:: Nothing Else Matters ! ::

Voilà maintenant plusieurs jour qu’Eizo et Mei s’étaient livré une nouvelle bataille au sommet des Monts Brumeux. Une bataille à la fin de laquelle le jeune homme avait passé la nuit à serrer son tendre amour dans ses bras pour lui communiquer son énergie et lui faire récupérer au plus vite des blessures dont il était la source. Depuis, le quotidien avait repris son court ainsi que les passages dans cette structure maléfique. Une oeuvre de plus de 50.000 Ryos, 10 mètres de diamètre, 4 tonnes d'acier trempé, plus d’un Kilomètre de chaines & plusieurs hommes dont le destin est lié à cet assemblage diabolique... L’Octogone !

Imposant personnage au corps barré de cicatrices engoncé dans un long short d’entrainement, aux muscles gonflés, aux bandages enserrant ses poings et porteur d’un sceau « 柔術 », le Porteur de Rokubi exsudait toujours puissance et charisme dans son attitude de Bad Ass adepte du Combat libre. En cette heure matinale, le Bretteur de la Brume se tenait droit au milieu de cette arène au sein de son propre « Dojo ». Une Arène où Eizo prenait plaisir à venir s’entrainer en compagnie de son « Clan ». Le pouls du Jinchuuriki était régulier bien qu’en apparence il paraissait essoufflé. Une arcade saignant abondamment, son torse tuméfié à plusieurs endroits, il semblait vraiment avoir du mal à sortir de cette confrontation contre les quatre Sparring Partner lui faisant face…

Sentant là une ouverture bienvenue, trois des membres du « Clan » se jetèrent à l’assaut. Esquivant les coups du premier, Vicious ne put qu’encaisser un low kick au niveau de la cuisse avant de saisir le bras de son adversaire, propulsant ce dernier avec force vers un de ses semblables. Le choc fut rude et les deux hommes sombrèrent dans l’inconscience quand leurs crânes se heurtèrent avec fracas. Une expression féline peignant son visage, Eizo fit basculer son regard sur sa droite, sentant le troisième de ses comparses fondre dans son dos pour un coup final.

Les deux mains puissantes du Ninja de Kiri passèrent à l’arrière du crâne chauve alors que le corps d’Okamura amorçait sa lourde descente sous l’effet de l’attraction terrestre. Si le combattant avait la « surprise » de l’assaut pour lui, Eizo avait maintenant l’appui de l’énergie cinétique. Il l’entraina donc facilement dans sa chute. Et quand le dos du Sabreur retomba sur la dure surface de combat, la tête du moine vint la frapper frontalement avec une force insoupçonnée, laissant au troisième membre le temps de compter 36 chandelles. Un R.K.O parfaitement exécuté et qui profitait du manque de coordination entre les assaillants. Enfin du un contre un dorénavant !

Le Bras Droit de la Mizukage tournait maintenant autour de son ultime adversaire. Lorsque son pied gauche touchait le sol, il laissait une trace d’humidité plus profonde que sa jambe droite, chose que ne manqua pas de remarquer le dernier bonze guerrier lui faisant face. La douleur à la cuisse suite au coup précédent semblait bien insupportable et handicapait sérieusement le manieur de sabre. Le dernier combattant sentait sa victoire s’approcher, que pouvait bien faire un boiteux face à lui ? Raillant son compagnon, le traitant de patte folle, il usa de toute sa vitesse pour placer un coup de pied chassé décisif au visage et mettre un terme à l’affrontement. Il déchanta vite !

