mon Kage, je fis glisser la veste le long de mes bras jusqu'à ce qu'elle épouse le sol.

M'approchant davantage encore, je pouvais presque le toucher. Pliant petit à petit les genoux, mon visage atteint rapidement le même niveau que le sien. Ma main saisit alors son menton avant créer une nouvelle vague électrique. Plus désagréable de douloureux, mon action n'avait aucun but précis, à par celui de l'embêter encore plus. Et puis je me redressais avec toute la grâce qui m'habitait, frôlant son visage de mes lèvres.

Me dirigeant non calmant vers la cuisine, j'entrepris de nourrir celui qui guidé ce village. Aller au plus simple et au plus rapide pour nourrir la bête. Lorsque tout fut mis sur le feu, je retrouvais mon Hokage, toujours assis sur son lit. Allais-je poussé le vice à mon tour ? Bien sûr que oui. Retirant le juste au corps qui me servait de haut, je récidivais pour le bas, me retrouvant rapidement en sous-vêtement. De quoi tester son perverometre...

Et puis, lorsque l'odeur de nourriture devint plus présente, je retournais en cuisine. Finissant le plat et le servant dans un des bols fraichement lavé. Posant alors le bol sur le plan de travail, je me retournais vers Kakashi pour lui dire d'une voix faussement confuse et enfantine.

— Il va falloir vous lever ... Kakashi-Sama ...

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[Nara Yûko]

Serait-elle presque aussi flémarde et nonchalante que lui-même ? Préférant ne rien dire de cette crise, elle ne donna que quelques détails, refourguant la sale besogne aux quelques Shinobi qui étaient avec elle. Il ne perdra pas de temps à les convoquer pour qu’ils lui donnent une version longue et détaillée, non pas comme ce que venait de lui dire Yukô qui ne semblait vraiment plus intéressé par cette crise. Sachant pertinemment cela, il lui demanda ce qu’elle venait faire la, elle qui s’approchait dangereusement de lui, ses mains électrifiant l’air. Il demanda même si elle ne voulait pas lui préparer quelque chose à manger, il n’avait pas vraiment envie de se lever alors autant déléguer cette nouvelle tache à sa seconde. Cette dernière avançant toujours, elle ne tarda pas à se délester d’un poids, laissant glisser sa veste de Jōnin noire jusqu’à ce qu’elle tombe au sol.

Installé sur le coin de son lit, il regardait cette scène qui voulait dire énormément de chose qui qui était finalement muette. Se penchant vers lui, l’Hokage ne bougea pas d’un pousse, regardant la belle plonger le regard dans le sien tout en se penchant vers lui, lui prenant le menton pour lui déverser une décharge Raiton dans tout le corps, le faisant légèrement sursauter de sa place. Comme toujours, elle aimait jouer avec son élément et embêter son supérieur, un petit jeu qu’elle appréciait tout particulièrement et qui ne le dérangeait pas particulièrement finalement. C’était une sorte de petit rituel entre les deux personnes, mais depuis quelques temps, c’était plutôt pour le motiver à travailler, mais la… Simplement pour l’embêter ou plutôt le réveiller, lui qui s’était assoupit pendant quelques secondes. Un véritable bonheur…

Toujours plus proche de lui, elle se redressa finalement et quitta le lieux, se dirigeant vers la cuisine ou elle allait préparer un rapide repas. Il y avait toujours des produits frais, surement était-ce l’avantage d’être Hokage et d’avoir des gens attentionnées à son service. Elle ne tarda à mettre quelque chose sur le feu, préparant le repas pour lui et surement pour elle. Retournant vers son supérieur de sa démarche féline et assurée, elle se planta de nouveau devant lui, lui offrant une vision que de nombreux Shinobi du village auraient appréciés et auraient même étés prêt à tuer pour voir pareille scène. L’entement elle retira son juste au corps sombre, délivrant sa poitrine compressée & oppressée par le tissus, puis ce fut au tour du bas, ses vêtements finissants leurs courses sur le sol, ne lui laissant que quelques morceaux de tissus en guise de sous vêtements.

Certaines personnes auraient très certainement bavé ou bien auraient eux des montées de chaleur importantes en voyant pareil miracle, mais la nonchalance habituelle de l’Hokage était toujours autant présente. Mais ça aurait été une insulte pour elle de ne pas regarder ce qu’elle lui offrait sur un plateau d’argent. Son regard faisant un long et lent chemin de haut en bas avant de revenir se planter dans les yeux de la jeune femme qui ne tarda pas à se rendre dans la cuisine pour nettoyer deux bols tout en versant ce qu’elle avait préparée dans ces derniers. Posant le tout sur le plan de travail, elle se retourna et lui annonça qu’il devrait se lever pour pouvoir manger.

Il était certain qu’elle jouait un jeu dont Kakashi aurait du mal à s’en sortir indemne s’il ne jouait pas au jeux de la dame. Lentement il se redressa, parcourant la peau et les sous vêtements noirs de la jeune femme jusqu’à s’arrêter devant elle, à une trentaine de centimètres. Tendant son bras, sa main passa à quelques centimètres du visage de Yukô, ne faisant que le frôler pour attraper quatre baguettes pour pouvoir manger. Posant ces dernières sur les bols, retirant le tissus qui cachait une bonne partie de son visage, le posant sur le frigo. Lentement, il prit l’un des deux bols, coinçant les baguettes entre ses doigts, attrapant des nouilles pour les mettre tout simplement dans sa bouche, testant les talents de cuisinière de la jeune femme. Il mâcha lentement tout en regardant sa subordonnée.

