Kareki Densetsu - 大蛇丸伝説 : La Mort de l'Arbre [Devenu Mission de Rang A]

Orochimaru Densetsu - 大蛇丸伝説 : Naissance de la Mort de l'Arbre

Partie 1 : Nous sommes le Kareki. Devant la déliquescence avouée des corps, inaptes, les inepties de l’existence échangeaient quelques regards discrets avec le sanin. Comme un ex-voto, tous les pions s’alignaient peu à peu sur l’échiquier d’un homme qui, percé par le désir ardent de survivre à la connaissance, allait maintenant la réduire à rien pour en être la seule trace. La première partie des fondements de son indécision allait prendre racine là où il avait trouvé refuge : Oto Gakure. Là, Soso Motoku avait pris le contrôle du pays, y imposant d’une main de maitre le désidérata du serpent sans pour autant le poser en figure totémique : il restait là, dans l’ombre, en éminence grise prête à intervenir uniquement au moment opportun. Son regard posé sur Konoha en disait long. Non pas sur de fugaces regrets, mais sur l’incontinence que lui provoquait la survie perpétuelle de ce pays, babil de droits humains. Oui, en quoi des cadavres avaient t’ils plus de sens que lui, que ses rêves, que ses désirs ? Pourquoi devait-on fixer des limites morales et éthiques aux recherches humaines, empêchant les vivants d’explorer librement ce qu’ils ne connaissent pourtant jamais : la mort ? Obligé d’agir en sous-marin, Orochimaru regrettait l’époque où, déjà influent, il pouvait exhumer les corps et les analyser librement. Sandaime… Tout tenait dans ce timide palabre, offert en signe de reconnaissance pour service rendu. Le « troisième », d’une continuité qui pourtant allait s’achever avec Tsunade et Mifune. « Kabuto… » L’homme aux lunettes vissées sur la finesse de son nez apparu derrière lui. L’air impassible, tranquille. Il venait pourtant d’affronter Sasuke dans un hypocrite combat, trouvant le bon moyen de lui faire utiliser le Susanoo grâce à une stratégie bien menée, opposition manifeste à la grande puissance de l’Uchiha qui commençait à trop compter sur ses yeux rouges. Partant de là, il était parvenu à placer un sceau libérateur, prévu pourtant pour lui-même au cas où Orochimaru tentait de lui prendre son corps dans son fameux genjutsu : c’était une précaution prise un jour de doute. Kabuto était un génie, et le sanin le savait. Or, il était à mille lieux de savoir qu’il était possible de placer un sceau sur la lame d’un dieu, ne serait-ce que pour quelques fractions de secondes. « Regarde Konoha… L’arbre dépéri à vue d’œil, n’ayant plus de racines… Nous n’aurons même plus besoin de la déraciner. Pourtant, je n’aurai vraiment la paix que quand Sasuke et Danzou ne pourront plus se mettre sur ma route. Il ne me restera plus qu’à agir, enfin.» Redressant sa chevelure agitée par les vents, il présenta un sourire arrogant et fier alors que d’autres shinobis le rejoignaient peu à peu, inclinés, silencieux. Lui seul se tenait debout, regard vers ce qui allait rester du pays du feu. Pein l’avait ravagé, rendant le village aussi aisé à prendre qu’une petite bourgade sans défense. Ses meilleurs éléments étaient devenus inaptes au combat : Sarutobi était mort, Tsunade hors combat, Danzou en fuite avec l’élite, la Racine. Le Kareki naissait alors : l’élite de l’organisation d’Otogakure était réunie ici, prête à agir dans le sens des rêves de leur maitre commun. Tous avaient vécu au pays du son, l’avaient rejoint, et partageaient les ambitions du Sanin… de près ou de loin. Il était temps d’offrir à Konoha un spectacle de qualité, et celui-ci se situait non loin de là, au pays du vent. ____________________________________________________________________ Explications et Détails Aucun Combat. Actions et Jutsus utilisés Spoiler:

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Partie 2 : Dompter les Egos. Face à l'indigence d'un mépris avoué, le sanin dû se retenir d'ôter la vie de Soso, toujours aussi arrogant. Toutefois, c'était une des qualités qui lui avait donné une stature de leader crédible aux yeux du monde des ninjas, en leader temporaire d'Otogakure. Auparavant, Orochimaru et Kabuto eurent en effet été rejoints par Kimbly et son éternelle classe inhérente à tout destructeur psychopathe. Son regard était éclairé par son sourire, et la vivacité de son bon sens fit sourire Kabuto un instant. Oui, le temps était en effet venu, le temps de la destruction, d'animer les villes de volutes enflammées et criardes. Comme une peinture, guerrière, offerte aux regards attentifs et précieux. Sans prendre gare à celui qui venait, Kabuto salua Kimbly et se décala d'un pas, comme une invitation tacite à prendre une place aux côtés d'Orochimaru. Toutefois, des altérations de chakra vinrent déranger un instant la fugacité éphémère des pensées d'Orochimaru qui quant à lui n'avait pas pris le temps de saluer Kimbly, fidèle à son rôle d'homme mystère et trouble. Un chakra qui anime l'espace, altère celui de Kimbly pour lui offrir une vision altérée de la réalité. Sans attendre, Orochimaru, qui ne paraissait pourtant pas faire le moindre mouvement, à déjà enroulé un serpent autour de Soso Motoku, et sans un mot laisse lentement un serpent se former à partir du grand corps ophidien blanc qui le contrôlait maintenant. Le petit serpent traçait un sillon sur la nuque de Soso, pour venir le mordre sans douleur sur l'omoplate gauche. Ce geste laissa Soso seul face à son destin. Sans avoir besoin de parler, Orochimaru lui avait fait une démonstration sans retenue de l'écart énorme et béant qui séparait les deux hommes. Celui ci, de part sa vitesse pourtant élevée mais moindre face à celle du serpent, n'avait pas vu le serpent naitre de la main d'Orochimaru et lui contrôler les membres aussi vite que celui ci avait décidé de se poser en idiot devant le Kareki qui commençait peu à peu à se former. « Je n'ai pas le temps d'assumer tes bêtises arrogantes. Kimbly à un rôle bien plus important que le tien, et ses compétences ne sont plus à démontrer. C'est lui qui allumera le feu d'artifice. Peux tu en faire autant ? Sais tu allumer un feu qui saurait ravager autant de vie en si peu de temps ?… » Sa voix éraillée tendait vers des accès de colères imperceptibles, symptomatique de son habituel flegme dominateur. Le groupe du Kareki était né et ne pouvait supporter des délaissement comportementaux. Chacun devait se tenir, garder sa place et savoir s'incliner devant celui qui ne voulait que faire régner l'ordre par la destruction et le chaos le plus grand. Comme son homologue serpent, il allait renaitre et faire renaitre le monde de ses cendres. Un monde sans Ninjutsu où il serait le seul être immortel, accumulant les savoir et les prodiguant à un monde pacifique. Une pensée totalement utopiste, mais qui prenait appui dans une réalité plus fausse encore que les genjutsus illusoires du fils de Cao Song. ____________________________________________________________________ Explications et Détails Voir RP. Actions et Jutsus utilisés Spoiler:

Des sentiments tels que la fierté et la jalousie semblaient dominer les lieux dont le paysage n'aspirait pourtant qu'à la paix et à la tranquillité. Du moins, c'était l'impression du pirate et elle n'avait pas l'air d'être partagée par ses coéquipiers qui ne prenaient pas le temps de sentir la bise agréable. Après la vie de combat qu'il avait mené et qu'il continuerai de mener, le capitaine avait apprit à savourer l'instant présent comme il le méritait. Les évènements récents avaient bousculés ses petites habitudes, lui qui ne vivait que sur les mers n'avait pas navigué depuis des mois, Orochimaru avait trouvé en lui des capacités qui l'intéressaient, cependant, ses simples facilités à l'apprentissage du Taïjitsu ne suffisaient pas aux exigences du maître. Dans la quête perpétuelle de puissance et de reconnaissance choisie par le capitaine, il ne pouvait se contenter d'un rôle de sous-fifre, c'est donc avec plaisir et sans hésitation qu'il accepta les expériences du serpent bien que sa vie fut mise en jeu, l'appât du gain était réel. Le pirate disposait à présent d'un corps essentiellement composé d'eau qui pouvait être matérialisé à tous moments, cet exploit de la science avait été possible après un travail important sur les cellules d'un certain Suigetsu. Bien que les essais sur des êtres humains ait sacrifié de nombreux innocents pour le progrès, Toro Picana était devenu le nouveau chef d'oeuvre des expériences d'Orochimaru.