Feinter pour mieux frapper était une des bases du combat et s’il allait se battre de front, un Ninja ne devait pas minimiser la ruse afin de vaincre un adversaire puissant. C’est ainsi qu’Okamura se laissa choir au sol, passant ses jambes droit devant son corps, posant la plante de ses pieds sur le torse de son adversaire et accompagnant la course de celui ci pour qu’il passe au dessus de lui. Vif et rapide, le musculeux Jinchuuriki se releva en Kip-Up pour se jeter sur son adversaire au sol, enserrant son bassin de ses jambes et serrant avec force avant de lever son poing vers ciel… Le coup ne partit jamais, sa victoire était entérinée…

L’ensemble des combattants se releva pour se donner l’accolade avant de commenter leur affrontement pour un retour d’expérience aussi enrichissant que l’affrontement lui-même. On ne peut pas se relâcher, ici comme ailleurs ! Eizo le savait pour l’avoir appris de la vie comme de son « Clan ». Un combat ne se gagne pas seul ! Il devait donc s’entrainer avec les meilleurs… Pour pouvoir un jour vaincre les meilleurs ! Ses Sparing Partners sont toujours plus fort, plus rapide et plus puissants. Si Eizo peut les vaincre, ces rares Ninjas qu’il estime comme des compagnons, alors il peut tout faire ! Le challenge te rend plus fort. Et avec le soutien de son « Clan », il n’existe aucun challenge qu’Okamura ne puisse relever !

La matinée d’entrainement au contact de son « Clan » que venait de s’offrir le Porteur de Rokubi l’avait bien entendu empêcher d’aller à la rencontre de sa Mizukage qui devait distribuer les nouveaux Ordres d’affectation pour les jours à venir. Un retard que ne manqua pas de signaler un des compagnons du Bretteur qui s’empressa de traverser la salle de musculation vide pour prendre une douche chaude et méritée. Son sempiternel retard pourrait bien lui couter un nouveau savon… Mais, après tout, on ne considérait presque plus les écarts du Numéro Deux du Village que comme une partie du folklore local…

Se grattant la nuque avec un bâillement, Eizo finit par se diriger à grand pas vers la tour. Arrivé au devant de cette dernière, le chemin d’Okamura croisa celui d’un gosse à qui on avait sans doute du confier une mission pour qu’il se permette d’apostropher le Bretteur de la Brume. Allergique au débit de parole du morveux qui lui indiquait qu’il trouverait ses prochaines affectations au bureau du centre des missions plutôt que dans les appartements de sa Mizukage, le Jinchuuriki mit un point final au monologue d’un grognement. Ponctuant son mouvement d’humeur d’une pichenette entre les deux yeux du gosse, Eizo le fit donc trébucher en arrière et l’Aspirant se retrouva sur les fesses. Le tout sous le regard amusé du sabreur qui prit la route du centre des missions en sifflotant.

Arrivant devant les portes closes du bureau, Okamura l’enfonça d’un coup de pied, faisant sortir celles-ci de leurs gonds et les envoyant s’écraser avec fracas contre des étagères chargées d’Archives. Toujours la même joie que de se retrouver face à Momochi Romae, l’exact contraire du tristement célèbre Zabuza… Vicious ne pouvait clairement pas piffer ce petit homme grassouillet au faciès porcin et au regard de fouine. Des sentiments que le manieur de sabres tentait de cacher sous un habile ton accommodant…

« Parait que Mei vous as laissé mes nouvelles affectations… »

« Ce n’est pas tout à fait exact. Mizukage-Sama vous attend dans son bureau pour redéfinir vos affections à vrai dire. Et vous êtes en retard … »

L’énonciation de Romae fit arquer un sourcil au Shinobi d’Elite de Kiri. D’ordinaire, sa Mizukage ne prenait pas la peine de le convoquer malgré tout et laissait ses ordres de mission à la vermine qui faisait office de Ninja Greffier. C’est donc légèrement surpris que le Bretteur de la Brume prit la direction du Bureau de la Kage et y frappa une seule fois avant d’entrer. Posant son regard sanglant sur la divine silhouette de la sublime jeune femme qui semblait plus en forme que jamais, Eizo prit le partit d’y aller de façon directe et immédiate, ouvrant la bouche pour demander immédiatement :

« Tu voulais me voir ? »

La surprise fut de mise quand Eizo se retrouva littéralement hypnotisé par les faits et geste de Mei. Plaqué contre la porte du bureau qu’elle venait de refermer dans un bruit étouffé, le jeune homme ne pouvait y voir qu’un seule envie chez sa partenaire et cette dernière lui fit étirer un premier sourire qui se fit l’écho du regard brûlant qu’il plongea dans l’unique iris de jade visible sur le visage de sa douce. Sa moue se fit toutefois un brin intrigué autant qu’excitée quand la jeune femme se saisit du col de son sombre t-shirt après qu’elle n’eut parcourut son corps de quelques savantes caresses dont elle avait le secret, à même de faire monter le désir dans le corps désormais brûlant du Jinchuuriki au cœur battant.

