Naruto Sekai Densetsu
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Utsumi Ace
Utsumi Ace
Jōnin
上忍

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Kiri Gakure
Âge : 23 ans
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: Kiri Gakure No Sato
● Disponibilité du joueur ● : Arrête. Tu te fais du mal à fantasmer sur moi.

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Mer 29 Juin - 18:00

.:The Shark's Coming Back:. Shaka_10

Ambiance

Light Up, Fire Spirit : The Phoenix Rebirth !
J’étais totalement perdu et je ne savais pas quoi faire pour retrouver ce qui me manquait cruellement ces derniers jours. Depuis mon dernier affrontement avec la Mizukage, j’étais tombé dans une sorte de déprime et je savais pas comment en sortir. Malgré le fait qu’elle avait ôté la restriction qui me confinait à Kiri, je m’étais attardé dans les rues du village, errant sans aucun but. Deux jours sans dormir où mon humeur ne s’était pas arrangé au vu des rencontres que j’avais eu le malheur de faire. J’avais besoin de me retrouver, de retrouver l’énergie qui irradiait littéralement de moi. Je devais redevenir le même vieux loup de mer que j’étais avant de venir me courber aux pieds de cette sublime et impitoyable déesse qu’était Mei. Pour cella, il fallait que je m’éloigne d’elle, que je respire un air différent du sien, que je fréquente un lieu qui ne portait aucunement sa marque, son odeur. Je devais aussi profiter de ce séjour loin de ma terre d’adoption pour affuter mes capacités au combat. Je devais l’admettre, mon palmarès était noirci par des défaites que j’aurais pu éviter si je ne m’étais pas autant laissé aller. Il était indéniable que je devais me reprendre en main ou je finirais par mourir à petit feu, entrainant à ma suite mon frère de cœur, Yuun.

L’idée d’une thérapie, certes douloureuse mais sans aucun doute très efficace, me traversa l’esprit et je sus tout de suite vers qui me tourner. Je lui avais fais parvenir en message car je préférais la rencontrer dans un territoire plus neutre. Il serait plus salutaire pour ce monde qu’il n’y avait rien à briser, casser, brûler ou démolir à l’endroit où je me rendais. Sasei était notre médecin, du temps que je vagabondais avec mon frangin à travers les intrépides océans. Passionné par l’art de l’illusion que mon aîné maîtrisait à la perfection, elle était devenu sa pupille et avait acquis des compétences qui me seraient bien utiles dans les jours à venir. J’avais longuement voyagé pour me retrouver au pays de la neige et avec les dernières installations, il était difficile de trouver des endroits où l’épaisse poudreuse dominait encore. Cependant, après plusieurs heures à déambuler dans cette contrée inconnue, je finis enfin par trouver ce que je cherchais. Il s’agissait d’une clairière recouverte par cette pluie blanche, bordant un lac si gelé que même l’intense chaleur de mes flammes auraient eu du mal à fissurer. Assis en tailleur, toujours aussi peu vêtu, le froid mordant ne me faisant même pas frissonner, je l’attendais, impatient.

J’avais fermé les yeux, dans l’optique de profiter de la mélopée du vent, différente selon les conditions climatiques. Je me surpris à ressortir mon vieil harmonica pour souffler des notes résonnant de concert avec la mélodie faite par les incessantes bourrasques. Je fus tellement absorbé par cette sérénité naturelle que je retrouvais, comme si j’étais un poisson retrouvant enfin la douceur de l’eau, que je ne la vis pas arriver. Elle scrupta un long moment mes traits avant d’esquisser une grimace qui voulait tout dire. Ma mine lui faisait de la peine et elle se doutait que la cause de mon éternel désarroi était la femme fatale dirigeant mon village d’adoption. Soupirant devant le piètre spectacle que je lui offrais, scène qui fit monter en moi un doux torrent de nostalgie, elle vint s’assoir en face de moi et patienta. Elle me connaissait assez pour savoir que ce que j’allais lui demander était d’une stupidité, d’un inutilité et d’un masochisme sans bornes. Prenant mon souffle, je pris la parole, commençant notre échange en la questionnant, de manière à voir si elle comprendrait les raisons de mon choix.

