:: I Won't Do What You Tell Me To ! ♪ ::

Marchant d’un pas régulier mais pour le moins nonchalant, Eizo rentrait de son entraînement quotidien un sourire béat sur les lèvres et ses yeux plissés dans une expression de profonde satisfaction. Les mains posées sur sa nuque, son long manteau noir ouvert exhibait fièrement son bandeau frontal frappé du symbole de Kiri faisant office de boucle de ceinture alors que son esprit vagabondait dans les méandres de sa mémoire, se remémorant les glorieux passages de son nouveau combat contre Punk sur les rives du Lac Noumu.

Les vêtements couverts de poussières, quelques feuilles parsemant ses cheveux couleur ébène coiffés en batailles et des brindilles accrochées sur sa longue tunique sombre, le bras droit de la Mizukage était satisfait des résultats de la journée, il avait le sentiment de devenir plus forts chaque jours et bientôt il pourrait rivaliser avec les plus grands. Pour l’heure, notre Eclair Blanc de Kiri entreprit un petit crochet dans son trajet sous les rayons du crépuscule afin de passer commande au restaurant favoris du leader du Nexus : le Rozan Kô Ryû Ha.

S’il n’était pas un fameux client, le dernier Okamura appréciait les mets délicats servis dans cette enseigne et c’était maintenant un combat de titan qui se livrait dans son esprit entre sa volonté avouée de prendre un bol de Ramen au mizo et celui lui susurrant que suit à son entraînement féroce, il lui faudrait bien une méga portion de Ramen au porc pour refaire le plein d’énergie. Après moult délibérations sur le chemin, il fit finalement le choix de la méga portion au porc, mais se comptait maintenant le problème du supplément s’imposait comme une suite logique, des grains de soja fermentés ou bien un sachet de tête d’asperges …

Son choix finalement arrêté, le second Jinchuuriki de la Brume pénétra finalement dans la petite échoppe, poussant de son avant bras le rideau d’un bleu royal qui séparait le comptoir de la rue, saluant amicalement l’aimable tenancier et se pliant au jeu des questions réponses traditionnel aux commandes de menus. Son repas sur le feu, le porteur de Rokubi ne manqua pas de remarquer la zone de sécurité qu’imposait le reste des clients à son égard. Nombreux étaient ceux qui ne cessaient de le considérer comme un monstre dans le village et il n’était donc pas rare de voir ainsi le Bretteur de la Brume marginalisé et quelque peu porté à l’écart. Un fait qui ne le gênait pas outre mesure tant il ne l’empêchait pas de vivre …

« Me dites pas que vous attendez quelqu’un, Okamura-San … ! »

« Pas le moins du monde … Mais qui sait … Remettez donc un peu de viande sur le feu, j’ai plus faim que jamais ce soir, Oba-San ! »

« Ai-je pour habitude de vous laisser partir le ventre vide … ? Gurarara !

A peine Eizo eut il le bol de Ramen sous les yeux qu’il rompit la jointure de bois entre les baquettes pour plonger ces dernières dans le bouillon chaud et prendre entre ces deux morceaux de bois un morceau de viande de porc ainsi qu’un bonne quantité de nouilles. Okamura aimait bien venir manger chez Oba-San. Il adorait les Ramens et le vieux cuisinier qui tenait le stand était d’un naturel accommodant. Ancien Ninja, ce dernier passait son temps à boire du Saké et à raconter des histoires de guerre. Une des phrases fétiches que le vieil Oba aime à lancer à ses clients, "Je ne parle pas aux gamins avec la tête pleine d'air", fut un incalculable nombre de fois destinée au jeune Bretteur de la Brume. A force de discussions, Ninjas de l’ancienne et de la nouvelle génération avaient finit par sympathiser et un lien étrange les unissait dorénavant. Le Jinchuuriki Ne manquait plus qu’une bouteille de Saké et s’eut été un parfait repas !

« DEUX BOLS DE RAMEN AU PORC »
PV ▬ Okamura Eizo

Les lieux étaient de nouveau calmes. Les oiseaux pouvaient à présent repasser sans prendre peur et les poissons pouvaient remonter à la surface. Le Shinobi qui se tenait au milieu de l’eau transpirait et était gentiment trempé par l’eau qu’il avait utilisé pour ses diverses techniques. Les éclairs ne tombaient plus et l’eau n’étaient plus aussi agitée qu’il y a quelques minutes. Hoshi Katsuo, fils du clan Hoshi était un adepte des techniques Suiton et depuis quelques mois s’était découvert à l’utilisation du Raiton et depuis lors, n’avait cessé de s’entrainer à la manipulation de ces deux éléments, tentant de les lier du mieux qu’il pouvait. Pour un gamin d’à peine seize ans, il avait du potentiel, mais il savait que la route était encore longue et il ne faisait pas semblant durant ses entrainements. Bien qu’utiliser l’eau était un don pour lui, celui de manier l’électricité n’était pas encore… parfait et cela était bien visible au niveau de ses mains partiellement brulées. Il avait concentré trop de chakra sur ses mains et en créant sa technique… il avait perdu le contrôle pendant un cours et bref instant… Ce qui ne lui fut pas vraiment bénéfique. Mais il avait persévéré et avait continuer son entrainement afin de parfaire cette technique qui était liée à une défense aqueuse. Une protection dès plus astucieuse qui pourrait mettre à mal plus d’un adversaire dans ses futurs affrontements.