Les paroles de la jeune femme firent bondir son cœur alors que son esprit dérivait sur bien des vices que tous deux pourraient pratiquer dans ce bureau où l’on n’oserait surement pas les déranger. Mais Mei se trompait en réalité… Elle avait déjà récompensé le Bretteur de la Brume pour sa victoire en lui signifiant toute la fierté qu’elle pouvait éprouvé de s’être éprise du combattant qu’il était devenu. Ce n’est pas pour autant que le jeune homme bouderait son cadeau avec une ardeur certaine il plaqua ses mains sur les hanches de sa Mizukage pour coller plus encore leur corps dans les zones les plus sensibles de leur anatomie, là où Mei pourrait bien sentir qu’il était déjà excité par tant de fougue de sa part…

Il savoura leur baiser tout en laissant glisser ses mains vers les fesses de sa belle pour les empoigner avec force et tendresse. Mais alors qu’il s’apprêtait à dire qu’elle lui avait déjà offert le plus beau des trésors sans qu’il n’ait envie de cracher sur celui du jour, Eizo fut coupé dans ses paroles alors qu’on toquait à la porte. Le doigt de Mei se figeant sur ses lèvres, il grimaçait d’envie alors que les ongles de sa belle griffaient son corps et que ses lèvres mordaient son cou dans une succion sensuelle. Leurs corps et leurs sens fusionnaient peu à peu, c’est presque immédiatement que le Jinchuuriki répondit à la dernière phrase de son tendre amour :

« Si te vaincre te fait m’honorer ainsi, j’espère bien multiplier les victoires… Mais en cas de défaite, je saurais me faire plus fougueux et amoureux que toi encore ! »

L’énonciation du Shinobi aux iris Vermillon trouva un échos tendre dans le passage de ses phalanges sous la robe bleutée de la belle, gratifiant sa cuisse ceinte d’une érotique filets de quelques chatteries avant que le bout des doigts du Porteur de Rokubi ne parte à la recherche de la toison auburn couvrant ses plus sensibles parties charnelles pour en cajoler une petit bout de chair à même de faire gémir de plaisir la jeune femme qui lui offrait la perspective d’un délicieux moment.

Pour autant, alors qu’une de ses mains s’agitait sur la zone la plus sensible du corps de la Mizukage, l’autre remontait lascivement le long de son dos pour finalement glisser sur son épaule et caresser la joue de la belle qu’Eizo vint à embrasser avec autant de fougue que de désir. Sa langue glissant hors de sa bouche pour danser avec celle de la plantureuse Terumi, le Bretteur de la Brume trouvait sa Mei beaucoup plus entreprenante et cette assurance avait le don de l’exciter plus encore… Comme de lui poser des questions ! Séparant leurs lippes après un échange salé, le disciple de Shiliew colla son front à celui de sa douce avant de murmurer sur un ton qu’elle pourrait bien trouver étrange, étant donné que ses doigts cherchaient à la faire frémir des plaisirs charnels :

« Que t’arrive t’il, Mei ? »

Si elle le désirait tant, alors pourquoi se privait elle du contact de ses phalanges sur la partie la plus sensible de son corps afin d’initier un échange des plus savoureux ? Peut être car il ne donnait pas l’impression de réellement comprendre ce qui se passait… A mesure que le temps pouvait passer, Eizo semblait bien se poser de plus en plus de questions dans des situations qui n’en acceptaient pourtant aucune. Il la sentait partir à l’assaut de sa ceinture et en défaire la boucle dans ces mouvements qui avaient le don d’enflammer plus encore son excitation. Elle mettait peu à peu à jour toute sa virilité alors que ses gestes tendre faisaient frémir la peau zébrée de cicatrices d’un Bretteur de la Brume qui aurait de plus en plus de mal à garder contenance dans cette situation. Il la voulait ici et maintenant !