Un temps d'adaptation nécessaire à l'obtention de ce nouveau corps avait tenu le capitaine éloigné de son navire des jours durant. Le pirate se trouvait désormais en pleine possession de ses moyens, prêt à servir celui qui lui avait offert tant de pouvoirs en guise de reconnaissance, il avait une dette à remplir envers le serpent blanc et elle serait remplie même s'il devait y laisser la vie tel l'homme d'honneur qu'il était, fidèle au code des pirates et à celui de son nouveau maître. Celui-ci lui laissait tout de même beaucoup de liberté, proposant ainsi au capitaine une situation qui lui correspondait parfaitement, bien que ses nouveaux acolytes ne soient pas les compagnons de combat qu'il aurait espéré avoir. Toro Picana n'était pas de ces psychopathes éprouvant un plaisir avoué à tuer et à massacrer, à vrai dire il trouvait les feux d'artifice de Kimbly plutôt vulgaires, de plus, celui-ci s'habillait comme un clown. Tout comme Luu, un personnage que le capitaine n'avait pas beaucoup rencontré mais qui semblait être tout aussi étrange, à la façon de Shinu Kyomu, une fille avec qui il avait peur d'entamer la conversation tant ils n'étaient pas du même monde. Celui qui semblait être le plus ordinaire parmi tous était sans hésiter Motoku bien que son caractère ne fut pas des plus polît et agréable. En bref le pirate était entouré de personnages froids et étranges, ne se doutant pas qu'il se fondait parfaitement dans ce décor atypique en portant son éternel costume de parfait marin.

Seuls les yeux du pirate et le haut de sa crinière sale ressortaient du sol, son corps liquide s'étendait dans l'herbe, se déplaçant furtivement à travers la forêt pour stationner non loin d'Orochimaru et Kabuto, observant l'organisation se mettre en place. Kimbly descendait de son arbre avec classe, son sourire machiavélique aux lèvres. Le capitaine détestait ce sourire, mais il allait devoir faire avec tant qu'il serait sous les ordres du serpent blanc. L'arrivée de Motoku bouleversait l'ordre des choses, son déplacement avait été effectué avec une grande vitesse en direction de Kimbly dont les paroles avaient déjà été oubliées par Toro bien trop occupé à regarder un petit oiseau se reposant paisiblement sur un arbre.

Le maître provisoire d'Oto No Kuni s'engageait dans une lutte mentale avec Kimbly, c'était de la folie, le maître n'apprécierait pas que deux de ses serviteurs se livrent à un combat. Le pirate avait vu juste, un serpent s'était aussitôt enroulé autour de l'orgueilleux en guise de punition.Toujours sous une forme liquide le capitaine se déplaçait silencieusement vers son maître pour ensuite apparaître mystérieusement, comme sortant de nul part, les parcelles de son corps formé d'eau se matérialisaient rapidement aux cotés d'Orochimaru vantant les mérites de Kimbly tout en stigmatisant le comportement de son serviteur.

"Oh, c'est l'amour fou entre ces deux matelots à c'que j'vois..."

Une légère bise soufflait dans les cheveux du maître qui voletaient légèrement, tandis que ceux du pirate, bien trop sales, ne bougeaient pas d'un poil. Le visage crasseux du marin se tournait vers Motoku pour dévisager l'illusionniste tandis que sa main droite se portait à sa gourde à son tour dirigée vers la bouche du pirate, apportant quelques gorgées de Rhum, toutes les expériences du monde n'auraient pas suffit à lui faire oublier le goût de sa boisson favorite et il se peut que son corps liquide fut en partie composé du précieux alcool. Toro Picana, les mains dans les poches contemplait le paysage, tout comme son maître, cherchant à y deviner les pensées du serpent blanc, en vain, ses plans demeuraient un mystère pour l'instant. Mais peu importe les dessins d'Orochimaru, ils seraient menés à bien par ses serviteurs, malgré leur concurrence et leurs divergences, tous demeuraient d'excellents combattants, l'élite : Le Kareki.