♠ Dis-moi, Sasei. Qu’est-ce qui m’aiderait à redevenir comme avant ? ♠

† Ce qui te rendait fort, du temps où on était un équipage, c’était ta haine pour la terre entière. Mis à part nous, ta famille, tu voulais désespérément faire souffrir chaque être humain ayant eu le malheur de naître sur cette planète. Or, depuis que tu es à Kiri, tu sembles pardonner la mal que ces êtres « vils » ,comme tu dis, t’ont fait. Tu cicatrises et de ce fait toute l’énergie que tu procurais cette haine s’évapore. À moins de trouver une nouvelle motivation, tu continueras à errer sans but et Yuun tombera avec toi. †

Sa franchise me fit faire la moue, mais je comprenais ce qu’elle me disait entre les lignes. Je devais marcher à un nouveau carburant ou retrouver la haine flamboyante que j’avais pour tous les êtres vivants peuplant cette planète. La fixant avec un sérieux qu’on ne me connaissait certainement pas, je lui demandais, priant pour qu’elle accepte ma demande.

♠ Rend moi ma rage, je veux retourner à ma vie pleine d’hostilité. Je ne supporte plus cette dénigrante caricature que je suis devenu. ♠

Hochant la tête, elle plaça l’une de ses mains sur mon front après avoir clos mes paupières. Je crus l’entendre murmurer des excuses avant d’entamer mon calvaire, me dirigeant mentalement sur mon chemin de croix.

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Jeu 7 Juil - 20:54

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Ambiance

Light Up, Fire Spirit : The Phoenix Rebirth !
Je me souviens de la première fois où j'avais été victime de ce genjutsu; j'étais volontaire à cette époque là, comme aujourd'hui. Mon grand frère m'avait prévenu des dangers et du trauma que j'encourais et je n'en fis qu'à ma tête, une fois n'est pas coutume. Vu comme j'aimais embêter Sasei, elle n'y était pas allé de main mort et m'avait montré l'événement le plus marquant de ma vie. J'avais surpris tout l'équipage quand les larmes s'étaient mises à perler au coin de mes yeux. Choquée par cette réaction si inattendu, le docteur de notre famille avait ôté ses mains de mon visage, craignant de m'avoir mentalement mutiler. Yuun avait de suite compris le souvenir qui avait fait l'objet de mon tourment actuel et avait formellement interdit à sa pupille de me reprendre pour cobaye. Après m'être remis de mes émotions, j'étais allé rassurer ma soeur de coeur et lui avait conseillé de ne pas obéir à cet ordre. À cette époque, me rappeler cette tare existentielle m'avait poussé à me surpasser et à affermir mes convictions. C'était pour cela que j'avais fait appel à elle, car je savais que les liens tissés lors de ces moments mémorables, la pousserait à compatir et à m'aider. J'avais vu juste. J'espérais simplement que toute la souffrance que je risquais d'endurer serait bénéfique au retour de ma vraie nature.

Je m'y attendais mais la vue de ce premier morceau de mon passé brisa mon coeur comme si la course du temps décroissait. J'étais à nouveau spectateur du pire jour de mon existence, si courte soit-elle. Ma mère me tenait dans ses bras, essayant de me calmer alors que je ne savais pas ce qui allait m'arriver. Elle pleurait tant que j'avais l'impression qu'il pleuvait des cordes vu l'humidité qui plaquait mes mèches rebelles sur mon front. Je voyais l'incompréhension peindre les traits de mon « moi » enfant, alors que mon père, indifférent aux larmes de sa femme, continuait sa transaction. Les secondes s'allongeaient alors que l'angoisse compressait mon coeur, dans l'anticipation d'un futur malheur. L'étreinte, maintenant douloureuse, de ma génitrice avait fini par m'arracher quelques sanglots, les premiers du flot intarissable qui coulerait bientôt le long de mes joues. Mon inquiétude avait atteint des sommets quand l'accord entre mon parent et son étrange interlocuteur fut conclus. Ces derniers se tournèrent vers moi, alors que j'étais encore drapé dans les bras de ma mère, qui se fondait en excuses. Et tout fut soudain très clair. Dans leurs yeux, je lus une telle avidité qu'il m'était impossible de ne pas trembler d'effroi. Mon géniteur se rapprochait, tout en demandant à ma mère de comprendre. Soit disant qu'il faisait cela dans notre bien à tous. Je ne voyais toujours pas pourquoi il tentait de nous réconforter alors qu'on savait tous les trois que ce qu'il complotait ne me serait aucunement salutaire.