Ses mots comme le contact de ses doigts dans ses cheveux avaient le don de le rendre plus brûlant encore alors que leurs lèvres s’effleuraient et qu’elle relâchait sa main. Le moindre contact que lui procurait Mei avait le don de faire frémir un Eizo qui n’avait pas goutté le contact de ces doigts depuis trop longtemps à son gout. Le contact de ses lèvres était toujours aussi savoureux et c’est avec un désir à peine voilé qu’il fit danser sa langue contre celle de son doux amour. Ce baiser aurait pu durer une éternité qu’il n’y aurait vu aucune objection !

Les doigts de la Mizukage s’enfonçant dans sa clavicule, comme pour lui signifier qu’elle lui appartenait, Eizo eut grande peine à contenir un râle de contentement alors qu’elle dévorait de la plus érotique des façons la chair de son oreille, une fois ses paroles terminées… Impressionnable non. Surpris oui. D’ordinaire il était celui qui prenait les devant et lançait leurs jeux amoureux. Cette initiative ne pouvait qu’avoir le don de lui plaire et de rendre la belle plus désirable et excitante encore. Plaquant sa main contre la fesser de Mei pour la serrer plus encore contre son corps, Eizo murmura alors :

« Tu n’en auras donc jamais assez de me provoquer ? »

L’énonciation du Shinobi aux iris Vermillon trouva un écho sauvage dans le passage de ses doigts sur la zone la plus sensible de l’anatomie de Mei, dans la façon qu’il avait de glisser ses doigts entre les mailles du sensuel filet qu’elle portait comme unique sous-vêtement. Dans cette façon qu’il avait d’élargir les mailles pour mieux les agrandir de ses doigts et le déchirer pour libérer cette zone de cette étreinte qui ne la rendait que plus précieuse. Ses doigts dansèrent sur les boucles auburn qu’il souhaitait vite sentir plus humide alors que ses lèvres mordaient amoureusement le cou de sa belle. Son second bras passa tendrement sous le divin fessier de Mei pour la soulever délicatement de terre.

A peine ses pieds ne touchaient ils plus le sol que tous deux avaient avancés jusqu’au bureau de la Mizukage dans un silencieux Shunshin. Doucement, le Bretteur de la Brume déposa son tendre amour sur le rebord du meuble qu’il avait autrefois frappé de ses foudres et il s’employa bien vite à utiliser son bras nouvellement libre dans d’érotiques caresses qui glissèrent de l’épaule aux opulents seins de son idéal féminin. Ses lèvres glissaient dans le cou alors que ses doigts s’agitaient sur sa zone sensible, laissant Eizo courbé sur le corps de sa belle et avide de partager avec elle un plaisir coupable. Laissant son unique main libre comme décideuse du degré de nudité de la belle, Okamura cherchait à faire glisser le haut de la robe pour dévoiler ce décolleté qui ne voulait plus qu’enflammer de ses baisers comme de ses caresses. Ardent, le Jinchuuriki mumura alors :

« J’aime recevoir tes récompenses … »

L’étreinte des jambes de Mei sur sa taille se fit semblable au plus doux des étaux dans lequel le jeune homme ne s’était jamais retrouvé pris au piège. Les attitudes de sa Mizukage lui intimaient de se faire plus ardent encore pour répondre à tout le désir qu’elle semblait bien contenir en elle. Leurs lèvres s’unirent dans un nouveau baiser et celui-ci ne fut pas rompu par le mouvement de recul de la plantureuse Terumi qui cherchait ainsi à s’allonger tout en faisant suivre le Jinchuuriki dans son mouvement pour lui intimer de la suivre dans cette position où elle n’était que plus désirable.