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Partie 3 : Hostiles ? Amis ? Chaque membre de l'organisation apparaissait peu à peu. Avec un peu de nostalgie, on pouvait se rappeler des incapables de l'Akatsuki. Toutefois, ici, ils n'étaient pas voués à mourir. Chacune de leurs actions seraient coordonnées de façon à ce qu'ils n'aient jamais de failles ou à souffrir de la mort des autres. Du moins, pas après que leurs premières actions communes aient eu lieu. Avant, aucun n'était à l'abri d'une élimination spontanée, et Soso ne faisait pas exception à la règle. Dans l'idéal, chacun pourrait se compléter, sans binômes ou systèmes fragilisant qui avaient considérablement réduit les forces du clan de la lune rouge, excepté pour les missions de routines destinées à financer la guerre à venir. Dans le monde ninja, personne de vivant n'avait encore eu vent de l'existence du groupe, et personne n'imaginait que le sanin était en vie. Tous étaient rivés sur Uchiha Madara et sur l'organisation de Tamekaze qui avait rependu un certain chaos quelques jours auparavant. A coup de millions de Ryôs, chacun allait contribuer à la destruction du monde et à sa renaissance. Toro Picana émergea avec discrétion et mit en exergue le caractère déplacé du désamour qui avait mené Soso à contrefaire son entrée en scène. Il mêla à son corps d'expérimentations un alcool fort qui laissa le sanin présager de l'effet destructeur qu'aurait un katon sur lui. Kyomu, la nécromante, fit elle aussi son entrée tout en prenant soin de tenter d'imposer une logique implacable. Une chamaillerie ? Non, c'était un élan d'arrogance et de malice, porté par une envie d'intervenir et de souligner une faiblesse patente. Probablement que Kimbly allait rapidement se soustraire à l'illusion, mais cette action insensée de Soso eu don d'énerver le sanin et de le mener à une logique implacable : « Je ne peux tolérer ce genre de comportement dans mes rangs. De plus, l'usage insensé de chakra revient à témoigner de notre présence à des éventuelles escouades Anbu frontalières. Recommence à faire ce genre de chose, et je te tue sans avertissement, Sôsô... Ton corps mort et silencieux sur la table de dissection de Kabuto serait peut être un soulagement pour toute l'organisation.» Peu importe ce qui animait le joyeux luron, tous avaient maintenant pris note du caractère presque sacré du moment présent. Peu importe la puissance ou les prétentions des uns et des autres ,tous devaient être, dans leur nombre réduit, soudés et rivés vers une même optique. A Kabuto de lancer : « Il ne reste plus que deux personne : Luu, chef de la brigade fantôme, et Ryuurei, leader du village caché de la larme noire aux abords de Kusa. Une fois tous réunis, nous pourront exposer l'ordre du jour sans...» Son silence en dit long. Son regard posé sur le vide des arbres, l'attention qu'il portait et son silence soudain ne disait rien qui vaille. Le sanin, toujours silencieux, riait de façon sourde et imperceptible. L'air sembla alors empli d'un bruissement insensible, d'une aura sombre, comme l'annonciatrice d'un chaos à venir. A chaque fois qu'un orage se prépare, les bêtes peuvent le prévoir, instinctivement poussées à ressentir les altération atmosphériques que nous, humains, sommes incapable de prévoir. Toutefois, quand il s'agissait de ressentir la mort, beaucoup de ninjas expérimentés étaient sur le même diapason. A l'heure actuelle, personne ne savait si c'était Luu ou Ryuurei, mais tous ressentaient l'évidence d'une trahison : un groupe relativement important de ninjas était là, émergeant peu à peu de l'ombre, affichant des ambitions loin d'être témoin d'une potentielle affection. Tous portaient des masques présageant de leur statut d'élite de Konoha. « Vous, là bas, retournez vous !» Lança un des hommes à Orochimaru, retourné, encore réduit au statut d'homme trouble. « Et par ce qui se dégage de vous, je doute que vous soyez là pour une visite de courtoisie. Déclinez vos identités et montrez moi vos bandeaux et ordres de séjour aux frontières du pays du feu. » La Mort était proche. Restait à savoir en seraient les élus. ____________________________________________________________________ Explications et Détails Nous sommes encerclés par un groupe d'Anbu. Derrière Orochimaru, un grand précipice qui ouvre sur le pays du feu permet une fuite relativement complexe mais probable. Seul Kimbly et Cao Cao parviennent à déterminer leur nombre : 7. Bien évidemment, je ne participerai pas au combat. Chacun d'entre eux se trouve caché derrière un arbre, et l'un d'entre eux s'approche de votre groupe. Vous vous doutez que la moindre action disproportionnée déclencherai une mise en situation d'embuscade étant donné que vous ne savez pas où il se trouvent, excepté Kimbly et Soso qui détectent plus ou moins grâce à leurs réflexions la possibilité de leurs positionnements. Toro Picana, par son mental/réflexion relativement faibles, subit "Spasmes" pour deux tours sans savoir pourquoi. La cause est simplement une sensation de pression inattendue. A vous de jouer PS : Vous vous situez tous à une action de distance du gus, deux actions de distance de la forêt. Si Luu veut rejoindre la partie, il lui suffira de poster en cours de jeu Ordre des Posts : - Kimbly (il faut prévenir les autres et leur donner des infos car ils ne voient que le mec venir) - Soso - Toro - Kyomu - Luu ? - PNJ 1(leader) Début du Combat éventuel seulement quand tout le monde aura posté un RP classique. Le combat commencera une fois que vous aurez convenu d'une stratégie ensemble et terminé vos fiches techniques / acquisitions de techniques persos. Actions et Jutsus utilisés Spoiler:

A peine les salutations furent achevées qu’une ombre s’étendit sur Kimbly et l’enlaça au point qu’il ne put bouger. D’abord surpris pas son impuissance, il comprit rapidement qu’il était victime d’une illusion qui l’avait soumis à la volonté d’un autre. Cet autre, aussi membre de la Kareki, l’avait pris au piège sans aucune raison, preuve d’hostilité qu’il allait le coûter cher. Et alors qu’il pensait être maître de la situation, des ténèbres sortit un serpent qui s’enroula autour de lui et le prit à son tour au piège. Orochimaru n’aimait guère les querelles injustifiées, surtout lorsqu’elles concernaient ses propres hommes. L’illusion fut éphémère, l’Ecarlate se sentit bientôt de nouveau maître de lui-même. Il ne commenta pas d’avantage l’entrée de son équipier, le Serpent en avait assez dis.

A partir de cet instant, les nouveaux membres arrivèrent les uns à la suite des autres jusqu’à ce que la compagnie atteigne un nombre de six. Tous sortis des ténèbres, ils se tenaient désormais sous la lumière du jour face à leur guide et attendaient sa réaction. La mission était encore inconnue, personne ne savait quelle était leur tâche mis à part la destruction de Konoha. Ils n’iraient surement pas se jeter bêtement dans la cité comme l’avait fait Pain car sa mise à mort avait été un exemple, même s’il avait causé plus de dégâts au village que personne ne l’avait jamais fait. Il y était entré comme un taureau pénètre dans l’arène et malgré sa vaillance et sa détermination, les lances avaient eu raison de lui. La Kareki n’en ferait pas autant, les ambitions d’Orochimaru était bien plus grande que celle de ce fauteur de trouble car par le biais de l’Ecarlate, il comptait raser le village. Konoha n’avait plus d’avenir, elle dormait encore paisiblement et ne se doutait pas de celui qui couvert par la nuit, s’était approché de son lit et caressait avec délectation sa gorge de sa lame. Il ne lui suffisait que d’une simple pression, aussi minime soit elle, pour quand même temps que l’épais liquide pourpre, sa victime ne se vide de sa vie.

Kimbly resta silencieux tandis que d’une voix claire, Orochimaru les parla. Il se remémora la route qu’il avait parcouru jusque là, sombre voyage qu’il l’avait mené au sommet du monde. Il était arrivé ici en tant qu’inconnu et il s’était hissé jusqu’au sommet de la pyramide, à la gauche du Serpent. Maintenant, il lui était pleinement fidèle et ne considérait personne à part lui comme supérieur. Aussi dangereuses fussent les illusions de Sôsô, effrayantes les techniques de Kabuto et Shinu et incroyable le corps de Toro, il ne craignait rien d’eux. Personne en ce monde n’était en mesure de lui faire connaître la peur du moins, là était son avis. Pour lui, Madara, Danzo ou d’autres dangers de ce monde n’étaient que des noms parmi tant d’autre. Il en fallait bien plus à Kimbly que de simples dires pour qu’il craigne ou respecte quelqu’un. Dans la Kareki, mis à part son maître qu’il respecté et Kabuto qu’il appréciait, il n’éprouvait ni mépris ni crainte ou respect pour ses autres compagnons. Pour lui, ils n’étaient que des pions sur le vaste échiquiers du monde ninja, juste bon à être déplacés par la main d’Orochimaru tandis que lui se tenait à la Gauche de son maître le regardant jouer, coup après coup et bougeant parfois à sa demande. Depuis le temps, il ne s’estimait plus pion, le Sanin n’avait aucune prise sur lui, seule sa loyauté le gardait prés du chef de la Kareki.