L'homme en question, un bourgeois pas très honnête, semblait s'amuser du triste spectacle que lui offrait ma famille. Ses lèvres épaisses ne cessaient de s'étirer en un sourire de plus en plus mesquin, ce qui me faisait frissonner. Quand, enfin, on réussit à m'arracher de l'étau qui me retenait, on me traîna littéralement jusqu'à l'inconnu. À cet instant précis, lorsque que je vis son faciès s'illuminer devant ma détresse, ma tristesse, je sus que mon enfer ne faisait que commencer. Bien que la raison qui poussait mon parent à remettre ma vie entre les mains d'un tel individu m'échappait encore, il m'était dur d'accepter qu'on puisse vouloir se séparer de moi. La main de mon nouveau bourreau se referma durement autour de mon bras, si fort que je ne pus retenir un gémissement qui se perdit entre mes dents quand l'horreur de cette situation se présenta à moi. Une grande enveloppe apparut dans les paumes ouvertes de mon père, ce dernier ne s'embarrassant pas de ma réaction pour vérifier le contenu. De l'argent?! Je venais de faire l'objet d'une vente et vu comment la paquet était dodu, on m'avait payé une petite fortune, bien que pour ma compréhension enfantine, le peu de billets qui m'étaient apparu ne pouvait être qu'un vraie trésor. Content de la rondelette somme qu'on venait de lui remettre, mon géniteur me tourna le dos, ignorant sans grande difficulté apparente, le chagrin de sa femme. L'emmenant de force, l'obligeant à ravaler ses sanglots en lui promettant mots et merveilles pour combler ma futur absence, ils disparurent au loin. L'image qui finit de briser mon coeur d'enfant fut le hochement positif que fit ma mère, signe qu'elle acceptait de croire aux mensonges de son époux. Elle s'était si peu battue pour me garder que j'eus l'impression de voir le sol se fendre sous mes pieds quand elle s'en alla en silence. J'accueillis donc mon funeste sort sans broncher, vu que j'étais encore statufié par le choc d'un abandon aussi lâche et obscène.

Mes yeux s'ouvrirent, humides devant le souvenir que je venais de revivre, mon corps ne réagissant toujours pas face à cet ancien choc. Sasei m'attendait, affichant une expression neutre, ne voulant absolument pas que son visage peint par la culpabilité soit la première chose que je vois en immergeant. M'obligeant à surmonter, à nouveau, le drame de ma vie, je me fis violence et ravalai mes larmes. Subir ainsi des blessures mentales risquait de me briser, mais je n'en avais cure, trop obstiné pour abandonner l'idée que j'avais perfidement cultivé dans mon esprit détraqué. J'avais besoin de se manteau imperméable que je portais constamment, jadis, afin de me protéger de toutes les émotions désagréables de cette chienne de vie. Et c'était l'unique moyen que j'avais en ma possession pour le récupérer. En un effort considérable, je réussis à lui murmurer quelques mots qu'elle acceuillit avec beaucoup de réticence.

♠ On continue... ♠

Face au peu d'envie et de motivation qu'elle démontra, je lui adressai un regard dont elle ne pouvait négliger la signification. En observant mes saphirs, elle comprit qu'il ne s'agissait pas là de la demande stupide d'un frère masochiste mais de l'ordre du second de son capitaine. Soupirrant devant mon obstination, accepta de continuer ma torture mentale, plaçant ses mains sur mes papières closes.

