Otsukaresama, merci bien de vos efforts.

Tout a brûlé
heureusement, les fleurs
avaient achevé de fleurir.
[Poème en Haïku, Hokushi]

Ryoshu no Sato, au début de la nuit. Malgré ce qu'elle avait pensé, les rues étaient plus vivantes que dans ses préjugés sur l'endroit. Elle avait fait une halte dans cette ville de Ta, durant son voyage de Konoha jusqu'aux rizières non loin d'Oto. Là-bas, elle devait rencontré une Jonin envoyée par le Raikage. La vraie raison de cette rencontre lui échappait. Cependant, pour le moment, la Kunoichi avait d'autre chat à fouetter.

Oyuki grimaça en passant rapidement le long de l'allée. Le ciel assombri sur cette ville à la fois tenant debout et partiellement en ruine ne lui laissa pas présager de bonnes rencontres. Trop d'industrialité, trop de regards torves. Elle était mal tombée dans son voyage au travers du Pays des Rizières visiblement. Cependant, l'air lymphatique, la Kunoichi ne laissait rien paraître, traversant tranquillement les rues de Ryoshu no Sato, fixant au loin un lampion tout allumé de rouge qui pendait à une enseigne, balancé par le vent, éclaboussant l'air de lumière tamisée. Maisons de jeu, bars et bordels semblaient monnaie courante dans le coin, et la Nitenryuu se félicita mentalement d'avoir penser à prendre un Kimono de civile. Technique de base, pourtant simple. Ne pas éveiller les soupçons sur elle. La jeune femme déambulait en calculant sa démarche, ni nerveuse ni lente, à petits pas qui faisaient claquer ses Geita de bois sur le sol pavé. Un simple Kimono noir ornés de quelques fleurs de cerisiers, son Shamisen accroché dans le dos, cachant quelques armes dans ses manches et la caisse de Santal de l'instrument. Une bonne Kunoichi n'est jamais sans défense, même si elle en à l'air.

Les mains enfoncées dans ses manches, Oyuki louvoyait entre les passants sans jamais les frôler, l'air paisible et neutre. Et même quand quelques soudards pleins de Sake virent lui faire quelques compliments avinés sur sa beauté, elle se contenta de sourire, simple geste de coquetterie. Elle savait combien certains hommes pouvaient devenir agressif si on se montrait agressive avec eux. La bande de type qui l'avait prise à partie ne sembla pas l'inquiéter. Ils étaient bien trop saouls pour avoir l'attention nécessaire sur elle pour lui paraître des dangers alarmants. Ce n'étaient qu'une poignée de soulards. Un sourire pudique les calmait, un hochement de tête à l'air docile les contentait parfois. L'un d'entre eux, plus sobres que les autres, lui mit la main sur l'épaule, avec un large sourire.

"Dis-moi, ma belle, t'es perdue?"

"Hm-hm."

"T'es muette?"

Oyuki se contenta d'un hochement de tête évasif. Question idiote pour un imbécile. Quelqu'un qui ne parle pas est muet, bien sûr. Autant lui laisser le croire. A son sourire tout penaud, il ne semblait pas être un mauvais bougre : pas de ceux dont il est difficile de se débarrasser. Plus loin, ses comparses riaient aux éclats, dans l'air éclaboussé de leur haleine alcoolisées. Le type réajusta le col de son Kimono comme pour se redonner un peu de contenance, et continua, l'air plus sérieux.

"J'm'apelle Jin."

C'est bien, je m'en fous, pensa Oyuki en lui souriant poliment, l'air intéressée, mais gardant toujours les mains dans les manches.

"T'es rudement jolie... tu joues du Shamisen? Alors t'es une Geisha?"

Nouveau hochement de tête. Bien sûr, toute femme portant un Shamisen est une Geisha. Bien sûr, ignare. Mais autant ne pas provoquer les hommes en groupe, qui plus est sous l'effet de l'alcool. Elle sourit avec une joliesse creuse à l'homme, comme pour tenter de le charmer et d'endormir ses réflexes. Habitude apprise dans l'Okiya. Après tout, elle avait eut une formation complète de Geisha. Le Shamisen et l'éventail dans sa ceinture Obi semblaient être autant de preuve de son ancien métier, pour quelques maladroits avinés. Jin la détailla, puis sembla étrangement extatique, n'osant même plus la frôler.

"Oh.. ha! T'es une Odoriko?! Tu danses et tu joues de la musique? Viens avec nous, on vas à l'auberge boire un peu, distrais nous un peu..."

Oyuki se contenta de sourire avec docilité à nouveau, hochant positivement du chef. Ce type la prenait pour une Geisha. C'était presque mignon, mais elle ne négligeait pas la potentialité dangereuse des autres. Cependant elle était seule en pays inconnu, et dans une ville où être une femme seule n'est pas toujours très sain, très bon. Même une Kunoichi. Après tout elle était Chunin, mais ne sur-estimait pas ses capacités. La Nitenryuu accepta alors, suivant le groupe d'hommes jusque dans l'auberge, composant un masque qu'elle connaissait bien. Après tout, voir une Geisha qui accompagnaient des hommes à la boisson n'était pas si rare. Au moins serait-elle peut-être tranquille un moment. Et pourrait-elle avoir quelques renseignements sur Ryoshu et ses environs, visant les rizières non loin d'Otogakure.

Elle dansa avec ses simples éventails pour eux, quelques minutes, jusqu'à qu'ils se lassent de ses évolutions calculées. Elle les écouta parler ensuite, remplissant silencieusement leurs verres de Sake avec un sourire de convenance. Et pourtant, malgré l'éventail qui pendait à sa ceinture, Oyuki remettait toujours les mains dans ses manches.

Ils n'étaient pas sur la brêche. Elle si.

Tout autour d'elle captait son attention bien répartie. Parce que même prise pour une Geisha, Oyuki restait une bonne Kunoichi, attentive, soignée, discrète, à l'allure presque effacé mais au comportement interne extrêmement sec et nerveux.

Elle regardait tout sans se focaliser sur rien.

Otsukaresama, merci bien de vos efforts. Img-12260986ejl

[Musique Vacante]

→Au monde des fleurs et des saules... Une découverte impromptue

L’alanguissement moral et physique de Cao Cao était un jeu d’enfant aux yeux de ses alter egos et autres subordonnés, eh oui, même les bois d’ébènes des temps modernes trouvaient le moyen de le pousser hors de sa demeure pour profiter d’un calme et une sérénité bien rare. De son côté, le leader légitime du pays des rizières se laissait aller dans une sorte de dynamisation fantaisiste évoluant pas à pas de l’apparence d’un crétin congénital caractérisé par les envies d’un crapaud vicieux jusqu'à une expression monomaniaque et sarcastique en passant par une psychotique relation imaginaire et obsessionnelle née d’un fantasme d’une rencontre. Il savait faire abstraction de ses sentiments pour revenir ce fameux chef de brigade à la fois charismatique et austère, cependant encore une fois, rien de cela ne semblait animé sa flamme de motivation pour la conduire plus loin dans la volonté d’accomplir ses buts. Selon lui, il fallait prendre goût à la vie sans y croquer à pleines dents, crépiter vainement dans un coin de rue sous la pression d’une atmosphère teintée de méfiance ne faisait que restreindre nous souvenirs et nos expériences qui eux forment notre identité.

Non personne ne semblait comprendre cette idéale qui en temps de guerre n’avait point sa place dans les cœurs des hommes responsables de tout un peuple. Ma foi, malgré tout ce qu’on pensait de lui le fils de Cao Song savait se retenir pour apprécier les simples plaisirs de la vie en s’ôtant de la tête tout moment de douleur ou vœux d’hécatombe quel qu’il soit. Revenant un peu à notre acteur souffrant des syndromes de la verge folle, nous le retrouvons virevoltant ici et là bas à la recherche d’une taverne ou une auberge dont la présence féminine ou autre l’intéresserait. La luxure, la perversion ! Et encore la luxure, c’était à en faire tourner la tête ...La dépense de Motoku à la gent féminine était effrayante, le voir s’accoupler avec l’une d’elles en connaissance de son rang nous portait vers un monde de rêverie enclin à la décadence et la destruction.

Insatiable dans ses pensées d’assujettissements humains et territoriaux il regarda le carnage inépuisable qui sévit en « ses terres » désolées envahies par les épines et les ronces qu’était la salissure de Ryoshu. Il s’avança encore et encore habillé d’aile de corbeau, une main dérobée à l’intérieur de sa poche et l’autre faisant tournoyer une pièce d’or. « Son intellect foisonnant » le conduit à un Ryokan des plus modeste posté à côté d’une maison de close. Pouvant entendre son ventre gargouiller le choix ne pouvait lui permettre une scène de jeu érotique mêlé à un parfum capiteux voir envoutant et ensorcelant, il essuya la larme de désolation qui s’écoula de son œil droit avant de baisser la tête et se diriger vers cette auberge à l’animation captivante et stimulante de par les personnes qui y venaient, mais aussi en raison des plats raffinés qu’en y servait.

