- MetsubouAkatsuki - Pion de Réserve
- Messages : 101
Âge : 27 ans
Taille/Poids : 192cm / 79kg
国 : Ame no Kuni
村 : Ame gakure no Sato
一族 : Fujasawa
● Disponibilité du joueur ● : Disponible pour un RP de fesses ! Je suis un cochon !
Fiche Ninja
Evolution de l'XP:
(0/45)
PV:
(350/350)
PC:
(655/655)
[Mission de Rang S] Teinter la Brume de Sang...
Sam 16 Oct - 0:32
Gensei Ravage* Fujasawa
Metsubou*
Fucking in the bushes.
Metsubou*
Fucking in the bushes.
Mission de Rang S
Inconnus
Descriptif : Inconnu
Inconnus
Descriptif : Inconnu
_______________________________________________________________________
La brume. L'humidité de l'air à chacun de nos pas. C'était tout ca, Kiri... Nous marchions lentement, dans un convoi de marchands qu'on avait accompagné depuis la frontière du pays de la Rivière. Nos pieds se blindaient de boue, nos narines de l'air marin salé. Je sentais les gouttelettes casse-burnes qui trainaient dans l'air, et me donnaient l'impression de plus pouvoir respirer correctement. Faut croire que j'étais habitué à la fumée toxique. Ces gouttelettes s'agglutinaient dans mes narines, me faisaient renifler comme un gamin qui rentre tard un jour de pluie battante.
Je détestais le port de Kirigakure...
A l'origine, nous sommes partis d'Amegakure. Lieu où notre mission nous à été confiée comme un gros boulet sur les chevilles. Moi ? Kiri ! Bordel... Plutôt qu'un retour aux sources, j'avais plus l'impression de faire une descente en enfers. J'étais le roi des damnés. Je n'avais jamais vraiment aimé le bateau. Même si on avait pas mal de pêcheurs dans la famille proche qui n'était pas ninja. A Kiri, sous l'ère de la brume sanglante, la maitrise des jutsus héréditaire était une malédiction. Beaucoup se sont donc reconvertis. Tout s'explique, hein ? Moi, ca me rappelais les fins de trimèstres où le village faisait des veillées funèbres pour les pêcheurs morts dans l'océan. Génial. J'étais toujours obligé d'y aller, même si on trouvait toujours des moyens de délirer avec mon petit frère, que j'emboucanais dans de sales histoires. Après avoir traversé tout du long Kawa no Kuni, il fallait passer la frontière maritime du Pays du Thé. Cha. De là, il fallait trouver un moyen pour traverser incognito. Un Henge était trop risqué. Ni Kizu ni moi ne savions particulièrement utiliser les Genjutsu. C'était donc un risque jugé trop important, surtout quand une ribambelle de ninjas vous fouillaient le fion à chaque arrêt et contrôle d'identité.
Bref, il fallait trouver un autre moyen plus complexe mais un poil plus classe, plus traditionnel : l'infiltration au naturel. Très vite, on tombe sur une gentille bande de marchands parfaits pour une usurpation d'identité improvisée. Ils s'appelaient Izuno, un vieux type plutôt sympa, et son fils, Ucha, la trentaine, un pêcheur plutôt baraqué. Ils venaient de Kawa, et allaient vendre leur marchandises rares à Kirigakure pour la première fois ! C'était un grand jour pour eux... C'était donc les cibles parfaites, à mon grand désarroi. Kizu les exécuta dans la nuit. Ouais, c'est de sa faute. Ils dormaient à poing fermés d'après mes derniers souvenirs, et le psychopathe qui me sert de compagnon les asphyxia à distance alors que je voulais les dépouiller discrètement puis les orienter de façon à ce qu'ils se perdent loin, le temps de la mission.
Yummy...
On était en mission. Une fois le pays du Thé traversé, il restait plus qu'a débarquer gentiment à Kiri.
Voila.
On reprend au début. La brume, l'humidité qui casse les burnes, etc... Les Oi-nin nous suivaient au loin, mais je connaissais le terrain. J'étais confiant. Je savais quel type de ninja on allait croiser, quand, comment, et pourquoi. En six ans, rien n'avait changé, je crois. Vive les traditions ! Elles permettent d'avoir des repères difficiles à oublier. Je regarde Kizu, et repense à sa tendance maladive au meurtre. Ça devait être le genre de ninja tenace qui vous lâche pas une fois qu'il vous tient, comme les chiens de combat ou les félins.