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Jeu 7 Juil - 22:24

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Light Up, Fire Spirit : The Phoenix Rebirth !
Le second souvenir n'était pas celui auquel j'avais songé, bien que niveau traumatisme, il avait malheureusement sa place sur le prodium des affrosités. Cela faisait déjà plusieurs mois que j'avais quitté, contre mon gré, le domicile familial et je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour oublier cette trahison. J'avais changé : déjà je haissais le monde entier pour avoir été mis engendré par des êtres aussi infames que mes parents et parce que cette planète portait en son sein des gens aussi cruels et ignobles que le fils de pute qui m'avait acheté. L'homme en question ne m'avait pas supporté longtemps, tout comme il n'avait pas pleuré la perte de son investissement. Une semaine avait été suffisante pour qu'il me refourge au plus offrant, tout ça pour que je finisse par être troqué contre de la marchandise. C'était ainsi que je devins mousse sur un bâtiment. L'air marin me faisait un bien fou et le travail, aussi ingrât pouvait-il être, n'était pas difficile à accomplir, une fois les bases acquises. Le problème venait plutôt du navire sur lequel j'avais eu le bonheur d'attérir. Le capitaine était un homme indifférent, qui se moquait bien de savoir qui pouvait mourir dans sa soutte. L'essentiel était d'arriver à bon port, tanpis si on devait jeter un cadavre ou deux par dessus bord, en court de route. De ce fait, son équipage ne se gênait pas pour me faire comprendre que ma présence indisposait plus d'un. Tous les moyens étaient bon pour m'obliger à me suicider vu qu'aucun d'eux ne voulaient tâcher leurs mains de mon sang. Si j'avais eu un quelconque espoir que tout s'arrange, il s'effritait au fur et à mesure que les heures défilaient.

La première idée et certainement la plus douce avait été de m'affamer jusqu'à ce que je m'évanouisse ou que j'en meure. Ils n'avaient qu'à m'effrayer un peu et l'appétit me passait sur le champs, ce qui ne le coutait que très peu de temps et d'efforts. On aurait bien vite délester la navire de mon corps sans vie si je n'avais eu l'habitude d'ignorer les manifestations bruyantes de mon estomac. Et puis, après plusieurs jours sans donner signe de vie dans le réfectoire, lors du déjeuner, mes ennemis furent bien obligger de changer de tactique. Ensuite, ils voulurent me tuer à la tâche, sans jeux de mots et ils avaient bien failli arriver à leur fin, si je ne m'étais pas découvert une grande capacité d'adaptation. Cela va sans dire qu'un enfant de huit ans ne pouvait décement pas s'occuper de tout l'entretien d'un bateau à lui seul. Mais je ne voulais pas leur faire le plaisir de festoyer une victoire que je leur aurais facilement laisser gagner, moment qui aussi apparaître ma stupide détermination. Ce fut le commencement d'une longue et éprouvante guerre froide unilatéral. La manifestation de leurs esprits tordus s'amélioraient au fil des moins et je grandissais dans une ambiance très angoissante. Supportant leurs multiples assauts, qui allaient des corvées sans fin au complots, sans oublier les passages à tabac où j'étais content de m'en sortir avec une ou deux côtes brisées, je vins à m'attirer la sympathie de certains. Même celle du capitaine en personne. Avec ces alliés involontaires, les coups bats se firent rares mais je ne pouvais m'empêcher de penser que ses liens que je ne cultivais pas finiraient par me faire couler, un de ces jours.

