| | | | Suiton, Suikodan no jutsu La soirée fut calme après ma rencontre avec Ayame-Sensei. J’en avais conclu après notre très court entretien que j’allais devoir exclusivement mon concentrer sur son entrainement et non pas sur son corps de rêve. C’était une femme qui allait surement s’amuser de moi pendant cette longue semaine, me mettant à bout autant physiquement à cause des séances d’entrainements, mais aussi mentalement. Une sorte de torture psychologique que je devrais vaincre pour pouvoir réussir tout ce qu’elle allait me demander. Il me tardait déjà de me rendre au point de rendez vous pour découvrir le lieux d’entrainement qu’elle avait elle-même choisis. Ca allait surement être rude, mais ca ne me rendra que plus motivé pour réussir cette nouvelle technique dont je ne connaissais pas encore le nom, ni la forme ! Il me tardait ! Il me tardait ! Enfin bref, ma soirée, comme je l’ai dis plus haut fut calme, très calme. Akiko étant fatigué, il ne tarda pas à se coucher, ce qui était plutôt une bonne chose pour moi. J’avais moi-même besoin de me reposer, alors je n’ai pas fais le fou fou et je suis allé me coucher tôt après un petit repas composé de légume et de poisson. Juste ce qu’il me faut en fait, j’ai pas besoin de beaucoup manger. Enfin, il m’arrive d’être un vrais glouton quand je mange quelque chose que j’aime ou que je découvre, mais quand je suis concentré ou bien perturbé, je mange pas de masses.
Le réveil sonna tranquillement à six heure du matin. Le soleil était déjà levé, mais la brume matinale empêchait ses rayons du soleil de pénétrer dans le village caché de la brume. Il faisait donc plutôt frais au vu de la saison et je ne pris pas longtemps à m’habiller. Ma modeste tunique blanche que j’allais changer dans quelques temps, je ne sais pas encore pour quoi, mais je pense qu’il serait temps pour moi je changer mon style vestimentaire. Le blanc c’est beau je trouve, mais ca ce tache rapidement et pour le camouflage dans les arbres ou n’importe ou d’autre, il y a mieux ! Quoi qu’il en soit, je pris rapidement le panier pour le repas du midi comme le l’avait demandé la Sensei, il y avait pas mal de trucs à l’intérieur, pour tous les goûts en fait. Ne sachant pas ce qu’elle aimait, j’ai pris sur moi à prendre un peu de tout, de la viande, du poisson, des légumes, des fruits, des gâteaux… Des nouilles. Elle allait avoir le choix et elle avait pas intérêt à se plaindre sinon elle n’allait pas manger grand-chose la demoiselle aux airs de plus belle fille du monde. Je me mis donc rapidement en route pour notre point de rendez vous qui était tout de même pas à la porte d’à coté. Souriant et saluant les garde de la porte principale, je me met donc en chemin, direction le Lac. La brume était toujours présente pour mon plus grand plaisir. Je dois avouer que j’aime bien courir dans la brume, on est obligé de rester concentrer pour ne pas se manger un arbre qui apparait juste devant nous.
Arrivé à la pointe du Lac Noumu, je n’avais plus qu’à attendre la Sensei qui ne devrait pas tarder. A ma montre, il était indiqué neuf heure cinquante… J’étais donc arrivé en avance et apparemment, le premier. Tant mieux, je préfère arriver en avance et le premier qu’en retard et en dernier. Allumant une clope, je n’avais plus qu’à attendre la jeune femme qui prit son temps à arriver… Oui, car elle fit son apparition plusieurs minutes après dix heure… Pour ne pas dire qu’elle était arrivée avec une demie heure de retard, ce qui était pour moi quelque chose d’inconcevable pour un Sensei… Mais je n’avais pas mon mot à dire, pas pour le moment. De sa démarche sensuelle, elle s’approcha de moi, s’arrêtant simplement à un pas de moi, à peine. La regardant dans les yeux, je montrais qu’elle ne m’intimidait pas ou bien que ses actions ne me dérangeaient pas plus que ça, bien que c’était à moitié vrais, à moitié faux. Le silence fut totale pendant une petite minute, encore une fois, nous nous détaillons, mais cette fois ci du regard, pour vous qui allait flancher le premier. Ce ne fut pas moi, ni elle, car on comprit rapidement que ni l’un ni l’autre n’allait bouger. Avec un sourire au coin des lèvres, elle piqua de nouveau ma clope ou la prendre pour elle avant de se mettre à marcher vers l’ouest.