Il lança un salut amical à tout le monde afin de prendre place et réfléchir aux mets qu’il allait commander. Peu de temps avant le choix de son dîner. -Il est bon aussi de rappeler que la misogynie en ces lieux était proscrite- donc peu de temps avant un choix crucial , le groupe de Jin accompagné d’une demoiselle à l’apparence androgène fait son entrée, cette apparition soudaine et à la vue de sa danse angélique bien que simple avait réveillé en Cao Cao ses pulsions dites « primitives » pour l’arracher de sa chaise et le lancer vers notre inconnue. Il faut dire que son charme sibyllin, au mileiu des lumières blafardes animant ce tombeau ne faisaient qu’embellir le visage de notre demoiselle donnant un autre sens à sa soirée ? Les milles bruits du monde s’éteignent un à un laissant les pensées de l’homme enjoué dont la chaleur tropicale ne faisait que rendre plus ardent son désire, il ne voulait pas l’envoyer dans une chambre et y accomplir ses appétitions, mais la conduire dans une sorte de monde illuminé par une verdure fleurit éclairant la cime des arbres couvrant sa démarche olympienne d’un homme aux côtés de sa bien-aimée séraphique.

Même, il s’était acclimaté à cette ambiance euphorique bien des fois, son sentiment actuel était comme changé. Lançant un senbon en direction de Jin pour lui faire signe –vous l’auriez compris, Soso connaissait la plupart des malfrats de son pays- Il laisse un sourire malsain se dessiner sur son visage avant lever la main et lui faire comprendre que c’était la fille qui l’intéressait et qu’il devait partie au plus tôt pour ne pas perdre plus qu’une « bonne pioche ». Son action n’avait pas pour but de se faire valoir aux yeux de la femme, mais de la déstabiliser et observer sa réaction, les regards qu’elle attachait discrètement à chaque coin de l’auberge tout en souriant telle une malpropre obséquieuse et insalubre ne lui avait pas échappé, oh non loin de là. Il se prononça alors en la fixant des yeux après lui avoir pris la main pour la caresser.

Cao Cao →

« Vous n’êtes pas de la région vous n’est-ce pas ? Que vient faire une si jolie créature dans un endroit aussi infâme ? Pour ma part je me nomme Tashibina Eisuki ? Shinobi à ses heures perdues. Et vous ? D’où venez vous et quel est votre nom ? »

Sacré baratineur, il ne voulait donc pas donner son véritable nom ? Mais il n’hésitait pas à faire connaitre son rang militaire même si un peu faussé. Le petit Amen ne voulait pas s’arrêter à si bon chemin. Il tourna autour d’elle tout en analysant ses réactions avant de l’enfourcher sauvagement, lui murmurant à l’oreille d’une voix basse.

Cao Cao →

« J’aimerai fondre les proues de votre bouche avec ma langue agile et sucer vos lobes d’oreilles... Je ne peux résister à l’appel du divin... et vous ? »

Ha ! Il l’avait fait, ses envies douteuses l’avait poussé au désire d’un frotti-frotta soudain. On ressentait comme une atmosphère lugubre planant à ce moment-là, c’est comme si un courant électrique parcourait les deux êtres, non pas seulement intérieurement... si vous voyez ce que je veux dire. Le membre du Kareki laissait son ninjutsu opéré sans se rendre compte, ou bien quelque chose avait généré le tout ? Comment réagira notre mystérieuse femme ?Beaucoup de questions s'imposent en cet instant.

Gone with Leaves.
Quelque chose me dit que ça va être la merde.

La bande d'hommes avaient laissé à Oyuki le répit nécessaire pour accepter une soucoupe de Sake et préparer sa Kiseru en silence. Le bord métallique de la pipe à hampe longue de bambou coincé entre les dents, elle prit une profonde bouffée, rejetant dans l'air d'imprécis volutes gris et vaguement bleus, calme d'apparence, presque ailleurs. En apparence. Ses "clients" ne l'intéressait pas outre mesure que le fait de pouvoir avoir des renseignements sur la ville où elle se trouvait et la direction des grandes cultures de riz du pays. Bien qu'elle doutât fort qu'une bande de malfrats sévèrement avinés allait pouvoir la renseigner efficacement.

Perdue un instant dans ses nébuleuses réflexions, ses yeux clairs suivirent avec une perception entrainée de Kunoichi le trajet du Senbon , jusque dans le mur, sorte d'avertissement à Jin qui se hâta de céder sa place à un autre homme, qu'elle jugea malgré sa position assise comme étant de haute stature. Pourtant, bien que son regard avait agit par expérience, tout comme son corps - Oyuki avait remit les mains dans ses manches, et son corps devint plus roide, les muscles des bras bandés à l'extrême sous les manches longues - son visage restait imperturbablement calme et neutre, absolument inexpressif. Et même lorsque la bande de petites frappes céda sa place avec une rapidité douteuse au nouveau venu, elle ne broncha pas. Elle ne bougea même pas, comme une statue d'ivoire et de sel. Oyuki ne bougea pas non plus lorsqu'il lui prit la main, la regardant dans les yeux. Elle savait avant qu'il ne le dise qu'il était un Shinobi. Qui d'autre qu'un Shinobi manipule ainsi les Senbon?

Tashibina Eisuki. Drôle de nom. La Kunoichi ne réagit pas tout de suite, se rappelant que les Ninja d'Oto avaient la réputation d'être cruels et arrogants. Une main entièrement rentrée dans la manche, le Kiseru fumant à la bouche, elle regarda l'homme, comme pour le jauger un instant. Il était propre sur lui, plutôt avenant, et semblait avoir de bon réflexe. La penser d'un autre pays traduisait une sorte d'observation, ou tout du moins une bonne perspicacité. Alors, décidément, Oyuki décida de ne pas le sous-estimer et baissa les yeux un instant, l'azur frangés de longs cils sombres comme un simple geste de coquetterie. Trouver une issue à cette situation qui se compliquait devait être dans ses cordes. Elle se contenta de hocher de la tête positivement, mais toujours avec ce visage impassible, guère impressionnée par l'homme qui la touchait de manière bien trop cavalière pour elle. Mais patience. Ce n'est que comme ça que la grue attrape un crapaud.

"Busujima Akeginu, du Pays de la Cascade."

Jusque là, rien de très cabalistique à faire Mentir sur son nom, désigner le pays d'à côté, c'était enfantin. Le laissant tourner autour d'elle comme une sorte d'évident prédateur, le regard d'Oyuki était détendu et visiblement imperturbable, assise en Seiza. Et même lorsqu'il la saisit avec une passion des plus cavalière qui ne respectait pas vraiment le Geisha Asobi -l'Art raffiné de se distraire avec une Geisha- la jeune femme n'eut aucune réaction apparente : on aurait pu la mordre qu'elle n'aurait pas été effrayée, et encore moins impressionnée. Sa seule réaction fut de prendre son Kiseru à la main pour être sûre de ne pas le laisser tomber sous l'élan de passion bien impromptu du Shinobi. Elle ressenti clairement une ambiance plutôt lugubre tout d'un coup, une aura se dégageant avec une certaine puissance de l'homme. Pourtant, grâce soit rendu à son traumatisme, son visage était parfaitement lisse de toute expression. Cependant, elle traita le Shinobi avec une déférence docile, lui prenant la main pour l'embrasser, comme on le fait pour les grands seigneurs quand on est de haute éducation.

Oyuki Nitenryuu était comme le canard : calme en surface, mais sous l'eau elle s'agitait, elle pédalait. Mais elle ne s'emballait pas, et pensait pour elle-même que la solution n'était pas si loin que ça.

"Comme les nuages : juste de passage."

La présence de cette homme, ou plutôt sa promiscuité était dérangeante. Qui plus est, fidèle fiancée du chef de son clan, Oyuki n'était pas femme à prendre, ni même femme facile. Elle trouverait bien une solution. La Kunoichi incognito reprit une bouffée de Kiseru, posant sa main sur le torse d'Eisuki pour mettre une distance presque acceptable entre eux, donnant à ce geste l'allure d'un jeu, bien que ce n'était pas le cas. Un sourire à la fois de convenance et d'excuse enrobèrent le geste pour le rendre poli.

"Je me suis perdue. Vraiment. Alors je cherche la protection des hommes que je croise : la ville me semble dangereuse."

Sa voix était celle de quelqu'un de cultivé, mais pas franchement bavard. Elle sourit poliment à son envahissant vis-à-vis. Elle avait été Geisha oui, mais les Geisha ne sont pas des prostituées. Et elle n'était pas femme à prendre. Mais il fallait faire passer tout cela d'un accord qui lui permettrait d'échapper intelligemment aux lubricités de l'homme. Pas si évident que cela Mais Oyuki pensait cela jouable. Vraiment.