Après plusieurs heures d’acharnement, il se décida à rentrer chez lui. Dégoulinant, il ne fit pas d’arrêt, se dépêchant de rentrer dans sa demeure afin de prendre une douche salvatrice et de se changer. Ne rencontrant personne d’intéressant sur le chemin, il fut rapidement à ses quartiers et fit ce qu’il devait faire avec de se retrouver dans sa chambre, passant de l’onguent sur ses mains et ses avant bras avant d’y mettre des bandages blancs au cas ou. Préférant quitter les quartiers de sa famille pour l’activité nocturne de la ville, le jeune Shinobi se mit à arpenter les rues avant d’entrer dans l’un des restaurants ou il se sentait le mieux. Il y avait bon nombre de restaurants, mais il n’y en avait pas énormément ou les chefs étaient des anciens Shinobi qui avaient survécus aux grandes guerres et qui racontaient des histoires. Histoires qui faisaient doucement rêver notre jeune Katsuo qui est toujours à la recherche de nouvelles aventures. Un sourire au lèvre, il n’attendit pas plus pour entrer dans l’établissement. Il avait eu quelques différents avec d’anciens clients, mais tout ceci était il y a quelques mois et il espérait ne pas les revoir. Quoi que… ca pourrait pimenter sa soirée.

▬ Bonsoir tout le monde !

Le jeune garçon à la tunique noire ne tarda pas à se faire entendre par tous les clients. Après tout, il aimait faire parler de lui et il arrivait toujours dans les lieux publiques en parlant fort afin que tout le monde puisse l’entendre et le voir. Remettant bien son emblème de Shinobi de Kiri sur son bras gauche, le jeune garçon regarda la salle et les clients, voyant rapidement un de ses « collègues » Shinobi. Le second de la Mizukage ! C’était une pointure que Katsuo avait déjà eu le plaisir de croiser sans vraiment pouvoir lui parler. A vrais dire, notre Katsuo n’avait jamais vraiment eu le loisir de parler à la Mizukage et à son second… Ils avaient du entendre parler de lui forcement, mais après, il ne les connaissaient pas vraiment. Comme toujours, l’homme portant en lui le Rokubi était volontairement délaissé par les clients malgré son statut. Il y avait… de la place tout autour de lui et sans vraiment avoir peur de cet homme, le gamin de seize ans alla s’installer à ses côtés. C’était une bonne occasion de lui parler et il n’allait pas s’en gêner. Prenant la chaise à sa droite, il sauta dessus tout en se tournant vers son supérieur, un sourire aux lèvres.

▬ Ohayo Eizo-Sempai ! Ravis de vous voir !

Tapant doucement sur le comptoir, le Shinobi de la brume regarda rapidement ce qu’il allait prendre. Il avait grande faim et sa maman avait bien voulu lui avancer quelques Ryôs suite à la… malencontreuse rencontre qu’il avait fait avec cette Kunoichi lors de sa dernière mission. Cette… femme lui avait dérobée sa bourse et avait prit la fuite telle une voleuse ! Son petit carnet dans sa sacoche contenait toutes les informations qu’il avait sur elle… et le jour ou il l’a retrouverait… il lui ferait payer au centuple ce qu’elle avait fait ! Lui voler ses précieux sous ! Il n’y a rien de pire que lui de se faire prendre son argent… radin comme il est. Elle était dans sa liste noire et d’après lui, elle y resterait encore quelques temps ! Déposant sa bourse, il compta rapidement combien il avait et put finalement prendre commande. Son entrainement lui avait vidé le ventre et il avait bien l’intention de le remplir le plus rapidement possible par un truc bien chaud et bien bon.

▬ Deux bols de Ramen au porc chef s’iouplait !

Dévorant à une vitesse folle l’ensemble des aliments, plus succulents les uns que les autres, que lui présentait le vieil Oba-San, Eizo se félicitait une nouvelle fois d’avoir décidé de prendre son repas en solitaire et dans cet établissement qui s’élevait de plus en plus haut dans son classement des hautes institutions culinaires du village. Le fait que personne ne s’approche de lui ne lui faisait ni chaud ni froid tant cet état de fait était habituel et le Bretteur de la Brume ne cessait donc pas d’empiler les différents contenant de porcelaine sur le comptoir. A croire que ses entrainements de la journée l’avaient définitivement vidé pour qu’il s’empiffre de la sorte !