Leurs lèvres se quittaient tendrement qu’Eizo sentait les doigts de sa belle s’animer sur son pantalon et le détacher avec bien moins de violence qu’autrefois. Elle avait la science du bon geste à même de révéler à son bureau la pleine nature de sa virilité tant qu’il lui faisait ôter son T-Shirt pour mettre à jour tout sa musculature façonnée par des années de combat. Le passage de ses doigts sur la moindre de ses cicatrices excitait plus encore ses sens. Il accueillit ses paroles avec un sourire alors que sa main empoignait sa virilité pour le flatter de sensuelles caresses qu’il accueillit avec autant d’envie que ses petites morsures dans le cou.

Elle le trouvait donc trop sage… Pour tant le jeune homme aurait rêvé de la repousser violement sur le bureau pour laisser glisser son visage vers ses cuisses et cajoler de sa langue la plus sensible partie de l’anatomie féminine. Mais la retenue du Bretteur venait de son ignorance dans la joie que Mei pouvait prendre au travers de ces pratiques. Leur relation n’en était qu’à ses débuts et il était peut être encore un peu trop tôt pour épicer leurs ébats. Avec le temps… Etrangement, alors que ses doigts commençaient à augmenter le rythme des caresses sur ses boucles auburn, Eizo fut comme forcé de répondre :

« Toi qui me reproches toujours de trop déchirer tes vêtement, tu m’intimes maintenant de laisser libre court à mes pulsions ? Je serais bien embêté de te laisser totalement nue dans ton bureau, Mei… »

Même si s’était de loin en tenue d’Eve qu’il la trouvait la plus séduisante et la plus excitante, la jeune femme n’étant pas pour l’heure le genre à se vêtir de lingeries érotiques. La main libre du Bretteur laissa tendrement glisser son index et son majeur sur le corsage de son tendre amour pour en effleurer les extrémités rosées qu’il souhaitait bien gorger d’excitation. Ses doigts nichés entre les cuisses de la jeune femme amorcèrent lentement leur exploration des chairs chaudes et humides avec l’infime espoir de décrocher une gémissement de plaisir coupable chez la belle Mei qui se ferait l’écho des râles de désir de son amant à mesure qu’elle caressait amoureusement son outil de plaisir.

Le filet de Mei avait l’avantage de la rendre désirable au possible mais Eizo était du genre à vouloir le lui arracher avec les dents pour libérer sa poitrine qu’il voulait voir frémir sous ses coups de langue comme ses passages de main. Cambrant sa belle en lui passant un bras dans le dos, il entreprit donc de retirer le filet en le tirant vers le ventre d’un coup de mâchoire. L’opulente poitrine de Mei se devait d’être à l’air libre pour recevoir toutes les caresses qu’elle méritait. Cherchant ainsi à dénuder plus encore la belle, le dernier Okamura ne manquait pas de dispenser quelques coups de langue fugace pour émoustiller l’épiderme de pèche de sa bien aimée !

Il ne comprit pas immédiatement quand les doigts de la belle se refermèrent sur sa mâchoire pour lui interdire de retirer son unique sous vêtement à l’aide de ses dents. Elle lui retirait le plaisir de mordre ses vêtements de ses dents pour mettre sa chair nue et il en était un brin en colère, estimant qui devait libérer ce corps parfait pour mieux lui faire profiter de ses caresses. Il en oublia un temps ses griefs quand leurs lèvres s’effleurèrent amoureusement et qu’elle parcourait de ses doigts le musculeux torse du Jinchuuriki. La main de la belle jouait toujours sur son outil masculin et Eizo en fut forcé de mordre sa lippe de contentement.

Il fut cueillis par les dires de son tendre amour et en étira un sourire amusé à l’idée de la prendre encore vêtue. Cette perspective l’excitait plus encore et ses caresses se firent plus chaleureuses sur l’opulente poitrine de Mei alors qu’il sentait ses doigts se mêler aux siens pour déchirer plus encore le filet qui enserrait la plus intime partie de sa si désirable anatomie. Du bout de ses phalanges il entreprit de cajoler ce petit bout de chair rose à même de la faire frémir de plaisir quand la douce main de sa Mizukage le sépara de cette tendre zone pour la libérer de ses obligations. Les cuisses de la belle s’animaient pour rapprocher la partie du corps d’Eizo qu’elle tenait toujours en main vers le siège de sa féminité.

