[Conquête C] Cash Cash Money !

MJ: PAPA

Sombre, la salle est vraiment sombre, normal, c’est une sale de jeu ! En apparence bien entendu il s’agit d’un simple bar et vous vous laissez tromper lorsque vous rentrez par ces doubles portes car vous ne pouvez que voir ce bar imposant et ces nombreuses tables ou bon nombres de gens viennent boire un verre. C’est plutôt sympa comme lieu, les gens ne boivent jamais de trop car ils savent qui si ils font du grabuge, c’est la porte et au revoir la binouze pour les prochaines années ! Au fond de la pièce il y a une porte cachée par une bien belle plante exotique et c’est la que tout ce passe ! Jeux de cartes, jeux de hasards, pari en tout genre, si vous voulez perdre votre argent, c’est ici qu’il faut aller, il n’y a pas mieux pour se faire détrousser. Le bureau du « patron » comme il aime se faire appeler se trouve au deuxième étage et l’escalier pour s’y rendre ce trouve au fond de la sale de jeux, tenu par deux de ses plus grands et gros gardes du corps, il en a trois en tout… Le dernier restant toujours à ses côtés. Le seul moyen pour venir le voir ? Lui proposer des marcher juteux, de l’argent, il ne parle que d’argent ! Rien d’autre ne l’intéresse parce qu’avec de l’argent, il a tout ce qu’il désir !

- Faites monter les salope de service ! J’ai b’soin d’me vider !

Oui… C’est aussi quelqu’un de dégelasse, de vraiment dégueulassa, il n’aime personne d’autre que lui et son plaisir personnel passe devant tout le reste… Bonne chance à vous si vous voulez faire affaire avec lui, mieux vaut avoir un bien joli décolleté qu’un colle roulé.

Après plusieurs jours à s'entrainer au Taekwondo au pays du Riz, Alias rejoignit sa subordonnée à Kumo, partie en éclaireur. Il s'était donné rendez-vous dans un petit parc, loin des regards indiscrets. Céleste connaissait bien le coin, elle était parfaite pour cette mission. Mais lorsqu'elle le vit, la première chose qu'elle lui dit fut ces mots.

Bordel, t'aurais put prendre moins de temps à faire du tourisme, je me suis ennuyé ferme ici.

Aussi franche et subtile que le raikage. A croire qu'il avait une bien mauvaise influence sur sa population. Alias sourit, Céleste n'était pas au courant qu'il avait passé plusieurs jours à s'entrainer au Taekwondo, et elle n'avait pas à le savoir. De toute manière, ses techniques n'étaient pas encore suffisamment mures pour être appliquée à la mission présente. Hum... pas tout à fait une mission en fait. Il s'agissait plus d'élargir son territoire. Deux possibilités s'étaient ouvert à lui. Le pays du riz et le pays des nuages. Il désirait constituer sa base d'opération entre les deux, mais autant commencer par le plus difficile. Le village ninja. Voyant que son employeur ne comptait pas lui en dire plus, Céleste continua.

J'ai trouvé plusieurs cibles. La plus simple serait la maison de jeu appelée "Plante Luxueuse". Le patron est un pervers fini qui a souvent recours à des filles. Il n'a que trois gardes du corps. Je propose de foncer dans le tas, et d'improviser après.

Une telle remarque venant de sa lieutenant n'étonna guère le Heisotsu. Il n'était pas entièrement contre un déploiement de force - après tout, ils n'étaient que trois gardes du corps, et au vu des revenus de l'endroit, ils ne devaient pas être d'un haut niveau - mais préférait se la jouer subtile afin de ne pas effrayer la clientèle. Sa future clientèle. Il proposa alors un plan qui ne plut pas à son employée, mais qui avait le mérite de ne pas foncer dans le tas.

Quelques heures plus tard, Alias entra dans le bar avec Céleste derrière lui. Ils se pointèrent au barman, parce qu'ils ignoraient tout simplement où se trouvait la porte cachée. Ils pourraient la trouver sans trop de problème en réalité. Toutefois, il n'avait pas envie de se donner cette peine. Il était plutôt du genre paresseux, et préférait obtenir tout ce dont il avait besoin par la parole et la force de son discours. Il s'approcha du type et lui dit simplement.

J'ai une affaire en or à proposer à ton patron. Genre peu de risque, grosse récompense. Seul souci, j'ai besoin d'aide pour l'accomplir et je suis prêt à partager mes gains. Vais passer le message, si ca l'intéresse pas, j'irais simplement voir ailleurs.