Mais plus que la douceur des mets qui lui étaient proposés, la véritable surprise du soir fut pour Eizo de voir un adolescent prendre place à sa droite, l’apostropher et lui sourire après de chaleureuses salutations. Autant de facteurs inhabituels qui perturbèrent profondément le Jinchuuriki de la Brume et le firent presque avaler un morceau de canard laquais de travers. Un tranche de viande pendant à la commissure de ses lèvres, Eizo resta donc un long instant interdit devant ce qu’il considérait comme une audace et un courage immense pour l’adolescent tant l’ensemble de la population du village lui renvoyait l’image d’une monstre terrible à n’approcher sous aucun prétexte. Avalant d’une aspiration sonore le bout de viande résistant, Okamura finit par renvoyer son bonjour au jeune homme en joignant à son ton surpris le mouvement de sa main qui s’élève dans un sempiternel mouvement de salut.

« Yo … ! »

Ne sachant pas vraiment sur quel pied danser dans cette situation qu’il ne connaissait pas souvent, le porteur de Rokubi renfourna son visage dans son bol de ramen pour définitivement leur faire rendre l’âme ! Terminant de dévorer son repas en regardant avec méfiance son jeune voisin du coin de l’œil, Okamura sentit une petite voix lui indiquer qu’il savait qui il était mais il lui était impossible de mettre un nom sur ce visage. C’est alors qu’il terminait de mâchouiller un morceau de porc que le regard du Bretteur s’illumina face à la réponse à cette question qui le torturait mentalement. Déglutissant avec difficulté, Eizo finit donc par interpeller son jeune interlocuteur entre deux reprises de respiration :

« Hoshi … Katsuo Hoshi … J’ai consulté ton dossier il n’y a pas si longtemps que ça figures-toi ! Beaux états de service pour ton jeune âge, d’aucun n’hésite pas à te décrire comme un petit génie … Qui aurait les yeux un peu plus gros le ventre ! Mais je vois que t’as un certain courage que d’autres n’ont pas … ! »

De son regard couleur sang, le second Jinchuuriki de la Brume analysa son interlocuteur sous toutes les coutures. Le moins qu’il pouvait se dire était qu’il n’était pas du tout semblable à l’image que lui-même renvoyait à cet âge là. Katsuo ne semblait pas vraiment abimé par la vie et les combats alors qu’en son temps Eizo semblait avoir traversé plusieurs fois l’enfer et en être revenu pour le raconter, la foule de cicatrices zébrant son corps en témoignant encore muettement. Mais ce n’était relativement plus son genre de juger une personne sur sa simple apparence. Dans le Nexus, Sheamus renvoyait l’image d’une grosse brute, ce qu’il était effectivement, mais il était également un ami sincère et un compagnon de beuverie de premier choix. Haussant les épaules, Okamura sentit sa curiosité piquée par la simple présence du jeune homme. Aussi, il entreprit de questionner sur un ton neutre mais qui se voulait toutefois poli :

« Alors ? Quoi de neuf pour la piétaille ? »

« DEUX BOLS DE RAMEN AU PORC »
PV ▬ Okamura Eizo

Le Nibanme lui renvoya son salut sans pour autant poursuivre la discussion. Il ne devait pas être habitué à être ainsi abordé. En même temps, tellement de gens ont peur des porteurs de démons à queux. Pourtant, s’ils sont encore vivant et en bonne santé aujourd’hui, c’est qu’ils savent un minimum contrôler la bestiole dans leur ventre. Donc pas vraiment de quoi s’inquiéter non ?! Enfin bref, le jeune Shinobi de la brume avait l’esprit ouvert et faisait tourner ses méninges quand il le voulait. S’il était le second de la Mizukage, ce n’était pas non plus pour faire joli, il avait de l’expérience et il était fort. Il n’avait donc pas vraiment à avoir peur de son supérieur. Le temps qu’il commande ses deux bols de ramen, les deux hommes restèrent silencieux. Katsuo se léchait déjà les lèvres rien qu’à l’idée de manger son repas. Il avait grande faim depuis déjà plusieurs heures, alors il n’allait pas se priver ce soir. Surtout que c’était gentiment offert par la maman alors il n’allait pas se priver. Patientant en tapant des mains sur le comptoir, son voisin de table reprit finalement la parole. Apparemment il connaissait Katsuo car il lui avoua qu’il avait lu son dossier quelques temps plus temps. Hoho ! Il était un génie ?! Il ne s’était jamais prit pour tel, mais à son âge, il était rare d’être Juunin, c’était une réalité. Il lui fit remarquer qu’il était plus courageux que d’autres. Il devait surement faire référence à toutes les autres personnes présentes dans la pièce qui n’osaient pas s’approcher. Il haussa les épaules.