Il la sentait jouer de ses doigts sur ce jouet qui lui appartenait pour le restant de ses jours et il n’en fut que plus soumis à des spasmes de plaisir lui intimant de déposer ses lèvres dans son cou pour le mordre tendrement, laisser sa peau de pèche rouler entre ses dents et la sucer amoureusement pour y laisser une marque rougeâtre qu’elle pourrait bien habillement dissimuler sous ses longs cheveux auburn. Entrant en elle, dans ce qui était le plus soyeux des fourreaux, Eizo laissa son visage reprendre sa place face à celui de Mei pour la saisir de sa bouche mais elle se vit aérienne et ses lèvres n’arrivaient pas à se saisir des siennes alors qu’il entrait toujours plus profondément en elle. Il répondit alors à son interrogation en murmurant :

« J’ai connu pire… »

Se laissant guider par la force des cuisses de son tendre amour, Eizo anima son visage avec célérité pour déposer ses lèvres contre les siennes et les mordre avec passion, à la manière d’un furieux serpent sombre. Buvant la lourde respiration de sa douce, il passa tendrement un bras dans le dos de la belle en prenant soin de sensuellement effleurer son corps avant de saisir à pleine main le fessier sublime pour tirer doucement ce corps vers le sien et heurter de son bassin celui de Mei, terminant d’entrer entièrement en elle pour un plaisir qu’il n’avait pas connu depuis trop longtemps à ses yeux.

Ses lèvres dévorantes jouaient encore avec la féminine lippe qu’il mordit affectueusement alors que son puissant bassin initiait un premier mouvement de bassin extrêmement lent et calculer. Son instrument de plaisir glissant contre les chairs sensibles de son tendre amour, Eizo laissa sa main libre dériver sur la poitrine qu’il commença à masser amoureusement, prenant bien soin de presser de ses doigts les extrémités rosées qu’il aurait aimé tenir entre ses dents. Sa langue dansant contre celle de Mei, le dernier Okamura entama un premier coup de rein qui initiait une longue série de va et vient à même de porter la Mizukage vers l’extase. Déliant sa bouche de la sienne alors qu’il entamait une progressive accélération de ses mouvements, le Jinchuuriki susurra aux pulpeuses lèvres de sa belle :

« J’aime quand tu prends les choses en main… »

Ajoutant peu à peu de la force dans ses coups de reins tout en prenant soin de ne pas faire claquer ses chairs contre les siennes pour ne pas trahir leur jeu, le Porteur de Rokubi serra l’étreinte de son bras dans le dos de Mei pour la cambrer et dévoiler son buste désirable. Il y déposa une longue série de baisers enflammés tout en décuplant progressivement l’intensité de ses coups de reins. La proximité des Ninjas de la Brume rendait leur joute plus excitante encore qu’à l’ordinaire !

Il se sentait bien ainsi cajolé par les mains expertes de sa douce amante alors qu’il s’agitait dans le plus doux des fourreaux sur cette terre. Cherchant à atteindre l’extase tout en en procurant à sa belle partenaire, Eizo ne cessait de démultiplier les contacts de ses lèvres humides d’excitation alors que son bassin s’agitait plus encore pour claquer entre les cuisses desserrées de son tendre amour qui semblait à son aise dans sa position actuelle. Ne déliant pas un instant ses lèvres de celles de Mei, le dernier Okamura la souleva alors du bureau pour se laisser aller à mille envies trop longtemps retenues …

La pièce aurait bien pu sembler vite une bonne dizaine de minutes après si le souffle comblé d’aise d’Eizo n’était pas venu percer le silence. Derrière le bureau de Mei, allongé à même le sol et sa partenaire tendre étendue sur son corps à moitié nu, le Bretteur de la Brume étirait un sourire ravi alors que ses lèvres se lièrent une nouvelle fois à la lippe pulpeuse de la belle Terumi qu’il serrait dans ses bras. Ses mains s’animant de caresses amoureuses, le jeune homme étouffa un rire avant de murmurer à l’oreille de sa Mizukage :

