| | | | A présent installé dans les bois, mes deux illusions ne furent qu’un lointain passé et la jeune femme grogna, voyant que sa voie était revenue. Souriant, je lui annonçais qu’elle pouvait parler à voie basse et qu’elle n’avait rien à craindre de moi. Ben oui, je suis un Shinobi de Kiri, envoyé pour mettre un terme à cette petite histoire bordélique. Au contraire, il n’y avait pas d’explication sur ce que je venais de voir, une jeune femme installé non loin de l’hôtel sacrificiel… Lui demandant quelques explications, la demoiselle ne répondit rien, comme ci mon sort était toujours actif. Elle détourna le regard, fuyant la vision qu’elle semblait détester au plus haut point. Elle ne me répondait pas… Tant pis, j’allais devoir attendre encore un peu. Fort heureusement pour moi, la jeune femme ne tenta rien du tout pendant que nous attendions l’arrivée des intéressés. Elle s’endormit même, surement bien heureuse d’être sauvée, quoi qu’il en soit, je du attendre jusqu’aux alentours de midi pour finalement voir un petit cortège arriver, des animaux dans des cages et tout le tralala. Il y avait des personnes encapuchonnées, des mecs avec des armes en tout genre, ca faisait presque peur ! Tout autour de nous, il y avait des gardes qui commençaient à faire des tours de garde. Ils ne pensaient vraiment pas nous trouver aussi proche alors nous n’avions pas à nous préoccuper de ça pour le moment. Mon clone aqueux, changé en femme était toujours la, à patienter, pour savoir ce qu’on lui voulait. Pendant un petit moment, tout le monde se mit à travailler dans son coin, tout le monde s’activant gentiment, chacun sa tache. Finalement vint le moment ou un homme plutôt jeune s’approcha de mon clone avec un air bien pervers. Celui qui donne vraiment pas envie d’approcher et de fuir le plus loin possible. Ce que j’entendis me fis presque vomir… apparemment, la demoiselle qui était à mes côtés serait le plat « principal » de la soirée. Pendant toute l’après midi ils allaient faire des sacrifices à leur dieu sans nom et, sur les coups de dix huit heures, lorsque la nuit commencerait à tomber… Ils sacrifierait la jeune vierge. Ils sont fou ! Ca passe directement à un autre niveau la ! Sacrifier des animaux est déjà un crime en lui-même, mais une humaine, c’est encore pire que tout, un crime sans nom.
Mon sang ne fit qu’un tour vous pouvez bien l’imaginer ! Mon clone se mit à gesticuler et finalement, une trombe d’eau sortit de sa bouche, pas une petite trombe d’eau hein ! La technique de l’éclatement des vagues rien que ça, je ne pouvais plus attendre, ils allaient sacrifier des animaux et des humains, je ne pouvais pas laisser leurs actions passées et futurs prendre forme. L’eau monta d’un bon petit mètre, pas énormément bien entendu, je ne voulais pas tuer les pauvres bestioles, je voulais juste créer un terrain ou je pourrais facilement utiliser mes capacités. Je ne pouvais pas laisser ces horreurs continuer. La première fois ou j’étais intervenu, j’avais cru qu’ils auraient facilement comprit qu’il fallait qu’ils arrêtent leurs actions, mais non, ils continuaient encore et toujours… J’allais y mettre fin… Pour de bon. L’eau monta et la panique monta d’un coup, tout le monde se demandant ce qui était en train d’arriver à la jeune femme qui se transforma en moi, ou plutôt mon clone. Des cris d’horreur, des hurlements, aujourd’hui, il y avait énormément d’hommes et très peux de femmes… encore moins d’enfants ! Apparemment, c’était bien différent de la dernière fois… bien différent oui car l’homme qui faisait face à mon clone, le type louche super pervers décocha un funeste coup de poing dans la tronche de mon double qui se liquéfia sur le coup. Dommage… Ce n’était pas lui le vrais. Vérifiant que ma petite demoiselle dormait toujours aussi bien, je bondis sur l’eau. Le mouvement de panique s’accentua de nouveau lorsque l’eau se mit à tourbillonnait de la gauche vers la droite ou bien le contraire. Le fait est qu’un tourbillon fit son apparition et presque tout le monde fut happer par le puissant courant. Un mètre d’eau… Pas de quoi crier ou quoi que ce soit, je voulais seulement les déstabiliser et leur faire peur car jusqu’à présent, ils ne savaient pas qui était derrière tout ça. Sauf quelques personnes, mais ils ne savaient pas ou j’étais.