En fait, si le poisson ne mordait pas à l'hameçon, il comptait tout simplement passer au plan de Céleste et tout démolir. Mais cela ferait des frais supplémentaires après pour tout retaper, et il voulait éviter cela. Autant tenter de voir le patron directement et de se débarrasser de ses gardes du corps avant de lui faire comprendre que désormais, c'était pour Alias qu'il travaillerait. Il sortit de sa rêverie pour voir ce que ce petit employé allait lui répondre.

Les doigts de pied en éventail, les jambes écartés, le patron était tout simplement au ciel bien que de temps à autres, quelques petites sensations désagréables venaient déranger son moment de plénitude. Une fois… Deux fois… trois fois… C’est bon quoi ! La boule de graisse abattit ce qui lui servait de main contre son bureau, attrapant la fille sous le bureau de son autre main avant de l’attirer légèrement vers le haut pour bien qu’elle voit son air vraiment, vraiment pas contente du tout.

- Tu t’appliques sinon j’te casse les dents t’as comprit ou quoi ?

Rageant, il remit la jeune femme à sa position initiale, quelle idée d’utiliser ses dents pour une fellation, elle allait se faire exploser les dents si elle recommençait, comme ça, elle pourrait se venter d’être la meilleur suceuse du village. Fermant les yeux, l’homme profitait à présent pleinement de son moment de plaisir jusqu’à ce qu’on frappe à la porte, trois coups secs suivit de deux coups la. Ce n’est pas un code, juste une remarque.

- Quoi encore ?
- Quelqu’un demande à vous voir pour parler affaire, apparemment.
- Qu’est-ce que j’en ai à foutre moi, j’suis occupé !
- Il est bien accompagné monsieur.
- Qu’ils rentrent alors ! Mais sans arme et la nana elle a intérêt à en valoir le cou !

Le bonhomme redescendit les escaliers à tout allure, accompagné des deux gardes du corps tout aussi imposant que leur patron. S’ils ne donnaient pas leurs armes, ils allaient avoir mal les ptits nouveaux qui voulaient parler au patron ! Ce dernier se faisant nettoyer la tuyauterie dans aucuns gêne, après tout, il est dans son bureau, il est chez lui merde ! Le barman revint donc vers les deux individus bien suivit.

- Veuillez laisser vos armes ici et suivez moi.

Après avoir disparut par un passage discret, le barman revint avec un message positif du grand patron de l'endroit. Il avait été parfaitement appâté par le bluff d'Alias qui, décidément, s'y connaissait bien pour se jouer des hommes et de leurs comportements si prévisible. Toutefois, le messager demanda à ce qu'ils laissèrent leurs armes en bas. Ce à quoi Céleste répondit en prenant son katana, prête à dégainer. D'une main certaine, Alias l'arrêta et lui dit simplement.

Fais ce qu'il te dit.

Céleste abandonna à contre coeur son katana derrière le comptoir, et le type en face hocha de la tête. Apparemment, ils ne portaient pas plus d'armes sur eux. Une bonne chose. Le barman les mena à travers une porte secrète cachée derrière une plante à une salle de jeu bien illégale. Il la traversa et ils le suivèrent encore. Ils prirent un escalier et montèrent tout en haut, non sans croiser deux grosses brutes sur le chemin. Une fois arrivé en haut le barman les laissa tranquille et ils entrèrent dans la pièce où se trouvait le boss du petit gang. Il était en train de s'amuser avec une donzelle sans aucune retenue. Quelqu'un de crapuleux, vraiment. Le Heisotsu s'éclaircit la gorge et dit alors à voix haute.

Bonsoir, je m'appelle Hoshi. Voici ma proposition. Prenez le gros tas de graisse qui vous sert de fesses et décampez immédiatement d'ici. C'est mon territoire. Tu peux te défouler sur lui, Céleste, je m'occupe des autres.

La kunoichi rigola comme une démente et s'époumona directement en préparant déjà plusieurs sceaux ninjas avec ses mains.

Parfait ! Fūton: Shinkūgyoku ...