« Intéressante cette utilisation de ta plume… »

Redressant son dos en étirant plus encore son sourire, il cherchait à assoir Mei sur ses cuisses alors qu’il refermait ses bras sur elle pour la serrer contre son torse encore mis à nu. Dos plaqué contre le bureau, Eizo laissa ses lèvres poser un nouveau baiser sur la toison brune de la belle jeune femme dont il était amoureux. Son cœur reprenait doucement un rythme normal et il entreprit de placer son visage face à celui de sa chère et tendre pour planter son regard vermillon dans son unique jade visible.

Il se fit alors reptilien en amorçant un geste calculé, un touché éthéré de ses doigts sur la pommette de Mei pour remonter doucement vers la mèche faisant office d’esthétique cache-œil. Avec une infinie tendresse, le Bretteur de la Brume fit glisser les cheveux auburn pour mettre entièrement à jour le regard de sa belle qui le faisait littéralement fondre. Souriant à la vue de cet œil qu’il ne pouvait s’empêcher de trouver magnifique, Eizo déposa un nouveau baiser sur les lèvres de Mei avant de poser son front contre le sien et de lui murmurer amoureusement :

« Mais la prochaine fois, j’aimerai être réchauffé par tout ton magnifique regard, Mei… »

Les doigts de Mei se mêlèrent aux sien pour ralentir son mouvement visant à ôter l’esthétique cache-œil capillaire que sa Mizukage dépliait toujours au devant de son œil meurtris. Un instant, Eizo se mit à penser qu’elle n’avait toujours pas accepté de lui dévoiler ce petit défaut qui, de son point de vue de combattant, rehaussait vers de divins niveaux son charme naturel. Il avait en partie raison mais en grande partie tord également quand leurs mains unies mirent au jour ce délicieux regard que le dernier des Okamura savoura de nouveau comme un fabuleux trésor. Un trésor qui n’en était que plus scintillant ainsi illuminé par un sourire qui laissait à penser que la plantureuse Terumi était une femme comblée…

Elle se fit autant féline que sensuelle quand son visage vint caresser le sien et fit plisser ses paupières d’aise au devant de ses iris vermillon. Ses bras se firent plus chauds et plus présents alors qu’elle se collait plus encore contre lui et qu’il dispensait une duce étreinte à même d’une nouvelle fois la remercier pour toute la confiance qu’elle lui témoignait en lui offrant son plus précieux et douloureux secret. Ses doigts se refermant dans un mouvement habituent sur sa mâchoire, la belle jeune femme entreprit donc d’initier un baiser qu’Eizo appelait de ses vœux depuis que son corps battait à tout rompre sous le merveilleux regard de sa belle.

Appréciant le contact de ses lèvres mais haïssant leur départ, Eizo se consolait par le toucher féerique du féminin pouce sur sa lippe alors que sa douce lui adressait quelques mots à même de réveiller ses ardeurs autant que sa fierté de combattant. Laissant leurs nez se toucher amoureusement, le Bretteur de la Brume étira un doux sourire en plongeant son regard rubis dans les émeraudes de sa belle et lui murmurer sur le ton suave qu’il ne réservait qu’à elle :

« Je ne me laisserai pas vaincre facilement. Ta façon de m’honorer me donne plus que jamais envie d’arriver à une douce invincibilité pour à nouveau gouter ce fruit au plus vite ! Mais pour inverser les rôles il te faudra faire des efforts à l’entrainement… »

Dans tout autre village, entre le Nibanme parler ainsi à son Kage aurait sans aucun doute été inimaginable. Oui. Mais dans le Village de la Brume, Nibanme & Mizukage entamaient une relation qui pourrait bien durer jusqu’à ce que la mort les sépare et il était habituel pour le jeune homme au corps zébré de cicatrices d’avancer ce genre de petites piques à même de titiller la fierté de son tendre amour pour la faire réagir et lui promettre une animation dont il raffolait. Cherchant à plus encore enflammer les futurs actes de sa douce, Eizo plaqua ses lèvres contre celles de la belle Mei pour un baiser enflammé et amoureux comme jamais. Et quand il se sépara d’elle, il se contenta de murmurer :