Soudain, Orochimaru se tut. Kimbly en comprit la raison, sept hommes s’approchaient d’eux. A en juger par leur déplacement, aussi silencieux qu’une brise, ils étaient loin d’être des amateurs. Un rapide regard sur ses camarades permit à l’Ecarlate de comprendre que certes il n’était pas le seul à savoir qu’un grand danger s’approchait mais mis à part Orochimaru lui-même, il n’était que deux à le savoir. Enfin, un des ninjas sortit au grand jour. Le masque qu’il arborait l’identifiait clairement, il était membre de l’élite de Konoha et il devait surement en être autant pour les autres. De réputation, les Anbus étaient de terribles adversaires qui n’avaient que pour échec la mort. L’élite de Konoha n’avait qu’une loi, revenir victorieux ou mourir au combat. Seul face à toute la Kareki, l’homme masqué ordonna à la compagnie de s’identifier. Il était clair qu’il ne craignait rien de ses adversaires.

Elle est bien belle l’hospitalité de Konoha ! s’écria Kimbly tout en avançant. Nous, innocents voyageurs, nous nous faisons accueillir par un ninja comme si nous étions des parias !... Allons mes amis, montrons le que nous n’avons rien d’hostile, finit-il en se retournant vers ses camarades.

Et tandis qu’il tournait le dos à l’Anbu et que le regard de ses compagnons étaient plongés dans le sien, il leur informa de la position de l’ennemi en pointant du regard les zones où ils se trouvaient. Ils étaient encerclés car cachés dans les arbres, les ninjas de Konoha s’étaient positionnés sur un arc de cercle dont chaque extrémité atteignait le bord de la falaise, les prenant entièrement au piège. Cette stratégie aurait pu les donner la victoire mais, face à la Kareki, ils ne pouvaient vaincre. Désormais, chaque membre du groupe était au courant de la position des adversaires qui, tapis parmi les feuilles, se croyaient encore à l’abri.

Spoiler:

Drôle d'impression. Une forêt si calme abritait de tels ennemis, rien ne laissait pourtant soupçonner leur présence, un homme, avec un masque d'ANBU, le capitaine avait souvent été confronté à ce type de personnage, sa vie de pirate l'y obligeait, cependant il n'avait jamais triomphé de ces hommes masqués, la fuite avait souvent été sa seule issue. Le capitaine était d'avis qu'il fallait toujours éviter le combat tant qu'il était possible de le faire, d'autant plus lorsque le combat risquait de lui laisser quelques séquelles, bien que porter quelques cicatrices fut plutôt bien vu des demoiselles. Les seules cicatrices que portait Toro étaient celles qu'il s'était infligé lui même par exemple le jour où il était tombé du mat, ou le jour où il avait trébuché pour se retrouver la jambe contre le coté tranchant de son sabre (C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il ne porte plus son arme). Si ses cicatrices n'étaient dues qu'à des accidents bêtes, ce n'était pas uniquement car le pirate ne menait que peu de combats, mais aussi parce que ses adversaires n'avaient que très rarement réussis à le toucher lors des affrontements.

Et pourtant, un sentiment étrange s'emparait du capitaine, comme si le temps qu'il avait passé sans combattre lui avait fait découvrir un nouveau sentiment, la peur de se battre. Peut être que cette peur avait toujours été présente, mais que les effets de l'alcool aidaient autrefois, alors qu'aujourd'hui, presque sevré, il avait un manque qui se traduisait par des spasmes face à l'ennemi à peine arrivé, une sensation incroyable que le pirate tentait de cacher tant bien que mal autant de façon à ce que l'élite de Konoha ne détecte pas son stress que pour montrer à ses coéquipiers qu'il était le maître à bord du navire de ses émotions. Les actions de Kimbly sortirent rapidement le capitaine de ses pensées, le ninja se mettait à parler à ces inconnus, tentant de dévoiler les positions des ennemis. Le capitaine ne comprit absolument rien aux mouvements d'yeux de son coéquipier, se disant qu'après tout même un ninja comme Kimbly pouvait avoir quelques tics nerveux de ce genre.

Toro Picana, le célèbre capitaine n'était pas au courant de la position de ses ennemis, il savait cependant en voyant le regard de ses compagnons d'arme que le ninja de Konoha n'était pas venu seul, cela semblait évident. Par conséquent, les coéquipiers de l'ANBU devaient les entourer, du moins, une telle réaction aurait été logique et le capitaine se vantait intérieurement d'avoir comprit le raisonnement de ses adversaires. Alors que le pirate s'apprêtait à foncer sur l'ANBU tel le bourrin qu'il était, Motoku prit la parole, dévoilant un document qui visiblement les autorisait à visiter ses terres. Personne n'avait mis au courant le marin d'un tel accord, lui qui pensait qu'il allait enfin pouvoir se battre... L'incompréhension était totale, l'intelligence du capitaine n'était mise en valeur que lors des combats et non pour préparer telle ou telle stratégie fourbe, si ça ne tenait qu'à lui l'ANBU serait déjà en train de prier ses camarades de venir l'aider avec deux côtes cassées. Les méthodes de ses camarades n'étaient pas les siennes, il allait malheureusement devoir s'y habituer... Tant bien que mal.