Le garde du corps à gauche fit mine de bouger. Pas suffisamment rapide pour empêcher le Heisotsu de foncer sur lui au corps à corps et de commencer par un coup de pieds de base son enchainement. Un coup de pied aussi puissant que ses coups de sabre d'antan. Mais il ne s'arrêta pas là, puisqu'il continua avec une technique étrange où, prenant appuis sur les épaules de son adversaire, il grimpa et frappa la base de sa nuque avec son talon. Une frappe puissante connue sous le nom de Sakkyaku Nage. Il termina finalement par un Raimei Zan. Un simple coup de pied au ventre, si on ne prenait en compte que sa puissance. Néanmoins, il avait pour second effet d'envoyer valser la cible à quelques mètres de distance. Cela permettrait au vagabond d'avoir l'avantage si jamais il survivait à cette déferlante de coup tous plus dangereux les uns que les autres.

Céleste, de son côté, se contenta de lancer à une seule reprise cinq griffes de vents sur le boss qui donnait une image si navrante de la femme dans le monde. Elle ricana, parce qu'elle se doutait bien qu'il n'en sortirait pas indemne, et en plus, son maitre semblait s'être grandement amélioré. Elle profita alors de ce qui lui restait de temps pour fermer la porte derrière elle à double tour, histoire d'être certain que les deux autres zigotos ne viendraient pas les embêter.

Mon offre est la suivante. Déguerpissez et laissez vos colosses et vos gains ici. Vous n'en aurez pas besoin là où vous irez.

L'employeur se fit craquer les jointures. Après ce petit échauffement, il espérait quand même un peu plus de difficulté dans la prise de possession de cette endroit. Ah... si seulement ce nigaud de boss pouvait se révéler être un adversaire intéressant à battre.

------------

Spoiler:

Comment ne pas apprécier ce mouvement de langue sur la partie sensible de cet homme hein ? Et dire qu’elle avait tellement mal commencée ! Maintenant ce n’était que douceur et plaisir à l’état pur. Quelques instants plus tard, le barman amena les deux invités qui semblaient vouloir faire des affaires, s’ils étaient la, c’est qu’ils n’étaient plus armés, c’était tant mieux alors ! Il n’avait aucune honte à laisser la demoiselle sous la table, après tout, n’était ce pas une marque de puissance ? D’avoir une femme sous le bureau et les richesses autours ? Quoi qu’il en soit, il délaissa totalement l’homme à lunette qui rentra dans la pièce, se léchant les lèvres à la vue de l’exquise créature qui le suivait, une bombe sexuelle comme il les aime tant ! Alors qu’il allait parler, pour dire qu’il y avait assez de place sous son bureau pour deux demoiselle, le binoclard parla d’une façon qui le déplut grandement ! Il l’insultait ! Il voulait aussi prendre son chez sois ? Non mais qui était ce mec hein ? C’était qui pour dire ça ? Tapant furieusement du poing, il regarda son gare du corps d’un œil approbateur avant de voir déferler sur lui cinq lame de vent qui lui lacérèrent le ventre en cinq endroits, la douleur le fit tomber en arrière, la fille criant tout ce qu’elle pouvait. Pendant ce temps le garde du corps eu juste le temps de se mettre en garde pour prendre tous les coups que donna l’homme aux lunettes. Ce fut rapide… propre et s’en bavure… ils prirent même le temps de fermer la porte à clef pour que les hommes de mains ne puissent pas rentrer, ces derniers frappant avec leurs pieds la porte blindée… Impossible de l’ouvrir de l’extérieur malheureusement. Se relevant difficilement, le gros tas écouta la proposition du bigleux, son cerveau ne tournant plus rond à la vue de tout son sang ! Heureusement sa graisse avait empêché l’attaque de le trancher totalement.

- Suce moi la bite ouai ! 

Prenant la dague cachée sous son bureau, le gros tas courut tout simplement vers la jeune femme pour lui assener un coup direct dans le cœur… Les faibles s’attaquent toujours aux femmes… C’est bien connu. De son côté le garde du corps se releva avec difficulté, mais il était tout à fait optionnel pour se battre. Malheureusement, il ne bougea pas, laissant son sabre dans son fourreau, en voyant que son « maître » allait se faire tuer quoi qu’il tenterait, la jeune femme était une Shinobi et en tant que telle, elle lui était supérieur et il ne pouvait rien faire. Un petit calcul rapide après les mots de l’homme à lunette… il vaut mieux qu’il reste tranquille le temps que ce gros tas ne meure. Il en avait marre d’être à ses ordres et maintenant il avait pouvoir regarder cet homme répugnant se faire couper en rondelle.