Grâce à ma relative connaissance des lieux, je savais où aller pour retourner à Kiri. Heureusement. A trente pijes, on connait pas encore Kawashima*. Je m'oriente, mais fait semblant de suivre les autres marchands autour de moi. Au lieu de favoriser la discrétion, on mise sur toute la logique de notre plan. Ne pas avoir l'air suspicieux, simplement car il n'y avait aucune raison de l'être ! Nous avions des justificatifs, et personne ne connaissait les marchands morts. La seule ombre au tableau était l'idée incongrue, le schéma fortuit où je tombais comme un con devant un pote d'école devenu Juunin, ou un truc du genre. C'était le type de poisse qui m'arrivait jamais, mais qui pouvait tomber une fois, au pire moment. Pourtant, j'avais bien changé en six ans. Mon séjour à Suna m'avait donné un teint halé de nomade du désert. Ma coupe de cheveux à l'iroquoise était une nouveauté d'il y à deux ans. Mon visage s'était durci, et mon cigare en bouche avait remplacé ma p'tite clope de gamin. Bref, j'avais pas mal changé.
On arrive à un point de contrôle. C'était le moment de vérité. Enfin... un moment de vérité parmi les cent cinquante qui allaient suivre pendant tout le temps de l'opération. Il parle avec assurance, accompagné d'Oi Nin trop discret pour que je les détecte clairement. Les ninjas de Kiri n'étaient pas des blagueurs. Si on avait joué les discrets, on se serait fait gaulé en moins de deux.
"Halte la. Montrez vos papiers et autorisation de circuler."
La sécurité était moindre. Kiri était en paix. Ils ne prirent même pas le temps de regarder les marchandises. La belle affaire : on peut pas cacher une armée dans un chariot de marchand ambulant ! Pourtant, plus j'approchais de Kirigakure no Satô, plus mon cœur battais la chamade.
C'était là. Le moment que je craignais depuis des années... A l'horizon planait le spectre du village caché de la brume.
* Alhzeimer en version Naruto.
Je détestais le port de Kirigakure...
A l'origine, nous sommes partis d'Amegakure. Lieu où notre mission nous à été confiée comme un gros boulet sur les chevilles. Moi ? Kiri ! Bordel... Plutôt qu'un retour aux sources, j'avais plus l'impression de faire une descente en enfers. J'étais le roi des damnés. Je n'avais jamais vraiment aimé le bateau. Même si on avait pas mal de pêcheurs dans la famille proche qui n'était pas ninja. A Kiri, sous l'ère de la brume sanglante, la maitrise des jutsus héréditaire était une malédiction. Beaucoup se sont donc reconvertis. Tout s'explique, hein ? Moi, ca me rappelais les fins de trimèstres où le village faisait des veillées funèbres pour les pêcheurs morts dans l'océan. Génial. J'étais toujours obligé d'y aller, même si on trouvait toujours des moyens de délirer avec mon petit frère, que j'emboucanais dans de sales histoires. Après avoir traversé tout du long Kawa no Kuni, il fallait passer la frontière maritime du Pays du Thé. Cha. De là, il fallait trouver un moyen pour traverser incognito. Un Henge était trop risqué. Ni Kizu ni moi ne savions particulièrement utiliser les Genjutsu. C'était donc un risque jugé trop important, surtout quand une ribambelle de ninjas vous fouillaient le fion à chaque arrêt et contrôle d'identité.
Bref, il fallait trouver un autre moyen plus complexe mais un poil plus classe, plus traditionnel : l'infiltration au naturel. Très vite, on tombe sur une gentille bande de marchands parfaits pour une usurpation d'identité improvisée. Ils s'appelaient Izuno, un vieux type plutôt sympa, et son fils, Ucha, la trentaine, un pêcheur plutôt baraqué. Ils venaient de Kawa, et allaient vendre leur marchandises rares à Kirigakure pour la première fois ! C'était un grand jour pour eux... C'était donc les cibles parfaites, à mon grand désarroi. Kizu les exécuta dans la nuit. Ouais, c'est de sa faute. Ils dormaient à poing fermés d'après mes derniers souvenirs, et le psychopathe qui me sert de compagnon les asphyxia à distance alors que je voulais les dépouiller discrètement puis les orienter de façon à ce qu'ils se perdent loin, le temps de la mission.