Et avec raison d'ailleurs. Déjà que ma présence, même si je travaillais depuis maintenant une année sur ce bateau, n'était as souhaitée, l'affection du capitaine pour moi faisait pas mal de jaloux. Protégé par son ombre menaçante, j'évitais bien des conflits et passais des jours plus paisibles. Cela ne signifiait pas qu'on ne rêvait pas de me voir loin d'ici, bien au contraire. Leurs petits cerveaux eurent une révélation quand qu'ils mirent au point le plan qui causa ma chute, ma disgrâce. Le capitaine n'était pas regardant sur la marchandise qu'il devait transporter, ce qui le rendait populaire auprès des gens aux commerces un peu douteux. Lors de mon dernier trajet, on avait à bord des drogues de toute sorte dissimulées sous des sachets d'herbe à tabac. La politique du navire voulait que les voleurs soient punis par la peine de mort, soit l'équivalent d'une noyade sans chance de survie, vu qu'il sera lié de toute part par des chaines servant à retenir l'encre. Comme personne ne voulait tester cette horrible pratique, il n'y eu jamais aucun problème. Je fus le premier à être condamné à la découvrir. Mes opposants eurent la gentilesse de cacher de une caisse dans mes affaires, ne me laissant aucune chance de me défendre une fois mon faux crime mis en lumière. Mes soins disants liens me furent fatales à ce moment et ce fus un miracle si je peux m'enfuir et échapper à une fin terrible. J'appris par la suite qu'on avait aussi mis à mon compte la disparition de toutes la cargaison de drogue, le faisant passer pour un acte de vengeance, me mettant à dos une bande de dealeurs pas très orthodoxes.

Une seconde fois, je fus extirpé de ce songe douloureux, commençant à ressentir une migraine abominable. Sasei scannait mes traits, espérant trouver sur ces derniers une once de renoncement, vu qu'elle répugnait à poursuivre ma châtiment. Je ne lui fis malheureusement pas ce plaisir, peinant tout de même à lui offrir ce sourire taquin qui l'énervait tant. Grimaçant devant mon effort pathétique, j'eux droit , malgré à mes maux de tête, à des représailles qui ne firent qu'empirer la douleur qui bourdonnait dans mon crâne. Me frottant à l'endroit où je venais d'être frappé, brisant pour la première fois ma position initiale, je finis par m'étirer un instant, toujours en évitant les prunelles ébènes de ma soeur de coeur. Elle me cria dessus.

† Dépêches-toi de te remettre en place. Plus vite j'en aurais fini avec tes stupides idées, mieux je me porterais. †

Accédant à ses plaintes, m'immobilisant de nouveau, je la laissai une énième fois me montrer l'horreur de mon passé. Mon objectif était presque rempli, je pouvais frôler du bout des doigts le but que ces dernières réminiscences me permettraient de saisir.

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Mar 19 Juil - 20:02

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Mon calvaire mental continuait, ne m'épargnant aucun détail du passé que je refoulais habilement. Toutes les émotions peu charitables que je vouais pour la race humaine dont je faisais malheureusement partie ressurgissaient. Tous ces flashbacks volontairement occasionnés venait d'ouvrir ma boite de Pandore, déversant en moi tous les sentiments néfastes que j'avais scellés en son sein. L'histoire mythologique se répétait à quelques exceptions près : personne ne refermerait ma boite après s'être rendu compte de sa bêtise et aucun espoir resterait prisonnier au fin fond de mon âme. Je n'éprouvais rien d'autre en ce moment, rien sinon une haine pure et profonde envers les individus présents dans ce nouveau flot mémoriel. Mon corps réagit aussitôt devant ses images déchiquetant mon esprit, un grondement féroce motant dans ma gorge, mes lèvres s'étirant en un rictus mauvais. Je me détestais pour avoir mis entre parenthèses la mise à mort de personnages aussi vils, tout ça pour plaisir et obtenir les grâces d'une femme. C'était le souvenir que je supportais le moins, après l'abandon de mes défunts parents, parce qu'il réunissait à mes yeux toute l'horreur de l'humanité. Ce fut lors de cette épreuve que commença à germer dans mon être un projet d'une cruelle ambition, que seul un fou, un dément oserait penser à entreprendre. Je voulais faire goutter de leur médecine à tous ceux qui m'avaient fait ou avaient les dispositions pour me faire de mal.

