:: If you Give me Hell ... ::

Alors que la belle s'était enfin décidée à s'élancer dans l'échange qu'il entamait, ses lèvres quittaient déjà sa peau et son souffle s'éloignait de sa poitrine qui s'était échauffée dans de puissante inspiration. Il dégageait ses mains de son corps, lui offrant le supplice de la frustration en s'éloignant d'elle alors qu'il avait entamer une parade qu'elle ne pouvait ignorer. Sa chair criait de rage de ne plus être cajolée et couverte de baisers. Il avait osé lui faire imaginer les plus délicieux plaisirs qu'il pouvait lui donner pour finalement la laisser et stopper chacune des caresses qu'il avait entamé. Elle pouvait lire dans ses yeux qu'il prenait un plaisir grandiose à attiser le feu du désir charnel pour finalement le lui ôter. S'agissait-il donc de sa manière de se venger de ce qu'elle venait de lui faire vivre durant ces derniers jours.
N'en est-il pas que son coeur se calmait doucement alors qu'elle laissait son regard ce perdre sur ce dos retourné qui avait de quoi lui intimer bien des vices.

Mais s'il devait bien retenir quelque chose c'est qu'il n'était pas le seul à pouvoir jouer à ce petit jeu. Si bien que l'instant d'après, tandis qu'il faisait mine de vouloir quitter son bureau à pas lents, il se fit littéralement attraper le bras alors qu'elle frappait dans l'arrière de son genoux d'un seul. Le faisant perdre l'équilibre, elle le laissa s'étaler avec violence par terre. Lui grimpant dessus sans ménagement et retenant son poignet droit de sa main main gauche avec fermeté.
Lentement elle se penchait sur lui, offrant une vue plus qu'avantageuse sur cette plastique de rêve dont il avait eu droit aux Monts Brumeux. Sa main droite déposée sur son torse, elle la laissa glisser jusqu'à son visage encadrant sa mâchoire de cette dernière avant s'approcher son beau fascié du sien, souriant tel un ange pervers au-dessus de son visage alors que la cambrure de son dos se prononçait de plus en plus.

" - Si tu dois partir, ça sera avec la faim au ventre... "

Elle alla alors enfin embrasser ses lèvres quelques secondes avant de doucement redescendre dans son cou en même temps que sa main. Caressant chacun de ses muscles de sa bouche, il pouvait voir avec délice qu'elle marquait son corps de son rouge à lèvres bleu nuit. Descendant jusqu'à son nombril où elle n'hésita pas à insérer sa langue un instant avant de remonter lentement vers son visage tandis que sa main descendait toujours plus bas. Insidieusement, elle parvenait à se frayer un chemin jusque sous son pantalon. Ses doigts couraient sur sa peau de la plus vicieuse des manières comme prêt à tout moment à ce saisir de tout ce qui pouvait constituer ses atouts masculins.
Sa bouche se mêlant à nouveau à la sienne durant quelques secondes où elle l'endormait de ses baisers enflammés. Il dut sentir le coup de pute qui arrivait... mais sûrement pas assez rapidement. Eizo pu sentir avec horreur que la main qui retenait son poignet devenait de plus en plus brûlante et toutes les suspicions qui avaient eu le temps de naître dans son esprit furent rattrapées par la réalité. La Mizukage attrapa la main libre du jeune homme et avant même qu'il ne tente de s'échapper, de la lave venait déjà englober ses mains pour le fixer au sol comme jamais. Elle savait très bien que le Doton n'aurait pas eu le même effet et qu'il s'en serait défait beaucoup trop rapidement.

Son méfait accompli, elle déposa un rapide baiser sur ses lèvres et se releva aussitôt. Ne lui accordant aucun regard, elle déplaça d'un coup le bureau de plusieurs centimètres et ouvrit la porte, ajoutant juste avant de disparaître par cette dernière.

" - Le temps que tu te libères, je serai déjà partie. Soigne bien tes mains, Eizo. A plus tard. "