▬ Tu as encore besoin de leçon de cuisine Yukô…

Ce n’était pas de la grande cuisine, mais c’était quand même mangeable. Véritablement trop proche d’elle, il ne tarda pas à reprendre des nouilles pour cette fois ci en donner à la jeune femme, la faisant manger avec un léger sourire au coin des lèvres, lui faisant tout simplement goûter ce qu’elle avait préparée. Finalement… il jouait très bien le jeu dans lequel elle venait de le faire tomber. Ce n’était qu’un homme après tout et ils possédaient de nombreuses faiblesses. Avant qu’il n’atteigne le post d’Hokage, il y avait un petit quelque chose entre eux, ils avaient du temps pour parler, mais depuis ces trois ans, malgré leur grade, ils n’avaient pas vraiment eut le temps de discuter autre que pour les missions et le village. Ainsi il se remplissait le ventre tout en nourrissant la belle, sentant tout de même une certaine fraicheur dans la pièce. Ils étaient en hiver tout de même.

▬Tu devrais te couvrir, je m’en voudrais si tu tombais malade.

Un sourire à peine perceptible et sa main tomba le long de la cuisse de la jeune femme et à son tour, il produisit une petite décharge électrique, lui rendant de ce fait l’appareil.

Rare était les hommes restant insensible à mes courbes, à mon corps, à mes formes. Pour quelqu'un d'étranger à Kakashi, il aurait pu croire que mon Kage était purement indifférent à mon corps. Mais pour quelqu'un comme moi ... Je pouvais clairement sentir son regard me bruler la peau, dévorer mes courbes et observer mon corps. Une première victoire en somme. J'avais toujours de l'emprise sur son corps et ses émotions.

Il se leva difficilement, mais lorsque ce fut fait, il s'approchant bien plus près que je l'eus cru. Observant l'homme qui dirigeait ce village, il tendit le bras, passant très près de mon visage, le frôlant presque, pour prendre des baguettes derrière moi. Il les posa sur les bols avant de retirer ce qui caché encore son visage. J'avais la chance d'être une des rares à connaitre parfaitement son visage. L'admirant presque, je ne m'aperçus pas de suite qu'il avait pris son bol. C'est en voyant les nouilles arriver dans sa bouche que je compris.

Mâchant quelques secondes la nourriture préparée par mes soins, il finit par ajouter quelque chose. Me disant que j'avais besoin de leçon de cuisine. Arquant un sourcil, j'allais lui répondre lorsque je vis ses baguettes arriver sur moi. Acceptant alors d'être nourris, je ne fus pas réellement surpris par le gout.

— Je n'ai jamais prétendu être excellente en cuisine Kakashi.

Continuant alors à me nourrir, j'avais du mal à cacher mes sourire en coin. Après tous, Kakashi restait le même, égale à lui-même. Cela me rappelait ce qui c'était passé il y a plus de trois ans maintenant. Une belle époque qui m'avait conforté dans mon idée. Kakashi était bien celui en qui j'avais le plus confiance. Des souvenirs d'un temps passé qui me rappelait pourquoi j'aimais tant lui secouer les puces. Une façon de compenser ce que nous ne sommes plus. Et puis sa voix raisonna de nouveau. Ma ramenant à aujourd'hui.

Il me conseilla de me couvrir, il s'en voudrait de me faire tomber malade. Il me croyais si faible ? Arquant, de nouveau, un sourcils je détectais un sourire et puis sa main s'approcha de ma cuisse. Je reçus alors deux décharges, la première n'avait rien d'élémentaire, mais était juste une réponse de mon corps à son contacte. La deuxième était un retour de Kakashi. Souriant à mon tour avant de monter les yeux au ciel, je lui pris le bol presque vide des mains. Le posant à côté de l'autre. Il voulait jouer, on allait jouer.

— Tu penses sincèrement que j'ai froid ? Là maintenant ?

Me mordant, à nouveau, la lèvre inférieure je m'approchais dangereusement de mon Kage. Allant jusqu'à le faire reculer contre le plan de travail. Notre beau Hokage était coincé entre moi et le bord du meuble. Il était rentré une fois dans mon jeu, allait-il s'en échappé, ou céder de nouveau à la tentation ?

— Réfléchit bien ...

Mon genoux remontant doucement le long de ses jambes, déclenchant de temps à autre des petites décharges. Je jouais à un jeu dangereux, mais j'aimais ça, alors pourquoi s'en priver.

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[Nara Yûko]

Elle n’avait jamais prétendue être une excellente cuisinière… Oh il le savait très bien, il savait très bien que ce n’était pas son point fort. Qui n’avait jamais entendu parler de la charmante Yukô dans tout le village ? Une belle et plantureuse jeune femme qui parvenait toujours à ses fins. Souriant, il se contenta simplement de les faires manger le repas qu’elle avait tout simplement fait pour eux. Rien de grandiose comme il l’avait pensé, mais ça avait le goût de remplir le ventre des deux adultes et surtout celui de l’Hokage qui n’avait pas énormément mangé depuis le début de la journée. De toute façon, il n’était pas un fin gourmé et se contentait de ce qu’on lui offrait, chose qu’il appréciait lorsqu’on lui faisait à manger. C’est l’intention qui compte comme on dit non ?