▬ Si vous étiez un véritable monstre, vous ne seriez pas ici en train de manger des Ramen. Et puis vous l‘avez dit vous même. On me traite de génie, alors pourquoi avoir peur de quelqu’un qui a fait ses preuves en tant que Jinchūriki ? Il ne suffit pas de demander pour être Nibanme de la Mizukage…

Il rêva de prendre la place de l’homme à ses côtés ou bien carrément de Terumi Mei. Lui, Mizukage ?! Pourquoi pas dans quelques années, ça pourrait être drôle et il pourrait en faire voir des vertes et des pas mures aux villageois ! Et la, ils ne pourraient rien dire contre lui haha. Le grade parfait pour faire les pires des bêtises ! Un léger sourire apparu à ses lèvres, c’était beau de rêver ! Finalement le premier bol de ramen atterrit devant lui. Il huma l’air pendant une petite seconde avant de briser le morceau de bois qui retenait ses deux baguettes. Les prenant dans sa main droite, il mit sa main en suspension au dessus du plat et resta un petit moment dubitatif… Par quoi allait il commencer ?! C’était une question crucial pour le jeune garçon. Son choix fut rapide et il s’attaque à la feuille de chou disposé à l’extrême droite de sa gamelle avant de la gober d’un coup. Les saveurs se décomposèrent dans sa bouche à une vitesse délectable. Il ne venait pas souvent ici, mais il devrait surement revoir sa petite fiche des restaurants, car c’était assez délicieux ! A coté de lui, son supérieur lui demanda des nouvelles de la piétaille. Katsuo rigola à ce mot et pointa ses deux baguettes en direction de son compagnon de table. Il avait l’intention de parler franchement et ouvertement avec son supérieur. Pas la peine de faire le faux cul, ce n’était pas de son genre de toute façon.

▬ Faites attention à ce que vous dites Eizo-Sempai ! La piétaille ne va pas tarder à prendre votre place !

Un sourire apparu sur ses lèvres, il ne défiait pas son supérieur non, mais il lui disait clairement que dans quelques temps… il serait bien plus puissant et qu’il faudrait compter sur lui pour les hautes places à Kiri. Déposant ses baguettes au dessus de son bol de ramen, il attrapa son petit livre à la couverture noir ou il mettait toutes ses cibles prioritaires. Il chercha une page très importante et retomba rapidement sur le visage de cette Kunoichi de malheur. Il n’allait pas être aussi gentil à leur prochaine rencontre. Sur la page était dessiné le portrait de la demoiselle aux cheveux sombres. Quelques descriptions sur sa taille, son poids, ses techniques et sa façon de procéder. Il l’avait montré à quelques autres Shinobi de village, mais personne ne la reconnaissait. Ce qui mettait le jeune Juunin en rage. Il montra le tout à son Sempai tout en reprenant ces baguettes pour manger une autre feuille de chou. Ce qu’il allait dire était assez honteux, mais il n’avait pas honte lui d’avouer ses faiblesses et ce qui c’était passé durant sa dernière mission. Et puis il se pouvait que cet homme ait des infos pour lui ! Après tout il avait accès à plus de ressources que lui. Il ne perdait rien à demander.

▬ Cette femme… est un vrais danger. Elle m’a volé lors de ma dernière mission ! Elle est vraiment forte, mais elle a préféré prendre la fuite. Depuis, je cherche des renseignement sur elle. Je n’ai ni son nom, ni son prénom… Vous auriez une idée de qui c’est Eizo-Sempai ?! J’aurais une petite… revanche à prendre.

Les premières remarque d’Hoshi sur la condition du Nibanme de la Mizukage firent hausser les épaules de ce dernier. Il ne s’estimait pas particulièrement bon en temps que Jinchuuriki, ne souffrant que trop de la comparaison avec le Yondaime Mizukage Yagura qui faisait partie de la rare Elite ayant réussit à entièrement soumettre un Bijuu à sa volonté. Et de cet état de fait, Eizo en était bien loin, lui qui laissait encore assez facilement filtrer le Chakra de l’immonde bête à six queues qu’il portait sous ses abdominaux sculptés. C’est peut être pour ça qu’une immense majorité des habitants du village considéraient Okamura comme une menace pour leur mode de vie, confrontés qu’ils étaient à la diamétrale opposition de talent entre les deux Jinchuuriki ayant élu domicile dans leur communauté.

Pourtant, le Bretteur de la Brume ne ménageait pas ses efforts pour soumettre son hôte démoniaque à sa volonté. Mais il était forcé de constater que les démons à queues ne se laissaient pas modeler de la sorte, porteur de sentiments puissants et de caractères d’acier à même de supplanter ceux de leurs possesseurs. Autant dire les choses clairement, Eizo avait peur d’une confrontation directe avec son Bijuu. Peur d’être submergé et de devenir un véritable danger pour son monde alentour. Mais tôt ou tard il devrait passer par cette étape pour entièrement faire sien les capacités de son hôte démoniaque.

