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Bac à sable géant
Ven 8 Oct - 15:31
Tentant de repérer ne serais-ce qu’un fragment d’un des murs de Suna Gakure, je me dirige vers l’ouest d’un pas nonchalant. Peut-être y trouverai-je enfin ce que je recherche. Ce n’est pas donné à tout le monde de s’aventurer dans le désert ainsi, durant un long moment. Certains ne pourraient pas supporter l’atmosphère sèche du pays du vent. Même, plusieurs seraient physiquement incapable de se déplacer avec tout ce… ce putain de sable, oui. J’empoignai fermement mon outre d’eau et m’envoyai une rasade bien fraiche pour me rincer la gorge. Ça me permettrait d’avoir un autre goût en bouche que celui du sable. Haaaaan. Si y’a bien une chose à abolir dans les déserts, c’est bel et bien le sable. Malheureusement, j’ai bien peur que ça ne soit impossible pour le moment.
Ce n’est qu’après plusieurs minutes de marche que semblait se dresser devant moi les remparts du village ninja du pays du vent. Enfiiiiiin ! L’était temps, ça doit faire au moins 4 heures que je le cherche celui-là. Ce qui est mélangeant dans le désert, c’est qu’on ne peut jamais vraiment savoir si on se dirige dans la bonne direction. On ne peut que supposer. Certains grands voyageurs sont toutefois parvenus à se guider grâce aux astres. Façon assez compliquée pour choisir un chemin. Il faut constamment rester vigilant, mais surtout éviter de se perdre ou de tourner en rond. Lorsque la nuit se prononce, il est préférable d’avoir un logis, un endroit où dormir, pour éviter d’attraper froid. C’est bien connu, dans le déserts, durant la nuit en particulier, la température peut descendre jusqu’à un niveau fort épatant.
M’approchant des portes principales du village, les gardes ne se gênèrent pas pour me demander de voir mes papiers d’identité. Chose qui selon moi était bonne. On ne devrait pas faire entrer un ninja voyageant seul dans un village ninja. On ne sait jamais ce qu’il pourrait faire, ni quel genre de personne il est. A Suna, habituellement, les gardes demandent de voir un laissé passé pour les ninjas provenant des autres pays. Simple mesure de sécurité, mais plutôt importante pour éviter bien des problèmes. Dans ces temps difficiles, il est presque nécessaire de le faire. Ça semble évident. Depuis le début de la guerre contre le pays de l’eau, il faut se méfier. Surtout que nous avons perdu une puissance considérable depuis quelques temps. Je ne me plaignis donc pas et leur présenta deux pièces d’identités, avec photos. S’écartant pour me laisser passer, je les remerciai et me faufilai dans le village. Je ne savais pas vraiment ce qui m’attendait, mais bon, je ne le saurai jamais si je n’y vais pas.
Aka ShūheiPetit nouveau à chouchouter - Messages : 17
● Disponibilité du joueur ● : Je sais pas si tu vas vouloir... Je suis un peu casse-couille.
Fiche Ninja
Evolution de l'XP:
(6/30)
PV: (0/0)
PC: (0/0)
Re: Bac à sable géant
Lun 11 Oct - 17:40
¤_|- The Sea of Sand. -|_¤
¤-|- Hum hum. -|-¤
Un sinistre raclement de la gorge déchira subitement la modeste pièce. Son hôte, accoudé à son bureau surmonté d'un amas de dossiers, fixait l'extrémité des lieux d'un regard à la fois terne et épuisé. Contre son faciès modelé de ses quelques rides, luisait la faible lueur du soleil s'étant frayé un chemin à travers la toiture, perçant là l'obscurité dominante de cet endroit lugubre. Toutefois, bien qu'il soit conscient d'être privé de son intimité, l'aîné ne pouvait que deviner la présence de son hôte, ce dernier, mystifié dans la noirceur du fond de la pièce. Se basculant alors dans son siège sous un léger soupir, le vieil homme, crispé sous ses traits fermes, s'accorda quelques gorgées de sa gourde, tandis qu'il refermait, d'un geste ample et bruyant, le dossier dont il eut parcouru les écrits. « Tout semble y être, je ne vous retiendrai guère plus longtemps. » daigna-t-il souffler finalement de sa voix grinçante à son interlocuteur voilé. Le vieil homme ne le perçut point, mais, à ces quelques mots adressés à sa personne, les paupières précédemment closes du Shinobi se rétractèrent silencieusement. Les bras croisés contre son abdomen, le dos reposant contre la paroi sèche du mur de fond, les sombres prunelles de Shuhei balayèrent à nouveau ces lieux dont il eut le loisir de contempler les détails à son arrivée. Tandis que ses lèvres se laissaient corrompre d'une moue satisfaite, une brève syllabe s'échappa de celles-ci. « Bien. » Siffla-t-il d'un timbre s'éternisant dans la neutralité. Joignant alors ses pas à ces quelques mots, le jeune homme tira sa révérence, désertant le bureau du sage.