C'était bien sa veine, ce soir. Au moins un Shinobi pourrait-il efficacement la guider et la protéger. Bien qu'elle-même soit une Kunoichi, Oyuki connaissait son grade et ses capacités. Et elle n'était pas en terrain ami. Alors, comme un simple geste de coquetterie, la Nitenryuu tapota son index sur les lèvres d'Eisuki. Si Gosaburo voyait cela, il hurlerait à faire rompre les montagne à côté de leur village et chercherait à battre comme plâtre l'importun. Mais il n'était pas là. Oyuki devrait se débrouiller seul. la violence ne servirait pas à grand chose en plus.

Elle préférait la techniques des fleurs et des saules. Moins fatiguant et plus payant.

[Musique Vacante]

→ Gagné !... Don't Forget to Breathe

Salivants couteaux et fourchettes en face de ce qu’elle qualifiait de conduite frauduleuse, le maitre illusionniste resté jusqu'à présent impassible devant les calomnies citées et appuyées par la fleur de macadam incertaine qui se voit comme animé voir perturber par ce qu’elle soupçonnait comme identité. Elle venait du pays de la cascade hein ? On risque de bien s’amuser avec les personnes originaires de ce pays qui n’ont rien à faire au pays des rizières sauf peut être pour espionner nos faits et gestes ou venir assassiner un haut dignitaire en ces terres paisibles. Même si le césarisme d’Orochimaru s’était évaporé dans la nature selon les dire du peuple, on ne visitait pas la ville de Ryoshu en étant un allié de Konoha, civile ou shinobi avait l’interdiction d’y mettre les pieds seuls, puisque cela risque de vous couter la vie en tant qu’otage. Deux options s’offrent à nous, soit Akeginu mentait et il s’agissait d’une Konoishi ayant raté son infiltration soit elle était vraiment perdue, et dans les deux cas elle les hyènes et les coyotes qui lui tournaient autour l’avaleraient toute crue en un agrément de plats amoureusement préparés.

Un sourire fleurissant venant se dessiner sur le visage du Kōshaku annonçait une échauffourée fallacieuse bien intéressante en vue des circonstances actuelles. Récusant d’un coté tout les arguments relatés en lui-même par l’inconnue en ce qui concerne son acte jugé irrecevable et son origine d’adulatrice, tout en concédant le « privilège » d’un premier assaut à son antagoniste aux apparences « archangélique » orné d’une beauté affriolante de l’autre coté saupoudré d’un soupçon de noirceur caché au plus profond de son être, le tout lui donnant un air mystérieux voir attirant.. L’air de contrition voilé par une soif de combat intense se voyait comme dissiper au fil des secondes pour se changer en une circonspection inattendue par les ailes de corbeau adouci, sans aucun doute en raison des bouleversements atmosphériques naturels et humains décelés à ce moment-là. Ou bien, il s’agissait simplement d’un sentiment de sérénité qu’Akeginu laissait planer en ces lieux, elle avait de l’expérience en ce qui concerne la bonne tenue devant un homme en rut et sa façon de le calmer sans s’attirer le foudre du premier.

C’est Akeginu des cascades donc ? Oui, notre petit angelot qui s’était engagé dans un combat épris jusqu’aux trompettes du jugement dernier sans qu’il se doute bien sûr, s’était présenté, il s’agissait d’une simple passagère perdue qui malgré cela trouve le temps d’accompagner un groupe de brigands pour danser et prendre du bon temps tout ense reposer, sa confiance en elle était si inébranlable ? Motoku en doutait beaucoup. Ce qu’il voyait comme étant sa future moitié était aussitôt perçu comme une vipère dans le sens ou elle mentait d’une manière ou d’une autre, elle avait certes expliqué le pourquoi du comment de sa présence en cet endroit, mais le doute d’un traitre caché derrière cette femme s’était déjà imposer dans les esprits de chacun. Amen laisse apparaitre comme un rictus sur son visage après que la demoiselle le poussa gentiment refusant sa demande pour tester son rouage qu’il croyait être si puissant pour garder la distance que cette dernière avait mit entre les deux sans oublier de prêter attention à ces dires, toutefois il ne voulait pas la vexer ni l’interrompre, voir sa bouche bougeait de la sorte suffisait à lui seul à étancher sa fois en une journée d’été.

Cao Cao →

« Tu as entendu ça Minoro ? On a une petite nouvelle du pays de la cascade, Busujima Akeginu, ça te dit quelque chose ? »

Responsable de l'auberge →

« Ah pas vraiment, mais je me souviens d’un ami venant de ce pays, il est mort... Comme la fille de la semaine dernière qu’on a enterré au coin de la rue après l’avoir ressortit des égouts coupés en deux, on avait pitié d’elle faut dire , elle était tellement belle... »

Cao Cao →

« Pas faux, tu m’avais raconté. Enfin sert lui notre spécialité du jour ne soit pas si indécent, surtout avec notre invité »

Lui dit-il après lui avoir lancé un clin d’œil. Dans un endroit réputé pour ses mauvaises rencontres, ses voleurs en tout genre et ses affaires extrêmement louches...L'auberge de ce quartier faisait office de repère pour toutes les équipes officieuses du coin, les groupes qui sont en constante recherche de membre afin de s'associer sur des coups juteux. Elle était bien mal tombée notre belle demoiselle surtout après que le groupe mit en doute sa parole en devenant plus curieux à l’idée de connaitre la suite de cet événement. Même le glouton qui dévorait son steak tranquille dans son coin, montra les dents après en se munissant d’un couteau et en tapant du poing sur la table. Le calme reprit son court après que ladite boisson offerte fait son apparition pour entendre une nouvelle Cao Cao obligeant la demoiselle à boire le tout.

Cao Cao →

« Allez buvez ça ne risque pas de vous tuez ... Je sais que vous êtes l’une de ses femmes qui préfèrent la pénombre à une trop grande clarté, donc je ne vais pas trop vous importuner avec mes folies passagères. Ah sinon, vous vous dirigez vers le pays de la foudre ? En prenant une halte dans notre ville si dangereuse... Dame Akeginu ?! »

Il haussa de son ton de parole un tout petit peu en fin de dialogue comme pour la faire douter d’elle-même ou lui souffler un secret, comme un grand panneau sur lequel on avait noté « ‘Tention tu es dans une mauvaise position , ça risque de chauffer ».La laissant finir son verre –ou non- en solitaire, il tira sa chaise en direction de la porte pour s’y poster tout en croisant ses mains avant de laisser voir sur son visage un sourire malsain et odieux.

Cao Cao →

« Elle est à vous, messieurs, faites-vous plaisir. »

Comment réagira-t-elle ? Il n’y avait plus aucune issue pour s’en aller au monde extérieur, si elle savait se défendre elle n’allait pas tarder à le faire savoir, dans le cas contraire tant pis pour elle ? Ça n’aurait été qu’une belle-de-nuit comme d’autres ou bien Cao Cao avait une autre idée derrière la tête ? Épingler au mur tel un papillon de cauchemar le spectre dansant débuta son chant... Son fieffé penchant pour les femmes ne l’avait pas perdu et aveugler comme à son habitude, il faut croire que ce leader lubrique qui ne possédait pas de défauts ostentatoires savait s’amuser autrement que par le biais d’une relation charnelle pleine de hargne et de plaisir...

Ça va piquer un peu.
Je pense, non?

Il sembla à Oyuki que le sourire de son interlocuteur n'était pas aussi vacant que le sien. De plus, le fait qu'il ait calmé si vite ses ardeurs pourtant porteuse d'une grande insistance ne lui sembla pas d'aussi bonne augure qu'en premier lieu. Elle se méfiait des Shinobi; elle en était une, même de faible grade. Les loups connaissent les loups, mais les Ninja se mangent entre eux. Alors la jeune femme garda son air stoïque, ne prêtant pas d'importance aux bavardages sur des faits divers morbides entre le Ninja et le tenancier du Ryokan. Des femmes découpées en rondelles, il y en avait surement dans le coin. C'était un endroit malfamé. Donc c'était logique. Elle n'était pas du genre sensible en fait.

Bien sûr qu'on ne connaissait pas Busujima Akeginu. Qui connait les civils anonymes des pays avoisinants? Ne connaissant pas vraiment le climat géopolitique de Taki et d'Oto, la jeune femme se basa sur un personnage anonyme, une artiste surement. Quoi d'autre? Eisuki demanda alors à ce qu'on lui serve quelque chose, et malgré les dires peu engageants du Ninja sur la non virosité de la boisson, Oyuki prit paisiblement le verre en main. Ce n'était pas tant qu'elle était imperturbable, mais qu'elle en donnait l'air, le visage bloqué tout comme Agito dans une neutralité née d'un profond traumatisme. Alors même quand elle doutait, quand elle avait peur ou était plongée dans la confusion, Oyuki n'avait aucun signe extérieur de cela. Rangeant son Kiseru dans sa ceinture, son regard clair croisa celui du cannibale au rabat qui semblait affûter ses couverts ensembles.