Hoshi entrait donc dans la faible proportion de villageois le considérant comme un être humain plus que comme un monstre et un porteur de catastrophe potentiel. Bien qu’il ne soit pas le moins du monde sensible à la flatterie, Eizo devait se faire à l’évidence : il était bon de savoir que le cercle des Shinobis comptant plus sur les humaines capacités d’Okamura que sur ses pulsions démoniaques s’élargissait à mesure que le temps passe. Ne prêtant pas attention aux traits caractérisant le rêve absurde dans lequel Hoshi s’enfonçait, le Bretteur de la Brume engloutit une nouvelle portion de viande dans un silence qui le caractérisait si bien … Vinrent alors les injonctions du Juunin envers la place de son interlocuteur qui arrachèrent un sourire amusé au Jinchuuriki de Rokubi. Hoshi lui plaisait de plus en plus comme être humain. Fier et porteur d’une ambition assumée, il irait loin en temps que Ninja de la Brume …

« Comme si j’allais laisser ma place comme ça … Au moins t’as foi en tes capacités, c’est plutôt bien … Mais ne pense pas que je laisserai ma place auprès de Mei au premier jeune coq venu ! »

Avertissement amical mais sans frais ! Pour rien au monde Eizo ne perdrait la confiance que lui avait témoignée Mei en le plaçant au second rang de la hiérarchie des Ninjas de la Brume. Il n’y a bien que la mort ou la fin du règne de sa Mizukage qui pourrait le déloger de cette place ! Pas le moins du monde carriériste, le Bretteur de la Brume ne vivait que par son sens de l’honneur et par sa volonté de se confronter à d’autres forces impressionnantes pour s’affirmer comme le meilleur Bretteur de ce Monde. Et tout ça n’était possible que grâce à Mei … Et jamais il ne trahirait la confiance qu’elle lui avait offerte. Comment le pourrait il de toute façon au vu des sentiments qui enserraient son cœur ?

Perdu dans une pensée qui ne regardait que lui, Eizo fut toutefois ramené sur terre par l’agitation de voisin qui sortit une sorte de Bingo Book personnel en cherchant une page en particulier. Une sorte de portrait plus ou moins bien fait devant les yeux, Okamura dut faire appel à toute sa mémoire comme à sa longue expérience pour essayer de mettre un nom sur ce visage, mais rien ne lui vint. Il n’était même pas sur d’avoir, ne serait qu’une fois, déjà vu ce visage dans sa vie. Se servant un verre de Saké, Eizo répondit donc avant de vider sa coupe :

« Inconnue au bataillon … ! Tout ce que je peux te dire c’est que je suis sur qu’elle n’a jamais fait ou ne fait pas partie de nos effectifs. La section Oï-Nin pourra peut être te renseigner mieux que moi … »

Avalant une nouvelle rasade d’alcool fort, Eizo ne put s’empêcher de jeter une nouvelle œillade en coin au portrait. Non pas qu’il éprouvait dorénavant une sorte de fascination malsaine pour la jeune femme dessinée, il était simplement interloqué qu’une Kunoichi ai put mettre à mal un petit génie que d’aucun considérait presque comme l’élite du village. Le Bretteur de la Brume savait de nombreux éléments extérieurs plus forts que lui, mais il en pensait peu dans le monde. Aussi était il surprit qu’Hoshi ai pu se faire berner et qu’il soit surtout si désireux de vouloir la retrouver. Il espérait bien qu’aucun autre sentiment que la vengeance froide n’anime son désir de retrouver cette Kunoichi et ses paroles allèrent dans ce sens :

« Pour qu’elle te sème sans te laisser la moindre chance elle devait, effectivement, être sacrément balaise … Ou alors tu n’étais pas pleinement impliqué dans ton combat. Je peux concevoir qu’un jeune Ninja comme toi puisse être troublé par ce visage et potentiellement ses formes, mais pas au point de vouloir la retrouver pour ces raisons là ! Alors j’espère vraiment que tu ne cherches qu’a lui rendre la monnaie de sa pièce … Vu le contexte international actuel, j’ai tout sauf besoin d’un Ninja amoureux d’un Kunoichi sui pourrait bien se trouver dans le camp adverse … Wahahahahahaha !! »

Le Porteur de Rokubi s’amusait maintenant de la situation. Il pensait bien qu’un Shinobi élevé dans les préceptes du Villages de la Brume Sanglante ne pouvait pas se laisser berner par son cœur ainsi, mais sais t’on jamais … Il avait été jeune autrefois, bien qu’il ai passé tout ce temps là à tenter de survivre hors du village. Et surtout, il savait quels ravages pouvaient engendrer l’amour sincère. Alors il préférait rire de la situation à laquelle il ne croyait pas réellement. Peut être à tord …

