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RP Libre
PV Katsuo
La cascade, en compagnie Kirisienne
En visite au Pays Nord, Shana s’installe afin de faire son entrainement quotidien, puis décide de prendre un repos bien mérité dans l’eau de la cascade. Ce n’était pas sans compter l’arrivée inopinée d’un inconnu …
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Le Pays du nord … Un pays symbole de pureté et de délicatesse, du moins c’etait-ce que j’avais entendu dire au Monastère ainsi qu’a Kumo. Ces plaines enneigées, ces rizières abondantes et ses cascades impressionnantes. Tout ceci faisait la réputation de ce Pays. Ce fut ce dernier point qui attisa ma curiosité et qui me fit me rendre à Taki, le pays de la cascade. Je marchais depuis quelques jours déjà avec mon pactole sur le dos, de quoi tenir encore quelques jours. Des forets verdoyantes pullulaient dans les environs, traversées pas de multitudes de cours d’eau. Marchant au milieu d’un sentier dégagé, mes yeux levés vers le ciel purent contempler le ciel cyan agrémenté de quelques nuages blanchâtres. A découverte, le soleil put m’atteindre et ainsi profiter de ses bienfaits sur ma peau. Le climat était plutôt doux, il fallait le reconnaitre et bien moins rude que le pays de Kumo.
Croiser le énième pont sur mon chemin me permit de passer le cours d’eau qu’il enjambait. Je ne savais pas vraiment ou j’allais, me contentant de découvrir au gré de mon instinct les lieux cachés de ce pays. Un brin ennuyée de la linéarité de ce sentier, je me tentai à l’aventure le regard porté sur la rivière juste a coté. Rehaussant mon pactole sur mon dos, signe de décision, je quittai le sentier, en remontant l’eau qui devait bien provenir de quelques part. Quelques heures passèrent où je pus rencontrer divers obstacles qui n’en étaient, en réalité, pas vraiment un pour un Ninja de mon niveau. Escaladant les parodies et sautant de roches en roches je montais au fur et a mesure de quelques niveau d’altitude. Marchant alors auprès des arbres plus bas et moins denses, guidé par la son d’une cascade proche, je me retrouvais devant une chute d’eau qui donnait naissance a un petit lac perdu au beau milieu d’un bosquet. Merveilleux spectacle seulement destiné qu’a ceux qui avait eu le courage de se rendre jusqu’ici.
L’endroit était rêvé pour y faire un entrainement et se ressourcer. Posant mon pactole au pied d’un arbre, je m’assis en me perchant sur une roche assez haute et commençai alors une longue méditation,, les jambes croisées en tailleur et les mains posées sur mes genoux. Les yeux fermés, je vidais mon esprit en m’inspirant du son de la cascade se tenant juste à mes cotés. Je cherchais à visualiser l’espace qui m’entourait par l’unique utilisation de mon ouïe, me permettant ainsi de percevoir, le suivis du cours d’eau. Je restais ainsi une bonne heure, purifiée par l’ambiance paisible et sereine que me procurait ce lieu enchanteur. L’esprit prêt, je me relevai pour descendre de ce monticule rocheux et après avoir invoquer dix esprits tout autour de moi, je vins débuter une série d’échauffement. Mon entrainement de l’esprit et du corps était journalier et rigoureux, j‘y portais une importance capitale. Des mouvements basiques et simples tout d’abord, me permettant de dénouer mes muscles immobilisés par une heure d’inactivité physique, puis les gestes devinrent plus fort et plus rapide. Mes cris de concentration se faisait de plus en plus audible et fort, alors que mes coups gagnait en puissance. Un vif coup de pied, droit et puissant balaya l’air avec intensité, faisant se mouvoir l’herbe et la poussière rocheuse a proximité. Puis un coup de poing suivit d’un second qui émettaient un son sourd et qui se stoppèrent juste devant un des arbres. L’effet du coup le fit vibrer fortement laissant quelques feuilles tournoyante redescendre a même le sol.
Après quelques heures d’intenses mouvements, mon corps se retrouva victime de cette intense dépense. La sueur avait coulé malgré la fraicheur qui régnait dans ce bosquet. Satisfaite de mon entrainement, le son de l’eau et la beauté de sa couleur bleu turquoise m’invita de manière tentante à m’y baigner. Le lieu était calme et isolé et les probabilités que quelqu’un y arrive approchait le taux de l’impossibilité. En effet, je n’avais pas pour habitude de m’exhiber en public. Non pas que j’étais pudique, mais l’idée de révéler mon sceau de Jinchuriki, était surement la dernière chose que je désirais. Le secret fut jusqu’à maintenant bien garder et le plus longtemps serait le mieux. Faisant alors confiance aux probabilités, je commençai par me dévêtir laissant finalement mon corps nu libre de ressentir de lui même l’air pur du lieu. Seul un bandage sur mon ventre, me permettait de masquer le symbole caché. Me glissant sans attendre dans le petit lac, je ne pus m’empêcher alors de pousser un soupir de satisfaction. L’eau était fraiche et il me fallut un instant pour m’y habituer, mais la température s’était permis de faire redescendre la mienne qui était brulante suite logique a mon entrainement intense. La profondeur de celle-ci me permit de me recouvrir qu’à la naissance de ma poitrine, de quoi masquer dans le pire des cas mon ventre. Je détachais alors mon bandage, afin de le nettoyer avant de le remettre une nouvelle fois à même l’eau. Puis, nageant doucement et allègrement vers la cascade, je pus profiter d’une douche naturelle et puissante. Le regard levé vers le haut, tourné face a la cascade et a demi émergée, je pus sentir l’eau percuter mon visage et me purifier le corps. Mes soupires se firent alors d’autant plus grands, les accompagnant de quelques airs chantonnés de Kumo. Je passai ainsi un long moment à profiter des bienfaits de cette cascade, bien loin de me préoccuper qu’un inconnu puisse être, malgré tout, à proximité.
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Sotenshirô Shana
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