Il ne fallait pas être Sanin pour voir que ça sentait mauvais pour elle dans le coin. Oyuki prit un moment à regarder l'alcool tourner dans le verre. Elle n'aimait pas l'alcool. Il embrume l'esprit et rend lent. Eisuki cependant, avec ses questions très précises et l'intonation changeante de sa voix lui donna la preuve qu'il doutait d'elle. Elle porta le verre à ses lèvres mais s'arrêta au moment fatidique de boire, pour répondre poliment.

"Merci à vous. Une ville dangereuse oui, mais il faut savoir vivre dangereusement."

Elle sourit à nouveau, voyant l'homme se lever. Ce n'était pas une bravade, juste un geste de détente. Et même lorsqu'elle aperçu ce visage odieux et malsain, Oyuki ne sembla pas douter d'elle-même, soufflant étrangement sur la surface du verre comme pour le tiédir alors qu'il était froid. Cependant intérieurement, sa conscience celui criait que ça allait puer fort dans le coin, et ainsi, elle ne fut même pas surprise des dire du Shinobi, l'offrant littéralement aux malfrats du Ryokan. Déjà le mangeur de viande se leva, un sourire déformant son visage. Oyuki jeta un œil à Eisuki. Un regard qui ne dura qu'une seconde. Porte d'entrée bloquée. Elle se leva doucement, gardant son verre à la main en considérant les types en silence.

L'autre ogre. Le tenancier. Les trois soulards qui accompagnaient Jin, ce dernier se ralliant à eux avec un air pitoyablement hésitant de pauvre indécis qui se sentait obligé. Six en tout, mais pas des Shinobi. Sa couverture allait de toute façon être foutue en l'air, car de toute évidence, soit Eisuki était un putain de pervers qui aimait voir des femmes se faire violer en groupe, soit il se doutait qu'elle était une Kunoichi. Ou alors les deux.

Elle n'avait pas trop envie de se faire violer. Ça fait relativement mal. En plus elle n'avait pas envie de faire l'amour, franchement, consentante ou non. Pourtant, sa tête agissait avec l'efficacité caractéristique que lui connaissait Gosaburo, son ancienne Team, et sa nouvelle. Lorsque l'ogre la chargea lourdement, Oyuki se contenta d'attendre le dernier moment pour lui asperger le visage de son verre d'alcool qu'elle avait reniflé être fort, brulant les yeux du pauvre hères qu'elle esquiva d'un pas sur le côté qui n'avait sportivement rien d'exceptionnel. Pour le reste, tout se mit en branle très rapidement dans la tête de la détentrice de Seigi : une technique avancée : la fuite.

S'avançant rapidement comme elle le pouvait, les types lui tomberaient bientôt tous dessus. Parfait. Le visage inexpressif, elle en esquiva un autre, d'une geste plus rapide, avant que de sortir d'une de ses manches une petite bombe ronde, qu'elle explosa au sol, répandant dans la pièce principal une fumée épaisse qui aveugla la bande de bras cassés, lui permettant de gagner la fenêtre qu'elle avait repéré précédemment, balançant une chaise contre pour se frayer un passage au dehors, s'y engouffrant sans demander son reste, courant dans la rue comme une dératée. Elle ne tuait pas sans raison, et détestait être blessée. Surtout si c'était inutile. Cependant Oyuki n'était surement pas encore tirée d'affaire et elle le savait. Si Eisuki tenait à lui faire des misères, il serait plus difficile à esquiver que ces gars.

La Kunoichi s'engouffra dans une ruelle avoisinante, courant tout en réfléchissant. Un Henge no jutsu complèterait sa fuite, hésitant un instant à se faire passer pour une poubelle ou un chat. Un chat a l'avantage d'être mobile. Oyuki joint ses main ensemble, rassemblant la quantité nécessaire de Chakra à l'exécution du Jutsu. Quelques secondes plus tard, elle n'était plus qu'un matou un peu sale qui bondit sur une poubelle, l'air d'y chercher son repas du soir.

Récapitulatif :

Spoiler:

[Musique Vacante]

→ - Two Tigers - Two Masters...But the cat ?!

Le deuil stimule un besoin biologique pour perpétuer l’espèce, en connaissance de cela et après s’être fait jeter par notre angelot, Cao Cao n’avait plus qu’à attendre le son divin l’appeler vers une nouvelle conquête en observant la première se faire déchiqueter et peut être même adoré au point d’en mourir, ce n’était pas cynique tant que le groupe d’homme y prenait plaisir, selon lui. Cet événement resterait tout entier à son esprit les moindres agissements accomplis en cette journée sombre , immuable dans la mémoire de chacun, amputée à jamais de moments de bonheur , le seul fait d’y penser placé au bout d’un chemin de désespoir ôté de toute liberté et de joie de vivre faisait jubiler notre leader sarcastique. Revenant à notre groupe d’assaut qui s’était déjà muni de ses armes afin de prendre plaisir à la scène de jeu arbitré par Motoku, l’un d’eux laissait planer un air de contritions, éprouvant compassion et remord envers la femme qu’il avait rencontrée en début de soirée. Jin n’était l’un de ceux qui aimaient se frotter aux femmes de « vertus » quel qu’elle soit, il avait un certain respect envers les personnes qui ne se laissaient pas dominer par les pulsions humaines telles que le massacre et les agressions en tout genre.

Ce n’était qu’un « honnête » kleptomane qui par moment se laisse prendre dans un ébat différent de celui des autres. Un périple long et fatiguant dans un décor sombre et escarpé s’était comme dressé devant Akeginu, entourée d’une horde de chiens en rut n’ayant pas eu droit à un jupon pareil depuis leur dernière déprédation, il n’attendait pas de se faire prier pour avancer. Assit dans son coin se doutant un peu de la réaction de la femme vu qu’il l’avait lui-même généré, il se pour s’étirer un instant laissant son corps revêche et entretenu se faire voir avant de s’armer d’une main dérobé aux yeux des individus présents d’un Senbon. Enfin, ce qui avait uni tous nos hommes et femmes peut être c’est ce travers embringué qu’on nomme dépendance qui s’exprimer sous la forme du vice pécuniaire relatif à la cupidité, et présent en majorité chez les forbans pingres dont la soif de butins est souvent démesurée telles que notre ogre bouffeur de steak ainsi que Jin et sa bande de joyeux loufoques.

Enfin, ils croyaient qu’obéir à un homme du rang de Cao Cao leur apporterait sans doute quelques avantages. Minoro était un fumeur né, liquider plusieurs paquets de clopes en disant que « tout est bon dans le cochon » comme s’il ingurgitait un plat ragoutant ou une liqueur rare était sa joie de vivre ou de mourir. Enfin, nous avons notre leader charismatique inflexible devant tout ce que nous avons cité sauf quand il s’agit de répondre aux cris hystériques des donzelles. L’ilote de ces demoiselles ne peut se soustraire à l’appel désireux d’une femme, le rédhibitoire paradoxe qui intervenait du temps de sa jeunesse en était comme ôté, effacé à jamais . « Timidité » et autre qualifiants ce genre était railler à jamais de son langage personnel et aussi robuste soit-il, Motoku est un vilain pervers qui ne cherche au final qu’une relation à long terme pouvant calmer ses ardeurs juvénile...

Son cœur rempli de rancœur envers cette femme, il observa avec attention sa réaction, il était prêt à se prosterner pour adorer ses formes divinement tracées, mais ses mensonges l’avaient obligé à agir différemment. Accepter de s’acoquiner avec lui aurait été bien plus attractif et surtout moins douloureux que de le refuser sèchement... C’est ce qu’il pensait du moins. En ce qui concerne le combat annoncé par les deux parties, Akeginu s’en était bien sortie en analysant chaque recoin de l’auberge avec grande lucidité hors pair, sans pour autant oublier ses persécuteurs, elle se munit de son verre d’alcool après s’être assuré du contenu pour de se débarrasser du premier ripailleur ..-ingénieux dirons nous.- La suite aussi rapide soit elle, fut illustrée par un lancer de bombe fumigène et une disparition via une fenêtre en usant d’une chaise pour se frayer un chemin et se débarrasser du groupe de malfrats. Le shinobi moins dupe et crédule du groupe s’en était allé la suivre sans pour autant lui trouver des traces de pas quelconque.