« Te faire l’amour est une magnifique chose qui ne t’assureras, toutefois, pas le luxe de progresser plus vite que moi pour à nouveau me mettre à terre au combat ! »

L’attitude de Mei comme ses gestes lents réveillaient doucement la faim qu’Eizo pouvait éprouver pour le corps parfait de cette femme qu’il souhaitait toujours avoir à ses côtés tout au long de sa vie. Mais il n’était pas de bon ton de pousser le vice en cette situation où ils avaient déjà trop longtemps tenu la porte de ce bureau fermée aux yeux du monde extérieur. Alors, toute son excitation pour la chair de sa belle passa en un instant vers le domaine du combat que semblait lui promettre le regard fier et enchanteur de la Mizukage de ses rêves.

Alors Eizo étira un large sourire sous l’action de ces doigts et de ces bras qui lui promettaient bien l’enfer au cours d’un Affrontement qui le ferait affronter une épreuve sous forme de point faible : le Ninjutsu ! S’il gardait encore quelques atouts dans sa manche par l’usage du Chakra de son Démon qu’il pensait maitriser de mieux en mieux avec le temps, le dernier Okamura était forcé de reconnaitre que tous ses combats contre Mei étaient ses petits plaisirs coupables tant la scène internationale n’était, pour l’heure, pas propice aux déluges de sang dont il était autrefois friand, du temps de la Brume Sanglante…

Féline aguicheuse, la jeune femme anima ses lèvres au devant de son tendre amour qui laisser ses iris vermillon pétiller d’aise alors que ses oreilles accueillaient avec une satisfaction contenue la déclaration visant à le faire passer pour un bon Sensei de fortune ou à défaut un sac de frappe tout à fait potable. Il la vit donc se relever au dessus de son corps qu’elle chevauchait merveilleusement un temps auparavant et accompagna cette dernière en animant son corps pour lui faire face. Il la trouvait plus désirable encore dans ses tentatives de maquiller tous les indices menant à leurs actes emplis du vice corporel. Même si ces gestes évoquaient une nouvelle fois le fait que leur relation n’était pas prête d’être rendue publique.

« Je t’aiderai du mieux que je le puisse… »

Même si s’était pour sonner une future défaite de sa part. Car oui, entrainer Mei et l’aider à progresser ne pourrait que renforcer sa Mizukage et lui donnerai les armes suffisante pour vaincre son Nibanme qui, pour l’heure, ne triomphait que par d’anormales circonstances. La logique voudrait que la Mizukage soit le Shinobi le plus puissant du Village mais Eizo cherchait à obtenir une force suffisante pour protéger son amour en toutes circonstances. Tous deux se lançaient donc dans une course à la force favorable à l’avenir de leur Village. Mais dangereux pour la suite de leur relation ?

Posant ses mains sur les hanches de sa belle, Eizo s’autorisa une dernière fois avant longtemps la possibilité de poser ses lèvres sur la pulpeuse lippe de son tendre amour qu’il n’aurait plus le droit de goutter à loisir une fois hors de ce bureau. Désolidarisant leurs chairs humides avec une lenteur accablante, le jeune homme planta son regard rubis dans l’unique jade visible de Mei avant de lui murmurer :

« Je t’attendrais sur les rives du Lac… Rejoins moi y quand tu ne seras plus accaparée par toute ta fonction ! »

Laissant ses doigts caresser une mèche de cheveux dans un geste tendre, Eizo étira un sourire qui promettait encore bien des émotions alors que cette journée était loin d’être terminée. Appréciant de retrouver toute la complicité qu’il pouvait avoir avec Mei, le Jinchuuriki de Rokubi s’écarta douloureusement d’elle pour se saisir de son T-Shirt sombre gisant au sol. L’enfilant dans sa marche, il quitta le bureau une fois présentable et prit immédiatement la direction du Lac. Sans prêter la moindre importance aux regards que l’on pouvait lui porter dans la Tour…