Finalement il conseilla à son « invitée » de se couvrir, l’été n’étant pas encore présent et les soirées étant toujours aussi fraiches, il n’aimerait pas qu’elle tombe malade parce qu’elle voulait faire à manger en simple sous vêtements noirs non… Il s’en voudrait énormément. Enfin… comme pour s’amuser de la situation, l’une de ses mains caressa la cuisse de la jeune femme, cette dernière sursautant rien qu’au contact, mais ne tarda pas à sursauter une nouvelle fois sous le contact électrique qui lui procura l’homme en retour. Pourquoi est-ce que ce serait seulement elle qui pourrait s’amuser à électrocuter les autres ? Lui aussi utilisait le Raiton et d’une façon bien plus… utile. Prenant le bol du jeune homme, elle le posa sur le côté. Il n’avait pas encore terminé, mais apparemment, pour elle s’en était fini de la pause casse croute.

Pour toute réponse, elle lui demanda tout en se mordillant la lèvre inférieur si il pensait qu’elle avait froid en ce moment même ? Tout débile aurait dit oui, il ne faisait pas vraiment chaud dans la demeure et être ainsi déshabillait pouvait faire attraper froid… mais il n’était pas débile et alors qu’elle s’approchait de lui, il recula de quelques centimètres, ses fesses se retrouvant plaquées contre le plan de travail, bloqué entre la pierre froide et ce corps en chaleur qu’était celui de la Nara. Son regard doré… sa peau métissée, sa façon de se déplacer et sa voix tentatrice… Avait elle véritablement changée ? Non… elle était toujours la même, elle était encore celle qu’il connaissait que trop bien trois années auparavant.

Elle et lui avaient « flirtés » mais rien n’était allé bien loin, l’homme trop occupé à former son équipe puis à s’occuper de son village, il n’avait rien put construire avec elle. Bien évidement, aujourd’hui, maintenant que les choses étaient plus stables, elle revenait à la charge. Elle mettait tous ses atouts en jeux, montrant combien elle était belle, combien ses formes, combien sa personne était désirée. Oh, de nombreux hommes l’apprécie et Kakashi ne pouvait pas nier que lui apprécier cette personne. Comment résister… comment ne pas succombera lorsqu’on vous propose une chose aussi merveilleuse sur un plateau d’argent ? En tant qu’Hokage, il se devait… de ne pas se laisser faire et surtout laisser ses envies prendre le pas sur son esprit.

Elle lui conseilla tout de même de bien réfléchir pendant que son genoux remontait le long de sa jambe, provoquant qu’elle petite décharge à quelques centimètres d’intervalles. Quoi de mieux pour exciter un homme en lui balançant quelques décharges électriques. Souriant à moitié, il devait avouer qu’elle savait ce qu’elle voulait et qu’elle y mettait les formes, n’hésitant pas une seule seconde dans ses choix. Sa main droite ne tarda pas à stopper ce genoux montant trop haut à son goût. Ses mains contre la peau chaude et électrifiée de la jeune femme lui procura une sensation assez étrange qu’il aurait eu du mal à décrire, mais c’était assez agréable.

▬ Ai-je vraiment besoin de réfléchir ? Face à une Nara… je ne suis qu’un bien piètre penseur…

Pouvait-il vraiment fuir d’ici ? Bloqué entre le mur et une jeune femme, il n’avait pas vraiment d’opportunité à vrais dire. Il ne pouvait pas non plus succomber aussi facilement bien que l’homme qu’il était, inspiré par une lecture fine et philosophique se voyait déjà se laisser aller dans les bras de cette femme qui ne semblait avoir aucunes limites. Il ne pouvait pas fuir, il se devait de faire face à Yukô et il se redressa de toute sa taille, frôlant la belle de quelques centimètres. Ses doigts pouvaient toucher les bras de la Nibanme, mais ils restaient à quelques millimètres, le courant électrique la faisant frissonner petit à petit. Souriant, il se pencha vers elle, sa bouche chuchota à l’oreille de la jeune femme.

▬ Ne sais-tu faire que quelques éclairs Yukô ? Je t’ai connu plus… entreprenante.

Il lui lança une petite pique, il ne succomberait pas, il n'était pas ce genre d'homme.

Kakashi finit par me stopper. Posant sa main droite sur ma peau, il mit fin à mon ascension. Ne pouvant retenir mon exaspération, je soupirais bruyamment avant d'écouter ce qu'il avait à dire. Il était vraiment trop sérieux. Cela en devenait fatiguant. Me flatter n'avait rien d'utile dans cette situation. Au contraire, c'était m'irriter davantage. Il se redressa alors, me dominant de quelques centimètres à présent.

Se penchant brutalement vers moi il me murmura quelque chose sur le ton de la confidence. Il m'avait connu plus entreprenante, c'était une chose à ne pas me dire. Comme une mise à l'épreuve, un défi lancé pour tester ma motivation.

— Tu te poses trop de questions Kakashi Hatake ... Tu devrais te détendre ...