De Son côté, le fils de Cao Song ne faisait que l’observait au coin de la rue en train de tenter de se camoufler tant bien que mal en attendant que le tout se calme et filer à toute allure. Par manque de chance, son adversaire était d’un autre statut que le sien , aussi bien au niveau de la filature que la vitesse d’attaque , la laissant se mettre dans une position assez douteuse , il apparait derrière le chaton, fredonnant une chansonnette bien stupide , arrivée à quelque pas de lui en sifflotant il sourit avant de voir sa main se charger d’énergie électrique, et ce , subitement. Il laisse sa proie se rendre compte de ce qu’elle allait subir en envoyant un laser électrique vers elle à une vitesse fulgurante ! En s’écriant bien fort « Raiton - Daishinso no jutsu »

Cao Cao →

« Tu ne croyais pas m’échapper ma chérie, n’est-ce pas ? Tu comptes vraiment me résister ? Ou te suicider ? Les fariboles que nous a laissé entendre à ton sujet sont fausses... je te laisse une chance pour te repentir et m’avouer toute la vérité... »

Oh ! Son humeur taquine avait disparu, pauvre femme, cette fois-ci Cao Cao ne rigolait guère il voulait une réponse clair et précise à ses interrogations, dans le cas d’une réponse négative ou déplaisante, le résultat serait calamiteux et bouleversant pour une si jolie créature à la fleur de son âge. Au même moment, une sorte d’ « Aura » pleine de noirceur et de haine, comme un déversement de chakra en continu qui englobe l’ensemble de la ville et cela sur plusieurs centaines de mètres fait son apparition. Jin et son groupe étaient derrière Soso et c’était les premiers à subir les conséquences de son jutsu dévastateur, il s’écroule subitement comme si une pulsion meurtrière avait pénétré son cerveau pour le détruire et le mettre hors combat. Il en était de même pour Akeginu, l’atmosphère étouffante accompagnée du lugubre mugissement du prince des vents la serrait au niveau de la poitrine et du cerveau –c’était à en devenir fou-. Sans se prononcer d’un mot il attendait sa réponse pour lâcher son étreinte létale qui devenait de plus en plus pesante au fil des secondes.

→Résumé :

→En bref on va suivre un combat sans qu'on y mette un développement statistique , les jutsu que j'utilise sont un Raiton de rang B infligeant 150 PV et une Ninjutsu commun de rang B Faisant des dégâts de [Différence mentale] X2 Ce qui se traduit par une tombée de tes PV à 0 .

This is Just a Rumor.
The Cat and the Mouse?

Miaw?

Trop beau pour être vrai, surement. Oyuki entendit une petite chansonnette dans son dos, qui lui dressa ses poils de chats dans une alerte toute instinctive : ça pue ma fille. Trop tard : Eisuki l'avait déjà retrouvée. Il n'y avait qu'une cause logique à cela : l'homme avait des capacités bien plus élevées que les siennes. Mais Oyuki, voyant l'énergie électrique se concentrer dans la main de son adversaire, réagit plus promptement qu'elle ne l'aurait pensé, reprenant sa forme initiale. Derrière le Shinobi, la bande de malotrus se pressaient déjà en pas rapides pour lui aire sa fête. Une situation bien problématique en somme. Mais elle n'était pas femme à baisser la tête et encore moins à pleurer pour sa vie et son intégrité sexuelle. La Kunoichi n'était pas stupide au point de chercher la mort, mais pas non plus pour rendre les armes sans avoir cherché de solution directe. Son regard était neutre et calme, bien qu'intérieurement, la peur saisissait ses entrailles pour les tourner dans tout les sens, bien qu'elle ne céda pas à la panique, même pas en voyant le laser électrique visiblement dévastateur se diriger vers elle dans un mouvement linéaire qu'elle pouvait esquiver, mais elle n'en était pas sûre à cent pour cent.

Elle aurait du écrire un livre : l'art de se foutre dans les ennuis pour les nuls, Nitenryuu Oyuki, tant la situation lui semblait problématique. Cependant, plutôt qu'esquiver, la Kunoichi fixa Eisuki et joint les mains, concentrant le Raiton dans son corps. Peu importe, il savait la vérité. Elle ne se laisserait pas faire, jusqu'à ce qu'elle trouve un moyen de fuir à nouveau. Oyuki serra les dents.

"Purazuma Booru."

Le raie électrique vint se heurter le plus naturellement du monde, après que la femme Ninja ait composer rapidement quelques signe pour invoquer l'énergie Raiton de son corps et la rendre tangible extérieurement sous forme électrique concentré, absorbant la technique d'Eisuki. Les Kami soient loués qu'elle ait récemment apprit cette technique de rang A. Même si l'absorption de l'attaque Raiton du Shinobi ne la mit pas plus en confiance, car elle était d'une nature timorée et bien trop cérébrale pour se sur-estimer et sous-estimer ses adversaires. Elle se permit tout de même de lui répondre, d'une voix encore plus neutre, presque robotique, monocorde : sa voix normale; celle d'une demie-muette éraillée.

"Je suis une Kunoichi. Mais pas en mission. Je vais voir une connaissance."

Des mots presque hachés au couteau, sans aucune intonation émotionnelle. Et le visage de la Kunoichi, bien que démasquée, ne bougea pas d'un Iota, même quand elle vit Jin et sa bande s'écrouler sous un effet qu'elle ne comprenait guère mais qui bientôt la prit aussi, dans la tête, dans le ventre, la poitrine.. tout le corps, prit d'une impulsion qui déchira son esprit en petite charpie, sans qu'elle ne comprenne. Oyuki cracha un flot de sang dans un hoquet douloureux, tombant à genoux, se tenant la tête, les mains bientôt souillées de liquide sanguin. Ses oreilles laissaient s'échapper la vie et bientôt tout son corps trembla comme celui d'une presqu'épileptique, la frappant d'une peur sans nom, d'une douleur dont elle ne comprenait pas la provenance. Alors réduite à la soumission, la petite souris attrapée ne put que frapper son front contre le sol. Elle n'avait jamais autant souffert de sa vie. Cette souffrance inquantifiable la vida de toutes ses capacités, prostrée au sol, dans son sang.

Et pourtant, même vaincue, totalement vaincue, la bouche pleine de sang qui l'empêchait de parler et le corps complètement vidé, son visage n'exprimait rien mise à par la douleur. Pas de peur, pas de larme, pas de supplique. Oyuki se sentait encore consciente, mais au bout du rouleau. Cependant, même maintenant, elle ne répondit pas à son agresseur. Elle ne mettrait jamais son Village en porte à faux. Elle ne dirait rien. Rien. Il pourrait la tuer, la torturer ou la violer. Elle ne voulait rien dire.

Sa grande douleur resta muette, la tête en sang sur la route pavée de la ruelle.

"T-tue-moi... alors... je... parce que.. j'ai.. j'ai dis l.. la vérité."

Parce qu'effectivement, pour elle, elle avait déjà tout dit. Et finalement, la mort n'était pas si inenvisageable comme option. C'était juste retrouver Yuki. De toute façon, elle ne pouvait plus se défendre, alors elle devrait bien accepter son sort.

Mais bon, mourir, ça faisait relativement mal, dans le cas présent.

Otsukaresama, merci bien de vos efforts. Img-220141jxjk1

[Musique Vacante]

→ - Two Tigers - Two Masters...#2!

Connaissez-vous la « Schädigung Freude » Qui nous vient d’un autre peuple ? Cela se traduit dans notre langue moderne par « Préjudice et Joie », le rapport n’étant pas si frappant à première vue même si évidant, cependant, il traite des événements qui font naitre en nous une sorte d’hilarité bien que passagère, mais soudaine. Cette éphorie ne prend pas possession de notre corps parce qu’on déteste la personne dont on rigole, mais elle a été dit que certains calambours aussi dévastateurs sont-ils génèrent via les rouages mécaniques de notre cerveau une sensation de bien-être. En observant simplement quelqu’un se faire torturer –À mort dans notre cas- cela nous donne une sensation de béatitude. Il ne s’agit pas là d’un état de psychose ou de démence, mais de nous tout simplement. Laisser vous aller dans un autre monde de rêverie, imaginez-vous devant une situation délicate avec un groupe de compères assez sympathiques, l’un d’eux se laisse tomber dans une marre d’eau ou il trébuche après s’être pris une branche d’arbre ou une pierre égarée, on a tendance à nous laisser s’exprimer par le rire au lieu de secourir cette personne en mauvaise posture.- Pas vous ?-

Actuellement, Cao cao en faisait l’expérience, sans se rendre compte qu’il torturait la femme avec laquelle il voulait échanger ses fluides corporels en début de soirée, il la voyait devant lui saignant de toute part- Oui de partout – sans se soucier de sa mort prochaine. La mort ne l’effrayait pas, même s’il n’aimait pas avouer le qu’il n’avait pas encore ôté la vie à une âme humaine de sexe féminin au part avant, du moins pas indirectement, mais à présent lui il était la tels un mécréant en rut, ou un rachitique prenant son pied en dégustant de la simple vue une écuelle alléchante voir séduisante... La bouche grande ouverte comme un animal bavant devant sa proie avant de la déchiqueter ou simplement la mordre de tout part à petit coup de dents et la laisser à son sort -Ce qui se traduit par une séquestration dans notre cas- Il regardait encore et encore jusqu'à ce que son jolie minois doux et chaleureux se change en une tapisserie en sang pleine d’horreur et d’estafilades morales et physiques, comme une figure crispée et envahie par la douleur sans que la frayeur d’une venue morbide et proche de la faucheuse ne soit constatée.

