J'ai mal au ventre, c'est surement le stress des exams...

En ce tendre et chaleureux début de journée, Hoshikuma décida qu'il était temps pour lui de prendre un peu de bon temps. Après avoir passé tant de temps à s'entrainer en vue de l'examen des Génins, il semblait évident pour lui de ne plus rien faire et de récupérer. N'ayant apprit en tout et pour tout qu'une seule et unique technique entre le temps où il était entré à l'académie du village et celui où il avait appris qu'il devrait passer un examen dans moins d'une semaine, ce qui représente quand même 4 bons mois, il était flagrant qu'il lui fallait redoubler d'efforts et de rigueur dans ses entrainements s'il ne voulait pas être la risée de cette épreuve. Cependant, l'ourson de Kumo ne paraissait pas voir les choses sous cet angle là.

Le soleil venait à peine de pointer à l'horizon que le jeune homme, prit d'une envie incontrôlable, se leva en sursaut de son lit et couru jusqu'à sa salle de bain pour se laver. Brosse à dent à la main, il frottait ses dents activement en fixant d'un regard nerveux son reflet dans le miroir. Visiblement, quelque chose le tracassait à tel point qu'il confondit son dentifrice avec son pot de gel et ne s'en rendit compte que lorsqu'il eut avalé par erreur une quantité importante de cette substance grisâtre. Consterné la terrible erreur qu'il venait d'accomplir, il recracha avec dégoût tout ce qu'il avait alors dans la bouche et continua de rincer cette dernière, la tête penchée sur le côté gauche, jusqu'à ce que l'eau chaude ait eut le temps de brûler toute sensation et arrières goûts déplaisants de sa cavité buccale.

La mine ravagée, les lèvres rouge vif, les yeux injectés de sang et les cheveux coiffés dans tous les sens, Hoshikuma avait la mauvaise impression que le restant de la journée promettait d'être des plus désagréables. Incapable d'avaler quoi que ce soit tant sa gorge le faisait souffrir, il se prépara quelques sandwiches qu'il déposa ensuite dans son sac à dos avec une bouteille de son soda préféré. Refusant de sortir de chez lui sans être tiré à quarte épingles, le jeune aspirant retourna dans sa salle de bain se coiffer, prenant soin cette fois de ne pas confondre dentifrice et gel à coiffé, histoire de ne pas laisser au destin le plaisir de se jouer de lui d'avantage, et lorsqu'il eut terminé avec sa masse capillaire, il alla s'habiller d'un simple pantalon noir et d'une veste grise sans manches.

Prêt à en découdre avec tout et n'importe quoi, il se dirigea armé d'un kunai qu'il avait reçu comme cadeau de ses parents vers les ruelles du village ; seul endroit où il était sûr de ne pas être agressé par les cycles de sa mère ou par les crises existentielles de son frère. D'un pas pressé, il se rendit vers la porte d'entrée de sa maison en maugréant sa rancœur à qui bon lui prêtait attention. L'idée de s'amuser à ne rien faire de toute la journée ne lui avait jamais été aussi agréable.