Naruto Sekai Densetsu
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Uchiwa Sora
Uchiwa Sora
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Konoha Gakure
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Mer 24 Mar - 16:07
La supercherie d'Oto (de trop ?)

Chapitre I: Espion espionné ...





Depuis plusieurs semaines, j’avais été dépêché par le village de Konoha au pays de la pluie pour infiltrer l’immense forteresse d’un tyran dénommé Iida. Je me faisait donc passé pour un artiste intéressé par la puissance du seigneur. La nouvelle enfla dans le village, comme quoi n célèbre artiste étranger s’intéressait au seigneur Iida, et, c’est ainsi que je parvins à infiltrer la forteresse usant de la ruse et de la flatterie.
Une douce pluie vespérale commença à tomber, estompant les contours du château et faisant briller les tuiles et les pavés. Deux oies fendirent le ciel, en battant posément des ailes. Quand elles furent hors de vue, j'entendis encore leur cri lugubre. Plus tard, Abe, un servant, revint de la résidence chargé de cadeaux de mariage et de messages enthousiastes de bienvenue de la part de sire Iida, ma cible. Je lui rappelai sa promesse de me faire visiter le château. A force d'insister et de me prêter de bonne grâce à son badinage pesant, j'obtins gain de cause pour le lendemain.
Aï et moi nous rendîmes donc le matin à la forteresse avec lui. J'écoutai les commentaires d'Abe d'un air respectueux en dessinant des esquisses, mais notre guide s'ennuya bientôt et nous confia à l'un de ses serviteurs. Tandis que mes mains esquissaient arbres, jardins et panoramas, mes yeux et mon esprit enregistraient le plan du château, la distance entre la première porte et la seconde, appelée porte du Diamant, et l'espace qu'il fallait couvrir pour atteindre le pont intérieur, puis la résidence. Le fleuve longeait Le côté est de l'édifice, lequel était entièrement entouré de douves. Tout en me consacrant à mon labeur d'artiste, j'écoutais, je localisais les gardes visibles ou cachés et je les comptais.
Le château grouillait de guerriers et de fantassins, de forgerons, de Fléchier et d'armuriers, de palefreniers, de cuisiniers, de servantes et de domestiques de toutes sortes. Je me demandais ce qu'ils devenaient la nuit, et si le calme s'installait jamais dans cette fourmilière.

Plus bavard qu'Abe, le serviteur se plaisait à exalter la grandeur d'Iida et se montrait naïvement impressionné par mes dessins. Je brossai une rapide esquisse de sa personne et lui donnai le rouleau. Les portraits étaient une rareté à l'époque, et il le serra dans ses mains comme un talisman magique. Du coup, il nous montra plus de détails qu'il n'aurait dû, notamment les chambres dérobées où des gardes étaient stationnés en permanence, les fausses fenêtres des tours de guet et l'itinéraire qu'empruntaient chaque nuit les patrouilles pour faire leur ronde.
Aï n'ouvrait guère la bouche, sinon pour critiquer mes dessins et corriger tel ou tel coup de pinceau. J'étais curieux de savoir si elle avait l'intention de m'accompagner la nuit où je me rendrais au château. Par moments, je me disais que je ne pourrais rien faire sans son aide, mais l'instant d'après j'étais sûr de vouloir être seul.
Nous finîmes par arriver au donjon central, où nous fûmes présentés au capitaine de la garde et autorisés à gravir les marches raides de l'escalier menant à l'étage supérieur. Les piliers massifs soutenant la tour avaient au moins vingt mètres de haut. J'imaginai l'impression qu'ils avaient dû faire dans la forêt, l'immensité de leur feuillage, la profondeur de leur ombre. Les poutres transversales avaient conservé leurs torsions originelles, comme si elles aspiraient à se relever d'un bond et à redevenir des arbres vivants. Je sentais la puissance du château, comme un animal bandant ses forces avant de m'attaquer. Du haut de la plate-forme supérieure, sous les yeux curieux des gardes de midi, nous pûmes contempler la cité tout entière. Au nord se dressaient les montagnes que j'avais traversées avec Aï, et plus loin encore c'était la plaine de Yaegahara. Mon village natal, Kaze, se trouvait au sud-est. L'atmosphère était calme et brumeuse, sans un souffle de vent. Malgré l'épaisseur des murs de pierre et la fraîcheur du bois sombre, il régnait une chaleur suffocante. Les visages des gardes luisaient de sueur, et ils peinaient dans leurs armures lourdes et inconfortables.
Les fenêtres sud du donjon principal donnaient sur le second donjon, moins élevé, dont Iida avait fait sa résidence. Il se dressait au-dessus d'un énorme mur fortifié surgissant presque sans transition des douves. Derrière les douves, du côté est, une zone marécageuse d'environ cent mètres de large précédait le fleuve dont les flots, gonflés par la tempête, paraissaient profonds et impétueux. Le haut du mur fortifié était percé d'une rangée de petites fenêtres, mais les portes de la résidence se trouvaient toutes du côté ouest. Des toits gracieusement inclinés couvraient les vérandas, qui s'ouvraient sur un petit jardin entouré par les murs du deuxième pont intérieur. Vu du sol, il était impossible de soupçonner son existence, mais nous pouvions le contempler comme des aigles du haut de notre aire. Du côté opposé, le pont du nord-ouest abritait les cuisines et divers communs. Mes yeux ne se lassaient pas du contraste entre les deux faces du palais d'Iida. Le côté ouest était si beau, d'une grâce presque fragile, alors que le côté est, dans sa puissance et son austérité, donnait une impression de brutalité encore accrue par les anneaux de fer fichés sous les meurtrières de la muraille. Les gardes nous informèrent que les ennemis d'Iida étaient suspendus à ces anneaux, afin que la souffrance des victimes du seigneur rehausse et approfondisse la jouissance que lui procuraient son pouvoir et sa magnificence. Enfin le serviteur déclara que la visite était terminée et l me raccompagna jusqu’aux portes de la forteresse. Le soir même j’étudia les croquis du château afin de pouvoir éliminer le seigneur iida dés le lendemain. Seulement un chose me tracassait, une rumeur courait dans le village, selon laquelle, les forces spéciales d village du son s’apprêtait à infiltrer et éliminer le seigneur. Je n’avais au début prêté aucune importance à cette rumeur, seulement elle prenait de l’importance et commençait à m’inquiéter.