Il n’était plus soumis aux anesthésiants effets d’une femme aux formes soyeuse et au visage épanoui. Se reprenant peu à peu devant un événement qui avait d’une certaine façon influé positivement sur les aspirations sordides du gringalet. C’est ce genre de cabriole qui altère considérablement la lignée pré-tracée de notre destin. S’approchant de la femme après avoir écouté ses mots affaiblis par la douleur en observant sa ténacité pour résister aux coups portés directement vers elle, il relâcha prise pour laisser tomber son senbon se mettant au niveau d’Akeginu pour lui relever le visage et la fixer du moins c’était un synonyme de paix temporaire, il s’en voulait sans doute de l’avoir poussé à bout en la mettant dans cet état second.

Il la regarda désolé, avant de lui prendre la main sans qu’elle le demande, elle s’était bien débattue en tant que Konoishi et on lui devait un minimum de respect. Se trouvant à présent sur son dos, une main déposée sur ses fesses aussi fraiches qu’une pastèque en une journée d’été, Motoku se laisse reprendre dans ses désirs taquins, se rendant compte que sa libido ne l’avait toujours pas quitté. Malgré sa position, il n’hésita pas pour profiter de sa belle compagnie en lui caressant son « siège » avec douceur tout en le pinçant... quelquefois. Arrivé au niveau de Jin ainsi que de son groupe , il donna un coup de poing froid à ce dernier en lui disant.

Cao Cao →

« Je sais que tu n’es pas mort , tu avais peur que je la tue mon chaton ? Alala tu me fais pitié... Tes hommes sont par contre, morts , dépêche-toi d’en trouver d’autres, sinon tu risques de t’ennuyer. J’emmène notre inconnue puisqu’elle n’a surement pas donné vrai nom vers le quartier Ouest assure toi de lui trouver des habits et... lève toi qu’est que tu as attends allez va ! »

Reprenant sa route tout en tripotant la pauvre « chérie » pour atteindre le quartier Ouest , il pénétra à l’intérieur d’une maison habitée par deux vieilles personnes qu’il salua en faisant des courbettes avant de rmontrer les escaliers en bois qui formait une sorte d’allée menant à un couloir bien sombre. On pouvait apercevoir à l’aube du jour, en avant-plan une passerelle de bois, courant le long de sa maison, coiffée d'un toit pentu. Sur cette dernière se trouvaient des cloisons coulissantes, composées d’un cadre en bois ainsi qu’un papier laissant passer la lumière. L’intérieure de cette habitation vide, très peu de meubles s'y trouvaient, des tatamis composés principalement de nattes de paille de riz avoisinant les un mètres à deux mètres avaient remplacé des tapis recouvrant habituellement le sol.

La déposant délicatement sur le sol, tout en l’imaginant déjà se vautrant sur son corps fiévreux et frémissant l’allure d’un feu de cheminée, avec ses lèvres en sang, humide et chaleureuse murmurant oui ! Oui ! Et ses yeux dévorant à eux seuls cette magnifique créature. Lui faire payer les échéances avec promptitude avait un point positif, lequel ? Eh bien admirer cette jeune femme étendue sur le sol sans défense en était surement la réponse. Il s’avança vers elle , pour lui prendre sa main et lui caresser le tout délicatement , tout en mettant la deuxième dans ces cheveux sans pour autant s’aventurer plus loin, comme s’il s’agissait de son tendre amour qui venait de se faire agresser et qu’il tentait de consoler.

Cao Cao →

« Excusez mon indélicatesse, mais votre hargne de combat et votre beauté ne me laissent pas indifférent.... Mon action passée n’était que pure folie, je n’aurais pas du vous persécuter de la sorte... Ma foi, j’aimerai bien connaitre votre véritable nom et pourquoi en savoir plus sur votre art « électrique ? »

Un long silence prend place après cette révélation. Peu de temps après, une sexagénaire fait son entrée accompagnée de son tout petit bouchon présentent un thé chaud aux deux individus. Cao Cao se leva à cet instant pour prendre le tout demandant de la vieille dame de préparer un bain chaud pour notre invitée lui soufflant une dernière fois une nouvelle confidence assez surprenante.

Cao Cao →

« Vous pensez pouvoir faire confiance à un homme qui a tenté de vous tuer et vous laisse prendre un bain chaud sans vous enfuir de cette maison ? Si cet homme présente ces excuses envers l’angelot que vous semblez incarner à ses yeux et promet de ne plus vous importuner ? »

Il n’était pas sérieux ? Ou bien vous croyez qu’il était tombé amoureux d’elle ? Hum situation assez surprenante que nous avons là. Du moins une chose est, si le leader du pays des rizières voulait vraiment l’abattre ou profiter de son corps , il l’aurait déjà fait , vous ne croyez pas ?

Poem of Everyone's Soul.
Je n'ai pas le temps de crier; j'ai trop mal pour ça.

Sa vision était rendue imprécise par le sang qui avait coulé dans ses yeux, lui brûlant la rétine. Pourtant, encore consciente prostrée sur les pavés de la ruelle, Oyuki constatait une seule chose, alors que sa réflexion lui revenait par vagues, comme autant d'ondulations intellectuelles douloureuses : cet homme l'avait écrasée d'un seul Jutsu. Non pas qu'elle l'ait sous-estimé -elle n'avait guère eut le temps pour cela et ce n'était de toute façon pas de genre- mais il était tout simplement bien plus fort qu'elle. Qui était-il? Un Shinobi notable d'Oto? C'était fortement probable, mais la Chunin n'avait pas encore rassembler assez ses esprits pour réfléchir plus avant. La douleur était encore trop présente dans sa tête, sa poitrine et son ventre, comme si de l'air y était entré, lacérant ses organes. Et ça, elle peut vous l'assurer, ça faisait un mal de chien. Oyuki avait un peu misé sur la chance. C'était une erreur. Attendre la Chance, c'est attendre la Mort. Gosaburo-sama, celui que jadis, quand elle était encore capable d'espiègleries, elle appelait "Ojii-san", ou "le Vieux", son fiancé, lui disait souvent de faire de son mieux et d'essayer. Cependant, dans le monde Shinobi -elle le savait- il n'y avait pas d'essai. Il fallait le faire, ou ne pas le faire.

Elle avait fuit, et avait raté son coup, maintenant à la merci de son adversaire. Oyuki ne bougea pas, cela ne servirait plus à rien, préférant rester sur le carreau comme un animal blessé qui pourrait au moins lécher ses plaies et reprendre quelques forces. Eisuki s'approcha d'elle; il allait peut-être bien la tuer. Le temps de rejoindre sa défunte âme sœur Yuki était venu plus rapidement qu'elle ne l'aurait pensé. Peut-être la violerait-il avant, ou simplement, souillant son corps en même temps que son honneur. Pour elle, ce serait pire que la mort. De toute façon, cela la conduirait au suicide traditionnel des femmes : le Nijai. N'ayant droit de se faire Seppuku à la manière des hommes, elle se trancherait la carotide avec un poignard. Ainsi se conduisaient les femmes de la famille Haramu, du clan Nitenryuu, Oyuki en premier. L'Inseki Jisatsu : le suicide pour éviter la honte. Serait-ce sa fin, ou aurait-elle une mort moins digne?

L'homme lui prit le visage pour la regarder, mais même maintenant, dans un état d'épuisement total, ce dernier restait neutre et fermé : pas de peur, pas de colère, pas de larmes ni de rage. Juste rien. Elle ne supplia pas pour sa vie, elle ne se soumettait pas non plus. Affronter ce qui allait l'attendre avec dignité était encore la seule chose qu'elle put faire, raisonnablement. Cependant Eisuki la saisit à bras le corps, et ses muscles ankylosés par la douleur et la fatigue ne purent la défendre contre cela, le corps lourd et sans force sur le dos de son assaillant mystérieux. Son regard vitreux, au dessus de l'épaule du Shinobi, se posa sans compassion sur Jin en le voyant se faire frapper et parler durement. La Kunoichi s'en serait fiché dans son état normal, alors aussi épuisée, elle ne s'en soucia pas non plus, encore moins. La seule chose qui la fit réagir, ce fut les sollicitations de son séant par des mains baladeuses, qui eurent pour seul effet de la faire enfoncer ses ongles dans le tissu du vêtements d'Eisuki en signe de contestation. Quel malotru.