Le colosse se releva, non sans grande difficulté. Il semblait encore capable de continuer le combat. Malgré tout, il vit son boss salement amoché, et il comprit que le vent n'avait pas tourné en sa faveur et qu'il ferait mieux de fermer les yeux sur ce qui se passait ici. Alias fut impressionné, il s'agissait d'une réaction astucieuse et plus cohérente que ce qu'aurait fait une majorité de ses collègues gardes.

Tu es un homme intelligent, cela vient de te sauver la vie. Essaie de te trouver un employeur correct, la prochaine fois.

Pendant ce temps, le gros plouc chargea Céleste avec son poignard. Le coup était grossier, et la kunoichi n'eut aucun mal à esquiver entièrement l'attaque qui fila vers son coeur en se déplaçant un minimum sur le côté. Le vent s'accumula dans ses mains. Elle était prête à le frapper une nouvelle fois de toute sa majestueuse puissance. Elle avait un petit rire mauvais.

Et puis quoi encore ? Apprends ta place, gros tas !

Néanmoins, avant même qu'elle ne peut l'achever, son boss intervint. Il était décidément très rapide ces derniers temps. Elle avait du mal à suivre tous ses mouvements si elle n'y faisait pas attention. Il semblait presque se mouvoir comme une brise matinale, avec la fluidité d'un jeune ruisseau. Le coup de pied frappa le porc dans le gras du lard... heu du ventre. Par la puissance de l'impact et la transmission de l'énergie cinétique, le boss fut propulsé en arrière et l'Heisotsu dit fièrement.

Personne d'autre que moi n'a le droit de toucher à MES subordonnées !

Ce fut accompagné d'un rire de la part de la kunoichi qui lâcha d'abord cinq, puis trois autres griffes de vent en saccades. Aucun doute, s'il n'était pas mort avec le coup de pied, la déchirure de l'air l'aurait certainement achevé. Ou alors, il faisait preuve d'une résistance ridiculement élevé par rapport à ses capacités de combat.

Et tiens, prends toi ça dans la tête tant qu'on y est. Les porcs de ton espèce doivent rester dans la fange.

Alias commenta simplement.

Il a dut avoir son compte là...

Il vit une forme trembler sous le bureau. C'était la pauvre esclave charnel de ce triste personnage sans doute. Il devrait lui refiler un travail dans le salon de jeu, par la suite. Histoire de lui offrir une nouvelle chance dans la vie. Il se retourna vers le mercenaire et lui dit d'un ton très naturel.

Je crois que tu peux changer de boss. Je peux compter sur toi pour calmer les deux autres énergumènes ? En échange de quoi, je vous autorise à vous servir dans les fonds de ce rustre pour vous payer votre salaire de la semaine. Comme ça, tout le monde est content.

Il suffisait d'attendre de voir si d'une part le boss était encore en vie et si d'autre part ses gorilles allaient tous s'en aller tranquillement pour laisser Alias installer sa kunoichi dans le coin. Elle se plairait certainement dans le salon, après une redécoration et un nettoyage de fond en comble.

-----------------

Spoiler:

Un meilleur employeur ? Le garde du corps n’avait pas demandé, n’avait pas choisit d’être sous les ordres de ce type. Cet établissement, c’est sa maison, les croupiers c’est sa famille. Lorsque l’ancien gérant à vendu, il a été vendu avec. Voyant son ancien maître mourir, il comprit que le propriétaire allait changer, ce n’était pas pour lui déplaire, un peu de changement lui ferait surement un peu de bien. Le gros tas tomba lourdement, soufflant l’air de ses poumons en un dernier cris d’agonit.

- Si vous le désirez, je puis vous fournir le code de son coffre ainsi que tous les papiers relatifs à l’établissement.

Autant se mettre le nouveau patron dans la poche en montrant de la bonne volonté. Après tout, ca lui éviterait des efforts inutiles, s’il voulait rester ici, il n’avait pas d’autres choix que de bien se faire voir pour le moment. La « salope » comme le disait si mal l’ancien patron sortit de dessous la table tout en allant ouvrir la porte conformément au bon vouloir de son sauveur qui lui offrait pas mal d’argent en compensation. Rapidement elle expliqua la situation aux autres gardes du corps… du moment qu’ils sont payés, ils ne disent rien, c’est pour cette raison qu’ils montèrent à l’étage pour discuter boulot et argent avec le dénommé Hoshi. A partir de maintenant, c’était lui le patron du Plante Luxueuse.


* Félicitation ! *