Navette humaine[Mission de rang D]

Navette Humaine
Transportez les messages des fauconniers jusqu'au bureau du Raikage. Spécial : JOB

Mes pas m’avaient emmené dans un recoin de Kumo que je n’avais pas l’habitude de fréquenter, mais mon inconscience m’avait fait passé par ce coin perdu pour une raison bien spécifique et peut importe ce qu’allait être la raison de ma présence ici, j’allais bientôt le découvrir. Passant devant une immense maison, un homme m’interpella et me présentant devant lui, il me remit un parchemin qu’il disait contenir un message très important pour le Raikage. Intrigué, je lui demandais pourquoi il ne pouvait pas le porter lui-même et de sa réponse, il me fit part de son impossibilité à quitter cet endroit. La raison de son emprisonnement demeura secrète et sans même attendre ma réponse, il me remit la lettre, comme si j’avais accepté son offre. En quelque sorte, il m’avait obligé à exécuter cette tâche qui était pourtant si simple pour le commun des mortelles. Jetant un rapide coup d’œil au parchemin scellé, j’aperçus le symbole du Raikage et ne pouvant pas connaître ce que cachait ce message, je le mis dans ma poche, afin de continuer ma route. De toute façon, s’il n’avait pas pris le temps de lui apporter lui même, c’est que le contenu de ce message ne devait pas être aussi important que ça et de ce que j’avais à faire, j’allais être en mesure de tout terminer avant de devoir faire un détour du coté du palais du Raikage. Oubliant sur le moment ce parchemin, je me dirigeais vers le centre du village où se trouvaient de nombreux magasins d’articles divers ainsi que de nourriture. N’ayant plus rien à manger, j’allais devoir faire mon épicerie et sans perdre une seconde, je rejoignis le magasin le plus proche prêt à vider toutes ses tablettes.

Cette précédente course avait duré une bonne heure et maintenant que j’étais de retour chez moi, j’allais pouvoir me faire un bon petit repas. Oubliant le parchemin dans ma poche, je m’apprêtais à commencer la préparation du diner lorsqu’on sonna à la porte. M’obligeant à laisser de côté l’eau qui bouillait sur la cuisinière, je me présentais à la porte et l’ouvrais d’un geste las. Fixant le facteur qui était venu me porter mon courrier, il me présenta le tout amoureusement attaché d’un élastique. Prenant ce qui m’étaient destinées, je me rappelais soudainement du parchemin que l’ont m’avais remis et pour lequel on m’avait demandé d’aller le porter en main propre au Raikage. Tournant la tête vers l’horloge, je me rendis vite compte que l’heure n’était plus à l’attente, mais bien à l’action. À une heure aussi tardive de la journée, j’allais très certainement être de nouveau réprimandé par le principal concerné. Ne pouvant me permettre de le faire attendre davantage, je claquais la porte au nez du messager et empoignant mon manteau, je sortis par la porte arrière pour me rendre directement à destination cette fois-ci.

J’y étais finalement parvenue et devant moi se tenait la demeure du Raikage. Tout ce qu’il me restait à faire maintenant était de lui porter ce message et de retourner chez moi, sans attendre la moindre parole de sa part. Traversant le hall d’entrée, je me dirigeais vers l’escalier le plus près et un fois atteint, je montais tout en haut de la tour, où se trouvait le bureau d’Ei. Grimpant à une vitesse folle les quelques étages qui me séparaient de lui, j’arrivais sur le palier qui m’intéressait et me présentant devant sa porte, j’annonçais ma présence en donnant un seul et unique coup sur la porte. Sans même attendre son autorisation, j’ouvris la porte pour ensuite pénétrer dans son antre personnel. Me dévisageant sévèrement, le colosse de Kumo m’interpella et me demanda ce que j’étais venu faire ici. Ne lui répondant guère, je sortis le parchemin de ma poche pour ensuite le lui montrer. De ce simple geste, il avait certainement compris ce que j’étais venu faire dans son bureau et déposant le message devant lui, je repartis aussitôt, le laissant à ses tâches administratives. Le parchemin avait retrouvé les mains de son destinataire et maintenant que mon travail était terminé, je pouvais retourner chez moi pour terminer le repas que j’avais à peine commencé.