↑ Chasse aux puces ↓

♠ Mission de Rang D ♠

→ Le Chien de Tezuna n'aime pas son maitre. Normal, il lui donne du celeri à manger alors que le pauv' animal veut d'la carne, d'la viande ! Mais vous n'en avez cure : le chien doit retourner à son maitre fissa, et vous êtes garant de cette réussite.

♠ Chasse aux puces ♠

→ Comme s’il ne se faisait pas assez chier comme ça avec son boulot, voilà qu’on l’appelait pour une mission dès plus inutile et des plus chiante pour le Shinobi de Kumo. Il avait déjà quelques petits trucs sur le feu et franchement, il n’avait pas besoin de perdre une petite heure ou deux à retrouver un putain de chien qui avait prit la fuite pour une énième fois ! Ce couillon de Tezuna n’était qu’un vieux con qui ne savait pas éduquer son chien, le nourrissant de légumes alors que les chiants ont forcement besoin de quelque chose de plus consistant. Il ne pouvait que comprendre la pauvre bête, les légumes c’est pour les bonnes femmes qui veulent faire attention à leur lignes. La viande c’est pour les bons, ceux qui prennent la vie du bon pied et qui en profite ! La bestiole avait eu raison de fuir le vieux Tezuna, mais franchement il aurait pu attendre un peu la. Il n’avait pas vraiment envie de s’occuper de ça, surtout que la nuit n’allait pas tarder et qu’il avait un petit rendez vous dans quelques heures ! Grognant, il balança le rouleau expresse pour la mission contre le mur après avoir bien regardé la gueule du chien chien à son maître. Enfila sa tunique blanche comme à son habitude, il sortit de sa maison à la recherche du clébard. Il avait déjà une petite idée d’où pouvait se trouver la bestiole.

→ En quelques minutes, il se trouvait sur le lieu de la disparition. La petite maison de Tezuna. Elle était pas très grande et en assez piteuse état. Il comprenait pourquoi le chien était partit. Ca puait la mort dans le quartier. Sautant sur l’un des plus haut toit, il se mit à la recherche du chien. Il aurait peu être de la chance en regardant bien non ?! La petite inspection minutieuse des lieux de son perchoir ne donna rien et ça le chagrina un peu, il aurait rapidement aimé terminer cette fichu mission. Rapidement il descendit et se remit en route en direction du centre ville ou la bestiole devait être en train de chasser à manger ou plutôt en train de camper devant la porte d’un restaurant ou d’une boucherie pour réclamer de quoi ce mettre sous la dent. Il croisa quelques personnes pas vraiment agréables, mais ne les regarda même pas. A vrais dire, il se fichait complètement des autres. Ces dites personnes étaient des mecs avec qui il avait eu une altercation quelques jours plus tôt. Les pauvres n’avaient pas spécialement aimé la façon dont il avait regardé leurs copines. En même temps… elles étaient bonnes. Tout juste au goût de notre admirable G.

→ Il ne tarda pas à se rendre dans les quartiers commerçants, laissant son regard professionnel analyser les alentours à la recherche d’un quelconque indice le mettant sur la trace du chien. Remontant la rue, il remarqua quelques traces de pattes de chiens. En comparant à la constitution du petit chien, il élimina les traces trop profondes dans le sol. C’était une petite bestiole, pas besoin de poursuivre des gros machins qui puent ! Les traces le menèrent directement à la porte arrière d’une boucherie et comme il s’y attendait, il y avait bien le chien chien du vieux Tezuna. Il avait renversé une des poubelles et fouinait dans les restes à la recherche de morceaux de viandes laissés par le bouché. Attrapant une chaine dans sa sacoche, G. s’approcha lentement et avec sérénité pour capturer sa cible. Cette dernière ne se douta de rien du tout lorsque la corde s’enroula autour de son cou alors qu’elle était en train de grignoter un petit bout de viande. Le chien couina et se débâtit, mais il ne réussit pas à se libérer de son emprise. Un sourire satisfait, le Shinobi tira sur la chaine, faisant sortir la petite bestiole de la poubelle.

« Mission accomplit sac à puce. »

→ Se faire éjecter de sa poubelle ou il venait de commencer à déguster un morceau de viande le mit de mauvaise humeur apparemment et le cabot se remit sur ses quatre pattes, toutes dents sorties. Il grogna et attaque l’homme qui venait de la capturer. Manque de bol, il ne savait pas à qui il avait à faire et il se prit un revers de main, renvoyant la pauvre créature au sol aussi rapidement quelle avait sauté. Le chien se remit sur ses pates et recommença encore une fois… deux fois… trois fois, montrant qu’il n’allait pas se laisser apprivoiser aussi facilement. Le résultat était malheureusement pour lui toujours le même, mais il se relevait à chaque fois. Il était hargneux et n’avait pas peur des plus grands et des hommes. C’était étrange, mais G. se voyait un peu dans ce chien qui se relevait toujours malgré la puissance écrasante de son adversaire. Il aimait un peu plus ce sac à puce qui n’avait vraiment pas peur et qui se battait comme un diable pour son morceau de viande tout sali. Alors que la boule de poile l’attaqua une nouvelle fois, il l’attrapa cette fois ci par la peau du cou pour le regarder bien dans les yeux même s’il se débâtait, tentant de mordre G.

« Arrête ça. Tout de suite ! »

→ Son regard était… terrifiant. Une vrais bête. Si quelqu’un avait eu la chance de voir ses yeux, il aurait rapidement compris pourquoi on l’appel la panthère blanche. Fort et terrifiant, le chiant arrêta de se débattre, comprenant que sur la chaine animal, G. était bien au dessus de lui et qu’il ne voulait pas lui faire de mal. Ou tout du moins pas pour le moment ! Il reposa le chien qui se mit sur ses pattes arrières, aboyant une seule et unique fois. Chaine en main, G. tira un peu dessus et se mit en marche, faisant tout simplement le tour du magasin pour entrer par la porte principale. Il attacha le toutou à l’entrée et ne tarda pas à rentrer dans le bâtiment puant la viande fraiche. Le gros porc qui tenait le commerce manipulait maladroitement ses couteaux et salua le Shinobi qui venait de rentrer. G. ne tarda pas à lui demander un bout de viande pour le chien et le patron en rigola. Ce qui ne fut pas au goût du Shinobi qui lui lança le même genre de regard qu’il avait fait au chien et il fut servit sans plus aucun rire. Plus aucunes paroles. Il ne paya même pas le pauvre morceau de viande qu’il venait d’avoir et s’en alla. Il ne tarda pas à se rendre dans un petite bicoque extérieur ou il commanda une bouteille de saké chaud avant de donner le morceau de viande au chien qui l’accueillit comme le plus beau des cadeaux.

« Profite… »

→ Lorsqu’il aurait terminé sa bouteille et que le chien aurait finit son repas, il ramènerait la bestiole et rentrerait rapidement chez lui pour se doucher et retirer cette odeur de chien mouillé. Il avait un rencard et n’allait certainement pas le louper !