Yummy...
On était en mission. Une fois le pays du Thé traversé, il restait plus qu'a débarquer gentiment à Kiri.
Voila.
On reprend au début. La brume, l'humidité qui casse les burnes, etc... Les Oi-nin nous suivaient au loin, mais je connaissais le terrain. J'étais confiant. Je savais quel type de ninja on allait croiser, quand, comment, et pourquoi. En six ans, rien n'avait changé, je crois. Vive les traditions ! Elles permettent d'avoir des repères difficiles à oublier. Je regarde Kizu, et repense à sa tendance maladive au meurtre. Ça devait être le genre de ninja tenace qui vous lâche pas une fois qu'il vous tient, comme les chiens de combat ou les félins.
Grâce à ma relative connaissance des lieux, je savais où aller pour retourner à Kiri. Heureusement. A trente pijes, on connait pas encore Kawashima*. Je m'oriente, mais fait semblant de suivre les autres marchands autour de moi. Au lieu de favoriser la discrétion, on mise sur toute la logique de notre plan. Ne pas avoir l'air suspicieux, simplement car il n'y avait aucune raison de l'être ! Nous avions des justificatifs, et personne ne connaissait les marchands morts. La seule ombre au tableau était l'idée incongrue, le schéma fortuit où je tombais comme un con devant un pote d'école devenu Juunin, ou un truc du genre. C'était le type de poisse qui m'arrivait jamais, mais qui pouvait tomber une fois, au pire moment. Pourtant, j'avais bien changé en six ans. Mon séjour à Suna m'avait donné un teint halé de nomade du désert. Ma coupe de cheveux à l'iroquoise était une nouveauté d'il y à deux ans. Mon visage s'était durci, et mon cigare en bouche avait remplacé ma p'tite clope de gamin. Bref, j'avais pas mal changé.
On arrive à un point de contrôle. C'était le moment de vérité. Enfin... un moment de vérité parmi les cent cinquante qui allaient suivre pendant tout le temps de l'opération. Il parle avec assurance, accompagné d'Oi Nin trop discret pour que je les détecte clairement. Les ninjas de Kiri n'étaient pas des blagueurs. Si on avait joué les discrets, on se serait fait gaulé en moins de deux.
"Halte la. Montrez vos papiers et autorisation de circuler."
La sécurité était moindre. Kiri était en paix. Ils ne prirent même pas le temps de regarder les marchandises. La belle affaire : on peut pas cacher une armée dans un chariot de marchand ambulant ! Pourtant, plus j'approchais de Kirigakure no Satô, plus mon cœur battais la chamade.
C'était là. Le moment que je craignais depuis des années... A l'horizon planait le spectre du village caché de la brume.
* Alhzeimer en version Naruto.
_______________________________________________________________________
Dissimulation parmi les Marchands
- MetsubouAkatsuki - Pion de Réserve
- Messages : 101
Âge : 27 ans
Taille/Poids : 192cm / 79kg
国 : Ame no Kuni
村 : Ame gakure no Sato
一族 : Fujasawa
● Disponibilité du joueur ● : Disponible pour un RP de fesses ! Je suis un cochon !
Fiche Ninja
Evolution de l'XP:
(0/45)
PV:
(350/350)
PC:
(655/655)
Re: [Mission de Rang S] Teinter la Brume de Sang...
Sam 16 Oct - 23:43
Gensei Ravage* Fujasawa
Metsubou*
Ranger's Lead the Way.
A écouter avec le post.
Metsubou*
Ranger's Lead the Way.
A écouter avec le post.
Mission de Rang S
Inconnus
Descriptif : Inconnu
Inconnus
Descriptif : Inconnu
_______________________________________________________________________
Les gens normaux ne se réveillent jamais ... en pensant que c'est leur dernier jour sur terre. Mais ce n'est pas une malédiction... Non, c'est une chance.