Les nuages s’était épaissis, mais malgré l’humidité ambiante il ne pleuvait pas. Il faisait un peu plus frais, maintenant que le soleil s’était couché, cependant l'air était encore lourd et moite. Les rues étaient bondées de passants profitant de l'heure séparant le coucher du soleil et le couvre-feu. Ils ne cessaient de me heurter, ce qui accroissait mon anxiété et mon malaise. Je croyais voir partout des espions et des assassins. L'entrevue avec Longwang avait été fatale à mon sang-froid, j‘avais appris à ce moment là que la rumeur était vrai et que j‘étais moi-même devenu la cible des Shinobi d‘Oto. Pouvais-je vraiment croire que j'allais escalader les murailles du château d'Inuyama et assassiner ce seigneur que je venais de voir dans toute sa puissance et qui savait peut être que j‘étais un espion? J'avais beau prétendre être sire Otori Takeo, un seigneur, ou Kikuta, un membre de la Tribu des artistes, la vérité était que je n'étais ni l'un ni l'autre. J'étais un espion priant pour que sa couverture ne soit pas découverte.
Nous nous dirigeâmes vers l'ouest, en longeant le côté sud de la forteresse. La nuit tombait, et je m'estimais heureux que la lune et les étoiles aient déserté le ciel. Des torches flamboyaient à la porte du château, et des bougies et des lampes à huile éclairaient les boutiques. Des odeurs de sésame et de soja, de vin de riz et de poisson grillé, flottaient dans l'air. J'avais faim, en dépit de tout. J'aurais voulu que nous nous arrêtions pour acheter à manger, mais Abe, mon nouveau guide, proposa d'aller un peu plus loin. La rue devint plus sombre, plus déserte. J'entendis un véhicule cahoter sur les pavés, puis le son d'une flûte. Ces bruits avaient quelque chose d'indiciblement irréel. Je frissonnai, en proie à un obscur pressentiment.
Rentrons, dis-je.

A cet instant, un étrange cortège surgit d'une ruelle en face de nous. Je les pris d'abord pour des saltimbanques. Un vieillard poussait une charrette couverte d'ornements et d'images. Une fille jouait de la flûte, mais elle la laissa tomber en nous voyant. Deux jeunes gens sortirent de l'ombre, chacun portant une toupie. Le premier faisait tournoyer la sienne, le second la faisait voltiger. La pénombre leur prêtait un aspect magique, comme s'ils étaient possédés par des esprits. Je stoppai net, et le dénommé Abe s'immobilisa juste derrière moi. Une deuxième fille s'avança vers nous en disant :
Venez jeter un coup d'œil, jeune seigneur.

Sa voix me parut familière, mais je ne l'identifiai qu'après un instant de réflexion. Je bondis aussitôt en arrière, en esquivant Abe, créant un clone chargé de les induire en erreur. A ma grande surprise, un des garçons me suivit sans faire attention à mon double. Je me rendis invisible, mais il parvint à me localiser. Mes derniers doutes disparurent : la Tribu d’Oto venait faire valoir ses droits sur le seigneur Iida dont la prime était non négligeable, Abe m’avait trompé se faisant passé pour un serviteur pour mieux me suivre, quelle erreur je venais de commettre. J'essayai de hurler mon indignation devant l'énormité de cette trahison, mais une voie m’interrompis, celle d’Abe ou plutôt celui qui semblait le leadeur de la troupe. Oto me faisait face et le combat semblait imminent.



[HJ:] Donc voilà j'ai eu de l'inspiration en prétextant une simple mission d'infiltration pour nous mettre sur la gueule x) donc dans l'histoire c'est toi Abe du moins tu te fais passé pour lui afin de m'espionner. Dis moi si ça te conviens Wink [/HJ]
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