Dis-je en m'éloignant brutalement de lui. Me plaçant à un mètre de mon Kage, je dissimulais un sourire satisfait. Flatter mon égaux, me rappelais que je savais, que je pouvais réfléchir plus efficacement que lui était une erreur. Seconde erreur, me rappeler que je n'avais pas de limite. L'obscurité de la cuisine me permettait beaucoup de choses dangereuses pour lui. Je finis alors par lui tourner le dos. Laissant faire mes talents de manipulatrice, il me fallut qu'une diversion pour prendre possession de Kakashi.

— Tu as peur de quoi ? De qui Kakashi ?

Et puis, je passais à l'action. Faisant un pas en arrière, puis un second. Kakashi avait dû comprendre lorsque son corps m'imita parfaitement. Je reculais jusqu'à cette chambre où j'étais apparue à ses yeux. M'arrêtant lorsqu'il ne put reculer davantage. Lâchant quelques secondes mon emprise, je me retournais pour lui faire face. Le poussant du bout des doigts pour le faire basculer sur le lit.

Lâchant mon emprise pour le rejoindre, je m'assis sur son bas ventre. Mes bras se posèrent sur son torse, envoyant de nombreuse décharge. J'avais pris le contrôle de la situation. Souriant de nouveau, mes mains glissèrent le long de son torse jusqu'à atteindre sa nuque, mon buste avait suivi le mouvement. Mes lèvres s'approchèrent dangereusement des siennes, pourtant elles ne se rencontrèrent point.

Se dérobant à la dernières minutes elles rencontrèrent la nuque du chef de village. Déposant un baiser avant de remonter aux oreilles, je lui susurrais quelques mots.

— Aurais-tu oublié qui je suis ou c'est juste le spectre de notre relation avorté qui plane sur ton esprit ?

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[Nara Yûko]

Qui aurait pensé qu’une telle situation aurait vue le jour en cette soirée fraiche et étoilée ? Surement pas l’Hokage qui n’était rentré chez lui que pour se reposer et non pas pour se faire prendre en sandwiche entre son plan de travail et sa seconde presque totalement nue. Elle savait ce qu’elle voulait et malheureusement Kakashi, malgré quelques subterfuges ne pouvait point se défaire d’une telle situation. Il ne savait même pas lui-même s’il voulait s’en sortir, l’appel de la jeune femme étant vraiment trop puissant pourrions nous dire. Yukô ne tarda pas à lui demander de quoi il avait peur tout en lui conseillant qu’il devrait se détendre avant de tourner les talons, s‘échappant à un mètre de lui.

Qu’elle femme… elle lui demandait de se détendre, mais comment pouvait-il le faire en sa présence ? Elle qui aimait tant mettre le feu aux poudres et l’électrifier le plus souvent possible. Souvent pour le réveiller et le mettre au travail, mais cette fois ci, ce n’était plus la même chose. De dos, elle lui demanda de quoi il avait peur ou plutôt de qui… Oh… Il n’avait pas peur, il avait seulement une appréhension, mais il ne fut aucunement surpris de faire un pas en même temps que la Nara, cette dernière l’ayant prit dans son jutsu. Le Kage Mane… technique permettant de fondre l’ombre du Shinobi avec celle de son adversaire pour lui faire faire les mêmes mouvement qu’elle.

Pensait elle pouvait le berner ainsi ? Oh… quand même pas non ? Lui avec son Sharingan qu’il ne pouvait désactiver, cette arme ultime qui était toujours active et bien souvent cachée derrière son bandeau. C’était un cadeau de son vieille ami Obito alors qu’il était sur le point de mourir et depuis, il voyait son défunt compagnon à travers cette pupille rouge, lui montrant ce nouveau monde qu’il était en train de créer. Souriant, il laissa son corps se faire entrainer par la jeune femme et sa propre ombre. Nul doute qu’il souriait lorsqu’elle le plaça devant le lit et qu’elle le fit tomber dessus, dans l’impossibilité de se défendre, mais voulait il vraiment se défendre ?

Sur le dos, la jeune femme ne tarda pas à se rejoindre, s’asseyant sur son bas ventre tout en posant ses mains électrifiées sur son torse, lui offrant de nouveau quelques décharges tendant de nouveau le corps de son Hokage. Ce dernier se laissait faire, les mains le long de son corps, profitant de cette situation fort délicate alors que la belle se penchait un peu plus vers lui, approchant de son visage. Tellement proches… Il n’aurait eu qu’à lever sa tête de quelques centimètres pour pouvoir embrasser les lèvres de la jeune femme, mais il n’en fit rien, plantant son regard dans le sien, cherchant une faille à exploiter. La visage de la Nara s’éclipsa dans sa nuque et il eut un léger frisson lorsqu’elle déposant ses douces et chaudes lèvres contre son cou.

Cette sensation, cela faisait bien longtemps qu’il ne l’avait pas vécu. Rin… ou plutôt son autre personnalité l’avait embrassé la nuit d’avant, mais ça n’avait pas été la même chose, les mêmes sensations. Depuis quand n’avait il pas reçu ce genre d’attention hein ? Finalement la belle lui susurra quelques mots, lui demandant cette fois s’il avait oublié la femme qu’elle était ou si c’était encore la souvenir de leur « relation » qui était toujours présent dans son esprit. Kakashi n’avait jamais été un homme qui avait prit le temps d’aimer ou bien même de s’amuser et Yukô avait été l’une des seules à vraiment… s’attacher à lui dans le passé. Survivant elle aussi à ces nombreux combats.