« DEUX BOLS DE RAMEN AU PORC »
PV ▬ Okamura Eizo

C’était agréable de manger avec quelqu’un qui répondait et qui n’allait pas s’énnerver de sa franchise. Katsuo ne connaissait pas vraiment le Nibanme, mais il n’avait pas eu peur de lui dire qu’il prendrait un jour sa place ! Certes, ce n’était pas une mise en garde ou bien une menace, mais il exprimait son souhait de devenir fort, plus fort afin de devenir le second de la Mizukage… mais peut être aussi Mizukage lui-même pourquoi pas ! Ca le ferait énormément, Hoshi Katsuo, Mizukage ! Ne serait ce pas la classe pour notre jeune homme ?! Certes, il n’avait pas les talents du Yondaime qui avait réussit à contre son démon à queux et qui était même devenu le chef du village à un jeune âge ! Il était tellement jeune, mais tellement puissant ! Le jeune Juunin ne voulait même pas l’affronter, lui qui contrôler comme un dieu l’élément Suiton… L’élément de prédilection de notre jeune ami ! Il avait encore énormément de chemin à faire avant de pouvoir dompter totalement les eaux du monde comme ce garçon, mais il ne perdait pas espoir. Il y arriverait un jour ou l’autre ! Le chemin était encore long et il était sur qu’il pourrait faire de grande chose avec le temps. Le jeune garçon rigola simplement à la réponse du Nibanme qui lui annonça qu’il ne laisserait pas sa place auprès de la Mizukage aussi facilement ! Il pouvait le comprendre un peu. Ce n’est jamais facile de laisser sa place aux autres.

Se concentrant sur ses Ramen, il mangea la viande cuite avec une rapiditée déconcertante. Il était gourmand et lorsqu’il avait faim, il fallait faire attention à son porte monnaie parce qu’il devenait de plus en plus petit au fil des répas engloutits. Finalement le jeune garçon montra à son compagnon de table le visage de la femme qui l’avait vollé et qui avait prit la fuite avec ses précieux ryôs. C’était l’énnemi publique numéro un pour Katsuo. Il désirait lui apprendre que l’on ne vole pas Hoshi Katsuo ! Il l’humilierait et lui apprendrait la vie ! Tout en lui piquant tous les ryôs qu’elle aurait sur elle lors de leur prochaine rencontre… si prochaine rencontre il y avait. Vallait mieux pour la demoiselle qu’elle ne recroise pas sa route, sinon ca allait fuser dans tous les sens ! La réponse du Nibanme ne plut pas vraiment au Shinobi… Déjà elle ne faisait pas partit de Kiri, ce qui était une bonne chose pour elle. Heureusement il lui donna de l’espoire et lui disant que La section Oï-Nin pourrait peu-être avoir des informations sur cette jeune femme. Mangeant quelques nouilles, il se retourna vers Eizo et reprit son petit carnet pour le remettre dans sa sacoche.

▬ J’irais faire un petit tour chez eux alors… J’ai rien à perdre à demander.

Pas spécialement content par la conclusion, il engloutit le reste de son bol avant de boire l’intégralitée du bouillon. Une délice chaleur envahit le jeune garçon. Que c’était bon de manger chaud et de qualitée ! Ca n’avait rien à voir avec les grillades de porcs, même ci c’est dernières sont justes succulentes ! Alors qu’il reposait le bole devant lui, le Ninbame continua à parler. Il était bavards didon maintenant ! Il fit un peu d’humour qui ne pouvait que faire sourire légèrement le jeune garçon. Effectivement… elle était balaise, mais il s’était trop rapidement épuisé face à elle qui utilisait le Taijutsu. Ses coups avaient étés vraiment puissants et lui avaient coupé le souffle. En même temps, tout comme elle, il n’était pas bien grand et musclé, pas bien résistant en somme. Au lieu d’utiliser ses dernières énergies pour combattre, elle avait prit la fuite pour aller dépenser ses ryôs dans ce qu’elle désirait. Autant dire qu’il l’avait très, très mauvaise. Le deuxième bol qu’avait commandé Katsuo ne tarda pas à être placé sous son nez, montrant le professionalisme du cuistot.


▬ Ne vous inquiètez pas Eizo-Sempai. Si je la recherche, c’est seulement pour récuperer mes Ryôs et quelques uns en plus si c’est possible. Son joli minoi ?! Haha… J’ai déjà commencer à l’égratiner et je pense qu’une nouvelle coupure apparetra à notre prochaine rencontre. Elle n’est pas du genre à se laisser faire ! Mais j’vais lui faire boire la tasse ! Vous inquiétez pas Eizo-Sempai ! Je m’entraine pour le match retour.

Ses mains bandées étaient un dès nombreux exemples de son entrainement, bien que c’était presque les seuls visibles. Le Raiton avait brûlé sa peau à cause de sa trop grande utilisation. Il devait faire attention à l’avenir. Tel un gamin pas content et qui fait la tronche, il s’attaqua corps et âme à son deuxième plat de ramen. Dévorant tout ce qui passait entre ses baguettes. Le simple fait de parler de cette jeune femme le mettait dans tous ses états. Brrrh, il devait oublier tout ça pendant le repas sinon il ne pourrait pas apprécier. Calmemant, il se concentra sur une seule et unique chose, c’est ses ramens au porc et plus précisément au porc qu’il attrapait à l’aide de ses baguettes. Ca avait un petit goût de revient y ! Malheureusement pour lui, sa bourse ne contenait pas assez de Ryôs pour s’acheter un troisième bole, ce qui était bien dommage, mais il devait faire avec. Au pire, il avait assez pour se faire une petite grillade au restaurant. Comme quoi, il y a une solution à chacun des problèmes existants.