La tête dodelinante encore pleine de souffrance, le reste fut vague pour Oyuki, portée jusque dans une maison, allongée sur une natte de paille de riz. Reprendre son souffle dans ces conditions était bien plus aisé, mais il fallait bien voué qu'elle s'était prit un sacré choc, et ses yeux étaient encore tout vitreux de la douleur et de l'épuisement, les lèvres purpurines de sang, le teint exsangue, bien que commençant à retrouver les couleurs de la vie. La Kunoichi essaya de faire bouger une de ses mains quand cette dernière fut prise par l'homme, passant l'autre dans ses cheveux. Bon sang, elle allait vraiment passer à la casserole. Pourrait-elle trouver un quelconque stratagème pour s'échapper, malgré tout? Ses paupières se crispèrent quand il lui toucha les cheveux. Ses poings se serrèrent à s'en faire blanchir les phalanges, tandis qu'elle l'écouta pourtant calmement, entendant le moindre de ses mots tandis qu'en elle-même, la vie reprenait ses droits. L'ombre de ses retrouvailles avec Yuki passa sur son esprit. Pas encore.

"C'est en effet... un p-peu indélicat... de manquer de tuer les gens."

Toujours aussi pragmatique et un peu premier degré dans une insolence parfaitement polie, soulignant les points qui lui semblaient être les plus justes, à défauts d'être les plus intéressants. S'aidant se ses coudes en roulant sur le côté, la jeune femme se massa un peu les tempes, ses yeux retrouvant une vision plus précise, s'essuyant la bouche du sang qui l'avait souillé, le regard plus dur. C'était toujours humiliant d'être vaincu. Et là, dans ce cas précis, elle avait été vaincue totalement. Sans partage. C'était tellement humiliant. Le dos de sa main toujours contre sa bouche, masquant cette dernière, Oyuki tourna la tête vers le Shinobi, un sourcil arqué comme seul signe de surprise. Pas indifférent? Que voulait-il dire par là? En toute logique, pour avoir jaugé rapidement le bonhomme, la Nitenryuu se dit que le combat devait l'avoir excité sexuelle. Ça ne pouvait rien être d'autre.

"Raiton, vous connaissez, vous l'avez prouvé. Je ne maitrise pas totalement, mais je connais pas mal."

Elle lui dit ça en détournant la tête, se frottant le front, l'air encore un peu confuse. L'homme avait prouvé qu'il connaissait le Raiton en utilisant une technique de Rang B. Si Oyuki ne maitrisait pas encore la foudre à un niveau supérieur, elle savait, par ses études, reconnaitre quelques techniques qu'elles ne maitrisait pas encore. Juste les reconnaitre, parce que ses credo était l'étude la plus absolue du Ninjutsu Raiton, et quand elle serait qualifiée, du Doton. Cependant, le Ninja lui demanda son nom, sans lui donner le sien. Il semblait plus enclin à la discussion qu'auparavant, mais Oyuki, plissant imperceptiblement les yeux, restait sur ses gardes. Encore un peur amassée sur elle-même, elle prit le thé qui lui était offert et le but presque d'une traite, n'émettant aucune protestation quand elle se brûla le palais.

"Oyuki. Et vous? Je me doute que comme moi, vous avez menti. Un Shinobi ne donne pas son nom aussi facilement."

Un prénom, ce n'est pas grand chose. Un nom de famille, surtout quand c'est le nom de son clan d'origine, c'est différent. Elle aurait pu dire Haramu, son nom de naissance, mais avait comprit que les mensonges étaient chèrement payés avec cet homme-là. Alors une demie-vérité sembla lui aller. Si Eisuki voulait des précisions, il n'aurait qu'à en donner sur lui-même. Donnant-donnant. Déposant son verre sur la natte, elle se leva quand la vieille l'appela pour prendre son bain. C'était une situation tellement étrange. Il fallait réfléchir à comment s'en sortir. Elle regarda l'homme d'un regard neutre, toujours aussi vide de sentiment, mais a démarche semblait encore hésitante, signe de sa fatigue encore présente. Oyuki lui répondit, le plus simplement du monde, sans la moindre haine ni colère :

"Je n'ai confiance en personne. Les excuses servent à endormir les autres. Je ne jugent que sur les actes."

C'était tout simplement vrai, et le timbre de sa voix claire laissait entrevoir une sincérité limpide, sans fard, sans le besoin d'enrober de quelconque façon. Il n'y a que part les actes qu'on juge un homme, une femme, une personne, Shinobi ou pas. Alors qu'elle se dirigeait vers la salle adéquat, Jin revint avec un Kimono propre, lui rentrant dedans en manquant de la faire tomber, si bien qu'elle s'importa et lui mit un coup de genou dans le ventre, sous un geste de sourde humeur, vexée de s'être faite écrasée d'un seul Jutsu. Avant qu'il n'ait put dire quoi que ce soit, se tenant le ventre, la Kunoichi s'était déjà baissé pour ramasser les vêtements et avait quitté la pièce sans demander son reste. Le malfrat regarda Cao Cao avec un air idiot, comme s'il espérait sa clémence pour s'être dépêché. Il était déjà reconnaissant qu'il ne l'ai pas achevé. Surement qu'il n'en valait pas la peine.

Oyuki se baigna de manière sommaire, juste assez pragmatiquement pour être propre et chasser un peu plus la fatigue. Elle n'aimait pas perdre son temps en oisiveté et malgré le fait que l'homme l'ait agressée au dernier degré, elle était trop bien élevée pour oser le faire attendre. Alors que la vieille lui demanda si tout c'était bien passé, elle hocha simplement de la tête pour signifier que oui. Elle n'avait que trop parlé. Parler n'apporte que des misères, décidément. La Kunoichi rhabillée d'un Kimono bleu simple se redirigea vers la salle où était resté le Shinobi et Jin, entendant ce dernier se rependre en excuses.

"Ce n'est pas ce que vous croyez, vraiment! Vous pouviez bien faire avec ce que vous désiriez, monseigneur, je n'allais pas vous empêcher, je suis juste un asticot..."

Elle haussa un sourcil en ouvrant la porte de papier coulissante, ayant juste un soupir face à l'homme qui se trainait plus bas que terre. Vermine. Décidément, il aurait mieux valu qu'il crève, celui là. Mais au moins avait-elle des vêtements propres. Alors Oyuki ne dit rien, se contentant de mettre une mèches de ses cheveux mouillés derrière son oreille en s'essayant à nouveau en face du Shinobi, ignorant Jin sans remords. Elle se demandait pourquoi ce type était encore là, en fait.

"Si vous voulez quelque chose de moi, dites le honnêtement."

Ça sera bien plus simple. Le timbre neutre mais rêche de sa voix était bien plus posé, plus monotone, signe qu'elle retrouvait un peu plus de ses forces. Assise en face de Cao Cao dans une attitude digne pour une femme qui venait de se faire clouer au sol d'une ruelle près d'une allée de bordels, la Kunoichi passa ses mains dans son nouveau Kimono, l'air absolument placide comme si les effets de l'attaque de Cao Cao n'avaient pas marqué son esprit sur le long terme. C'était à la fois vrai, à la fois faux. La douleur avait été intense, mais elle n'en était pas morte. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort, et la douleur apprend toujours. Alors, neutre, pas haineuse, pas facile, pas éplorée et pas craintive, la Kunoichi attendit que son interlocuteur trituré de passions étranges à son encontre ne se manifeste, verbalement ou physiquement.

[Musique Vacante]

→ - Une douce Mélodie...#1!

Le calme et la sérénité étaient devenus maitres des lieux, la scène de jeu s’était comme inondée de joie touchant tout les esprits moroses présents en ces lieux saints par une brise de vent fraiche. Dans l’image d’un rituel immuable permettant à un éternel bougonneur et égocentrique de faire face à un crétin, balbutions, proche de l’âne bâté, Cao Cao prit une position bien particulière. Sa respiration parasitée par les pensées noir de meurtre et massacre en tout genre était comme remplacé par une expiration longue et douce bien que silencieuse suivit dans une évolution naturelle de l’inspiration comparée à un son enfantin apaisé et relaxé. Sa position quant à elle était croisée en tailleur, la colonne vertébrale droite, menton rentré et nuque étirée, la main gauche posée sur celle de la droite semblable à une fourmi retenue par les pousses pouvant se débattre sans pour autant être écraser le tout apposé sur les cuises en appui sur le bas du ventre. En dernier lieu on pouvait observer son regard fixant un point précis de la pièce sans que cela ne l’affecte en le troublant ou soit important au point de le déstabiliser physiquement.