▬ Je n’ai rien oublié Yukô… mais les choses ont changés, les évènements nous ont séparés et finalement rapprochés.

L’une de ses mains se posa sur la hanche de la jeune femme tandis que l’autre caressait la cuisse nue de la belle, du bout des doits, lui procurant quelques frissons. Pas la peine d’utiliser plus de Raiton qu’il ne l’avait déjà fait, ils n’étaient plus à ce stade la. Enfin… ses doigts remontèrent jusqu’à ses fesses et il envoya une petite décharge visant à la faire sursauter de surprise et de plaisir, n’aimait elle donc pas jouer avec les éclairs ? Il pouvait lui en donner énormément. Souriant, sa main posée sur sa hanche remonta lentement vers le haut du corps pour finalement venir caresser le visage de la belle qui était à présent au dessus du sien.

▬ Tu as toujours réussis à avoir ce que tu désirais Yukô et aujourd’hui encore tu ne cesses de m’étonner malgré tout ce temps que nous nous connaissons…

Et elle ne cesserait jamais de l’étonner très probablement, elle était tellement créatrice et avait un sens de l’imagination tellement développé… Cette proximité était propice à tous les vices, mais l’homme se contrôlait parfaitement, croyait elle qu’il allait céder aussi facilement ? Il était l’Hokage et pouvait résister à n’importe quelles tortures et il devait avouer que cette dernière était de taille… L’une de ses mains caressant le doux visage de la belle pendant que l’autre s’amusait à tirer le bas de la jeune femme. Le haut ne céderait pas, mais le bas… Ses yeux toujours plantés dans ceux de la belle, il avança légèrement son visage vers elle, s’arrêta à quelques millimètres, sentant le souffle de la jeune femme contre sa peau avant de laisser retomber sa tête lentement en arrière, la défiant du regard, un sourire aux lèvres.

Il n'avait rien oublié, mais ça je le savais très bien. Comment oublier, c'était impossible. Posant une de ses mains sur ma hanche, l'autre trouva refuge sur une de mes cuisses. Les parcourant du bout des doigts, faisant peu-à-peu augmenter mon envie de lui. Si il voulait m'éloigner ce n'était pas gagné, loin de la. Sentir sa peau contre la mienne de faisait que renforcer mes sentiments.

Remontant lentement ses doigts, ils finirent par atteindre la courbure de mes fesses, allant jusqu'à y produire quelques étincelles. Me pinçant à nouveau les lèvres, je le trouvais bien entreprenant pour quelqu'un de si gradé. Caressant alors mon visage, le chef de village reprit la parole. Je savais très bien que j'avais toujours tout ce que je souhaitais. Et là c'était lui que je voulais, et pas forcement pour une passade ou un désir de gosse insatisfaite. Tu devais me céder Kakashi Hakate.

Je finis alors par céder à ses pressions contre mon bassin, épousant davantage le bas ventre de mon supérieur. Il approcha alors son visage si près du mien que nos respirations ne firent plus qu'une. Il était sadique et pervers. Il profitait sagement de la situation à continuant de me priver. Baissant à nouveau la tête j'embrassais de nouveau sa nuque, sa gorge et la naissance de sa mâchoire. Murmurant, quand je le pus, quelques mots :

— Arrête d'être sérieux, l'on a déjà assez peur l'un pour l'autre, me céder n'engendrera pas plus de problème.

Finissant ma course à la commissure de ses lèvres. Point stratégique qui provoqué des envies exponentielles. Il devait céder, quitte à passer aux harcèlements sexuels. J'étais aussi déterminé à faire céder Kakashi qu'à protéger Konoha. Autant dire qu'il n'aurait aucune chance.

— C'est ton titre qui t'empêche de te laisser aller ?

Donnant un léger coup de bassin, avant de reprendre mon nouveau jeu. Lui embrasser le cou. Ponctuant alors de quelques étincelles, histoire de faire un deux en un plus ... excitant, stimulant ? Je jouais à un jeu dangereux. Prendre ainsi mon Kage en otage était très risqué... Bien qu'il n'ait pas l'air d'être si dérangé à l'idée de m'avoir à moitié nu sur lui. Vile petit pervers qui se fait gentiment plaisir sans partager avec celle qui lui offre son corps.

₪ Le calme, mais surtout la tempête ₪
[Nara Yûko]

C’était une véritable torture pour l’homme qu’était Kakashi. Toujours rester détaché des choses, ne pas s’impliquer trop personnellement, mais dans cette situation, il ne pouvait que céder. Céder aux avances et aux baisers que la jeune femme multipliait dans sa nuque, sur son visage, s’arrêtant à chaque fois à quelques centimètres des lèvres de son supérieur. Pourquoi pensez-vous qu’il cache son visage derrière un simple morceau de tissus ? Pourquoi cache t’il ces parties de son visage ? Non, il n’est pas timide, du moins il ne le pense pas. C’était au départ un cadeau de son père qu’il garda comme le sabre blanc qu’il avait prit à son suicide… et puis il avait continué à le porter, tous les jours, tout le temps. Il était… sensible à ce niveau et l’humide chaleur que lui procurait Yukô le rendait fou de désir. C’était bien pire que les chocs électriques qu’elle pouvait lui envoyer dans le corps, bien pire. Elle lui demanda d’arrêter d’être sérieux et que de lui céder ne changerait rien au fait qu’ils avaient déjà peur l’un pour l’autre et depuis déjà plusieurs années.