J'étais attaché et je pendais lamentablement accroché au plafond, comme le corps inerte d'une bête dans une chambre froide. Malheureusement, j'en étais encore au stade de l'animal souffrant le martyre à l'abattoir, priant un dieu que je savais inexistant pour qu'il attenue mon mal. Le bande de dealeurs qui était à mes trousses avait fini par me mettre la main dessus et comptait bien me faire rembourser d'une manière ou d'une autre ce qu'on m'acusait d'avoir volé. Cela faisait des heurs que j'étais cloitré dans une pseudo réplique d'un donjon quand le big boss décida enfin de se montrer, ramenant avec lui deux gros bras qui ne m'inpiraient rien de bon. S'arrêtant à quelques centimètres de moi, il ôta son gant avant de me frapper, si fort que je faillis en avoir la mâchoire démonté au passage. Il reclama qu'on lui nettoie ensuite la main, comme si j'étais un lépreux qui risquait de le contaminer s'il n'effaçait pas toute trace de contact entre nous. Cette attitude me répugnait royalement et je lui fis bien comprendre que son comportement m'était intolérable en lui crachant mon sang à la figure, ne me défaisant pas de mon air arrogant. Entre deux crises d'euphorie, il réussit à me complimenter sur mon caractère et régretter la mort qu'il comptait certainement m'administrer douloureusement. Après ce petit échange plus ou mois courtois, l'interrogation put enfin débuter. La même question me fut répétée maintes et maintes fois mais pas un mot ne franchit la barrière de mes lèvres, mon regard les défiant de m'arracher une qeulconque révélation. Il suffit d'un cllaquement de doigt de la part du dirigeant pour que je reçoive une correction des plus sévère pour mon air hautain et seul le bruit de ma côte brisée les fit cesser ma punition. Vu que bon nombre de martyr était plus bavard suite à quelques caresses, comme celles qu'on venait de m'offrir, la question me fut à nouveau posée.

Contrairement à tout ce qu'ils pouvaient imaginer, il n'y eut aucun changement de ma part, je restai aussi muet qu'une tombe. Mon obstination ou mes tendances suicidaires semblaient autant les impressionner que les irriter. Quoiqu'il en soit, mon mutisme ne m'accorda pas un moment de répit et je fuis surpris de constater que leur panel de torture était bien rempli. Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il m'arrivait que ma vision se troubla et que mon esprit fut plongé dans les ténèbres. Une douleur aussi grande que celle qui m'avait assommée qui me tira de mon inconscience. Il était aisé de cibler le membre qui criait sa souffrance, surtout parce que je voyais de mes propres yeux ce qu'on faisait de mon épaule. Mes bourreaux s'amusaient à me la déboiter en continue, pariant sur le temps que je mettrais à m'évanouir une seconde fois. Si je réussis à retenir mes cris en serrant les dents, je laissai tout de même échapper un grondement sourd alors que mes yeux brillaient d'une rage intense. Mes pensées étaient de moins en moins cohérentes tandis qu'on continuait inlassablement à me poser la même question. Qu'est ce que j'en savais, moi, de leur commercer douteux et comment voulaient-il que je le rembourse pour quelque chose dont j'ignorais l'existence. Quand bien même j'aurais su quoique ce soit, je n'aurais pas pu prononcer un traitre mot à cet instant précis. Le supplice continua jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils n'obtiendraient rien de moi ainsi. Je fus libéré et abandonné, presque mort, dans une ruelle sombre et du faire appel à mes forces restantes, qui étaient moindre, pour me mettre à l'abri.

Sasei avait arrêté le flot d'images dans ma tête mais j'entendais encore le craquement de mes os résonnant harmonieusement avec le rire sardonqiue des mes opresseurs. Si j'avais réagi plutôt calmement aux précédents souvenirs, ce dernier avait révéillé en moi un monstre de vengeance bien plus assoifé que celui qui m'animait auparavant. Je regrettais tant mon immobilité tout comme le fait que je n'avais pas prévu de distraction afin d'extérioriser mon ressentiment. Inquiète par mon état actuel, ma soeur de coeur hésitait à me montrer la dernières réminiscences de mon funeste passé. Tremblant de tout mon corps, comme si ma colère secouait mon enveloppe charnelle par un puissant séisme, je lui ordonnai... Ttrop sèchement....

♠ Finissons-en...♠

Je la sentis tiraillé entre lee besoin de me protéger, de m'éviter de souffrir plus avant et l'obligation d'obéir à mon autorité. Ce dilemme la tourmenta encore quelques secondes puis je ressentis la pression de sa main sur mon visage ruisselant de sueur.

