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Mission de Rang C:
Nom: Héros Type: sauvetage Lieu: Centre ville Description: Mission un peu particulière. Vous êtes deux genins et vous vous baladez dans Kiri quand soudain! Vous voyez une petite bande de truand qui sortent en courant d'une boutique, les bras remplis de Ryôs! Vous êtes priés de les rattraper et de leur foutre une bonne leçon avant de rendre l'argent au commerçant. Votre geste sera récompensé par ce dernier qui vous offrira autant de gains que ceux d'une mission de rang C: 1.000yôs. Composition: Deux genins Spéciale: Auto Mjitage !
J’me baladais, sur l’avenue, le cœur ouvert, à l’inconnu...
Enfin, pas vraiment. L’idée étant que la mission précédente dument remplie m’avait aussi, sans tournure zeugmatique, rempli les poches avec plaisir. Il ne me restait plus qu’à faire des emplettes, acheter autre chose que mon armure de combat rougeâtre qui pouvait vite faire peur.
En plus, il me fallait une cape et un Sakkat pour m’aider les jours de pluie, qui n’étaient pas rares ici, au pays de la brume. Toutefois, les boutiques n’étaient pas aussi proches que prévues. Sorti de chez moi, je ne savais pas tellement où aller pour trouver cette putain de bicoque où Mei m’avait conseillé d’aller. J’avais beau être là depuis des mois, le village me paraissait toujours aussi grand.
Dans le dédale des rues, des quartiers, des zones principales du village, je flânais sans objectif précis, jusqu’à arriver à la zone commerciale. Enfin, j’y étais. Jaugeant les magasins de coups d’œil rapides, mes recherches étaient supposées me mener à l’échoppe de Raizo, un type assez malin que j’avais croisé lors d’une petite mission peu de temps auparavant, et qui m’avait proposé une petite ristourne bienvenue.
A l’issu de ma promenade, je croisais un jeune ninja du village. Enfin, jeune, c’était vite dit.
D’un regard discret, je le salue sans un mot d’un geste de la main. Toutefois, porté par une envie de socialisation, je me lance dans une discussion, même si celle-ci n’était pas forcément édifiante.
« Oi ! Il me semble t’avoir vu lors d’une réunion des aspirants du village, ça remonte ! Comment vas-tu ? »
Je lance alors les hostilités. Parler par gentillesse, politesse, n’était pas nécessairement contre ma morale et mes objectifs. Cet homme n’était pas épéiste, donc, aucun grief ne pouvait me mener à refuser un échange, avec ou sans intérêt.
La journée s’annonçait sous de beaux jours, les rayons nous toisaient avec arrogance, pour une fois, dans un pays où il pleut tout l’temps.
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