Il la laissa poursuivre encore, frissonnant légèrement en sentant la jeune femme se faire plus présente au fil des secondes. Elle voulait qu’il cède et ça n’allait vraiment pas tarder. Comme il l’avait si bien dit, elle parvenait toujours à ses fins et n’hésitait jamais quant à la méthode à accomplir, y mettant tout son cœur à l’ouvrage. C’était une véritable démone, une manipulatrice du clan Nara qui n’hésitait pas à donner des coups de bassins afin d’inviter son Kage à se laisser aller à elle, à s’offre à elle. Oui, son titre, son rang l’empêchait de faire bien des choses. Il ne pouvait plus faire ce pourquoi il s’était entrainé toute sa vie, partir en mission pour Konoha, s’occuper de son équipe et bien d’autres choses. Aujourd’hui, une toute autre mission lui était offerte et il n’était pas pleinement heureux, rester dans un bureau n’était pas vraiment ce qu’il aimait faire le plus, mais il tentait de changer, travaillant toujours un peu plus, déléguant souvent à sa secrétaire et à la personne qui était actuellement sur lui. Il était le Godaime Hokage et pouvait il se laisser aller ?

▬ Mon titre m’empêche de faire bien des choses.

Il repensait à son Senseï qui avait réussit à mener une vie de couple tout en étant assit dans le siège des grands pendant de longues années. Malheureusement Kakashi n’était pas aussi assidu lorsqu’il était à son bureau et perdait bien du temps à lire ses Icha Icha, lectures bien trop subtile pour bon nombres de gens. Hum… un nouveau baiser électrifié le ramena à la réalité, le visage de la belle enfouit dans son cou. A quoi bon résister plus longtemps… ce ne serait que retarder l’échéance ? Les mains de l’homme se posèrent une nouvelle fois sur les hanches de la jeune femme et avec une force « contrôlée » il la fit rouler sur le côté tout en la suivant de sa course, inversant les rôles cette fois ci. Sur les genoux, il ne tarda pas à retirer son haut qui à l’heure actuel le gênait plus qu’autre chose. Un genoux entre les cuisses de la jeune femme, l’autre à côté, il se pencha et s’offrit cette fois ci à la jeune femme, déposant quelques baiser par ci par la avant sur sa peau en ébullition avant de s’arrêter son visage au dessus de la métisse.

▬ Laissons nos titres de côtés pour le moment…

Un bref sourire apparu sur son visage avant qu’il n’aille embrasser sa Nibanme, lui offrant ce qu’elle désirait, s’offrant tout simplement à elle. Il avait bien peur que s’il avait résisté plus longtemps, ça aurait été devenu plus violent et il n’aurait pas eu son mot à dire sur ses envies ou non. Se tenant sur son coude droit, sa main droite quant à elle caressait la peau de la femme avec qui il allait partager son lit pendant quelques heures. Se laissant aller, il déposa son cerveau sous le lit et se laissa aller à ses désirs, son genoux pressant le bassin de la jeune femme, sa main remontant vers le soutien gorge de la Kunoichi. Il avait perdu en un sens, mais il allait surement énormément gagner en contre partie. Que demander de plus ? Le petit privilégié…

Toujours sans réactions malgré mes nombreuses tentatives, je ne fus pas étonner de l'entendre parler de son titre. Si seulement il savait que je m'en fichais éperdument et que Konoha tout entier ne croirait pas en notre histoire. Récidivant alors, dans l'espoir de le faire céder. J'électrifiais alors mes baisers. Les rendant plus impactant, plus stimulant. Pourtant j'étais persuadée qu'une nouvelle excuse verrait le jour.

Ses mains se posèrent une nouvelle fois sur mes hanches. Je m'attendais alors à un coup de jus, mais non, loin de là. Je fus même étonné lorsque je me retrouvais sur le dos, lui sur moi. L'animal se réveillait enfin ? C'est avec un sourire non dissimulé que j'accueillis sa première action. Retirer son haut... C'était un très bon début. Et puis l'un de ses genoux s'imposa entre mes cuisses, faisant subitement monter la température de mon corps en même temps que mon envie de lui.

Des baisers disséminaient un peu partout sur mon corps, une joie à peine dissimulé. Cette nuit allait-être plus intéressante que prévus. Mettre nos titres de côtés ? Et tu croyais que j'avais fait quoi depuis tout-à-l'heure. Ca faisait longtemps que je n'étais plus la seconde du Kage, mais bien une femme en chaleur.

Et puis le paradis. Ses lèvres se posèrent sur les miennes et une succession de décharge envahir mon corps. Baiser largement partagé et de plus en plus pressant de mon côté, laissant mes mains courir sur son dos, saisir sa nuque et saisir ses cheveux. Alors que je m'accaparais l'homme qui venait de me succomber, ce dernier ne faisait qu'augmenter mes envies. Pressant mon bassin avant d'atteindre mon soutien-gorge.