▬ Ce qui est dommage chef avec vos Ramens, c’est qu’il y en a jamais assez !

Ce n’était pas peu dire que tous dans les attitudes comme dans les paroles du jeune homme amusait le Bretteur de la Brume. Ce jeune Juunin avait beau se donner des allures de vieux combattants ayant roulé sa bosse, il n’en restait pas moins un bleu, un débutant comme un gamin. Penser pouvoir retrouver quelqu’un comme ça, simplement pour récupérer trois Ryos alors que l’on a le statut de petit génie du village et que l’on peut risqué de mettre à nu des informations capitales sur le fonctionnement militaire du Village de la Brume sanglante si l’on vient à se faire capturer, s’était à mourir de rire que de penser un instant que les autorités allaient le laisser partir pour sa petite croisade personnelle. Une petite vendetta pour une poignée de Ryos, et puis quoi encore …

Malgré tout, Eizo appréciait assez la fougue qui motivait le jeune homme et sa volonté de passer outre les obstacles se dressant sur sa route. Il était fier. Fier et susceptible et cela plaisait au Bras Droit de la Mizukage. Au point de lui faire remarquer qu’en cas de combat, il commencerait par lui faire sortir la colonne vertébrale par la bouche … Etirant un sourire qui aurait pu en effrayer plus d’un, Okamura sortit lentement de sa poche un paquet de clopes et un zippo argenté. Cigarette au bord des lèvres et flamme rougeoyante embrasant la petite colonne de tabac, le Jinchuuriki affichait clairement à ce bon vieil Oba-San qu’il en avait terminé de son repas. Le vieux tenancier vint donc débarrasser la plane surface de l’ensemble des couverts et autres récipients utilisés par le Porteur de Rokubi alors que celui-ci employait un ton presque désabusé pour répondre au jeune Juunin.

« Tu sais mec ça pourrait être pire, une femme aurait pu te couper la pine pendant ton sommeil et la balancer dans les chiottes de ton appart. »

Avertissement amical mais sans frais ! N’utilisant pas son argent à des fins personnelles mais dans le but de remplir de bien plus nobles fonctions, le second Jinchuuriki de la Brume ne comprenait pas l’attachement que l’on pouvait avoir pour les liasses de Ryos. Au point d’en pourchasser quelqu’un ? La réaction lui semblait bien trop excessive … Il aurait préféré entendre de la part d’Hoshi que s’était pour restaurer son honneur bafoué au combat par cette peste, mais des explications du gamin il ne retint que l’argument purement pécunier. Il ne lui en tiendrait pas rigueur au point de provoquer une bagarre de comptoir, mais se montrait un brin déçu par les motivations qu’affichait son interlocuteur. Tirant lentement sur sa cloppe, le Bretteur de la Brume finit par énoncer lentement au patron qui venait pour lui servir son finish habituel :

« Oba-San, remettez lui une tournée complète sur ma note … Il a besoin de se remplir pour arriver à ses fins notre petit génie ! »

Sourire en coin alors qu’il réceptionnait sa flasque de Saké, Eizo renvoya donc ainsi le vieil homme dans sa cuisine pour resservir son jeune compagnon de tablée. Vidant d’un trait une première coupe d’alcool, il n’attendait aucun remerciement de la part du jeune Hoshi car il avait fait çà par pur plaisir comme par pure amitié. Au fond, un gamin qui passe du temps à s’entrainer au point de s’en brûler les mains ne pouvait pas être un mauvais bougre …

« DEUX BOLS DE RAMEN AU PORC »
PV ▬ Okamura Eizo

Les deux dernières réponses… choquèrent le jeune garçon qui en oublia pendant un petit instant son bol de ramen au porc. Eizo-Sempai avait un langage et un sourire qui faisait peur. Il avait de ces idées… Que jamais il n’aurait eu ! Il fallait avoir un problème au niveau du casque, d’où pouvait il sortir des phrases pareille franchement ?! Il ne préféra pas répondre, surtout qu’il ne savait pas quoi répondre à ce genre de phrase ! Il préféra donc rester silencieux, mangea le contenu de son bol de ramen sans modération. Il avait faim et il n’allait pas faire semblant, sa mère lui avait donné de quoi s’offrire deux bols et un peu plus et il n’allait pas faire des économies. Après tout, ce ne sont pas ses sous et s’il ne les utilisent pas, il devra les rendre à sa mère, donc autant tout dépenser et rendre que quelques Ryos au final. Une bonne nouvelle tomba quelques instants plus tard. Comme quoi, les gens pouvaient être généreux, même ceux qui étaient traités comme des « monstres ». Le Nibanme offrit une nouvelle tournée pour Katsuo ! Après ce qu’il venait de dire, l’homme venait de monter dans son estime. Les gens qui offrent son souvent des personnes importantes pour le jeune Juunin. Ben oui… C’est un radin le pauvre gamin, il n’aime pas débourser ses Ryôs, alors se les faire voler, c’est le pire des drames.