Je n’allais pas m’arrêter la non… Juste les faire trébucher et boire la tasse, ce n’est pas assez ! Vraiment pas assez ! Comme si la panique n’était déjà pas à son comble, je laissais mon chakra se diffuser librement sur la surface de l’eau, créant une brume bien plus épaisse que celle déjà présente. A présent, ils étaient tous désorientés, ils ne voyaient plus rien à plus de deux mètres… Je pouvais sentir la peur et la frustration dans l’air… Ils ne savaient pas du tout ce qu’il ce passait et j’avais une bonne idée pour la suite des événements. Trois tornades aqueuses firent leurs apparitions, envoyant certaines personnes voler un peu plus loin, pas grave, ils méritaient bien ça les couillons ! La panique fut totale car ils ne pouvaient aller nulle part vu qu’ils ne savaient plus ou aller, ne voyant plus à deux mètres… Le nord ? Le sud ? Ils s’avent même plus ou c’était ! Un sourire sans aucunes émotions apparut sur mon visage alors que j’avançais vers l’hôtel sacrificiel. Il y avait des cris, des hurlements, des pleurs, certains imploraient leur petit dieu, leur icône inconnu… Pitoyable. Croisant mes doigts, mon ombre s’étira dans la brume, mon corps s’allongea et devint plus fort, plus grand, plus moche ! La technique de la transformation ! Je pris la forme plutôt grossière que peuvent avoir les icones, les dieux que j’avais pu voir dans les bouquins, j’allais pas les battre jusqu’à la mort non, j’allais juste leur donner une vision d’enfer comme ils en avaient encore jamais vu. La brume devint un tout petit peu moins dense, mais ils ne pouvaient point voir à quoi je ressemblais, ils pouvaient simplement voir mon ombre. Ma voie fut bien plus forte et bien plus rude que la normale, je devais me faire plus divin que jamais. Je devais faire comprendre combien j’étais énervé.[/color]
« Vos actions me déshonore ! Sacrifier des animaux, des humains ? Jamais il n’était question de me faire pareille offense ! Aimez vos animaux, aimez vos amis et ils vous le rendrons ! Prenez garde ! Ceci sera mon dernier avertissement ! »
Les tornades se firent moins bruyantes, devenant presque inexistantes. Je repris rapidement ma forme initiale avec un sourire cette fois ci, j’étais content de moi au vu de l’impact que cette apparition avait eu sur les villageois. Tous étaient stupéfaits et apparemment, mon petit coup de théâtre avait fait son petit effet. Une pluie de plume se mit à tomber du ciel, endormant les pauvres paysans sous le choc, ils allaient avoir de quoi réfléchir après mon dépars ! Avant de partir, je me mis à la recherche du vieux pervers qui semblait être l’investigateur de tout ce petit bordel. Lui, il serait châtié comme il ce devait et je l’amenais avec moi. Connaissant quelques personnes très convaincantes, j’étais certains qu’il serait rapidement mit en lambeau. Il le méritait amplement ce couillon ! Ce connard même ! Retournant à mon arbre ou se trouvait la demoiselle, la brume se dissipa lentement dans mon dos, devenant plus clair pour laisser voir à la jeune femme tout le beau monde en train de dormir paisiblement. A l’heure réveil, ils allaient pouvoir se poser des questions et radicalement changer de vie. Réveillant la demoiselle, je lui demandais de me suivre, ce qu’elle fit sans rechigner… Elle semblait bien docile cette petite. A voir ses yeux, je pouvais supputer qu’elle voyait en moi une sorte de divinité que venait de la sauver, mais non, ce n’était plus le cas ! C’est donc ainsi que ma mission se termina, le pauvre bonhomme bien ligoté, je rentrais au village avant de l’offrir aux gardes de la porte, leur demandant ensuite à appeler un médecin pour qu’on s’occupe de la petite demoiselle pour qu’on la soigne. Elle n’était pas spécialement blessée, mais elle devait se sentir plutôt mal… psychologiquement parlant. Il était temps à présent de me rendre chez moi pour manger un morceau avant d’aller m’occuper de mes gamins ! Et puis je retournerais surement à la clairière si le message était bien passé.
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