Me cambrant légèrement, je remontais doucement une jambe vers son bas ventre. Titillant ses sens et ses désirs, m'assurant de son application dans notre relation. Quittant alors ses lèvres pour reprendre mon souffle, mes mains atteignirent son pantalon. Commençant doucement à ôter les barrières qui me séparaient encore du plaisir.

— Il est bien que tu es retrouvais la raison !

₪ Le calme, mais surtout la tempête ₪
[Nara Yûko]

Il était à présent temps de prendre les choses en main. Il avait laissé la jeune femme le dominer depuis qu’elle était arrivée, l’amenant ou elle le désirait pour profiter de son supérieur. Encore une fois, elle parvenait à faire des hommes ce qu’elle voulait, montrant sa détermination à toujours gagner. C’était une Kunoichi qui ne perdait que très rarement et aujourd’hui, elle venait de vaincre l’Hokage sur son propre terrain. Cessant d’être en dessous pour lui passer dessus, il s’offrit en quelque sorte à elle, succombant à ses charmes, l’embrassant comme il ne l’avait pas assez souvent fait, la caressant comme il ne l’avait encore jamais fait. Yukô avait réussit ou certaine avait échouée, faisant sien l’homme le temps de quelques heures pour leur plus grand plaisir.

L’Hokage n’était pas un homme à femme bien qu’il se savait d’une relative beauté. Il avait vécu pendant tout ce temps en tant que Shinobi et non en tant qu’Homme pouvait avoir des relations amoureuses, un couple ou quoi que ce soit du genre. Préfèrent se rendre utile pour le plus grand nombre, sacrifiant sa propre vie pour le bonheur des autres sans pour autant être remercié en retour. Tout ceci s’expliquait surement à cause des guerres qu’il avait vécu relativement jeune et qui avaient rapidement retiré tous les sentiments, toutes les sensations que pouvaient avoir les enfants de son âge. Il était passé du statut du gamin à celui d’adulte en quelques mois, prenant en main sa vie. La mort de son père, sa disgrâce lui retira toute joie de vivre et la possibilité d’aimer sincèrement une personne.

Caressant la jeune femme, lui prodiguant quelques baisers endiablés, l’homme semblait retrouver ses aises, retrouver des sensations perdues depuis déjà de nombreuses années. Le désir comme l’envie montaient à chaque secondes ou les deux corps restaient collés l’un à l’autre sans pour autant passer à l’acte en lui-même, faisant monter cette sensation agréable et poussant à l’extrême. Malheureusement la jeune femme déjà attirée par l’homme depuis qu’elle était entrée dans l’appartement n’en pouvait plus d’attendre, le désir à son comble, elle aspirait à plus et Kakashi ne pouvait que lui offrir ce qu’elle désirait, offrant son propre corps à la belle, lui montrant qu’elle venait de gagner face à son supérieur.

Le temps passa, la lune toujours aussi visible par la fenêtre de la chambre, seule source de lumière dans cette pièce en proie à l’obscurité. Les corps s’unirent, fusionnèrent dans une danse travaillée au fil des années et des expériences. Yukô semblait bien plus à l’aise que Kakashi dans ce duo instable et pleine de tendresse et de force soudaine et profonde. Au fil des mouvements de bassins et des accolades, l’homme semblait déjà plus à son aise et pouvait rendre ce que lui offrait si gentiment sa seconde, passant un long moment à oublier qui ils étaient et quelles places ils avaient dans la sociétés. Ils n’était qu’un homme et une femme attirés l’un par l’autre, rien de plus, rien de moins.

Le désir et le plaisir laissèrent finalement place à la jouissance avant que les deux corps ne se séparent, se recouvrant légèrement du draps pendant que les goutes de sueur perlaient sur le corps des deux personnes, reprenant leur esprits et leur respiration. Il avait beau être des Shinobi habitués à se battre et à utiliser leur corps, la pratique sexuelle n’en était pas moins éprouvante pour les deux parties qui étaient encore en train de penser à ce qu’ils venaient de faire, n’ayant plus aucune notion du temps ni même de l’espace. Le lit fut l’une des scènes de leurs ébats, mais la pièce ne semblait plus aussi rangée qu’au début.

N’ayant aucunement envie de parler, l’homme restait tout simplement silencieux, se tournant sur le côté afin de regarder la femme qui l’avait fait céder avec quelques difficultés mais qui était parvenue à ses fins. Sa main ne tarda pas à caresser son ventre nu, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration. Bien que fatigué, il laissa une petite décharge électrique se propager sur le corps trempé de la jeune femme, la taquinant une nouvelle fois comme elle l’aurait fait. Mais une question persistait toujours dans son esprit, avait il bien fait de se laisser aller ainsi ? Ou était-ce une faute grave ? Seul le futur pourrait le lui dire.

Il était temps de passer aux choses sérieuses. La tentation venait de gagner nos esprits, emportant au passage vêtement et autre élément inutile. Kakashi se laissait allé peu à peu, succombant à l'envie qui nous envahissait. Proche de la faute, nous ne pensions plus au reste, juste à ce que nous voulions, maintenant. Seul nos pulsions et désirs avaient une quelconque importance. Et il est sûr que si quelqu'un venait à débarquer, maintenant, avec une missive à la main, Kakashi comme moi aurions un temps de latence. Le temps de reconnecter nos esprits.