▬ Ne pensez pas que vous m’acheterez en Ramen ! Quand l’heure sera venue, je ne vous ferais pas de cadeau pour la place de Mizukage. Car le prochain, ce sera moi haha !

Oui … Tout le monde savait au village qu’il désirait être le prochain Mizukage, le prochain maître du monde ! Oui, il avait la folie des grandeurs, n’était ce pas un beau rêve que de devenir le plus puissant de tous les Shinobi ?! Un rêve surement irréalisable, mais qu’il s’éfforcerait de réaliser à force d’entrainements et de combats. Quoi de plus beau que les rêves des gosses hein ?! Katsuo ne tarda pas à terminer son bol de Ramen pour enchainer le suivant toujours en compagnie du Nibanme. Ils discutèrent encore un peu, mais le gamin était trop occupé par son remplissage de ventre plutôt que de parler et une fois qu’il eut terminé son troisième bol de ramen, il déposa les baguettes à côté et posa une de ses mains sur son ventre bien remplit. Il but une gorgée d’eau, s’étira et se leva. Il n’avait pas le temps de se reposer sur ses lauriers, il n’aimait de toute façon pas rester immobile alors il n’allait pas rester plus longtemps à taper la causette. Il retira de sa maigre bourse le montant exacte des deux bole de ramen et se mit à courir vers la sortie.

▬ Merci Eizo-Sempai ! A la prochaine !

Et la petite goute d’eau s’échappa. Direction les quartiers de sa famille pour s’entrainer. Il espérait trouver un adversaire digne de ce nom pour pouvoir s’entrainer avec quelqu’un et tester sa nouvelle technique. Il n’était pas encore un expert en techniques Raiton, mais il s’entrainait pour ça. Après tout, Eizo lui-même l’avait dit, c’était un petit génie et à force d’entrainement, il deviendrait bien plus. Il n’avait donc qu’à continuer l’entrainement encore et encore pour surpasser ses professeurs…

Spoiler:

Apparemment, le trait d’esprit dont avait fait preuve le Bretteur de la Brumen semblait avoir choqué son interlocuteur. Eizo ne pensait pas qu’un Ninja aussi jeune pouvait être aussi à cheval sur la bienséance et jouissait d’un semblant d’éducation aussi puritaine. Haussant finalement les épaules, le Jinchuuriki de Rokubi se contenta donc de vider une nouvelle coupe de Saké, il n’allait pas se changer pour bien paraitre en société, ce n’était absolument pas son genre !

Finalement, c’est avec plaisir qu’il vit le jeune homme accepter sa tournée et alors qu’il s’apprêtait à se blinder de nouveau le bide, ce surprenant petit génie de la Brume ne manqua pas de rependre quelques nouveaux mots à l’encontre du Bras Droit de la Mizukage qui en fut aussi surpris qu’il ne se sentait absolument pas concerné. Un masque de surprise peignant ses traits, Okamura finit par éclater de rire, répondant sur le ton de la France camaraderie et de la rigolade :

« Wahahahahahaha !!
Comme si s’était mon genre, hahaha !!
Et comme si je comptais un jour devenir Kage … Haha ! »

L’ancien disciple de Shiliew n’était, en effet, absolument pas du genre à s’engager sur la voie de la direction des forces militaires qui impliquait respect naturel et doigté politique. Il se contentait d’essayer d’être la meilleure arme possible et se complaisait dans la violence et le danger que généraient la vocation de Shinobi. Affronter des hommes forts et ainsi éprouver son propre pouvoir suffisaient à son bonheur autant que la présence de Mei. Alors pourquoi aller chercher plus loin ? Riant toujours dans sa barbe, Eizo finit par se resservir une nouvelle coupe avant de renvoyer son salut à ce petit gars des plus intéressant :

« Ouais, à la prochaine ! »

Son compagnon de tablée désormais repartit, le Jinchuuriki pouvait sentir de nouveau l’aura menaçante qu’il semblait bien dégager en permanence tant les autres clients du restaurant lui adressaient de méfiants regards et autres œillades noires. Mais le Bretteur de la Brume n’en avait pour le moins rien à cirer. Il venait de goutter un délicieux repas, fumait en paix et pouvait boire un alcool fort sans que personne ne vienne lui causer le moindre souci. Un vrai régal qui lui mit dans l’idée de régler la note pour profiter encore plus légèrement de cette agréable situation amplement méritée …