Dans ces instants, on pèse chaque chose avec le poids et la valeur qui lui est propre. Un cigare. On le tient et on le consume en un instant, même si on le savoure. Ils sont précieux, mais passent à l’éphémère au moment où la flamme qui les habite amorce son œuvre de destruction. J’avais beau les regarder disparaitre à vue d’œil… je n’avais jamais trouvé aussi beau la vanité qu’ils transportaient…
Comme si l’aube que j’avais vu se lever sur Kiri était une ironie lancinante, je me tenais la tête en pensant à ce que valais ma vie, posée sur papier. Une sorte de roman de bas étage, avec un héros en perdition, un justicier qui se retrouvait au milieu d’un casting qui n’était pas le sien. Ça commençait par une enfance ici, au pays de la Brume éternelle... Un plan séquence sur une vie de débauche, d’amours avec un « s » car ils étaient nombreux, et puis de bastons… Ma vingtaine se finissait peu à peu, se perdait comme les derniers mots pour mon père que j’entretiens encore aujourd’hui dans ma mémoire comme s’ils suffisaient à le faire vivre, en moi. J’avais ce genre d’espérance naïves qui m’habitaient, et déterminaient mes erreurs quotidiennes.
Pourtant, aujourd’hui, j’étais certain de ne pas avoir fait une erreur en acceptant cette mission, un point d’orgue logique au criminel que je devenais peu à peu, au fil des ans. Je connaissais le village, et une partie de ceux qui le composaient. Mon cœur battait plus fort qu’à la normale, alors que je jaugeais çà et là les visages que je croisais sur la route. On pourrait croire que j’avais peur de croiser une connaissance. Mais pourtant, au fond, j’avais l’impression que j’espérais inconsciemment le contraire. Zigouiller Kizu, rentrer en héros, prévenir le Mizukage qu’un groupe voulait se rebeller contre l’ordre établi et chopper des « Bijuus ». Embrasser ma mère, enlacer mon frère… Mais bordel ! Comme si les choses étaient aussi simples... Depuis mon départ de Kiri il y a six ans, j’avais eu tout le temps du monde pour revenir. Mais chaque jour de plus me donnait moins de chance encore d’être accepté. Jusqu’au jour où me voir dans le Bingo Book boucla définitivement mes espérances de tolérance éventuelle. C’était de la merde. Ces villages ninjas, l’obligation de suivre comme un chien le désidérata d’un vieux croulant ou d’un gamin surpuissant, ou de se cacher dans les arbres comme un macaque. Une merde qu’il fallait fouler du pied, avec la force d’un groupe terroriste poussé par des idéaux nobles. Mais au fond… J’étais triste…
Les marchands autour de moi riaient sur des thèmes risibles, me rappelant à ma mission d’infiltration. Je riais avec eux pour rester crédible dans mon rôle de composition : le fils prodigue de retour, le mythe du gamin œdipien qui avait tué son père pour épouser sa mère.
Kizu ne parlait pas. C’était pas son genre, et ça n’allait pas changer avec la mission...
Non... Ca n'allait pas se passer comme ca.
C'était sweet, doux, mignon. Trop pour moi. Je commencais déjà à me faire chier moi-même à réfléchir comme un vieux con. Il fallait vraiment être sacrément doué pour être assez chiant pour se faire chier soi-même ! Mes appréhensions se transformèrent en une confiance renouvelée. De l’adrénaline, comme insufflée par l’excitation d’un chaos à venir, laissaient mon cœur s'emballer et me laisser une sensation de plaisir, une jouissance fantasmée. Le spectacle de mon art, livré à de la poiscaille kirienne.
J'étais devenu totalement serein. J'avais foutu dans un sac, noué et balancé dans une rivière, toutes mes craintes et mes doutes. Il n'y avait pas de sentiments. Je sentais mon humanité se mettre peu à peu au second plan, comme un figurant de film inutile. J’entrais dans un nid de frelon, et je n’avais pour seule envie que celle de tout enfumer, et de me barrer aussi vite que j’étais venu.
Ahhhh...
Le chaos allait naitre de cette paisible matinée.
On allait tout défoncer.