Et puis nos corps s'unirent pour enfin se tendre sous l'effort. La danse venait de commencer, nos existences venait de s'unirent pour la première fois. Faisant de nous l'instant d'une soirée, la même personne. Plus rien à voir avec les flirtes passés. Aujourd'hui, les choses sérieuses venaient de commencer. Aucune nostalgie passée, juste deux êtres occupé à s'honorer. Passionnément, violemment. Je sentis mon dos quitter le lit, puis épouser durement les parois des murs. Il y avait comme un besoin vital et bestial dans nos ébats. Le besoin de l'autre, l'animalité de l'action.

Montant plusieurs fois en puissance, mon Kage m'offrit bien plus que j'espérais, me faisant atteindre les sommets du plaisir à plusieurs reprises. Je n'en espérais pas tant. Nos respirations se firent de plus en plus saccadé contre le lit que nous avions retrouvé. Et enfin dans un ultime effort, l'homme que j'avais tant désiré me rejoints sur mon petit nuage de plaisir. Nous séparant enfin, nous étions deux adultes consentant complètement épuisé.

Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. J'avais perdu la notion du temps depuis longtemps. Me recouvrant légèrement d'un drap, j'écoutais mon coeur battre cette mélodie si puissante. Il m'avait cédé. J'avais fait plier le Kage. Mais plus important, j'avais fais céder Kakashi. C'était bien plus l'homme que le rang qui m'intéressait aujourd'hui. Le grade n'était qu'un mot sur un papier, l'homme était un être dans ma vie.

Fermant les yeux quelques instants, je sentis sa main sur poser sur mon ventre. Geste innocent aux premiers abords, mais qui se révéla vile. En effet il en profita pour m'envoyer une nouvelle décharge qui réveilla momentanément mon corps. Me redressant subitement, je le chevauchais presque instantanément. Nos corps entièrement nue n'étant séparé que par un fil drap blanc. Il aurait pu s'attendre à un retour de ma part, mais non. Je me contentais de courber l'échine suffisamment bas pour l'embrasser. Cette fois-ci, c'était moi qui avait cédé en première.

Un baiser, lents et délicat, comme pour remercier l'homme de ce qu'il m'avait offert. Détachant enfin mes lèvres des siennes je me relevais. Quittant le lit à la recherche de mes vêtements. Il avait pris sur lui pour me céder. Je n'allais pas m'imposer davantage. Nous verrions à tête reposé pour une potentielle suite. L'avenir seul pourrait décider du devenir de notre relation. Je retrouvais difficilement mes vêtements sous le foutoir que nous avions créé. Repassant sous-vêtement, puis pantalon. Ne retrouvant, pour l'instant, le haut que je portais avant de venir.

Difficile d'essayer de revenir à la réalité alors que nous venions de violer les interdits. Nous avions dépassé les limites, mais cela en valait la peine.

₪ Le calme, mais surtout la tempête ₪
[Nara Yûko]

Taquinant la jeune femme avec une petite décharge électrique, il fut surpris de la voir bouger aussi rapidement, se redressant pour finalement chevaucher l’Hokage, le prenant de haut, le regard avec des yeux qui voulaient en dire long sur ce qu’elle ressentait et ce qu’elle avait ressentit. N’osant plus bouger d’un seul centimètre, l’homme laissa la jeune faire ce qu’elle désirait de lui, se penchant tout simplement en avant pour venir l’embrasser. Tendrement, délicatement, il ne pouvait que profiter de ce geste d’une douceur sans nom avant qu’elle ne le quitte pour repartir chercher ses vêtements éparpillés au quatre coin de la demeure.

Il y en avait partout et il allait devoir faire un sacré ménage, les étagères étaient légèrement vide, les livres étalés sur le sol, la table était vide, tout ce qui l’avait habité avait atterrit sur le sol quelques mètres plus bas, projetés par les désirs des deux personnes ici présentes. Tout en la regardant faire, il attrapa son haut qui se trouvait non loin de lui avant de s’approcher d’elle pour l’aider à enfiler sa veste de Jonin. Ses longs cheveux sombres lui tombant dans les dos… l’homme ne résista pas à passer ses doigts pour les caresser avant de l’enlacer une dernière fois avant qu’elle ne quitte les lieux.

▬ Retrouve moi demain aux premières lueurs du jour à la forêt interdite…

Ce n’était pas un ordre mais plutôt une demande qu’il lui faisait. Il avait une idée derrière la tête qui lui trottait depuis déjà plusieurs semaines, mais aujourd’hui il avait le temps et savait qu’elle n’avait rien de mieux à faire le lendemain. Elle ne semblait pas vouloir s’éterniser plus longtemps dans cette demeure et il ne pouvait pas l’en empêcher, surement était elle seulement venue pour ce qu’il avait à lui offrir et à présent qu’elle avait eu ce qu’elle désirait, elle quittait les lieux. Quoi qu’il en soit, il ne posa pas de question et il la laissa rentrer chez elle, la regardant le plus longtemps possible avant de fermer la porte et de se mettre à ranger.

Il allait avoir du mal à dormir cette nuit.

Note et validation du rp

Yukô :
+9XP

Kakashi :
+9XP

Commentaires :
Du Seske !

₪ Demeure d'Hatake Kakashi.

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