Le souffle aride du désert se rabattit avec fougue contre le corps émergeant de la forteresse du Kazekage. Soulevant sa modeste cape, animant ses vieux haillons sombres, laissant danser sa tendre chevelure hérissée, la brise éphémère exposa le sibyllin personnage aux chaudes lueurs de l'astre du jour dressé à son paroxysme. Instinctivement, le sombre personnage vint porter le bras face à son visage, laissant alors miroiter l'effigie des Shinobis de la feuille enlacée à son membre. Puis, tout se calma, l'effervescence de son accoutrement se dissipant, à l'instar de sa crinière ébène se reposant délicatement contre son front. Rabattant alors sa garde, les traits fins et balafrés du faciès de l'invité lui valurent quelques coups d'œil intrigués des commerçants s'affairant à leur besogne, ceux-ci, fusillant ce dernier d'un regard pouvant amplement compenser l'absence de mots. Ses pupilles dévisagèrent l'allée marchande un bref moment, pour finalement se mobiliser contre les remparts de terre limitant les frontières du village caché du sable. Sa cape claquant sous son mouvement brusque, l'homme s'engagea sur les routes d'un pas ferme, son minois maintenant son expression ferme, ses paupières mis-closes lui attribuant cet air hautain qui était sien.
Le jeune homme ne prit conscience de son méfait qu'après avoir avancé quelques pas supplémentaires vers l'entrée du village, suite à quoi, il daigna s'immobiliser. Effectivement, alors que ses pas le guidait à l'extérieur de l'agglomération du sable, son épaule percuta brusquement une brumeuse silhouette qui eut le malheur de se dresser sur son chemin. Il ne lui accorda guère plus d'attention, seule sa tignasse flamboyante ainsi que son long manteau noir sauraient se définir telle une description de l'étranger aux yeux de l'Uchiha. « Tu aurais pu faire plus attention. » Rétorqua-t-il finalement après avoir prôné le silence, sa carcasse, faisant dos à son interlocuteur.
Le souffle aride du désert se rabattit avec fougue contre le corps émergeant de la forteresse du Kazekage. Soulevant sa modeste cape, animant ses vieux haillons sombres, laissant danser sa tendre chevelure hérissée, la brise éphémère exposa le sibyllin personnage aux chaudes lueurs de l'astre du jour dressé à son paroxysme. Instinctivement, le sombre personnage vint porter le bras face à son visage, laissant alors miroiter l'effigie des Shinobis de la feuille enlacée à son membre. Puis, tout se calma, l'effervescence de son accoutrement se dissipant, à l'instar de sa crinière ébène se reposant délicatement contre son front. Rabattant alors sa garde, les traits fins et balafrés du faciès de l'invité lui valurent quelques coups d'œil intrigués des commerçants s'affairant à leur besogne, ceux-ci, fusillant ce dernier d'un regard pouvant amplement compenser l'absence de mots. Ses pupilles dévisagèrent l'allée marchande un bref moment, pour finalement se mobiliser contre les remparts de terre limitant les frontières du village caché du sable. Sa cape claquant sous son mouvement brusque, l'homme s'engagea sur les routes d'un pas ferme, son minois maintenant son expression ferme, ses paupières mis-closes lui attribuant cet air hautain qui était sien.
Le jeune homme ne prit conscience de son méfait qu'après avoir avancé quelques pas supplémentaires vers l'entrée du village, suite à quoi, il daigna s'immobiliser. Effectivement, alors que ses pas le guidait à l'extérieur de l'agglomération du sable, son épaule percuta brusquement une brumeuse silhouette qui eut le malheur de se dresser sur son chemin. Il ne lui accorda guère plus d'attention, seule sa tignasse flamboyante ainsi que son long manteau noir sauraient se définir telle une description de l'étranger aux yeux de l'Uchiha. « Tu aurais pu faire plus attention. » Rétorqua-t-il finalement après avoir prôné le silence, sa carcasse, faisant dos à son interlocuteur.
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