« Je vois que tu as apporté le repas, c’est très aimable à toi. Suis moi maintenant, je vais te mener à l’endroit ou nous allons nous entrainer tous les deux pour parfaire ta maîtrise du Suiton. L’endroit ou je t’emmène sera un secret, ce sera notre petit secret à nous d’accord ? Hihi ! »« Bien entendu Ayame-Sensei. »Prenant le repas, je me mis à son niveau pour la suivre jusqu’au lieu d’entrainement qui devait rester un secret pour tout le monde. Serait ce un élève privilégié pour notre cher Ayame-Sensei ? Ou était ce encore un cadeau empoisonné ? Je devais rester sur mes gardes, avec les femmes, on ne sait jamais ce qui peut arriver ! Marchant lentement, la jeune femme se déhanchait comme dans un balais infernale. Je ne pouvais pas lui demander d’aller plus vite, c’était bien dommage. Il nous fallut une bonne demie heure pour rejoindre le pied d’un des monts brumeux du pays. C’était surement le plus petit, en fait, ce n’était même pas un mont, c’était plutôt un morceau de terre d’une centaine de mètre posé la, comme ça… Je n’y avais jamais vraiment prêté attention à vrais dire. S’enfonçant un peu plus dans la forêt et dans la brume, la jeune femme me mena dans un endroit tout à fait spectaculaire. Dans un premier temps, j’aurais pensé qu’il s’agissait d’une impasse car il n’y avait que des tonnes et des tonnes de rocher, mais, derrière l’un d’eux, une petite fissure apparut à mes yeux lorsque je m’en suis approché. Juste assez grande pour faire passer une personne à la fois ! La demoiselle passa en première avant de continuer son chemin sans m’attendre. Je du me dépêcher de passer cette fissure un peu trop petite pour un homme musclé avant de la rejoindre dans l’obscurité. Un loin, une lueur agréable… ou j’étais ? Je n’en avais aucunes idées, mais en tout cas, on se dirigeait vers cette lueur qui, petit à petit devenait de plus en plus forte. Ce que j’ai découvert en cet endroit fut surement la plus belle découverte depuis bien longtemps ! Il s’agissait en fait d’une source d’eau chaude au centre de cette mini montage ! L’on pouvait même presque voir le soleil car il y avait un splendide trou qui nous offert une magnifique vue vers le ciel. Un lieu magique en plein milieu d’une montagne… Je ne l’aurais jamais pensé et personne d’autre non plus apparemment. Sauf Ayame-Sensei apparemment.« C’est magnifique comme endroit… Je n’aurais jamais pensé qu’il y aurait un lieu pareil ici ! Depuis quand connaissez vous cet endroit Ayame-Sensei ? »« Cela doit faire une bonne dizaine d’année. Je venais avec mes premiers amours dans cet endroit, personne ne venait nous déranger hihi ! »Un petit clin d’œil à mon attention et elle me mena jusqu’au un endroit plat ou je pu poser le panier contenant notre repas du midi. Cet endroit était tout simplement parfait, il y faisait bon grâce à la fumée qui se dégageait de la source d’eau chaude. Apparemment, Ayame-Sensei avait déjà commencée à aménager les lieux. Il y avait des torches sur les murs, plusieurs ustensiles de cuisines, de quoi vivre pendant plusieurs jours ici sans que l’on vienne nous déranger. Fort heureusement, je n’allais pas rester ici, avec cette femme… C’était la faillite assurée ! Souriante, elle retira ses talons avant de s’approcher de l’eau, laissant son pied gauche caresser l’eau chaude en un frisson de plaisir. Elle finit par se mettre à marcher sur l’eau, se déplaçant jusqu’au centre du petit lagon avant de se retourner vers moi toujours avec son petit sourire amusé et envoutant.« Tu viens ? »Quelle proposition… quelle demande ! Sourire aguicheur, tenue attrayante, si je n’étais pas ce que je suis, j’aurais surement couru pour la rejoindre et lui baiser les pieds tel un esclave. Mais ce n’est pas le cas et je fis tout comme elle, retira mes chaussures pour pouvoir profiter des émanation chaudes qui chauffèrent mes pieds alors que je marchais à quelques millimètres au dessus de cette eau chaude. M’arrêtant à quelques mètres d’elle, je pu qu’admirer la beauté des lieux, au dessus de ma tête, l’océan de nuage et de brume qui caractérise tellement mon beau pays. M’étirant les bras, je m’accroupis pour passer mes mains dans l’eau chaude, les lavant pas la même occasion avant de me redresser tout en plantant mon regard vert dans celui de la belle.« On commence ? » | |
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