[Mission de rang D] Amusez-vous les vieux !

Une bonne mission pour commencer la matinée. Une excitation poussa. Comme une plante, après plusieurs mois, celle-ci commença à grande. Ma joie était presque pareille. Depuis plusieurs jours, j'exécutai un relâchement. Comme si mon statut de ninja n'avait jamais existé. Alors la mission de rang D se nommait Hug Party. Passons au reste. Après avoir lu, je sus ma mission. En résumé, il fallait soutenir et faire des câlins à des vieilles personnes. Les câlins seront éviter mais une fête ferait du bien. Juste à y penser, un sourire se dessina sur mon village. Une brise me rafraîchit un instant. Un ciel bleu magnifique comme d'habitude. L'ancienne génération était dans une maison de retraite ou plutôt dans la clinique. Sans me soucier des personnes aux alentours, je me mis à courir à toute vitesse. Il faut souvent se défouler. Enfin, me voilà ! La clinique de Kiri. Le parchemin qui se trouvait dans mes mains fut présenté. Une femme vint à moi pour montrer le chemin pour débuter la fameuse mission qui m'attendait. Le sol était bien lisse. Une salle était réservée pour les vieux. Une fois dans la pièce, l'atmosphère était remplie de solitude. Comme le disait la mission, les personnes âgées n'avaient personne avec eux. Une présentation tout d'abord. Il fallait avoir une bonne politesse. Par contre, je ne devais pas être trop sérieux et me relâcher.

« Salut ! Je me nomme Hayate, ninja de Kiri. Comment allez-vous »

Un grand vent fit son arrivée. L'ignorance. Pour moi, c'était une preuve d'irrespect. La mission serait un échec si la pièce restait encore calme. Si j'étais à leur place, leur pensée dirait qu'un gamin aux cheveux argentés serait venu pour nous tenir compagnie mais juste pour gagner des sous. L'espoir. L'abandon ne servirait à rien. Toujours persévérer. La première tentative n'était pas un succès mais les suivantes peut-être. Ainsi, un combat allait être mené par le grand Hibird Hayate ! Je sautais rapidement sur une table pour lever la main vers le ciel. Avec de l'enthousiasme, je déclarais une course avec des chaises roulantes. Si tout le monde participait, il y aurait une photo comme récompense. Bonne idée. Pour la course, des infirmières acceptèrent mais aucune bêtise. Les anciens étaient un peu douteux sur cette course. Certains avaient comme excuse que le temps ne les avait plus donné la chance de s'amuser à des choses si futiles. En leur redonnant du courage, la bataille pouvait enfin commencer. Je serais l'arbitre. Deux personnes devront concourir pour faire un aller-retour le plus rapidement. Après une série de test, le gagnant pourra être promené seul avec moi dans les couloirs de la clinique pour une petite discussion.

« Vous avez compris ? Que le combat commence ! »

Après de belles paroles, deux pépés commencèrent à faire tourner leurs roues à une vitesse incroyable. Sauf qu’avec leur âge, c’était beaucoup plus difficile d’aller plus vite. En même temps, un amusement illuminait sur leur visage radieux. Le dernier round, cette fois-ci, je participais à la course. La jeunesse ! Nous, les jeunes, nous avons de la chance. La vie nous réservait beaucoup souvenirs, d’aventures palpitantes. Moi, ce qui m’intéressait, était de découvrir de nouveaux endroits remplis de danger et d’adversaires. Bref, la course allait commencer, une mémé lança un mouchoir pour donner le signal. D’un coup, la chaise roulante me propulsa vers l’avant. Le vent était autour de moi. La vitesse. Pour corser la course, il y avait des virages ou plutôt des couloirs qui allaient vers la gauche ou même la droite. Mon adversaire qui se nommait Akito était prêt de moi en souriant. Il me lança un regard puis sans faire attention, l’intersection m’échappa de peu. A cause de cette courte inattention, mes mains lâchèrent la victoire. Ma main attrapa la poignée d’une porte pour me faire avancer dans le droit chemin. Même avec beaucoup d’efforts, je n’eus le temps d’y arriver. Par contre, je pus être deuxième. La journée se poursuivit et la photo fut faite. Un beau souvenir. Les vieux avaient sans doute passé une bonne journée. La nuit allait bientôt se faire ressentir. L’heure n’était pas en ma faveur. Désormais, j’allais rentrer chez moi après une dure journée de travail.

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