Dans ces instants, on pèse chaque chose avec le poids et la valeur qui lui est propre. Un cigare. On le tient et on le consume en un instant, même si on le savoure. Ils sont précieux, mais passent à l’éphémère au moment où la flamme qui les habite amorce son œuvre de destruction. J’avais beau les regarder disparaitre à vue d’œil… je n’avais jamais trouvé aussi beau la vanité qu’ils transportaient…
Comme si l’aube que j’avais vu se lever sur Kiri était une ironie lancinante, je me tenais la tête en pensant à ce que valais ma vie, posée sur papier. Une sorte de roman de bas étage, avec un héros en perdition, un justicier qui se retrouvait au milieu d’un casting qui n’était pas le sien. Ça commençait par une enfance ici, au pays de la Brume éternelle... Un plan séquence sur une vie de débauche, d’amours avec un « s » car ils étaient nombreux, et puis de bastons… Ma vingtaine se finissait peu à peu, se perdait comme les derniers mots pour mon père que j’entretiens encore aujourd’hui dans ma mémoire comme s’ils suffisaient à le faire vivre, en moi. J’avais ce genre d’espérance naïves qui m’habitaient, et déterminaient mes erreurs quotidiennes.
Pourtant, aujourd’hui, j’étais certain de ne pas avoir fait une erreur en acceptant cette mission, un point d’orgue logique au criminel que je devenais peu à peu, au fil des ans. Je connaissais le village, et une partie de ceux qui le composaient. Mon cœur battait plus fort qu’à la normale, alors que je jaugeais çà et là les visages que je croisais sur la route. On pourrait croire que j’avais peur de croiser une connaissance. Mais pourtant, au fond, j’avais l’impression que j’espérais inconsciemment le contraire. Zigouiller Kizu, rentrer en héros, prévenir le Mizukage qu’un groupe voulait se rebeller contre l’ordre établi et chopper des « Bijuus ». Embrasser ma mère, enlacer mon frère… Mais bordel ! Comme si les choses étaient aussi simples... Depuis mon départ de Kiri il y a six ans, j’avais eu tout le temps du monde pour revenir. Mais chaque jour de plus me donnait moins de chance encore d’être accepté. Jusqu’au jour où me voir dans le Bingo Book boucla définitivement mes espérances de tolérance éventuelle. C’était de la merde. Ces villages ninjas, l’obligation de suivre comme un chien le désidérata d’un vieux croulant ou d’un gamin surpuissant, ou de se cacher dans les arbres comme un macaque. Une merde qu’il fallait fouler du pied, avec la force d’un groupe terroriste poussé par des idéaux nobles. Mais au fond… J’étais triste…
Les marchands autour de moi riaient sur des thèmes risibles, me rappelant à ma mission d’infiltration. Je riais avec eux pour rester crédible dans mon rôle de composition : le fils prodigue de retour, le mythe du gamin œdipien qui avait tué son père pour épouser sa mère.
Kizu ne parlait pas. C’était pas son genre, et ça n’allait pas changer avec la mission...
Non... Ca n'allait pas se passer comme ca.
C'était sweet, doux, mignon. Trop pour moi. Je commencais déjà à me faire chier moi-même à réfléchir comme un vieux con. Il fallait vraiment être sacrément doué pour être assez chiant pour se faire chier soi-même ! Mes appréhensions se transformèrent en une confiance renouvelée. De l’adrénaline, comme insufflée par l’excitation d’un chaos à venir, laissaient mon cœur s'emballer et me laisser une sensation de plaisir, une jouissance fantasmée. Le spectacle de mon art, livré à de la poiscaille kirienne.
J'étais devenu totalement serein. J'avais foutu dans un sac, noué et balancé dans une rivière, toutes mes craintes et mes doutes. Il n'y avait pas de sentiments. Je sentais mon humanité se mettre peu à peu au second plan, comme un figurant de film inutile. J’entrais dans un nid de frelon, et je n’avais pour seule envie que celle de tout enfumer, et de me barrer aussi vite que j’étais venu.
Ahhhh...
Le chaos allait naitre de cette paisible matinée.
On allait tout défoncer.
滅亡してある !!!!
_______________________________________________________________________
Dissimulation parmi les Marchands
- InvitéInvité
Re: [Mission de Rang S] Teinter la Brume de Sang...
Lun 18 Oct - 1:15
♠ Death: It's not just a bad idea, it's the law. ♠ |
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|