La douleur cuisante que cachait en lui notre être mystérieux ne pu être révéler ou confier à quelqu’un il fallait dire que ses positions sociales et militaires ne lui permettaient pas ce luxe, même au côté d’une belle-de-nuit il ne trouvait pas son réel plaisir, du moins sa joie de vivre était teintée d’un sentiment de solitude particulier. Il ne versait pas de larme pour cela, il disait toujours que ne sachant ce que la vie nous réserve il fallait lui ouvrir les bras et attendre , agir en conséquence et poursuivre le tout la vivant comme elle se doit, il ajoutait aussi qu’il ne fallait pas dormir , à notre mort nous dormirons assez...Et il avait raison d’une certaine façon. Son long marasme ne le dérangeant guère, Cao Cao ne faisait plus attention aux présences néfastes qui pouvaient lui retombait dessus, même si l’adage procrée pour ses parasites rampants serait sans appel une fois le maitre réveillé. Se laissant reprendre dans sa conversation passée avec la jeune femme, il se rend compte qu’il ne lui avait pas répondu, il s’était tu afin de l’écouter et l’admirer, la laissant s’en aller à son bain sans aucune interrogation vis-à-vis de son origine militaire ou autre.

Le sinistre théâtre de l’enfer n’avait plus lieu d’être, l’appel de la faucheuse pour une ballade d’exception aux rives du Styx s’estompa en un clin d’œil. Vint le tour de Jin, Motoku adorait écouter les divagations démentielles d'un malade mental dégénéré, non je ne dis pas qu’il trouvait Jin benêt, mais importuner quelqu’un pendant un exercice mental demandant beaucoup de concentration était prohibé au risque de s’attirer les foudres de ce dernier. Heureusement pour lui, notre jeune dévergondé s’était abonné à un autre monde que le sien, un ciel s’ouvrant devant lui, animé par l’apparition d’un pic de lumière... Écoutez le bruit des sources, et le vent qui tourmente les feuilles sur les bords du torrent le tout pénétré par une l’exaltation d’un parfum capiteux et envoutant bouleversant l’être fragile qui est en nous. La rive du quartier sud s’illumine d’un reflet scintillant, précurseur de l’aurore, et à l’aube du jour tout s’accélère, la lune autre fois rayonnante perd peu à peu de son éclat jusqu'à l’arrivée de notre astre journalier entouré d’un halo de bonheur.

En effet, on aimerait bien que certains moments ne soient que pure illusion, et par la suite on se laisse prendre dans ce jeu malsain qu’est l’irréalité et le paradoxe de la réalité. Quoi et qui prouve que cet air abstrait est notre réalité ? Et la manipulation de notre soi-disant désillusion est réelle ? Ma foi, nous nous n’attardons pas à ce sujet, puisque notre bien galbé compagnie était enfin revenue de son bain, sans tentative de fuite. Derrière Amen se trouvait Jin qui s’en alla aussitôt cette dernière arrivée s’ôtant de l’esprit tout principe de courtoisie ou de courbette exigé par les bois d’ébènes de son genre. S’étant donc égaré de sa méditation en y laissant passer des illusions au lieu des les ignorer comme un nuage dans le ciel, il lança un sourire amical envers Oyuki avant de l’inviter à s’assoir une fois sa dernière question posée.

Cao Cao →

« Alala Oyuki-chan, laissez vous aller, vous n’avez plus rien à craindre, votre cynisme et sécheresse de cœur ne peuvent être oublié en un laps de moment ? Votre air désabusé ne fait pas plaisir à voir... »

Les interrogations d’Akeginu n’avaient toujours pas trouvé de réponses, on aurait comparé l’attitude actuelle de Cao Cao à un enfant voulant se faire désirer, se jouant d’une personne mature pour avoir le joujou qu’il désirait tant. Se tournant cette fois en sa direction pour l’approcher et attacher son regard au sien en un face à face de marbre. Se grattant le menton tout en laissant un silence s’installer en ces lieux, il reprit d’un ton calme, un peu taquin sur les bords dirons-nous.

Cao Cao →

« Vous savez, dame Oyuki, je ne tue par plaisir, mais par nécessité, je ne suis pas l’un de ces monstres décapitant quiconque s’opposent à eux ... Mais sachez que je ne croyais pas qu’une simple étendue de chakra visant votre mental puisse vous infligez pareilles dégâts, j’espérais plus de résistance de la part d’une femme de votre carrure...

»

Il essayait d’argumenter son action, était-il devenu fou ? Allait-il répondre à ses questions ou poursuivre son monologue interminable ? Il soulignait aussi sa déception quant à la prestation de ladite inconnue, que voulait-il ? L’amour est comme un papillon si on le sert trop fort il s'écrase si on ne le sert pas assez il s'en vole, le jeune leader des rizières avait l’opportunité de poursuivre sa vie en compagnie d’une femme à la fois belle et mature, partageant quelque peu son plaisir de combat en tant que Shinobi. Il voyait en elle cette femme dominatrice qu’on désire au plus profond de son être à la fois tyrannique et névrosé, qui ne pouvait se lier qu’avec celui qu’elle juge de son égale. Oui le fils de Cao Song la voulait comme épouse... Lui en faire part était malgré sa force de caractère bien plus délicat.

Cao Cao →

« Pour répondre à vos questions, je me nomme Motoku, si d’autres informations vous intéressent n’hésitez pas à me les demander... Cependant en ce qui concerne mes vœux envers vous, ils sont simples bien que difficile d’accès ... Je vous veux « vous » simplement non pas pour assouvir mes plaisirs physiques, mais en tant que compagne de toujours. Je ne suis pas simplement envouté par votre beauté sans faille, mais il y a quelque chose en vous qui m’attire et me pousse à ne plus détacher mes pensées des vôtres. »

Relevant ses manches pour enlever sa capuche y compris sa veste habillée elle-même d’aile de corbeau, il la déposa à ses coté pour laisser voir comme un vêtement blanc léger raccourci au niveau des épaules. Il ne voulait pas lui faire une démonstration de « dénudation ou Streap tease» non loin de la , mais lui montrer quelque chose de ses talents, du moins lui présenter un jutsu de base qui peut lui servir dans les missions d’infiltration, au lieu d’essayer de cacher tant bien que mal son équipement de base composé de projectiles ainsi que pas mal de futilités indispensables pour un ninja classique. Laissant deux de ses doigts frôler sa main, il laisse comme un vent soufflé sur ses dernières afin de faire apparaitre un Kunai, un petit nuage de fumée blanche se forme aussitôt à ce niveau, poursuivant son enchainement cette fois-ci avec l’apparition d’un Senbon au niveau de la main gauche , il fait tomber ce dernier pour faire évoluer son action plus rapidement , il laissa Oyuki observer le tout sans comprendre pour autant d’où venait ce nombre fou de projectiles , il n’avait rien dans les poches et porter un nombre aussi important d’armes n’était point imaginable.

Cao Cao →

« Vous avez de bonnes bases, cependant les infiltrations de hauts niveaux et autre dissimulation ne permettent pas des erreurs comme la trouvaille d’un Kunai caché à l’intérieur de vos vêtements, se balader en sachant qu’on est armé sans pour autant que cela se sache est bien plus réconfortant croyez moi. Voulez-vous comprendre son principe ? Ou mieux, l’utiliser ? »

Il se releva pour se diriger vers la sortie, sans pour autant exiger de la demoiselle de succéder à sa marche, si elle voulait en savoir plus sur les bases d’un bon shinobi il fallait le suivre et pourquoi ne pas rester à ses côtés assez de temps pour s’entrainer et lui faire plaisir en même temps ? Il n’était pas si mal notre petit crapaud, même s’il souffrait des symptômes de la verge folle momentanément apaisée en ce moment non ? Enfin, avant de quitter la salle pour rejoindre le terrain d’entrainement se trouvant à l’extérieur, il s’arrêta pour dire.

Cao Cao →

« Si vous connaissez des raiton offensives et que vous pouvez partager n’hésitez pas à me les montrer, cela m’intéresse toujours d’en connaitre plus ... »

Arrivée derrière notre fameuse habitation on pouvait apercevoir la lune montante comme un flux et reflux animé par la présence d’un ruisseau ou d’un fleuve artificiel couvert d’un bleu azuré coulant en un flot inépuisable. Le tout était coloré la présence de fleurs et de bois en tout genre palissant les rayons de la lumière. Le chant de cette nature s’arrêta en instant observant l’arrivée du maitre des lieux. L’homme se disait que dès qu'on arrête de le combattre, le temps se range de notre côté et on peut redevenir tel qu'on était en restant naturel et c’est ce qu’il essayait de faire valoir.

Note et validation du rp

Points gagnés:
Oyuki 12pts de rp
Sôso 10 pts de rp
Ryôs reçus:
///
Commentaires:
Un relationnel très agréable comme j'aimerai en voir plus souvent.

Otsukaresama, merci bien de vos efforts.

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