† Désolé, Ace... †

Désolé? Pourquoi? Parce qu'elle était incapable de me faire oublier, de me guérir de ce mal éternel? Désolé parce qu'elle ne pouvait pas changé mon passé afin de faire de mon équipage la seule famille que j'aurais du connaître. Peut-être. Alors, j'étais aussi navré. De souhaiter si fort quelque chose que personne au monde ne pourrait jamais me donner.

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Mar 26 Juil - 19:46

.:The Shark's Coming Back:. Shaka_10
Light Up, Fire Spirit : The Phoenix Rebirth !
Les derniers images n'avaient pas vraiment de consistance, comme si elles étaient moins blessantes que les autress. Contrairement au reste de mon passé précédemment visité, ce souvenir était haché, fragmenté, à croire que le jutsu séquençait ma mémoire. J'avais plusieurs hypothèses pour expliquer le phénomène, mais seules deux me semblaient vraiment dignes d'intérêt. La première était que mon esprit était focalisé par un événement douloureux assez récent, bloquant le flux mémoriel que déversait le genjutsu. En effet, la peine et la souffrance que j'infligeais à ma soeur en l'obligeant à m'obéir me brisait litteralement le coeur. Le culpabilité me rongeait à un point que je ne pouvais pas me concentrer sur les illusions qu'on me montrait. Je n'arrivais pas à cesser de réfléchir à un moyen de me racheter alors que mes souvenirs continuaient à me tirrailler de l'intérieur. D'un autre côté, j'avais en idée qu'elle manquait tout simplement d'horribles mirages à me montrer, comme si elle avait atteint le bout de tunnel. C'était logique vu que chronologiquement parlant, ma rencontre avec Yuun était toute proche. Cela avait boulversé ma vie, mon monde et j'avais trouvé en lui un soutien, un pilier pour mes folles ambitions. Il était devenu la lune qui, sans repos, scintillait dans mes éternelles ténèbres de ma vie, catalysant ma fougue pour m'aider à la relâcher quand il était certain qu'elle me rendrait dévastateur.

La première rafale d'images me montrait, allongé sur une misérable couche, le dos ensanglanté et rouge de marque linéaire. Mon regard était vide et mes lèvres bougeaient à peine alors que je murmurai je ne sais quelle malédiction. Je me répétais comme un litanie tout ce que je voulais et comptais leur faire pour les remercier de le horrible châtiment. Je ne pus m'empêcher de frissonner devant l'image de mon corps endolori, comme je fus pris de tremblement en voyant la cause de ma souffrance. Une paire d'yeux d'un bleu aussi profond que les miens m'observait au travers de barreau de ma prison, les larmes coulant le long de ses joues. Cela ne l'aidait sûrement pas à me voir sur mon meilleur jour. De ces fines lèvres, invisibles derrière l'énorme porte en bois, s'échappait un chapelet d'excuse, une prière expiatoire. Mais la glace azurée de mon regard ne fondait aucunement face au flot lacrymalimpétueux, vu que mon esprit se refuser à entendre ses sottises. Une punition que j'avais subi une fois de plus, pour quelqu'un qui ne le méritait pas du tout, je ne pouvais pas en supporter davantage.

L'image se brouilla et une autre réminiscence vint me tourmenter, me brûlant, me consumant entièrement à l'instar du brasier qui dansait devant moi. J'avais l'étrange sensation que le bâtiment se faisant manger par les flammes ne faisait pas partie de mon passé, comme s'il était intru dans ce paysage chaotique. Il me fallut plusieurs secondes pour comprendre que la maison en proie à ma pyromanie n'était qu'un subtile mélange entre la demeure où j'étais précédement prisonnier et celle où je vivais enfant avec ma défunte famille. Le commencement de mes pulsions incendiaires venaient de c premier meurtre et le second avait freiné mes envies suite au châtiment sensuelle de la Mizukage. Puis les ténèbres envahirent mon esprit, comme si la ville dans ma tête avait soudainement été privée de courant. Je tentai d'ouvrir les yeux, essayant en vain de faire passer la lumière du jour au travers de mes paupières. Rien. Les flashs revinrent, lumière aveuglante dissipant le noir si brutalement que je me figeai instantannément. De nouvelles personnes, de nouveaux visages se mirent à défiler dans ma tête, à l'image d'une sorte de diaporama mental. Chacun de personnes, chacun des faciès apparaissant sous mes paupières closes me statufiait davantage, car ils avaient tous trouver un moyen efficace d'encrer en moi la peur. Et il m'avait fallut plusieurs années en compagnie de ma famille adoptive, mon équipage, pour pouvoir me détacher de ce sentiment et me rendre à jamais insensible à lui. Je me demandais si j'étais aussi immobile que je le croyais, comme étais-je dans par rapport à la vision neutre et de ce fait plus fiable de ma doctoresse de soeur?