Se préparant tout de même à devoir combattre car sa confiance en Motoku était bancale, le pirate tentait de cacher ses quelques tremblements à cause du stress de la future bataille. Ne pouvant s'empêcher de penser qu'en temps que Nuke-Nin de rang S assez populaire, surtout dans les tavernes comme bon buveur et dans les banques comme bon braqueur, il avait de fortes chances d'être reconnu par ses ennemis. Après tout, les ANBU ne pouvaient certainement pas retenir tous les visages et la supercherie du maître d'Oto No Kuni fonctionnerait probablement. De nombreux scénarios se mettaient en place dans l'esprit du pirate, mais dans aucun de ses scénario le combat était évité. Dans le pire des cas, si les ANBU étaient trop nombreux ou trop forts, le capitaine s'enfuirait en laissant Motoku tout seul, après tout il l'avait peut être bien mérité ce petit orgueilleux. La fuite aurait été l'option la plus facile pour le pirate, mais aujourd'hui, il allait pour la première fois de sa vie penser un peu aux autres et les aider dans le combat qui se profilait.

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Partie 4 : Guerre & Paix Sans attente, chacun des protagonistes s’avança et joua un rôle avec adresse et bon sens. L’air semblait se raréfier, comme si la pression ambiante s’altérait peu à peu. Pourtant, l’Anbu semblait sourire et afficher un air paisible derrière son masque. Cela se ressentait au travers de son aura paisible, tranquille. « Je vois, vos papiers ont l’air en règle, je vous laisse rejoindre votre rendez-vous. » Il se retourna sans paraitre hostile, et se dirigea vers ses collègues, avant de s’arrêter net et de reprendre, d’une voix toujours aussi posée et tranquille qu’à l’origine : « Toutefois, j’ai une question à vous poser. Pourquoi vous situez vous ici alors que la route à emprunter est à plus de deux kilomètres au nord ? En quoi est-ce qu’un « noble », comme vous le dites, est à même de définir les relations entre Otogakure et Konoha ? La route est pourtant unilatérale, ne nécessite aucun détour ou risque de se perdre. De plus, des aires de repos définissent les haltes possibles. En bref, votre histoire ne tient pas, surtout si on ajoute à tout ça les intentions meurtrières qui se dégagent de votre groupe et le chakra que vous avez dépensé.» La pression devenait comme insoutenable. Chaque protagoniste pouvait craquer en un instant. Malheureusement, chacun avait déployé trop peu de maitrise et de contrôle sur leurs sentiments et sur les fluctuations de leurs chakras. Cette propension à ne pas justement pouvoir se contrôler était la principale chose qui avait mis la puce à l’oreille de l’Anbu, décidé à mettre la vérité sur les apparents mensonges. « En fin de compte, je n’ai pas envie de jouer au chat et à la souris. Vous allez nous suivre, et nos techniques de Sceau seront une assurance évidente de notre entente. Ne vous en faites pas, c’est une simple mesure de routine. » S’approchant de Kimbly et Kyomu, il composa une série de signes et sembla se préparer à apposer un sceau puissant sur les deux membres du Kareki. S’ils ne bougeaient pas, leur chakra serait totalement absorbé par le point central du sceau, qui se libèrerait uniquement une fois arrivé sur les lieux. Ils n’allaient pas être fouillés : tous allaient voir leur puissance létale réduite à néant, par simple mesure préventive. S’ils réagissaient, cela était un signe suffisant pour déclencher le piège prévu par les Anbus. ____________________________________________________________________ Explications et Détails Le mec vient sceller vos chakra, et ne s'arrêtera qu'une fois que tout le monde sauf Soso sera entravé. Orochimaru a disparu avec Kabuto mais personne n'a rien vu. Soit vous attaquez, soit vous vous laissez faire et serez emmenés à Konoha Gakure pour un simple contrôle d'identités. Action Leader 1 : Déplacement d'une Action vers Shinu et Kimbly. Action 2 et 3 : Fuuin Shikoku no Kabetsu x2 sur Shinu et Kimbly - 80PC x2 Actions et Jutsus utilisés Spoiler:

Alors que la situation l’avait semblé sous contrôle, Kimbly n’eut que porte de bois. Malgré ses efforts, ses coéquipiers ne réussirent à saisir son message, à leur grand malheur. Les anbus resteraient tapis à l’abri du regard de la compagnie et ne serait vulnérable qu’à deux hommes, laissant le reste du groupe d’étrangers à la merci de leurs vices. L’Ecarlate était donc une fois de plus livré à lui-même, contrait de s’occuper de ces chiens de Konoha par ses propres moyens. Il ne savait encore comment il allait en venir à bout de ces hommes tapis parmi les feuilles mais déjà dans son esprit mille façons de mettre un terme à leurs existences fusaient. Faute de savoir comment les atteindre, il savait au moins comment il les tuerait une fois qu’il les aurait sous sa main.

Lorsque l’illusionniste vint ajouter son grain de sel, pensant que le discours simplet et courtois du Démon blanc ne pourrait suffire, il se rendit vite compte qu’il était loin d’être aussi bon orateur qu’il ne le croyait. Le représentant de l’élite de Konoha, qui jusque là n’avait eu aucun doute particulier sur la compagnie, vit en le discours du « Chef du pays du riz » suffisamment de fausses notes pour décrédibiliser ses dires et ainsi mettre l’équipe entière en une fâcheuse position. Il était désormais clair que la Kareki n’avait d’autres choix qu’achever cette rencontre par une effusion de sang car il leur était impossible de se rendre docilement à Konoha pour s’y faire contrôler. Il ne faudrait pas longtemps aux ninjas de la feuille pour douter de l’escorte du « seigneur », accompagné par les pires Hommes du monde ninja.

Et alors que l’homme masqué s’avançait vers Kimbly tendant une de ses mains, il fut stoppé par une autre des illusions de Sôsô. Le message était clair, la Kareki ne comptait pas se laisser museler ainsi et les embusqués ne tarderaient pas à passer à l’attaque. Flairant l’odeur du fer des kunais, Kimbly ne tarda pas à renchérir sur la technique de l’illusionniste en plantant dans la gorge de l’immobilisé un senbon préalablement changement en bombe grâce à son art. Une fois le rituel achevé, il s’éloigna de quelques pas en arrière tandis qu’il gardait un œil admiratif sur le ninja de Konoha. Et trois secondes plus tard, à l’endroit même où l’arme était plantée dans la chaire de l’Homme, il y eut une légère explosion dont la puissance suffit à ouvrir littéralement sa gorge. De cette blessure béante, qui donnait l’impression qu’une autre bouche s’était ouverte en haut de la poitrine de l’homme, à la base de son cou, était vomi tout son sang. Sa vie fut brève et sa mort cruelle. Et tandis que son corps tombait lourdement sur le sol, l’Ecarlate affichait un large sourire, fier de ce petit tour.

Voilà ce qui arrive à ceux qui ose nous braver, déclara-t-il d’une voix sereine.

Malgré la violence du meurtre, Kimbly n’était nullement choqué. L’époque où la vue du sang lui donnait la nausée était déjà loin car depuis, il avait commis les pires atrocités et n’avait désormais aucun remord à donner la mort la plus cruelle. Ce ninja, qui n’avait fais que remplir son devoir, était mort injustement mais telle était la loi du plus fort. Tandis que ceux qui parviennent à survivre luttent toujours plus, les faibles se font écraser. Il n’y a pas de place pour le remord dans la jungle, sa loi est simple et tous doivent y obéir s’ils tiennent à vivre ne serait qu’une demie vie. L’erreur de l’émissaire avait été de croire qu’il aurait pu être en sécurité face à ces Hommes et il en avait payé le prix fort. Mais sa mort n’avait été vaine car surement ses équipiers ne tomberaient maintenant pas aussi facilement.

Le premier ennemi tombé, Kimbly fit un bond en arrière et disparut parmi les arbres. La supériorité numérique des ninjas de Konoha ainsi que leur avantage de l’effet de surprise ne devait prendre aussi l’Ecarlate au piège, il se devait de jouer au même jeu que les forces de Konoha. Il attendrait qu’un à un leurs adversaires sortent pour qu’ils soient tous à la vue des membres de la Kareki ou il irait personnellement s’occuper de chacun d’entre eux, les abattants à même leurs caches.

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