Et tout se finit enfin. J'ouvris des yeux vides d'émotions et me mit à fixer Sasei, bien qu'en étant assis en face d'elle, je ne le voyais rien, sinon le néant. Il me fallut plusieurs minutes pour sortir partiellement de ma catatonie, l'immobilité fut le premier symptome à disparaître. Par contre, plus d'une heure me fut nécessaire pour la vie soit à nouveau visible sur les traits livides de mon faciès. Pas certain de mon équilibre, je restai assis mais dépliai mes jambes afin de m'étirer de tout mon long, faisant craquer quasiment tous les os de mon corps. J'esquissai un sourire au médecin en face de moi, essayant en vain d'atténuer l'inquiétude qui peignait toujours son visage, chose qui me fit faire la moue. Or, devant ma bouille d'enfant boudeur et capricieux, elle ne put retenir son hilarité et éclata de ce rire dont les notes harmonieuses m'insitait à l'imiter. Extériorisant une joie qui n'avait pas lieu d'être au vu des heures que je venais de passer à souffrir, je ris tout de même de bon coeur, l'attirant vers moi, attaque surprise qu'elle ne vis pas venir. Ses joues prirent une jolie teinte écarlate tandis que je lui exprimais par ce geste inhabituel toute ma reconnaissance. Elle me repoussa aprèq quelques secondes et soupira.

† Tu ne changeras donc jamais. Tu sais, tes airs de playboy ne plairont pas éternellement. †


♠ Ah! Et moi qui pensait être remonté dans ton estime. ♠

Mon faux ton de regret nous fit à nouveau rire et ce jusqu'à ce que nous en perdions haleine. Puis, reprenant mon sérieux, je lui lançai un regard dont elle comprit tout de suite la signification. Usant de son art de prédilection, les mains de mon médecin favori s'auréolèrent d'un halo bleu et elle s'affaira à soigner les plaies que je m'étais faites involontairement lors de notre petite expérience. En ce qui concernait de mes blessures mentales, j'étais le seul capable de les refermer mais en attendant, je me sentais assez fort pour pouvoir vivre avec elles sans les fuir. Une fois en pleine forme, Sasei se leva, rangea tout ses effets, me disant silencieusement qu'elle ne comptait pas assister à la suite de mon croisade personnelle. Elle s'éloignait déjà quand elle me fit un dernier signe de la main, pour me dire au revoir alors que sa voix résonna au loin.


† Pas le peine de me remercier, vu que ce n'est pas pour tes beaux yeux que j'ai accepté ta demande. Quand l'envie te prend de jouer les cobayes, tu sais où me trouver, grand-frère. †


Je regardais son ombre disparaître à l'horizon tout en réfléchissant à ses dernières paroles, m'étonnant de voir à quel point j'avais pu déteindre sur elle. Ne cherchant plus à comprendre pourquoi elle voulait me faire croire qu'elle avait trouvé son intérêt dans mes nouvelles tendances masochistes, je me mis moi aussi en route. Je me devais de progresser avant de revenir à Kiri et les rares plaines enneigés seraient un site d'entraînement parfait. J'avais justement rendez-vous avec un autre de mes frères, qui jouerait le rôle de mon précepteur cette fois-ci, dans une autre clairière blanche. Je me devais d'y être avant lui.

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